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ANNUAIRE
DE
L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE
DE LOUVAIN.
1886.
ANNUAIEE
DE
LfUNIVERSITE CATHOLIQUE de_
/DE LOUVAIN.
1886. - /^s^/
-s/
CINQUANTIÈME ANNÉE.
LOUVAIN,
TYP. DE VANLINTHOUT FRÈRES,
IMPIUMEURS DE l'uNIVEUSITË.
C5A5
t.5o-5\
« ? 3-67
Correspondance
des ères anciennes avec l'ère vul§faire.
Année de l'ère chrétienne 1886
L'année 2662 des Olympiades, ou la 2^ année
de la 666^ Olympiade, commence en juillet 1886.
L'année 1303 des Turcs ou de l'Hégire com-
mence le 10 octobre 1885 ; et l'année 1304 com-
mence le 30 septembre 1886, selon l'usage de
Constantinople , d'après l'Ar^ de vérifier les
dates.
Éclipses en 1886.
Il y aura dans l'année deux éclipses.
l. Le 5 mars, éclipse annulaire de soleil, in-
visible à Louvain.
IL Le 29 août, éclipse totale de soleil, invi-
sible à Louvain.
Comput ecclésiastique.
Nombre d'or 6
Epacte XXV
Cycle solaire 19
Indiction romaine 14
Lettre dominicale G
( VI )
Fôtes mobiles.
Septuagésime 21 février.
Les Cendres .10 mars.
Pâques 25 avril.
Les Rogations 31 mai, 1 et 2 juin.
L'Ascension 3juin.
La Pentecôte 13 juin.
La Sainte-Trinité 20 juin.
La Fête-Dieu 24 juin.
Le premier dimanche de l'Avent. 28 novembre.
Fêtes de commanâement.
Le premier jour de Noël, l'Ascension, l'As-
somption et la Toussaint.
La solennité des fêtes de l'Epiphanie, du Saint-
Sacrement, des saints Pierre et Paul et du Patron
de chaque paroisse est transférée au dimanche
suivant.
Les fêtes abolies ou transférées par concession
de Sa Sainteté Pie VII sont marquées dans le
calendrier d'un astérisque ('), pour indiquer qu'on
célèbre l'office de la fête dans les églises. Sa
Sainteté exhorte tous les fidèles à sanctifier ces
jours autant que possible, en assistant au moins
au saint Sacrifice de la Messe.
Jours de Jeûne d'obligation.
Les quarante jours du Carême, les Quatre-
temps, la veille de la Pentecôte, de la solennité
( VII )
des saints Pierre et Paul, de l'Assomption, de la
Toussaint et de Noël.
Quatre-Temps.
Les 17, 19 et 20 mars. — Les 16, 18 et 19 juin.
— Les 15, 17 et 18 septembre. — Les 15, 17 et
18 décembre.
Indulgences.
Sa Sainteté Grégoire XVI a accordé, le 18 sep-
tembre 1838, à l'Université catholique de Louvain
les indulgences plénières qui suivent :
1° Le 4 novembre et le 2 février, pour les
bienfaiteurs, les professeurs, les élèves et les
fonctionnaires de l'Université qui, après s'être
confessés et après avoir communié, visiteront
leur église paroissiale ou une des chapelles de
l'Université et y prieront selon l'intention de Sa
Sainteté.
2° Les jours de la Toussaint, de la Conception
de la très sainte Vierge et de la Nativité de Notre
Seigneur, les dimanches de Quinquagésime et de
Pentecôte et le dimanche pendant l'octave des
apôtres saints Pierre et Paul, pour les profes-
seurs et les élèves qui, après s'être confessés et
après avoir communié, visiteront une des cha-
pelles de l'Université et y prieront selon l'inten-
tion de Sa Sainteté.
Sa Sainteté Pie IX a accordé, en outre, le
23 décembre 1854, les faveurs suivantes ;
( VIII )
1° Le jour de la promotion au grade de docteur
en théologie ou en droit canon, une indulgence
pléniôre peut être gagnée par le jeune docteur,
le recteur, le vice-recteur, le secrétaire de l'Uni-
versité, les professeurs de la Faculté de théologie
et le pléban de Saint Pierre, en priant devant
l'image de la sainte Vierge invoquée à l'église de
Saint-Pierre sous le titre de Sedes Sapientiœ.
2° Une indulgence de trois cents jours est
accordée indistinctement à tous les professeurs
et étudiants de l'Université chaque fois qu'ils
réciteront devant cette image de la sainte Vierge,
à l'église de Saint- Pierre, la prière suivante :
Ane Yirgo beatissùna sine labe originali con-
ccpta, avec l'oraison dominicale et la salutation
angélique.
3° Une indulgence plénière peut être gagnée à
la chapelle du collège du Saint-Esprit le 7 mars
(fête de saint Thomas d'Aquin), jour auquel il y
a exposition du Saint- Sacrement en forme de
prières de quarante heures.
( IX )
Faveur accordée par le Saint-Père aux élèves
du collège du Saint-Esprit,
Plus PP. IX.
AD PERPETUAM REI MEMORIAM.
Supplicatum nuper Nobis fuit nomine dilecti
fliii hodierni Prœsidis Collegii S. Spiritus in
Universitate Studiorum Lovaniensi Mechlinien-
sis diœcesis existentis, ut sibi, professoribus et
alumnis in Collegio commorantibus facultatem
concedere dignaremurillas indulgentias, quibus
acquirendis Ecclesia aliqua vel Oratorium pu-
blicum visitandum esset, facta ad Sacellum
ejusdem Collegii visitatione consequendi. Nos
autem Fidelium bono et commoditati, quantum
in Domino possumus, consulere volontés, piis
hujusmodi precibus annuendum esse oensuimus.
Quamobrem omnibus et singulis Cliristi fidelibus
in prsefato Collegio Universitatis studiorum
Lovaniensis nunc et pro tempore commoranti-
bus, ut illas Indulgentias, quibus acquirendis
Ecelesiîe alicujus aut Oratorii publici Lovanien-
sis visitatio pr^escripta est, proprium ipsius
Sacellum visitando, dummodo cetera quae in-
juncta sunt pietatis opéra rite praestiterint ,
consequi possint, auctoritate Apostolica tenore
prassentium concedimus et elargimur. In con-
trarium facientibus non obstantibus quibus-
a.
( X )
cumque. Prsesentibus perpetuis futuris tem-
poribus valituris. Datum Romse apud Sanclum
Petrum sub annulo Piscatoris die xxi januarii
MDCccLxxvi, Poniificatus Nostri anno irigesimo.
F. Card. ASQUINIUS.
Concordantiam cum autographo testor^
A. J. NAMÈCHE,
Rector Universitatis.
( XI )
Janvier.
Le soleil entre dans le Verseau le 20. Pendant
ce mois les jour s croissent de l heure 13 tninutes.
® N. L. le 5, à 8 h. 2 m. du matin.
3) P. Q. le 13, à 0 h. 43 m. du soir.
© P. L. le 20, à 8 h. 3 m. du matin.
C D. Q. le 27, à 1 h. 50 m. du matin.
1 Vend. Circoncision de Notre Seigneur'.
2 Sam. s. Adélard, abbé de Corbie.
3 DiM. ste Geneviève, vierge.
4 Lund. s. Tite, évêque; ste Pharaïlde, vierge.
— Réunion de la Faculté des Sciences.
5 Mard. s. Télesphore, pape. — Réunion de la
Faculté de Philosophie et Lettres.
6 Merc. Epiphanie'.
7 Jeud. ste Mélanie, vierge. — Réunion de la
Faculté de Droit.
8 Vend, ste Gudule, vierge. — iJewnzow de la
Faculté de Théologie.
9 Sam. s. Marcellin, évêque. — Réunion de la
Faculté de Médecine.
10 DiM. Solennité de l'Epiphanie, s. Agathon,
pape.
11 Lund. s. Hygin, pape. — Réunion du Conseil
rectoral.
12 Mard. s. Arcade, martyr.
13 Merc. ste Véronique.
{ XII )
14 Jeud. s. Hilaire, évêque de Poitiers.
15 Vend. s. Paul, ermite. .
16 Sam. s. Marcel, pape.
17 DiM. Saint Nom de Jésus, s. Antoine, abbé.
18 Lund. Chaire de s. Pierre à Rome.
19 Mard. s. Canut, roi de Danemark.
20 Merc. ss. Fabien et Sébastien, martyrs.
21 Jeud. ste Agnès, vierge et martyre.
22 Vend. ss. Vincent et Anastase, m.irtyrs.
23 Sam. Épousailles de la très sainte Vierge.
s. Raymond de Pennafort.
24 DiM. s. Timothée, évêque d'Éphèse.
25 Lund. Conversion de s. Paul.
26 Mard. s. Polycarpe, évêque et martyr. —
A 7 1/2 heures, à la chapelle du collège du
Saint-Esprit, Messe anniversaire pour le
repos de Vâme de Mgr Laforet, deuxième
Recteur de V Université catholique, décédé
le 2Ç) janvier 1872.
27 Merc. s. Jean Chrysostôrae, évêque et docteur.
28 Jeud. s. Julien, évêque de Cuença.
29 Vend. s. François de Sales, évêque de Genève.
30 Sam. ste Martine, vierge et martyre.
31 DiM. s. Pierre Nolasque.
' ( XIII )
Février.
Lesoleilentre dans les Poissons le \8. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure i2 minutes.
# N. L. le 4, à 3 h. 33 m. du matin.
3) P. Q. le 12, à 3 h. 5 m. du matin.
© P. L. le 18, à 6 h. 33 m. du soir.
C D. Q. le 25, à 5 h. 30 m. du soir.
1 Lund. s. Ignace, évêque et martyr. — Réu-
nion de la Faculté des Sciences.
2 iMard. Purification de la très sainte
Vierge". Fête patronale de V Université.
Messe solennelle en l'église primaire de
St-Pierre, à onze heures. — Indulgence
pléniêre.
3 Merc s. Biaise, évêque et martyr — Réunion
de la Faculté de Médecine. — Ouverture
de la première session ordinaire des Com-
missions d'examens.
4 Jeud. s. André Corsini, évêque; ste Jeanne,
reine. — Réunion de la Faculté de Droit.
5 Vend, ste Agathe, vierge et martyre. — Réu-
nion de la Faculté de Théologie.
6 Sam. ste Dorothée, vierge et mart.; s Amand,
évêque. — Réunion de la Faculté de Phi-
losophie de Lettres.
7 DiM. s. Romuald, abbé.
8 Lund. s. Jean de Matha. — Réunion du Con-
( XIV )
seil rectoral. — Commencement du second
semestre de Vannée académique 1885- 1886.
9 Mard. s. Cyrille d'AlexaadrIe, évêque; ste
Apolline, vierge et martyre.
10 Merc. ste Scolastique, vierge.
11 Jeud. s. Séverin, abbé.
12 Vend, ste Eulalie, vierge et martyre.
13 Sam. ste Euphrosine, vierge.
14 DiM. s. Valentin, prêtre et martyr.
15 Lund. ss. Faustin et .lovite, martyrs.
16 Mard. ste Julienne, vierge.
17 Merc. ss. Théodule et Julien, martyrs.
18 Jeud. s. Siméon, évêque et martyr.
19 Vend. s. Boniface de Lausanne.
20 Sam. s. Eleuthère, évêque de Tournai.
21 DiM. Septuagésime. b. Pépin de Landen.
22 Lund. Chaire de s. Pierre à Antioche.
23 Mard. s. Pierre Damien, évêque et docteur.
24 Merc. s. Mathias, apôtre.
25 Jeud. ste Walburge, vierge.
26 Vend, ste Adeltrude, abbesse de Maubeuge.
27 Sam. s. Alexandre, évêque d'Alexandrie.
28 DiM. Sexagésime. ss. Julien, Chronion et
Bésas, martyrs.
( XV )
Mars.
Le soleil entre dans le Bélier (commencement
du Printemps) le 20, à 4 heures 45 minutes
du soir. Pendant ce mois les jours croissent
de 1 heure 59 minutes.
m N. L. le 5, à 10 h. 23 m. du soir.
D P. Q. le 13, à 1 h. 36 m. du soir.
© P. L. le 20, à 4 h. 55 m. du malin.
C D. Q. le 27, à 11 h. 3 m. du matin.
1 Lund. s. Aubin, évêque d'Angers. — Réunion
de la Faculté des Sciences.
2 Mard. s. Simplice, pape. — Réunion de la
Faculté de Philosophie et Lettres.
3 Merc ste Cunégonde, impératrice.— iîeMwton
de la Faculté de Médecine.
4 Jeud. s. Casimir, roi. — Réunion de la Fac.
de Droit.
5 Vend. s. Théophile.— jiJ^Mnzow de la Faculté
de Théologie.
6 Sam. ste Colette, vierge.
7 DiM. Quinquagésime. Indulgence pléniêre.
s. Thomas d'Aquin. — Indulgence pléniêre
et exposition Idu Saint -Sacrement à la
chapelle du collège du Saint-Esprit.
8 Lund. s. Jean deJDieu. —Réunion du Conseil
rectoral.
9 Mard. ste Françoise, veuve.
10 Merc. Les Cendres. Les 40 ss, Martyrs de
Sébaste.
( XVI )
11 Jeud. s. Vindicien, évêque.
12 Vend. s. Grégoire le Grand, pape.
13 Sam. sle Euphrasie, vierge.
14 DiM. Quadragésime V dim. du Carême, sle
Mathilde, reine. — Conformément à la
résolution du Corps épiscopal, le premier
et le deuxième dimanche du Carême on
fait dans toutes les églises de Belgique
une collecte pour l'Université.
15 Lund. s. Longin, soldat.
16 Mard. sie Eusébie, vierge.
17 Marc. Quatre- temps, ste Gertrude, abbesse
de Nivelles.
18 .Jeud. s. Gabriel, archange; s. Cyrille de Jé-
rusalem, évêque.
19 Vend. Quatre-temps. s. Joseph, patron de la
Belgique.
20 Sam. Quatre-temps. s. Wultrau, év. de Sens.
21 DiM. Reminiscere. s. Benoit, abbé.
22 Lund. s. Basile, martyr.
23 Mard. s. Victorien, martyr.
24 Merc. s. Agapet, évêque de Synnade.
25 Jeud. Annonciation de la très sainte
Vierge', s. Humbert, évêque.
26 Vend. s. Ludger, évêque de Munster.
27 Sam. s. Rupert, évêque ie Worms.
28 Dim. Oculi. s. Sixte UI, pape.
29 Lund. s. Eustase, abbé
30 Mard. s. Véron, abbé.
31 Merc. s. Benjamin, martyr.
( XVII )
Avril.
Le soleil entre dans le Taureau le 20. Pendant
ce ynois les jours croissent de 1 heure 5 1 minutes.
®) N. L. le 4, à 2 h. 49 m. du soir.
3) P. Q. le 11, à 9 h. 2 m. du soir.
© P. L. le 18, à 3 h. 17 m. du soir.
C D. Q. le 26, à 5 h. 34 m. du malin.
1 Jeud. s. Hugues, abbé.
2 Vend. s. François de Paule.
3 Sam. s. Richard, évêquede Chicester.
4 DiM. Lœtare. s. Isidore de Séville.
5 Lund. ste Julienne de Cornillon; s. Vincent
Verviev.— Réunion de la Fac. des Sciences.
6 Mard. s. Célestiu, pape. — Réunion de la
Faculté de Philosophie et Lettres.
7 Merc. s. Albert, ermite. — Réunion de la
Faculté de Médecine.
8 Jeud. s. Perpétue, évêque de Tours. — Réu-
nion de la Faculté de Droit.
9 Vend, ste Waudru, abbesse. — Anniversaire
de la naissance de S. M. Léopold II, Roi
des Belges, né d Bruxelles le 9 avril 1835.
— Réunion de la Faculté de Théologie.
10 Sam. s, Macaire, évêque.
11 DiM. Judica. La Passion, s. Léon le Grand,
pape.
12 Lund. s Jules I, pape. — Réunion du Conseil
rectoral.
( XVIII )
13 Mard. s. Herménégilde, martyr.
14 Merc. s. Justin, philosophe et martyr; ss. Ti-
burce, Valérien et Maximien, martyrs.
15 Jeud. stes Anastasie et Basilisse, martyres.
16 Vend Notre-Dame des Sept -Douleurs, s. Be-
noît-Joseph Labre, confesseur; s. Drogon,
ermite.
17 Sam. s. Anicet, pape et martyr.
18 DiM. Les Rameaux, s. Ursmer, évêque, abbé
de Lobbes.
19 Lund. s. Léon IX, pape.
20 Mar. ste Agnès de Monte-Pulciano, vierge. —
Coinmencement desvacances académiques.
21 Merc. s. Anselme, archevêque de Cantorbéry.
22 Jeud. Jeudi-saint, ss. Soter et Cajus. papes
et martyrs.
23 Vend. Vendredi saint, s. Georges, martyr.
24 Sam. s. Fidèle de Sigmaringen.
25 DiM. PAQUES, s. Marc, évangéliste.
26 Lund Second jour de Pâques, ss. Clet et
Marcellin, papes et martyrs.
27 Mard. s. Anthime, évêque et martyr.
28 Merc. s. Paul-de-la-Croix; s. Vital, martyr.
29 Jeud. s. Pierre de Milan, martyr. — Messe
anniversaire, fondée dans la chapelle du
collège du Saint-Esprit, pour le repos de
Vâyne de M. F.- T. Becqué, curé de Saint-
Michel à Louvain, décédé le 29 avril 1835.
30 Vend, ste Catherine de Sienne, vierge.
( XIX )
Mai.
Le soleil entre dans les Gémeaux le 21. Pen-
dant ce mois les jours croissent de 1 heure
28 minutes.
# N. L. le 4, à 4 h. 1 m. du matin.
J) P. Q. le 11, à 2 h. 39 m. du malin.
© P. L. le 18, à 2 h. 5 m. du matin.
C D. Q. le 25, à II h. 54 m. du soir.
1 Sam. ss. Philippe et Jacques, apôtres.
2 DiM. Quasimodo. s. Atlianase, évêque et
docteur.
3 Lund. s. Alexandre Invention de la ste Croix.
4 Mard. ste Monique, veuve.
5 Merc. s. Pie V, pape.
6 Jeud. s. Jean devant la Porte Latine.
7 Vend. s. Stanislas, évêque et martyr.
8 Sam. Apparition de s. Michel.
9 DiM. Misericordia. s. Grégoire de Nazianze,
docteur.
10 Lund. s. Antonin, archevêque de Florence.
11 Mard. s. François de Hiéronymo.
12 Merc. ss. Nérée et Achillée, martyrs. — Fin
des vacances académiques.
13 Jeud. s. Servais, évêque de Tongres.
14 Vend. s. Pacôme, abbé de Tabennes. — A
10 heures., à Véglise de Saint-Pierre, Messe
anniversaire pour le repos de Vâme de
( XX )
Mgr de Ram, premier Recteur de V Uni-
versité catholique, décédé le 14 mai 1865.
15 Sam. ste Dimphne, vierge et martyre.
16 Hm.Juhilate. Patronage de s. Joseph, s. Jean
Nepomucône, martyr.
17 Lund. s. Pascal Baylon.
18 Mard. s. Venance, martyr.
19 Merc. s. Pierre Célestin, pape.
20 Jeud. s. Bernardin de Sienne.
21 Vend, ste Itisberge, vierge.
22 Sam. ste Julie, vierge et martyre.
23 DiM. Cantate, s. Guibert, fondateur de Gem-
bloux.
24 Lund. Notre-Dame Secours des Chrétiens.
25 Mard. s. Grégoire VII, pape.
26 Merc s. Philippe de Néri.
27 Jeud. ste Marie Madeleine de Pazzis , s. Jean I,
pape.
28 Vend. s. Augustin, apôire de l'Angleterre;
s. Germain, évoque de Paris.
29 Sam. s. Maximin, évéque de Trêves.
30 DiM. Yocem. s. Ferdinand III, roi.
31 Lund. Rogations, ste Angèle de Mérici;
ste Pétronille, vierge.
( XXI )
Juin.
Le soleil entre dans VÉcrevisse (commence-
ment de VÉté) le 2\, à 0 heure 59 minutes du
soir. Pendant ce mois les jours croissent de
23 minutes jusqu'au 21, et décroissent ensuite
de 6 minutes jusqu'au 30.
® N. L. le 2, à 2 h. 14 m. du soir.
3) P. Q. le 9, à 7 h. 45 m. du matin.
© p. L. le 16, à l h. 57 m. du soir.
C D. Q. le 24, à 4 h. 53 m. du soir.
1 Mard. Rogations, s. Justin; s. Pamphile,
martyr.
2 Merc. Rogations, ss. Marcellin, Pierre et
Erasme, martyrs.
3 Jeud ASCENSION, ste Clotilde, reine.
4 Vend. s. Optât, évoque de Milève.
5 Sam. s. Boniface, apôtre de l'Allemagne.
6 DiM. Exaudi. s. Norbert, évêque.
7 Lund. s. Robert, évêque. — Réunion de la
Faculté des Sciences.
8 Mard. s. Médard, évêque de Noyon. — Réu-
nion de la Fac. de Philosophie et Lettres.
9 Merc. ss. Prime et Félicien, martyrs.— Réu-
nion de la Fac. de Médecine.
10 Jeud. ste Marguerite, reine.— Réunion de la
Faculté de Droit.
11 Vend. s. Barnabe, apôtre; s. Aleydis de
( XXII )
Schaerbeek. — Réunion de la Faculté de
Théologie.
12 Sam. Jeûne, s. Jean de Sahagun.
13 DiM. PENTECOTE, s. Antoine de Padoue.
14 Luûd. Second jour de Pentecôte, s. Basile
le Grand, archevêque de Césarée.
15 Mard. s. Guy, s. Modeste et ste Crcscence,
martyrs. — Réunion du Conseil rectoral.
16 Merc Quatre temps, ste Lutgarde, vierge;
s. Jean François Régis.
17 Jeud. ste Alêne, vierge et martjTe.
18 Vend. Quatre temps, ss. Marc et Marcel lin,
martyrs.
19 Sam. Quatre-temps . sie Julienne de Falco-
niéri, vierge.
20 DiM. La Sainte Trinité, s. Sylvère, pape et
martyr.
21 Lund. s. Louis de Gonzague.
22 Mard. s. Paulin, évêque de Noie.
23 Merc. ste Marie d'Oignies.
24 Jeud. La Fête-Dieu'. Nativité de s. Jean-
Baptiste.
25 Vend. s. Guillaume, abbé.
26 Sam. ss. Jean et Paul, martyrs.
27 DiM. Solennité DE LA FÉTE-DiEU. Process^o/i
générale, s. Ladislas, roi de Hongrie.
28 Lund. s. Léon II, pape.
29 Mard. ss. Pierre et Paul', aipôires.— Indul-
gence plénière.
30 Merc. ste Adile vierge.
( XXIII )
Juillet.
Le soleil entre dans le Lion le 22. Pendant oe
mois les jours décroissent de 1 heure 4 minutes.
m N. L. le 1, à 10 h. 25 m. du soir.
D P. Q le 8, à 1 h. 37 m. du soir.
© P. L. le 16, à 3 h. 27 m. du matin.
C D. Q. le 24, à 7 h. 40 m. du matin.
® N. L. le 31, à 5 h. 44 m. du matin.
1 Jeud. s. Rombaut, évêque, patron deMalines.
2 Vend. Visitation de la Ste- Vierge.
3 Sam. Jeûne, s. Euloge, martyr.
4 DiM. Solennité des ss. Pierre et Paul. —
Indulgence plénière. — Fête du Sacré-
Cœur de Jésus. — Fête du Saint Sacre-
ment de Miracle à Louvain. s. Théodore,
évêque; stô Zoé, vierge et martyre.
5 Lund. ss. Cyrille et Métliodius, apôtres des
Slaves.
6 Mard. ste Godelive, martyre. — Ouverture
de la seconde session ordinaire des Com-
missions dexameyis.
7 Merc. s. Willebaud, évêque d'Eichstadt.
S Jeud. ste Elisabeth, reine de Portugal.
9 Vend. ss. Martyrs de Gorcum.
10 Sam. les sept Frères Martyrs.
11 DiM. s. Pie I, pape.
12 Lund. s. Jean Gualbert, abbé.
( XXIV )
13 Mard. s. Anaclet, pape et martyr.
14 Merc s. Bonaventure, évêque et docteur.
15 Jeud. s. Henri, empereur d'Allemagne.
16 Vend. Notre-Dame du Mont-Carmel ; ste Re-
nilde.
17 Sam. s. Alexis, confesseur.
18 DiM. Fête du Saint -Sacrement de Miracle à
Bruxelles, s. Camille de Lellis.
19 Lund. s. Vincent de Paul.
20 Mard. s. Jérôme Émilien.
21 Merc. ste Praxède, vierge. — Anniversaire de
Vinauguration de S. M. Léopold I, Roi
des Belges.
22 Jeud. ste Marie-Madeleine.
23 Vend. s. Apollinaire, évêque de Ravenne.
24 Sam. ste Christine, vierge et martyre.
25 DiM. s. Jacques le Majeur, apôtre.
26 Lund. ste Anne, mère de la très sainte Vierge
Marie.
27 Mard. s. Pantaléon, martyr.
28 Merc. ss. Nazaire et Celse, martyrs; s. Victor,
martyr.
29 Jeud. ste Marthe, vierge.
30 Vend. ss. Abdon et Sennen, martyrs.
31 Sam. s. Ignace de Loyola.
( XXV )
Août.
Le soleil entre dans la Vierge le 23. Pendant
ce mois les jours décroissent de 1 heure A^l mi-
nutes.
D P. Q. le 6, à 9 h. 25 m. du soir.
© P. L. le 14, à 6 h. 42 m. du soir.
C D. Q. le 22, à 8 h. 0 m. du soir.
m N. L. le 29, à l h. 13 m. du soir.
1 DiM. s. Pierre ès-Liens. — Commencement
des vacances académiques.
2 Lund. Portiuncule. s. Alphonse de Liguori.;
s. Etienne, pape.
3 Mard. Invention du corps de s. Etienne.
4 Merc. s. Dominique, confesseur.
5 Jeud. Notre-Dame-aux-Neiges.
6 Vend. Transfiguration de Notre- Seigneur
Jésus-Christ.
7 Sam. s. Gaétan de Thiennes ; s. Donat, évêque
et martyr.
8 DiM. s. Cyriaque, martyr.
9 Lund. s. Romain, martyr.
10 Mard. s. Laurent, martyr.
11 Merc. s. Géry, évêque de Cambray,
12 Jeud. ste Claire, vierge.
13 Vend. s. Hippolyte, martyr; b. Jean Berch-
mans, de Diest, confesseur.
14 Sam. Jei'me. s. Eusèbe, martyr.
( XXVI )
15 DiM. ASSOMPTION DE LA TRÈS SAINTE
VIERGE, s. Arnould, évêque de Boissons.
16 Lund. s. Hyacinthe, confesseur; s. Roch,
confesseur.
17 Mard. s. Joaciiim, père de la très sainte Vierge
Marie; s. Libérât, abbé.
18 Merc. ste Hélène, impératrice.
19 .Teud. s. Jules, martyr; b. Urbain II, pape;
b. Louis Florès, d'Anvers, martyr.
20 Vend. s. Bernard, abbé de Clairvaux, docteur.
21 Sam. ste Jeanne Françoise Frémiot de Chan
lal, veuve.
22 DiM. s. Timothée, martyr.
23 Lund. s. Philippe Béniii.
24 Mard. s. Barthélemi. apôtre.
25 Merc. s. Louis, roi de France.
26 Jeud. s. Zéphyrin, pape et martyr.
27 Vend. s. Joseph Calasance.
28 Sam. s. Augustin, évéque et docfeur.
29 DiM. Décollation de s. Jean Baptiste.
30 Lund. ste Rose de Lima, vierge.
31 Mard. s. Raymond Nonnat.
( XXVII )
Septembre.
Le soleil entre dans la Balance {commence-
ment de V Automne) le 23, à 3 heures 23 minutes
du matin. Pendant ce mois les jours dé-
croissent de 1 heure 54 minutes.
J) p. Q. le 5, à 8 h. 14 m. du malin.
© p. L. le 13, à 11 h. 9 m. du matin.
l D. Q. le 21, à 6 h. 14 m. du matin.
m N. L. le 27, à 9 h. 37 m. du soir.
1 Mère. s. Gilles, abbé.
2 Jeud. s. Éiienne, roi de Hongrie.
3 Vend. s. Remacle, évêque de Maestricht.
4 Sam. ste Rosalie, vierge.
5 DiM. ss. Anges -Gardiens, s. Laurent Jusli-
nien, patriarche de Venise.
6 Lund. s. Donatien, martyr.
7 Mard. ste Reine. — Installation de l'Uni-
versité DE LOUVAIN (1426), ÉRIGÉE PAR LE
PAPE Martin V {'9 décembre 1425).
8 Merc. Nativité de la très sainte Vierge'.
s. Adrien, martyr.
9 Jeud. s. Gorgone, martyr.
10 Vend. s. Nicolas de Tolentino.
11 Sam. ss. Prote et Hyacinthe, martyrs.
12 DiM. Saint Nom de Marie, s. Guy d'Ander-
lecht.
13 Lund. s. Amé, évêque de Sion en Valais.
( XXVIII )
14 Mard. Exaltation de la ste Croix.
15 Merc Quatre-temps. s. Nicomède, martyr.
16 Jeud. ss. Corneille et Cyprien, martyrs.
17 Vend. Quatre temps, s. Lambert, évoque de
Maestricht.
18 Sam. Quatre-temps. s. Joseph de Cupertino.
19 DiM. Commémoration des Sept-Douleurs de
la très sainte Vierge Marie, s. Janvier,
martyr.
20 Lund. s. Eustache, martyr.
21 Mard. s. Mathieu, apôtre.
22 Merc. s. Thomas de Villeneuve, évêque;
ss. Maurice et ses compagnons, martyrs.
23 Jeud. ste Thècle, vierge et martyre.
24 Vend. Notre-Dame de la Merci.
25 Sam. s. Firmin.
26 DiM. s. Cyprien et ste Justine, martjTS.
27 Lund. ss. Côme et Damien, martyrs.
28 Mard. s. Wencesias, duc de Bohème, martyr.
29 Merc. s. Michel, archange.
30 Jeud. s. Jérôme, docteur.
( XXIX )
Octobre.
Le soleil entre dans le Scorpion le 23. Pen-
dant ce mois les jours décroissent de 1 heure
56 minutes.
y P. Q. le 4, à 10 h. 52 m. du soir.
© P. L. le 13, à 3 h. 42 m. du matin.
C D. Q. le 20, à 2 h. 59 m. du soir.
# N. L. le 27, à 7 h. 34 m. du matin.
1 Vend. s. Rémi ; s. Bavon, patron de Gand.
2 Sam. s. Léodegaire, évêque d'Autun.
3 DiM. Solennité du Saint-Rosaire, s. Gérard,
abbé.
4 Lund. s. François d'Assise.— Owyer^wre de la
session supplémentaire des Commissions
d'examens.
5 Mard. s. Placide, martyr.
6 Merc. s. Brunon, confesseur.
7 Jeud. s. Marc, pape.
8 Vend, ste Brigitte, veuve.
9 Sam. s. Denis et ses compagnons, martyrs.
10 DiM. s. François de Borgia.
n Lund. s. Gommaire, patron de Lierre. — Les
inscriptions et les recensements se font à
partir de ce jour jusqu'au samedi 23 oc-
tobre, à la salle du Sénat académique, de
neuf heures à m.idi, et de trois à cinq
heures.
b.
{ XXX )
12 Mard. s. Wilfrid, évoque d'York. — Fin des
vacances académiques.
13 Merc. s. Edouard, roi d'Angleterre. — Messe
solennelle du St-Esprit, pour l'ouverture
des cours académiques, en Véglise pri-
maire de St-Pierre, à onze heures. —
Commencement du premier semestre de
Tannée académique 1886-1887.
14 Jeud. s. Callisie, pape et martyr.
15 Vend, ste Thérèse, vierge.
16 Sam. s. Mummolin, évéque de Noyon et de
Tournai .
17 DiM. ste Hedwige, veuve. — Les demandes
qui se rapportent aurX art. 41, 42 et 45, du
règlement général doivent être adressées
aux Facultés avant les réunions de cette
semaine.
18 Lund. s. Luc, évangéliste. — Réunion de la
Faculté des Sciences.
19 Mard. s. Pierre d'Alcantara. — Réunion de
la Faculté de Philosophie et Lettres.
20 Merc s. Jean de Kenti. — Réunion de la
Faculté de Médecine.
21 Joud. ste Ursule et ses compagnes, martyres.
— Réunion de la Faculté de Droit.
22 Vend. s. Mellon, évêque. — Réunion de la
Faculté de Théologie.
23 Sam. s. Jean de Capistran. — Clôture des
inscriptions et des recensements. Après ce
jour on ne peut être inscrit ou recensé que
( XXXI )
si le retard de V inscription est dû à des
motifs légitimes. (Règl. gén. art. 6.)
24 DiM. s. Rapbaël, archange.
25 .Lund. s. Crépin. s. Crépinien, s. Chrysanle et
ste Darie, martyrs. — Réunion du Conseil
rectoral.
26 Mard. s. Evariste, pape et martyr.
27 Merc. S. Frumence, apôtre de l'Ethiopie.
28 Jeud. ss. Simon et Jude, apôtres.
29 Vend, ste Ermelinde, vierge.
30 Sam. Jeûne, s. Feuillen, martyr.
31 DiM. s. Quentin, martyr,
( xxxri )
Novembre.
Le soleil entre dans le Sagittaire le 22. Pen-
dant ce mois les jours décroissent de 1 heure
27 minutes.
J) P. Q. le 3, à 5 h. 24 m. du soir.
© P. L. le 11, à 7 h. 25 m. du soir.
C D. Q. le 18, à lu h. 59 m. du soir.
# N. L. le 25, à 7 h. 37 m. du soir.
1 Lund. TOUSSAINT. — Indulgence pléniêre.
2 Mard. Les Fidèles Trépassés. — Réunion de
la Faculté de Philosophie et Lettres.
3 Merc. s. Hubert, évêque de lAège.— Réunion
de la Faculté de Médecine.
4 Jeud. s. Charles Borromée, archevêque de
Milan. — Inauguration de l'Université
Catholique a Malines (1834), érigée par
LE Corps épiscopal de Belgique avec
l'assentiment de s. s. Grégoire XVI. —
Indulgence pléniêre. — Réunion de la
Faculté de Droit.
5 Vend, ste Odrade, vierge; s. Zacharie et
ste Elisabeth, parents de s. Jean Baptiste.
— Réunion de la Faculté de Théologie.
6 Sam. s. Winoc, abbé. — Réunion de la Fac
des Sciences.
7 DiM. Patronage de la sainte Vierge. s.Willi-
brord, évoque d'Utrecht. — Messe solen-
( XXXIII )
nellepour les bienfaiteurs de V Université,
en V église pr'imaire de St- Pierre, à onze
heures.
8 Lund. s. Godetroid, évêque d'Amiens. — Réu-
nion du Conseil rectoral.
9 Mard. Dédicace de l'église du Sauveur à
Rome; s. Théodore, martyr.
10 Merc. s. André Avellin.
11 Jeud. s. Martin, évêque de Tours.
12 Vend. s. Liévin, évêque et martyr.
13 Sam. s. Stanislas Kostka.
14 DlM. DÉDICACE UNIVERSELLE DES ÉGLISES.
S. Josaphat, évêque et martyr; s. Albéric,
évêque d'Utrecht.
15 Lund. ste Gertrude, vierge; s. Léopold, con-
fesseur. — Fête patronale de Sa Majesté le
Roi LÉOPOLD II.
16 Mard. s. Edmond, archevêque de Cantorbéry.
17 Merc. s. Grégoire Thaumaturge.
18 Jeud. Dédicace des basiliques de s. Pierre et
de s. Paul à Rome.
19 Vend, gfte Elisabeth, duchesse de Thuringe.
20"Sam. s. Félix de Valois.
21 DiM. Présentation de la très sainte Vierge.
22 Lund. ste Cécile, vierge et martyre.
23 Mard. s. Clément I, pape et martyr.
24 Merc. s. Jean de la Croix.
25 Jeud. ste Catherine, vierge et martyre.
26 Vend. s. Albert de Louvain, évêque de Liège
et martyr.
( XXXIV )
27 Sam. s. Acaire, évêque de Noyon.
28 DiM. Avent. s. Rufe, martyr.
29 Lund. s. Saturnin, martyr.
30 Mard. s. André, apôtre.
( XXXV )
Décembre.
Le soleil entre dans le Capricorne {commen-
cement de V Hiver) le 21, à 9 heures 38 minutes
du soir. Pendant ce mois les Jours décroissent
de 25 minutes jusqu'au 2\, et croissent ensuite
de 4 minutes jusqu'à la fin du mois.
}) P. Q. le 3, à 2 h. 44 m. du soir.
© P. L. le 11, à 9 h. 48 m. du matin.
C D. Q. le 18, à 6 h. 58 m. du matin.
® N. L. le 25, à 10 h. 13 m. du matin.
1 Mero. s. Eloi, évêque de Noyon. —Installa-
tion DE l'Université catholique a Lou-
V AIN (1835).
2 Jeud. ste Bibienne, vierge et martyre.
3 Vend. s. François Xavier.
4 Sam. ste Barbe, mart.; s. Pierre Chrysologue.
5 DiM. s. Sabbas, abbé.
6 Lund. s. Nicolas, évêque de W^vq.— Uéunion
de la Faculté des Sciences.
7 Mard. s. Ambroise, évêque et docteur. —
Réunion de la Faculté de Philosophie et
Lettres
8 Merc. Immaculée Conception de la très
SAINTE Vierge*. — Indulgence plénière.
9 Jeud. ste Léocadie, vierge et martyre. —
Réunion de la Faculté de Droit.
10 Vend. s. Melchiade, pape et martyr. — Réu-
nion de la Faculté de Théologie.
( XXXVI )
11 Sam. s. Damase, pape. — Réunion de la Fac
de Médecine.
12 DiM. 8. Valérie, abbé en Picardie.
13 Lund. ste Lucie, vierge et martyre. — Réu-
nion du Conseil rectoral.
14 Mard. s Nicaise, évêque.
15 Merc. Quatre-temps. s. Adon, archevêque de
Vienne. — Messe d'or.
16 Jeud. s. Eusèbe, évêque de Verceil.
17 Vend. Quatre-temps. ste Begge, veuve;
ste Wivine. — Anniversaire de l'inaugu-
ration de S. M. Léopold H, Roi des Belges.
18 Sam. Quatre temps. Expectation de la très
sainte Vierge.
19 DiM. s. Némésion, martyr.
20 Lund. s. Pliilogone, évêque.
21 Mard. s. Tiiomas, apôtre.
22 Merc. s. Hungôre, évoque d'Utrecht.
23 Jeud. ste Victoire, vierge et martyre.
24 Vend. Jeûne, s. Lucien.
25 Sam. NOËL. — Indulgence pléniêre.
26 DiM. Second .tour de Noël', s. Etienne, pre-
mier martyr.
27 Lund. s. Jean, apôtre et évangéliste.
28 Mard. ss. Innocents.
29 Merc. s. Thomas de Cantorbéry.
30 Jeud. s. Sabin, évêque et martyr.
31 Vend. s. Silvestre, pape.
Planètes principales.
Moment du passage au méridien à Louvain,
le 15 de chaque moit.
VÉNUS.
Le 15
janvier . .
. . à 2 h.
44 m.
du soir.
—
février . .
. . à Oh.
23 m.
du soir.
—
mars . . .
. . à 10 h.
Om.
du matin
—
avril . . .
. . à 9 h.
11 m.
du matin
—
mai . . .
. . à .9 h.
4 m.
du matin
—
juin . . .
. . à 9 h.
11 m.
du matin
—
juillet. . .
. . à 9h
35 m
du matin
—
août . . .
. . à 10 h.
11 m.
du matin
—
septembre .
. . à 10 h.
42 m.
du matin
—
octobre . .
. . ù 11 h
3 m
du matin
—
novembre .
. . a 11 h.
28 m.
du matin
décembre .
. . à Oh.
MARS.
8 m.
du soir.
Le le
) janvier . .
. . à 4 h.
7 m.
du matin
—
février . .
. . à 1 h.
59 m.
du matin
—
mars . . .
. . à 11 h.
27 m.
du soir.
—
avril . . .
. . à 8 h.
59 m.
du soir.
—
mai . . .
. . à 7 h.
lô m.
du soir.
—
juin . . .
. . à oh.
57 m.
du soir.
—
juillet. . .
. . à 4 h.
54tm.
du soir.
—
août . . .
. . à 4 h.
Om.
du soir.
—
septembre .
. . à 3 h.
16 m
du soir.
—
octobre . .
. . à 2 h.
44 m.
du soir.
—
novembre .
. . à 2 h.
22 m
du soir.
—
décembre .
. . à 2 h.
4m
du soir.
l
.
( xxxvrii )
JUPITER.
Le 15 janvier .
. . â 4h.
46 m.
du matin
— février .
. . â 2h.
40 m
du matin
— mars . .
. . . à Oh.
40 m
ilu maun
— avril . .
. . à 10 h.
19 m
du soir.
— mai . .
. . à 8 h.
14 m.
du soir.
— juin . .
. . à 6 h.
15 m.
du soir
— juillet. .
. . à 4 h.
28 m.
du soir
— août . .
. . à 2 h.
44 m.
du soir.
— septembre
. . à 1 h.
5 m.
du soir
— octobre .
. . . A 11 h
31 m
du malin
— novembre
. . à 9 h.
53 m.
du malin
— décembre
. . à 8 h.
SATURNE.
17 m.
du matin
Le 15 janvier .
. . à 10 h.
33 m.
du soir.
— février .
. . à 8 h.
24 m.
du soir.
— mars . .
. . A 6 h.
34 m.
du soir.
— avril . .
. . à 4 h.
39 m.
du soir.
— mai . .
. . à 2 h.
53 m.
du soir.
- juin . .
. . à \\i.
7 m.
du soir.
— juillet. ,
. . à 11 h.
25 m.
du malin
— août . .
. . à 9 h.
40 m
du malin
— septembre .
. . à .7 h.
51 m.
du matin
— octobre .
. . à 6 h.
1 m.
du malin
— novembre
. . A 4 h.
Om.
du matin
— décembre
. . à 1 h.
5G m.
du matin
PREMIÈRE PARTIE.
Prière à la très sainte Mère de Dieu,
patronne de l'Université (\).
Souvenez vous, ô bienheureuse Vierge Marie,
qu'il n'a jamais été dit que quelqu'un ait eu re-
cours à vous sans avoir été exaucé. Plein d'une
confiance sans bornes en cette toute puissante
protection, je viens, ô Marie, avec tous les fidèles
de Belgique implorer vos bontés sur l'Université
catholique, établie par nos premiers pasteurs,
d'un commun accord avec le Chef auguste de
l'Église. Cette œuvre, ô très sainte Vierge, n'a
d'autre but que la gloire de votre Fils chéri, par
la conservation dd précieux don de la foi, des
mœurs et de la vraie science parmi notre jeu-
nesse catholique. Bénissez la donc, ô Mère de
bonté, afin que tous ceux qui s'y trouvent réunis
aient un cœur pur, une intelligence droite, et
qu'ils soient remplis de l'Esprit Saint, qui est le
Dieu des sciences. Obtenez-moi, ô Marie, ainsi
qu'à tous les fidèles catholiques de Belgique, un
zèle constant pour seconder cet établissement,
afin que nous devenions tous participants des
fruits qu'il doit produire. Reine du ciel, votre
(1) Nosseigneurs le Cardinal-Archevêque el les Évèques de Bel-
giq-'î ont accordé 40 jours d'indulgeuce à tous les fidèles chaque-
lois qu'ils réciteront dévotement celle prière.
( 4 )
propre gloire est intéressée au succès de celte
œuvre. Si elle prospère, plus de cœurs s'uniront
à nous pour chanter vos louanges et dire sans
cesse avec amour et reconnaissance : 0 très
miséricordieuse, ô très bonne et très douce
Vierge Marie! — Ave, Maria.
Corps épiscopal de Belgique.
Archevêque de Malines, S. G. Mgr Pierre-
Lambert GoossENS, né à Perckle 18 juillet 1827,
nommé évêque d'Abdère et coadjuteur de Mgr
Gravez, évêque de Namur, avec droit de succes-
sion le j^"" juin 1883, sacré le 24 juin 1883, entré
en possession du siège de Namur le 16 juillet
1883, et du siège archiépiscopal de Malines le
12 avril 1884, commandeur de l'ordre de Léopold.
Évêque de Bruges, S. G. Mgr Jean-Joseph
Faict, né à Lefflnglie le 22 mai 1813, docteur en
théologie et en philosophie et lettres, prélat
domestique et évêque assistant au trône de Sa
Sainteté, sacré à Bruges le 18 octobre 1864, offi
cier de l'ordre de Léopold.
Évêque de Gand, S. G. Mgr Henri-François
Bracq, né à Gand le 26 février 1804, docteur en
théologie, sacré à Gand le l^"" mai 186"), officier
de l'ordre de Léopold.
Évêque de Liège, S. G. Mgr Victor-Joseph
DouTRELOux, né à Chênée le 20 mai 1837, nommé
évêque de Gerrum et coadjuteur de Mgr de Mont •
PELLiER avec droit de succession le 5 juillet 1875,
sacré à Liège le P"" août suivant, entré en pos-
session du siège épiscopal de Liège le 24 août 1879.
( 6 )
Évêque de Tournai, S. G. Mgr Tsidore-Joseph
Du RoussEAUX, né à Hal le 19 janvier 1826,
nommé le i*"" décembre 1879 administrateur
apostolique du diocèse de Tournai, le 27 février
1880 évêque d'Euménie et sacré à Malines le
14 mars suivant; préconisé évêque de Tournai
le 14 novembre 1880.
Évêque de Namur, S. G. Mgr Edouard-Joskph
Belin, né à Obigies en 1821, sacré à Namur le
14 avril 1884.
ÉVÊQUE COADJUTEUR
De S. G- Mgr V Évêque de Gand :
S. G. Mgr Gustave-Léonard de Battice,
évêque de Pella, né à Gand le 19 mai 1839, sacré
à Gand le :-^0 janvier 1878. '
Personnel de runiversité.
RECTEUR MAGNIFIQUE.
C. F. J. Pieraerts, prélat domestique de Sa
Sainteté, docteur en théologie, chanoine hono-
raire de l'église métropolitaine de Malines,
membre de l'académie de la religion catholique
de Rome, officier de l'ordre de Léopold, com-
mandeur de l'ordre de François-Joseph d'Au-
triche et commandeur de l'ordre du Christ du
Brésil, professeur ordinaire à la Faculté de
philosophie et lettres. Montagne du Collège, 2.
RECTEUR ÉMÉRITE.
A. /. Namèche, prélat domestique de Sa Sain-
teté, docteur en théologie, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines, officier
de l'ordre de Léopold, etc., professeur émérite
à la Faculté de philosophie et lettres. Abbaye de
Parc.
VICE-RECTEUR.
c p. E. Cartuyvels, prélat domestique de Sa
Sainteté, docteur en théologie, licencié en droit
canon, chanoine honoraire de la cathédrale de
Liège, chevalier de l'ordre de Léopold, profes-
seur ordinaire à la Faculté de philosophie et
lettres. Rue des Récollets (cour St-François).
1.
SECRETAIRE.
P. G. H. Willems, chevalier de l'ordre de Léo
pold. docteur en philosophie et lettres, membre
de l'académie royale des sciences, des lettres
et des beaux-arts do Belgique, membre étranger
de l'académie royale des sciences des Pays Bas
à Amsterdam, correspondant de l'institut royal
Lombard à Milan, de l'académie royale dhisloire
d'Espagne et de l'académie royale de législation
et de jurisprudence de Madrid, de l'institut royal
Grand Ducal du Luxembourg, président de la
société « Zuid- Nederlandsche maatschappij
van Taalkunde", professeur ordinaire à la Fa-
culté de philosophie et lettres. Rue de Bru-
xelles, 192.
CONSEIL RECTORAL.
C p. E. Cartuyvels, vice-recteur.
B. Mercier, doyen de la Faculté de théologie.
A. Thimus, doyen de la Faculté de droit.
T Debaisieux, doyen de la Faculté de médecine.
V. Brants, doyen de la Faculté de philosophie
et lettres.
P. Gilbert, doyen de la Faculté des sciences.
P G. H. Willeins, secrétaire de l'Université.
ASSESSEURS DU VICE RECTEUR.
/. de Groutars, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie et lettres, chanoine hono-
( 9 )
raire de la cathédrale de Liège, chevalier de
Tordre de Léopold, directeur de l'école normale
ecclésiastique des humanités.
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie, docteur en théologie, chanoine
honoraire de l'église métropolitaine de Malines.
FACULTÉ DE THÉOLOGIE.
Doyen, D. Mercier.
Secrétaire, M. Reasens.
H. J. Feye, professeur émérite, prélat do-
mestique de Sa Sainteté, docteur en théologie et
•en droit canon, consulteur du concile du Vatican
et secrétaire de la députalion de discipline ecclé-
siastique. Rue Ste-Anne, 7.
J. B. Lefebve, professeur émérite, docteur en
théologie, chanoine honoraire de la cathédrale
de Namur. A Sclayn (Ntimur).
F. J. Ledoux, professeur ordinaire, docteur
en théologie et en philosophie, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Liège; la théologie
dogmatique générale. Collège du St-Esprit.
T. J. Lamy, professeur ordinaire, prélat do-
mestique de Sa Sainteté, docteur en théologie,
chanoine honoraire de la cathédrale de Namur,
membre de l'académie royale des sciences, des
lettres et des beaux-arts de Belgique, chevalier
de l'ordre de Léopold, membre de l'académie de
la religion catholique de Rome, membre de la
( 10 )
société d'archéologie biblique de Londres, pré-
sident du collège Marie Thérèse ; l'Écriture
Sainte et les langues sénaitiques.
R. H. J. Reusens, professeur ordinaire, doc
teur en théologie, chanoine honoraire de l'église
métropolitaine de Malines, bibliothécaire de
l'Université, chevalier de l'ordre de Léopold,
membre de l'académie de la religion catholique
de Rome, membre titulaire de l'académie d'ar-
chéologie de Belgique, membre de la commission
de surveillance du musée royal d'antiquités et
d'ariuures, membre etîeclif de la commission
royale des monuments et membre correspondant
de l'académie pontificale d'archéologie, membre
honoraire du corps académique d'Anvers ; les
antiquités chrétiennes, larchéologie et la paléo-
graphie. Rue Neuve, 22.
F. J. MouLART, professeur ordinaire, docteur
en droit canon, chanoine honoraire de la cathé-
drale de Tournai; le droit civil ecclésiastique.
Rue des Bogards, 76.
A. J. J. F. Haine, professeur ordinaire hono-
raire, docteur en théologie, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines. Rue de
Namur, 108.
B JuNGMANN, professeur ordinaire, docteur
en théologie et en philosophie, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Bruges; l'histoire ecclé-
siastique et la patrologie. Collège Marie-Thérèse.
A. H. H. Dupont, protesseur ordinaire, doc-
( H )
leur en philosophie et en théologie, chanoine
honoraire de la cathédrale de Liège; la théologie
dogmatique spéciale- la métaphysique générale
et spéciale (cours de la Faculté de philosophie).
Collège du Pape. .
A B. Van der Moeren, professeur ordinaire,
docteur en théologie, président du collège du
St-Esprit, chanoine honoraire de la cathédrale
de Gand; la théologie morale.
D. Mercier, professeur ordinaire, assesseur
du vice-recteur ; le cours de philosophie supé-
rieure selon saint Thomas d'Aquin. Collège du
St-Esprit.
H. Vanden Berghe, professeur ordinaire,
docteur en droit canon, président du collège du
Pape Adrien VI ; le droit canon.
J. FoRGET, professeur extraordinaire, docteur
en théologie; le cours d'arabe. Collège du St-
Esprit. ~
FACULTÉ DE DROIT.
Doyen, M. Thimus.
Secrétaire, M. Vanden Heuvel.
T. J. C. Smolders, professeur émérite, officier
de l'ordre de Léopold, ancien membre de la
Chambre des représentants et du conseil pro-
vincial du Brabanl, ancien bourgmestre de Lou-
vain. Rue de Bériot, 22.
J. B. C. G. Delcour, professeur émérite, com-
mandeur de l'ordre de Léopold, grand cordon
de l'ordre du Lion et du Soleil de Perse, grand-
( 12 )
croix de l'ordre du Christ de Portugal, chevalier
de l'ordre des SS. Maurice et Lazare, membre de
la Chambre des représentants, ancien ministre
de l'intérieur. Rua Marie-Thérèse, 27.
J. J. Thonissen, professeur émérite, ministre
de l'intérieur et de l'instruction publique, mi-
nistre d'État, grand officier de l'ordre de Léopold,
grand-croix de l'ordre de la couronne de Rou-
manie, grand-cordon de l'ordre du Medjidié, che-
valier de la Légion d'honneur et de Charles III
d'Espagne, chevalier de l^^ classe de la Branche
Ernestine de Saxe, commandeur de nombre de
l'ordre du Christ, commandeur de l'ordre royal
de Notre Dame de Villa-Vieosa, grand officier de
l'ordre de St-Stanislas (Russie), membre de la
Chambre des représentants, de l'académie royale
des sciences, des lettres et des beaux-arts de Bel-
gique, de l'institut de France, de l'académie des
sciences morales et politiques de Madrid, de
l'académie de législation et de jurisprudence de
la même ville, de l'académie de législation de
Toulouse, de l'académie d'archéologie d'Anvers,
de la société générale des prisons de France, de
la société pour l'amélioration des prisons d'Es-
pagne, de la société de statistique de Paris,
officier d'académie de l'université de France,
membre du conseil d'administration de la biblio-
thèque royale, membre de la commission cen-
trale de statistique, membre de la commission
de surveillance du pénitencier central de Lou-
vain. Rue de la Station, 88.
( 13 )
E. E. A. De Jaer, professeur ordinaire, che-
valier de l'ordre de Léopold; le droit civil ap-
profondi. Rue de la Station, 152.
C. H. X. PÉRiN, professeur émérite, chevalier
de l'ordre de Léopold, commandeur de Tordre
de Pie IX, membre correspondant de l'instilal
de France, de l'académie de législation de Tou-
louse, officier d'académie de l'université de
France, membre honoraire do l'académie de
législation de Madrid et de la compagnie des
avocats de St-Pierre à Rome. A Ghlin (Mons).
A. Thimus, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Léopold; le cours spécial de droit
civil. Place St-Jacques, 8.
H. J. P. A. Staedtler, professeur ordinaire,
<;hevalier de l'ordre de Léopold ; l'histoire et les
institutes du droit romain. Rue Léopold, 3.
J. Van Biervliet, professeur ordinaire ; le
droit civil approfondi, l'organisation et les attri-
butions judiciaires, et la procédure civile. Rue
Saint Hubert, 1.
L. Mabille, professeur ordinaire; le droit civil
approfondi. Rue de Marengo, 24.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire;
l'encyclopédie du droit, l'introduction historique
au cours de droit civil, le droit naturel, le droit
administratif, le droit international et la légis-
lation consulaire. Rue delà Station, 114.
F. DE MoNGE VICOMTE DE Franeau, professeur
ordinaire, bourgmestre d'Ohey; les pandectes-
Rue de l'Abreuvoir, 9.
( 14 )
A. Nyssens, professeur extrnonlinairo, che-
valier de l'ordre de Léopold, olllcier de l'ordre
de la Couronne de cliône, secréiaire général du
Congrès international de droit commercial; le
droit criminel (droit pénal), le droit commer-
cif-1, le droit notarial ot le droit fiscal. Rue de
la Station, 115.
J. V.\N DEN Hkuvel, professeur ordinaire; le
droit public et le droit criminel (procédure
pt'nale). Rue des Joyeuses-Entrées, 20.
FACULTÉ DE MÉDECINE.
Doyen, M. Debaisieux.
Secrétaire, M. Venneman.
P. J. E. Cr.\ninx, professeur éraérite, comman-
deur de l'ordre de St- Grégoire le Grand, com-
mandeur de Tordre de Léopold et chevalier de
la Légion d'honneur, membre et ancien président
de l'académie royale de méilecino Rue Léopold, 1.
M. R. Michaux, professeur ordinaire, séna-
teur, officier de l'ordre de Léopold, chevalier
de 3« classe (officier) de la couronne royale de
Prusse, membre et ancien président de l'académio
royale de médecine de Belgique, membre corres-
pondantdo l'académie nationale de Paris, membr'^
associé de la société de chirurgie de Paris, etc ;
la clinique externe. Marclié aux Grains, 16.
F. Hairion, professeur émérite, commandeur
de l'ordre de Léopold, décoré de la croix mili
( 15 )
taire, ex-directeur de l'institut ophtalmique de
l'armée, membre et ancien président de l'aca-
démie royale de médecine de Belgique, membre
correspondant de l'académie impériale de Rio-
Janeiro, etc. Boulevard de Tirlemont, 9.
P. J. Haan, professeur émérite, chevalier de
l'ordre de Léopold, membre de la société des
sciences médicales de Lisbonne. Rue de Tirle-
mont, 127.
E. M. Van Kempen, professeur émérite, offi-
cier de l'ordre de Léopold, membre de l'académie
royale de médecine. Rue de Bruxelles, 182.
F. J. M. Lefebvre, professeur ordinaire, offi-
cier de l'ordre de Léopold, chevalier de l'ordre
de François Joseph d'Autriche, commandeur de.
l'ordre de Pie IX, membre et ancien vice-prési-
dent de l'académie royale de médecine de Bel-
gique, de la société de statistique de Paris, etc.;
la pathologie générale et la thérapeutique géné-
rale. Rue de Bériot, 36.
E. Hayoit, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Léopold, membre de l'académie royale
de médecine; la pathologie et la thérapeutique des
maladies internes y compris les maladies des en-
fants, et la médecine légale. Rue de Namur, 6(1
E. Masoin, professeur ordinaire, membre
titulaire de l'académie royale de médecine; la
physiologie humaine, y compris la physiologie
comparée , leçons théoriques et cliniques de
médecine mentale. Marché Ste-Anne, 15.
( 16 )
E Hubert, professeur ordinaire, membre cor-
respondant de l'académie royale de médecine
de Belgique; le cours théorique des accouche-
ments, la clinique obstétricale et la gynécologie.
Rue Léopold, 13
C. Ledresseur, professeur ordinaire, l'ana-
tomie descriptive, l'anatomie des régions et la
policlinique obstétricale. Voer des Capucins, 75.
T Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale, membre correspondant
de l'académie royale de médecine de Belgique;
la pathologie chirurgicale et la médecine opéra-
toire. Rue Léopold, 14.
G. Verriest, professeur ordinaire, membre
correspondant de l'académie royale de méde-
cine do Belgique ; la clinique interne, l'hygiène.
Rue des Écreniers, 25.
G. Bruylants, professeur ordinaire, pharma-
cien, docteur en sciences chimiques, correspon-
dant de l'académie royale de médecine de Bel-
gique; la chimie physiologique et la chimie
médicale, la pharmacie théorique (partie orga-
nique), la pharmacie pratique et l'urologie. Rue
des Moutons, 34.
E. Venneman, professeur ordinaire; la théorie
et la clinique des maladies oculaires; l'histologie
et les exercices d'anatomie microscopique. Rue
du Canal, 23.
J. Denys, professeur agrégé; l'anatomie pa-
tliologique et les éléments de bactériologie, lu
( 17 )
clinique propédeutique. Rue des Joyeuses-En-
trées, 20.
L. Dandois, professeur agrégé, chef de clinique
■chirurgicale. Rue du Majeur, 7.
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Doyen, M. Brants.
Secrétaire, M. Tielemans.
C F. J. PiERAERTS, recteur de l'Université,
professeur ordinaire.
A. J. Namèche, ancien recteur de l'Université,
professeur émérite.
C. P. E. Cartuyvels, vice-recteur, professeur
ordinaire; l'explicaiion approfondie des vérités
fondamentales de la Religion.
F. J. B. J Nève, professeur émérite, chevalier
de l'ordre de Léopold, docteur en philosophie
et lettres, membre de l'académie royale des
sciences, des lettres et des beaux-arts de Bel-
gique, correspondant de l'académie impériale
des sciences de St-Pétersbourg, membre de
l'académie de la religion catholique de Rome et
de l'académie arménienne de Saint Lazare à
Venise, correspondant de la Société asiatique
de Londres, de la Société des sciences et des arts
de Lille, correspondant étranger de l'académie
de Stanislas de Nancy, etc. Rue des Orphelins, 52.
E. NÈVE, professeur ordinaire honoraire, an-
cien bibliothécaire de l'Université. A Hauthem-
Saint Gerlac, près Maestricht.
( 18 )
C. C. A. M. MoELLER, professeur ordinaire,
chevalier de Tordre de Léopold, docteur en
philosophie et lettres; l'histoire générale, les
antiquités grecques et l'histoire politique contem-
l)oraine. Rue de la Station, 120.
L. C DE MoNGE VICOMTE DE Franeau, profes-
seur ordinaire, chevalier de Tordre de Léopold;
l'histoire de la littéraire française et Thistoire
comparée des littératures européennes modernes.
Rue des Joncs, 3.
P. G, H.WiLLEMS, professeur ordinaire, secré-
taire de l'Université; la littérature latine, les
antiquités romaines, la grammaire générale et
l'encyclopédie de la philologie.
L. Bossu, professeur ordinaire, chanoine ho-
noraire de la cathédrale de Tournai, docteur en
philosophie et lettres; le cours de religion, This-
toire de la philosophie et le cours de philosophie
générale. Rue de Bériot, 38.
C. DE Harlez, professeur ordinaire, camérier
de Sa Sainteté, chanoine honoraire de la cathé-
drale de Liège, membre correspondant de l'aca-
démie royale des sciences, des lettres et des
beaux arts de Belgique, membre de la Royal
asiatic Society de Londres, de la société asia-
tique et de la société linguistique de Paris, de
la société orientale allemande, de l'institut
ethnographique de France, de l'académie indo-
chinoise, de la société des textes pâlis, de la
société américaine de France; les langues et les
( 19 )
littératures sanscrites et éraniennes, chinoise
et mandchoue. Rue au Vent, 8.
P. F. M. Alberdingk Thijm, professeur ordi-
naire, docteur en philosophie et lettres, cheva-
lier de l'ordre de St-Grégoire-leGrand; l'his-
toire de la littérature flamande. Rue des Récol-
lels, 5.
J. Jacops, professeur ordinaire, chanoine ho-
noraire de l'église métropolitaine de Malines;
l'introduction à la philosophie, la logique, la
psychologie et la philosophie morale. Collège du
Saint Esprit.
F. L. G. CoLLARD, professeur ordinaire, doc-
teur en philosophie et lettres, chevalier de
l^^ classe de l'ordro d'Albert le Valeureux de
Saxe, chevalier de 3* classe de l'ordre de la Cou-
ronne royale de Prusse; les exercices pratiques
sur la langue latine et la traduction à livre
ouvert; l'histoire de la littérature grecque et
celle de la littérature latine: les exercices philo-
logiques sur la langue grecque (cours du doc-
torat); les exercices pratiques et didactiques sur
la langue grecque (école normale des humanités).
Rue Léopold, 24.
J. DE Groutars, professeur ordinaire, asses-
seur du vice recteur; la pédagogie et la métho-
dologie, la philologie romane, la grammaire
comparée des langues grecque, latine et fran-
çaise, la littérature grecque et le grec moderne.
Rue des Récollets, 55.
( 20 )
F. M. E. Lefehvre, professeur ordinaire, cha-
noine honoraire de l'église métropolitaine de
Malines; la logique, la psychologie et la philo-
sophie morale, pour les élèves de la Faculté des
sciences. Rue de Bériot, 34.
Is. Hemeryck, professeur ordinaire, chanoine
honoraire de la cathédrale de Bruges, président
ilu collège Juste Lipse ; la langue et la littérature
latine, les antiquités romaines, les langues alle-
mande et flamande ii l'école normale ecclésias-
tique des humanités.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire,
docteur en philosophie et lettres et en droit;
l'économie politique et la statistique, l'histoire
de Belgique, l'histoire politique moderne et le
droit rural. Place du Manège, 17.
A. J. A. TiELEMANs, professeur agrégé, biblio-
thécaire adjoint; le cours de religion, de géogra-
phie et de littérature à l'Institut préparatoire.
Rue Notre-Dame, 54.
FACULTÉ DES SCIENCES, ECOLES SPÉCIALES DES
ARTS ET M.\NUFACTURES, DU GÉNIE CIVIL ET
DES MINES, ET INSTITUT AGRONOMIQUE.
Doyen, M- Gilbert,
Secrétaire, M. Ponthière.
p. J.Van Beneden, professeur ordinaire, com-
mandeur de l'ordre de Léopold, commandeur de
l'ordre do N.-D. de laConcei.tionde Villa-Viçosa,
( 21 )
chevalier de l'ordre de rÉtoile polaire, comman-
deur de l'ordre de la Rose du Brésil, docteur en
médecine et en sciences, docteur en droit de
l'université d'Edimbourg, membre de l'académie
royale des sciences, des lettres et des beaux arts
de Belgique, membre honoraire de l'académie
royale de médecine de Belgique, de l'Institut de
France, de la société royale de Londres, de l'aca-
démie royale des sciences de Stockholm et
d'Edimbourg, de l'académie de médecine de
Paris, correspondant de l'acaaémie voldarnese
dcl Poggio, membre honoraire de l'Institut de
Bologne, de l'académie impériale des sciences
de St-Pétersbourg,de l'institut royal des sciences,
lettres et arts de Venise, des académies royales
de [Jsbonne, de Berlin et de Munich, de l'aca-
démie des sciences naturelles de Philadelphie et
de Californie, de la société d'histoire naturelle
de Boston, de l'Institut des Pays-Bas, de l'aca-
démie des sciences de Montpellier, de la société
Linnéenne, de la société royale de microscopie
et de la société géologique do Londres, de 1 1
société des sciences des Indes néerlandaises à
Batavia, de la société philomatique de Paris, de
la société impériale et royale des médecins à
Vi( nno, de la société des sciences à Haarlem,
de la société Linnéenne de Bordeaux, président
de la commission académique chargée de la pu-
blication de la Biographie nationale, membre
du conseil d'administration de la bibliothèque
( 22 )
royale, président du conseil de surveillance du
musée royal d'histoire naturelle; la zoologie,
l'anatomle comparée et la paléontologie animale.
Collège du Roi, rue de Namur, 93.
F. De Walque, professeur ordinaire, chevalier
de l'ordre de Léopold, ingénieur des arts et
manufactures et des mines; la chimie indus-
trielle, les manipulations chimiques;radministra-
tion industrielle. Rue des Joyeuses-Entrées, 26.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire, officier
de l'ordre de Léopold, docteur en sciences, an-
cien associé de l'académie royale des sciences,
des lettres et des beaux-arts de Belgique, mem-
bre correspondant de l'académie pontificale des
Nuovi Lincei à Rome, de la société philoma-
thique de Paris; le calcul dill'érentiel et le calcul
intégral , la mécanique analytique , etc. Rue
Notre-Dame, 20.
L. Henry, professeur ordinaire, officier de
l'ordre de Léopold, docteur en sciences, corres
pondant de l'académie royale des sciences, des
lettres et des beaux-arts de Belgique, etc.,- la
chimie générale, organique et inorganique. Rue
du Manège, 2.
P E. Martens, professeur ordinaire, chevalier
de l'ordre de Léopold, docteur en sciences et en
médecine ; la botanique générale et spéciale
(cours de candidature) et la géographie bota-
nique. Rue Marie-Thérèse, 27.
C. L. .T. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
( '^3 )
ordinaire, docteur en sciences; la minéralogie
et la géologie. Rue de Namur, 190.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire, doc-
teur en sciences; la physique expérimentale,
l'astronomie physique, la physique expérimen-
tale approfondie. Collège des Prémonirés, rue
de Namur, 95.
C. Blas, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de la couronne royale de Prusse, docteur
en sciences, correspondant de l'académie royale
de médecine de Belgique, etc.; la chimie analy-
tique (docimasie) ; la chimie pharmaceutique
inorganique et toxicologique et la pharmaco
gnosie. Rue de Tirlcmont, 88.
G. Lambert, professeur ordinaire, chevalier
de l'ordre de Léopold, ingénieur des mines; l'ex-
ploitation des mines. Place de TUniversiié, 4
L. Cousin, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Charles III d'Espagne, ingénieur dss
ponts et chaussées, vice consul d'Espagne; les
constructions du génie civil. Rue Léopold, 26
J. MiCHA, professeur ordinaire, ingénieur mé-
canicien; la description générale et la construc
tion des machines. Place du Peuple, 8.
J. A. Carxoy, professeur ordinaire, docteur
eu sciences, membre de l'académie pontificale
des Nuovi Lincei à Rome, de l'académie royale
de Lisbonne; la géométrie analytique, l'algèbre
supérieure, le calcul des probabilités, les com-
pléments d'analyse, la géométrie supérieure ana-
lytique. Rue des Joyeuses -Entrées, 13. 2
( 24 )
N. E Breithof, professeur ordinaire, comman-
deur de l'ordre du Christ de Portugal, chevalier
de l'ordre de la couronne de cliône, ingénieur
des mines et des arts et manufactures, membre
correspondant de l'académie royale des sciences
de Madri(l, de l'académie royale des sciences de
Lisbonne, de l'académie pontificale des Xuovi
Lincei h Rome, etc ; la géométrie supérieure
synthétique, la géométrie descriptive, ses appli-
cations aux ombres, à la perspective et à la
coupe des pierres, et les travaux graphiques.
Rue de Bruxelles, 95.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire, doc-
leur en sciences ; la mécanique appliquée, l'as-
tronomie mathématique, la mécanique céleste
et !a méthodologie mathématique. Rue Marie-
Thérèse, 22.
G. Helleputte, professeur ordinaire, ingé-
nieur honoraire des ponts et chaussées, membre
correspondant de la commission royale des
monuments, vice-consul du Brésil; l'architecture,
les constructions rurales et la physique indus-
trielle. Rue des Récollets, 16a.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire, docteur
en sciences naturelles, inspecteur du matériel
de l'université, membre correspondant de l'aca-
démie pontificale d«s Ntwvi Lincei à Rome;
la paléontologie végétale, la botanique générale
et spéciale (cours de doctorat^ la microscopie
théorique et appliquée à la biologie générale et
( 25 )
à l'étude des protorganismes, la botanique, la
physiologie végétale et les maladies des plantes
(institut agronomique). Marché aux Grains, II.
H. PoNiHiÈRB, professeur ordinaire, ingénieur
des arts et manufactures, du génie civil et des
mines; la métallurgie et l'électricité appliquée.
Rue des Joyeuses Entrées, 45.
U. Wareg Massalski, professeur extraordi-
naire, docteur en sciences chimiques, ingénieur
des arts et manufactures ; l'économie industrielle
aux écoles spéciales. Rue Juste- Lipse, 1b.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire,
ingénieur honoraire au corps des mines, inspec-
teur de l'agriculture; l'agronomie (l'agriculture
générale, les cultures spéciales, les industries
agricoles). Rue de Bériot, 25.
A. DE Marbaix, professeur ordinaire, cheva-
lier de l'ordre de Léepold, agronome, médecin-
vétérinaire, bourgmestre d'Eynthout, membre
du conseil provincial d'Anvers, etc.; la zoo-
technie. Rue des Bogards, 78.
A. Proost, professeur ordinaire, docteur en
sciences naturelles ; la chimie et la géologie
agricoles , les animaux utiles ou nuisibles à
l'agriculture, et l'hygiène rurale. Rue Notre-
Dame, 19.
J. Marchand, professeur ordinaire, docteur
en sciences physiques et mathématiques, ingé-
nieur des arts et manufactures, du génie civil et
des mines, directeur de l'institut préparatoire;
{ 26 )
le génie rural et la raétho lologie maihémalique-
Rue des Orphelins, 58.
E Vanderlaat, professeur agrégé, ingénieur
des arts et manufactures, du génie civil et des
mines, consul de la république de l'Equateur à
Anvers, etc.; la géographie industrielle et com-
merciale Rue des Orphelin?, 49.
A. Lecart, professeur ordinaire, ingénieur
agricole, ancien élève de l'école forestière de
Nancy; l'économie rurale, la comptabilité agri-
cole, la silvicuiture et l'arboriculture pratique.
Rue des Orphelins, 49.
A. Theunis, professeur ordinaire, ingénieur
des arts et manufacture.^, du génie civil et des
mines; la chimie générale et la chimie analy-
tique, la falsification des denrées alimentaires.
Rue des Dominicains, 10.
A. DuMONT, professeur extraordinaire, ingé-
nieur des arts et manufactures, du génie civil et
des mine?, suppléant pour le cours d'exploitation
des mines. Anvers, rue d'Argile, 51.
G. GiLSON, professeur agrégé; l'embryologie.
Abbaye de Parc.
RECEVEUR DES FACULTÉS.
G. Baguet, docteur en droit, rue dos Joyeuses-
Entrées, 6.
IMPRIMEURS DE l'uNIVERSITÉ.
Vanlinthout frères. Rue de Diest, 44.
( 27 )
BUREAU DE RENSEIGNEMENTS.
J. Baguet, rue Juste-Lipse, 11.
APPARITEURS.
E. Nackaerts, Krakestraat, 2.
Ph. Vandeborne. Rue Vleminckx, 15.
F. Degrom. Abbaye de Parc.
Ph. JoNiAU. Place de l'Université, 7.
concierge de l'université.
E. Nackaerts, Krakestraat. 2.
COMMIS AUX ÉCRITURES.
F. Degrom. Abbaye de Parc.
Collèges & Établissements académiques
COLLÈGE DES THÉOLOGIENS DIT DU SAINT -ESPRIT (l) .
(Rue de Namur.)
Président, A. B. Van der Moeren, professeur
à la Faculté de théologie.
Sous-régent, F. Ceulemans, licencié en théo-
logie.
COLLÈGE DU PAPE ADRIEN VI : PÉDAGOGIE DES
FACULTÉS DE PHILOSOPHIE ET DE DROIT (2).
(Place de l'Uuiversité.)
Président. H.Vanden Berghe, professeur à la
Faculté de théologie.
(1) Le collège est destiné aux élèves inscrits dans la Faculté de
tliéologie. Ils n'y sont admis qu'avec le consenleroeut de leur
Évèqne.
Les cours de la Faculté de tliéologie sont des cours approfondis.
Les élèves envoyés pour étudier spécialement le Droit Canon, suivent
aussi d«s cours de Droit niturcl et Civil. Les cours de littérature.
«le pliilologie, de sciences, etc., sont accessibles aux élèves que les
tvèques destinent à tes études.
Le cours de pli.losopliie de St-Thomas est obligatoire pour tous les
élèves Les cours de langues ori .nlales et d'arclicolcgie sont faculta-
tifs.
Le collège fournit, moycanaut une rétribution anni;olle, le bois de
lit avec rideaux, une table, des chaises, une armoire et un bois de
bibliollièque. Cbaque élève doit cire pourvu d'un couvert en argent,
de serviettes, d'essuie-mains, etc.
Le prix de h pension de l'année académique est de 656 francs (t.
pour les étrangers, de 700 francs.
[i] L« collège du Pape Adribn VI est destiné .lux élèves inscrits
dans les Facultés de pliilo'^opbie et de droit; le colUge de Marik-
( 29 )
Sous-régents, M. Lecler, bachelier en droit
canon, et G. Ostyn, bachelier en théologie.
COLLÈGE MARIE-THÉRÈSE; PÉD.AG0G1E
DES FACULTÉS DES SCIENCES ET DE MÉDECINE-
(Rue St-Michel.)
Président, T. J. Lamy, professeur à la Faculté
de théologie.
i'oîts-re'c/en^, A. Hebbelynck, licencié en théo-
logie.
COLLÈGE JUSTE LIPSE.
(Rue des Récollets.)
Président, Is. Hemeryck, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
Sous régents, A. Meunier, docteur en sciences
naturelles, et J. Caïmo, bachelier en théologie.
Thérèse et celui de Juste-Lipse .lux élèves inscrits dans les Facultés
des sciences et de niéJecne. Us ne sont admis dans ces étahlisse-
iucnls que pour le terme a courir depuis leur entrée jusqu'à la tin
de l'aimée académique.
L'appartement de chaque élève se compose de deux chambres,
dont une avec foyer. Le collège fournit, moyennant «ne rétribulicn
anuuclle de 8 francs, le bois de lit avec rideaux, une table, des
chaises, une armoire en forme de commode et une bibliothèque.
Chaque élève doit être pourvu d'un couvert d'argent, de serviettes,
d'e-suie-mains, etc. Le prix de la pension pour l'année académique
«si de 700 trancs, payable d'avance et par trimestre. Les droits d'in-
criplion et ies rétributions pour les cours académiques n'y sont
point compris. Il u'esl (ait aucune réduction du prix de la pensioo
poui- les absences, ni pour le cas où l'on se retirerait avant l'échéance
du trimeslre. Le blanchissage, le raccommodage et les frais de nia-
lr<dir sont à la charge des parents.
( 30 )
ÉCOLE NORMALE ECCLÉSLVSTIQUE DES HUMANITES.
(Collège du St-Esprit.)
Directeur, J. de Groutars, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
Professeurs, F. Coliard et Is. Henaeryck, pro
fesseurd à la Faculté de philosophie et lettres
BIBLIOTHÈQUE (l).
(Aux Halles, rue de Namur.)
Bibliothécaire, E. H. J. Reusens, professeur à
la Faculté de théologie. Rue Neuve, 22.
Bibliothécaire adjoint, A. Tieleraans, profes-
seur à la Faculté de philosophie. Rue Notre-
Dame, 54.
Aide-bibliothécaire, J. F. Clynmans. Vieux-
marché, 11.
Concierge, E. Nackaeris, Krakestraat, 2.
LABORATOIRE DE MICROSCOPIE ET DE BIOLOGIB
CELLULAIRE.
(Collège du Pape.)
Directeur, J. B. Carnoy, professeur à la Fa
culte des sciences.
Assistant, l'abbé Meunier.
(1) La bibliotlipqiie est ouverte tous les jours (les dimanclirs, 1 s
JOUIS de fêtes cl les saincitis exceptes), de dem a quatre lieures peu
lanl le, semestre d'IiiTcr et de dein à cinq pendant le semestre
■l'élé. Une salle de lecture est mise à la dispositiou des dtudianls el
'In public aui heures indiquées. Voir le régi, pour le service de la
bibliothèque, dn 18 avril 1836, el la notice sur la bibliothèque dans
les ^nnuairet de 1850, p. i8î, de 1831, p. *37 et de 188*, p. 3i9.
' 31 )
Préparateurs, Van Gehuchten, Van Biervliet,
Wilmaers, Morren.
Concierge, A. Lenaerls.
LABORATOIRE d'eMBRYOLOGIE HUMAINE
ET COMPARÉE.
(Collège du Pape.)
Directeur, G. Gilson, professeur agrégé.
Préparateurs, A. Van Gehuchten, J. Van
Biervliet.
Concierge, A. Lenaerts.
LABORATOIRE DE CHIMIE GÉNÉRALE (l).
(Rue St-Michel.)
Directeur, L. Henry, professeur à la Faculiô
des sciences.
Assistant, Delacre, pharmacien.
Garçon de service, Ph. Delmot.
LABORATOIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, C. Blas, professeur à la Faculté des
sciences.
Assistants, V. André. Place de l'Université, 4
et F. Moreau, rue au Vent, 5.
Concierge, J. Vrancki.
(1) Voyez la notice dans V Annuaire de 1851, p. 2-iC.
( 32 )
LABORATOIRE POUR LES EXERCICES PRATIQUES
DE CHIMIE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, Fr. De Walque, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Chef des travauo:, A. Van den Bossche. Rue
de Malines.
Garçon de service, J. Vits.
MUSEE ET LABORATOIRE DE CHIMIE INDUSTRIELLE.
(Place de r Université, 4.)
Directeur, Fr. De Walque, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Chef des travaux, A. Van den Bossche.
Garçon de service, J. Vits.
LABORATOIRE DE CHIMIE AGRICOLE.
(Collège Juste-Lipse.)
Directeur, A. Theunis, professeur ordinaire.
Préparateurs, '"
CABINET ET LABORATOIRE DE PHYSIQUB.
(Collège des Promontrés, rue de Namur.)
Directeur, A. Devivier, professeur à la Faculté
des sciences.
Concierge-préparateur, P. Vaesen.
LABORATOIRE POUR LES MANIPULATIONS
PHYSIQUES.
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Direc^eMr,A.VanBiervliet, docteur en sciences
pliysiques et mathématiques, chargé de cours.
( 33 )
LABORATOIRE D'ÉLECTRICITÉ APPLIQUÉE.
(Collège des Préraontrés, rue de Namiir.)
Directeur, H. Ponthiôre, professeur ordinaire.
JARDIN BOTANIQUE (l).
(Voer des Capucins.)
Professeur, P. E. Martens, professeur à la
Faculté des sciences.
Chef de culture, J. Giele.
MUSÉE DE BOTANIQUE.
(Collège des Prémontrés, rue de Namui*.)
Directeur, P. E. Martens, professeur à la
Faculté des sciences.
Concierge, P. Vaesen.
(1) Le jardin botaiiiciue, entretenu par la ville, est mis à la dis-
position de rCoiversile pour l'enseignement de la botanique. Il est
ouvert tous les jours ouvrables, pendant les mois d'avril à octobre
i» tix heures du malin jusqu'à midi et de deux heures jusqu'à liint
heures du soir; et pendant les mois do novembre à mars, depuis
kuit heures du matin jusqu'à quatre heures du soir. Les diman.
ches et jours de fêle, il est accessible au public, de huit heures du
matin à une heure. Les étudiants qui désirent obtenir des échan
tillons pour l'élude doivent en faire la demande au chef de cul-
uire. Voir le règl. arrêté par l'Administration communale
t avril 1848, et VÂnnuaire de 1851, p. 285.
( 34 )
CABINET DE MINÉRALOGIE (1).
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Directeur, C L. J. X. de la Vallée Poussin,
professeur à la Faculté des sciences.
Concierge, P. Vaesen.
MUSÉE DE MÉTALLURGIE,
d'exploitation des MINES, ETC.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, G. Lambert, professeur à la Faculté
de.s sciences.
Concierge, J. Vranckx.
MUSÉE d'architecture .
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, G- Helleputte, professeur à la Fa
culte des sciences.
Concierge, J. Vranckx.
musée archéologique.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, "Ë. H. J. Rîuscns, professeur à la
Faculté de théologie.
Concierge, J. Vranckx.
(Ij V..y(V. l'/^rtiuuirc lie 18.".1. |>. I iS
( 35 )
CABINET ET LABORATOIRE DE ZOOLOGIE,
DE PALÉONTOLOGIE ET D ANATOMIE COMPARÉE (1).
(Collège du Roi, rue de Namur, 93.)
Directeur, P. J. Van Beneden, professeur à la
Faculté des sciences.
Assistant, G. Gilson, professeur agrégé.
Préparateur, G. Vanminsel.
Concierge, Eug. Clynmans.
INSTITUT VÉSALE.
(Rue des Récollets, 36.)
ANATOMIB DESCRIPTIVE.
AMPHITHÉÂTRE DE DISSECTION.
Directeur, C Ledresseur, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, A. Van der Siracten, docteur en
médecine.
Concierge, J. Deleuze.
MUSÉE ANATOMIQUE ET SALLE DE TRAVAIL
PRATIQUE.
Directeur, C. Ledresseur, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Prosecteur, A. Van Gehuchten.
Concierge, J. Deleuze.
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE.
(Institut Vésale, rue des Récollets, 36.)
Directeur, E. Masoin, professeur à la Faculté
de médecine.
(1) Voyez X'Ànnuaire de 1851, p. Î67. 3
( 36 )
Assistant principal, J. F. Heymans, étudiant
«n médecine, docteur en sciences naturelles.
Assistants adjoints, A. Deschamps, V. Feys,
G. Mostaert, C. Planquari, H. Pouillon, E. Van
Tricht. étudiants en médecine.
Concierge, J. Deleuze.
INSTITUT RÉGA.
LABORATOIRE D'HISTOLOGIE NORMALE.
(Rue des RécoUets, 27.)
Directeur, R. Venneman, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, Van Gehuchien, étudiant en méde-
cine.
Concierge, X. Wouters.
LABORATOIRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE.
(Rue des Récolleis, 27.)
Directeur, .1. Denys, professeur agrégé.
Concierge, X. Wouiers.
LABORATOIRE DF CHI.MIE PHYSIOLOGIQUE.
(Rue des Récollets, 27.)
Directeur, G. Bruylants, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, A. Lemaître.
Concierge, X. Wouters.
( 37 )
LABORATOIRE DE PHARMACIE.
(Rue des Récollets, 27.)
Directeur, G. Bruj'lants, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, A. Lemaitre.
Concierge, X. Wuuiers.
SALLE DE CLINIQUE EXTERNE.
(A l'hôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.)
Professeur, M. R. Michaux.
Chefs de clinique, M. le professeur T. De-
baisieux et M. Dandois, professeur agrégé.
Élèves i7iternes, F. de Marbaix et H. Glorieux,
docteurs eu médecine.
SALLE DE CLINIQUE INTERNE.
■ (A l'hôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.)
Professeur, G- Verriest.
Chef de clinique, M. le docteur Denys, profes-
seur agrégé. .
Élèves internes,\e D"" Z. Glorieux et A. Roosen.
CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE.
Professeur, E. Venneman.
Élève interne, A. Suliopens, docteur en méde-
cine. V
( 38 )
HOSPICE DE LA MATERNITÉ (l).
(Rue des Dominicains.)
Professeur, E. Hubert.
Directrice, A. Peeters.
Élèves internes, J. Brusselmans et Ed. Le-
maitre, docteurs en médecine.
POLICLINIQUE OBSTÉTRICALE.
Directeur, C. Ledresseur, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, A. Van der Straeten, docteur en
médecine.
Élève attaché au service, A. Thevelin.
CLINIQUE DES MALADIES MENTALES.
Professeur, E. Masoin.
Chefs des travaux graphiques aux Écoles
spéciales.
G. Pardon, Ingénieur (section des Arts .et Ma-
nufactures, du Génie civil et des Mines).
S. Mortier, lauréat de l'École St-Luc à Gand
(section d'Architecture et Institut agronomique).
Répétiteur de calcul infinitésimal et de
mécanique analytique.
E. Suttor, ingénieur honoraire des ponts et
chaussées.
10 Voyez y Annuaire do 185t, p. ÎC6.
Programme des cours
de l'année académique 1885-1886.
FACULTÉ DE THÉOLOGIE.
Doyen : M. Mercier. — Secrétaire : M. Reusens.
F. J. Ledoux, professeur ordinaire. Demon-
STRATio CHRisTiANA, lundi et jeudi à 10 heures,
vendredi à 9 heures.
T. J. Lamy, professeur ordinaire et président
du collège Marie-Thérèse. L'Évangile de S. Ma-
thieu (suite); les premiers chapitres de V Exode,
lundi et samedi à 9 heures, jeudi à 11 heures. —
Cours d'hébreu : Grammaire et chrestomathie,
mardi et vendredi à 10 heures. — Cours de
SYRIAQUE, mardi à 9 heures.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire et
bibliothécaire de l'Université. Les antiquités
CHRÉTIENNES ET l'archéologie , Vendredi à
3 heures.
F. J. MouLART, professeur ordinaire. Droit
CIVIL -ecclésiastique : partie générale, ven-
dredi et samedi à 10 heures. — Partie spéciale,
mercredi de U heures à midi et demi.
B. JuNGMANN, professeur ordinaire. L'histoire
ecclésiastique du xii« au xiv« siècle de l'ère
chrétienne, lundi et mardi à 1 1 heures, mercredi
à 10 heures. — Patrologie, vendredi à midi.
( 40 )
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire. Le
traité De Deo creatore, mercredi à 9 heures,
vendredi à 1 1 heures, samedi à 8 heures.
A. B. Van der Moeren, professeur ordinaire
et président du collège du Saint-Esprit. La
THÉOLOGIE MORALE : DE JUSTITIA ET VIRTUTIBUS
JUSTiTi.* ANNEXis (S. Thom. summ. theoL
2. 2. q. 57-123), lundi, mardi et mercredi à
8 heures.
D. Mercier, professeur ordinaire et assesseur
du vice-recteur. Cours de philosophie supé-
rieure SELON SAINT THOMAS : Ici Morale (S.Tho-
mas, cont. Gent. IH; summ. iheol. 1. 2.), jeudi et
vendredi à 8 heures. — Discussion des matières
expliquées, au jour et à l'heure à déterminer.
H. Vanden Berghe, professeur ordinaire et
président du collège du Pape. Introductio in
•lus CANONICUM. TiTULI SELECTI E LIBRO I DECRE ■
talium, lundi et mardi à midi, jeudi à 9 heures,
samedi à 11 heures.
J. FoRGET, professeur extraordinaire. Le cours
d'araôe, deux heures par semaine, aux jours et
heures à déterminer.
FACULTÉ DE DROIT.
Doyen : M. Thimus.— Se cr.: M. Vanden Heuvel.
Examen de candidat.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
L'encyclopédie du droit, lintroduetion histo-
( 41 )
rique au cours de droit civil et le droit naturel
Ole la philosophie du droit, lundi et mardi de
9 heures à 11 heures.
J. P. A H. Staedtler, professeur ordinaire.
Lhistoire et les institutes du droit romain,
mercredi, jeudi, vendredi et samedi de U heures
à l heure.
F. J. MouLART, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie. Droit civil ecclésiastique.
Partie générale, vendredi et samedi à 10 heures.
Premier eœamen de Docteur.
F. DE MoNGE, professeur ordinaire. Les pan-
dectes, lundi, mardi et mercredi de 9 heures et
demie à 1 1 heures.
E. E. A. De Jaer, professeur ordinaire. Le
code civil, lundi, mardi et sacoedi à 8 heures et
demie, jeudi à 10 heures et demie, et vendredi à
9 heures.
J. Vanden Heuvel, professeur ordinaire. Le
droit public, jeudi de 11 heures et demie à
I heure, pendant le premier semestre; mardi de
II heures à midi et demi, jeudi de 11 heures et
demie à 1 heure, pendant le second semestre.
E. E F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le droit administratif, mercredi de 8 heures à
9 heures et demie, jeudi de 9 heures à 10 heures
et demie, pendant le premier semestre ; jeudi de
9 heures à 10 heures et demie, pendant le second
vsemestre.
( 42 )
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. L'économie politique,
mardi de 11 heures à midi et demi, vendredi de
10 heures à 11 heures et demie, et sameiii de
9 heures ei demie à 1 1 heures, pendant le pre-
mier semestre.
F. J. MouLART, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie. Droit civil ecclésiastique :
partie spéciale, V administrât ion du temporel
du culte, mercredi de 1 1 heures à midi et demi.
Deuxième examen de Docteur.
L. Mabîlle, professeur ordinaire. Le code
civil, lundi de 1 1 heures à midi et demi, mardi
et mercredi de 8 heures à 9 heures et demie.
A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les
éléments du droit commercial, lundi de'J heures
et demie à 11 heures, vendredi de 9 heures à
10 heures et demie, pendant le premier semestre;
lundi de 9 heures et demie k 11 heures, pendant
le second semestre. — Le droit criminel (droit
pénal), jeudi de 10 heures et demie à midi, samedi
de 8 heures à 9 heures et demie, pendant le pre-
mier semestre; samedi de 8 heures à 9 heures et
demie, pendant le second semestre.
J. Van Biervliet, professeur ordinaire. Le
code civil, mercredi de 9 heures et demie à
11 heures, pendant le premier semestre, et le
.jeudi de 10 heures et demie à midi, pendant le
second semestre; et le vendredi de 10 heures et
( 43 )
demie à miJi et samedi de 9 heures et demie à
11 heures, pendant toute l'année. — Les éléments
de l'organisation judiciaire, de la compétence
et de la procédure civile, mercredi de 9 heures
et demie à 1 1 heures.
J. Vanden Heuvel, professeur ordinaire. Le
droit criminel (procédure pénale), jeudi de
9 heures à 10 heures et demie, pendant le pre-
mier semestre; mercredi de 9 heures et demie à
Il heures, jeudi de 9 heures à 10 heures et demie,
pendant le second semestre.
Examens diplomatiques.
Première anaée. "
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le droit des gens, mercredi de 1 1 heures à midi
et demi, pendant le second semestre. — Lintro-
duction historique au cours de droit civil et le
droit naturel, cours indiqués ci dessus.
J. Vanden Heuvel, professeur ordinaire. Le
droit public, cours indiqué ci-dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosotJhie. L'économie politique,
cours indiqué ci-dessus.
Deuxième année.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
La continuation du cours de droit des gens,
comme ci-dessus — Le droit administratif,
cours indiqué ci-dessus. — La législation con-
sulaire, aux jours et heures à déterminer.
3.
( 44 )
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. La continuation du
cours d'économie politique, comme ci-dessus.
— La statistique, aux jours et heures à déter-
miner.
A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les
éléments du droit commercial, cours indiqué
ci dessus.
Épreuve préparatoire au Doctorat en Sciences
politiques et administratives.
E. E. F. J. Dkscamps, professeur ordinaire
L'encyclopédie du droit, l'introduction histo-
rique au cours du droit civil et la philosophie
du droit, cours indiqués ci-dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. L'histoire politique mo-
derne, mercredi a 10 heures, jeudi et vendredi à.
« lieures, pendant le second semestre.
Examen de Docteur en Sciences politiques
et administratives.
J. Vanden Heuvel, professeur ordinaire. Le
droit public, cours indiqué ei-dossus.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le droit des gens, cours indiqué ci-dessus
(cours de deux années). — Le droit administra-
tif, cours indiqué ci dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
( 45 )
Faculté de philosophie. L'économie politique,
cours indiqué ci-dessus (cours de deux années).
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie et assesseur du vioe-recteur. Cours
ûe philosophie supérieure selon saint Thomas,
jeudi et vendredi à 8 heures. — Discussion des
matières expliquées, au jour et à l'heure à dé-
terminer.
Examen de Candidat Notaire.
Première année.
A. Nyssens, professeur extraordinaire. Les
lois organiques du notariat, mercredi de
Il heures à midi et demi, pendant toute l'année.
A. Thimus, pi^ofesseur ordinaire. Cours spécial
de droit civil (cours de deux années), lundi de
11 heures à midi et demi, jeudi, vendredi et
samedi de 9 heures et demie à 11 heures.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
L'encyclopédie du droit et l'introduction histo-
rique au cours de droit civil, cours indiqués
ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. L'explication approfondie des
vérités fondamentales de la religion, jeudi à
midi, pendant le premier semestre ; mardi à
8 heures, pendant le second semestre. — Les
principes de la philosophie, mercredi et jeudi
à 8 heures, pendant le second semestre.
( 40 )
Deuxième année.
A. Nyssens . professeur extraordinaire. Le
droit fiscal, mardi de 1 1 heures à midi et demi,
pendant le premier semestre; mardi et vendredi
de 11 lieures à midi et demi, pendant le second
semestre.
A. Thimus, professeur ordinaire. Cours spé-
cial de droit civil (cours de deux années), lundi
de 11 heures à midi et demi, jeudi, vendredi et
samedi de 9 heures et demie à ! 1 heures.
E. E. F. J. Desc.\mps, professeur ordinaire.
Le droit naturel ou la philosophie du droit,
cours indiqué ci-dessus. ^
FACULTÉ DE MEDECINE.
Doyen : M. Debaisieux. — Secr.: M. Venneman.
Premier examen de Candidat.
E. Masoin, professeur ordinaire. La physiolo-
gie humaine (y compris la physiologie coin-
parée), ]oud\, vendredi et samedi à raidi.
E. Venneman, professeur ordinaire. Lanato-
mie de texture, mardi, mercredi et samedi à
8 heures et demie, penda)it le second semestre.
— Exercices pratiques d'anatomie microsco-
pique, deux séances par semaine.
G. Blas, professeur ordinaire de la Faculté
des sciences. La pharmacognosie et les éléments
( 47 )
de pharmacie, lundi, mardi et mercredi à
10 heures, pendant le second semestre.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire de la
Faculté des sciences. Les éléments d'anatomie
comparée, lundi et mardi à 11 heures et demie,
pendant le second semestre.
C Ledresseur, professeur ordinaire. L'ana-
tomie d.eseriptive (ostéologie, si/ndes7nologie et
m,yologie), jeudi et vendredi à 9 heures, samedi
à 8 heures, pendant le premier semestre.
Le professeur d'anatomie descriptive et le chef
des travaux anatomiques dirigeront les élèves
dans les dissections tous les jours, de 9 heures à
1 1 heures et de 2 heures et demie à 6 heures,
pendant le premier semestre.
Deuxième examen de Candidat.
E. Masoin, professeur ordinaire. Le cours de
physiologie, indiqué ci dessus. — Démonstra-
tions et exercices pratiques de physiologie, une
séance par semaine.
C Ledresseur, professeur ordinaire. Lana-
toinie descriptive {splanchnologie, angéiologie,
névrologie et organes des sens) et Vanatomie
des régions, lundi, mardi et mercredi à 8 heures,
pendant le premier semestre; mardi, mercredi
et samedi de 7 heures à 8 heures et demie, pen-
dant le second semestre. — Exercices pratiques
d'anatomie des régions, aux jours et heures à
déterminer.
( 48 )
G. Bruylants, professeur ordinaire. La chi-
mie physiologique, lundi à 9 heures et demie,
pendant le premier semestre; lundi à 9 heures,
pendant le second semestre.
G. GiLSON, professeur agrégé de la Faculté
des sciences. L'embryologie, samedi de 2 heures
et demie à 4 heures, pendant le premier semestre.
Dissections comme plus haut.
Premier examen de Docteur.
F. J. M. Lefebvre, professeur ordinaire. La
pathologie générale, mercredi, vendredi et sa-
medi à 8 heures, pendant le premier semestre.
— La thérapeutique générale, y compris la
pharmacodynamique , mercredi, vendredi et
samedi à 7 heures, pendant le second semestre.
E. Hayoit, professeur ordinaire. La patholo-
gie et la thérapeutique spéciales des maladies
internes, y compris les maladies des enfants^
lundi, mercredi et vendredi à 11 heures, mardi
à 8 heures, pendant le premier semestre ; lundi,
mercredi et vendredi à 10 heures, mardi à
7 heures, pendant le second semestre.
E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons théo-
riques sur les maladies mentales, mardi à midi,
pendant le second semestre.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. La pathologie chirurgi-
cale (y compris les maladies cutanées et syphi-
litiques), lundi et jeudi à 8 heures, vendredi à
( 49 )
midi, pendant le premier semestre; mardi, ven-
dredi et samedi à 11 heures, pendant le second
semestre.
E. Venneman, professeur ordinaire. Leçons
théoriques et cliniques sur V ophtalmologie,
mardi et vendredi de 2 heures et demie à
4 heures. — Exercices ophtalmoscopiques, aux
jours et heures à déterminer.
E. Hubert, professeur ordinaire. Exercices
cliniques d'obstétrique , lundi et mardi à
4 heures.
C. Ledresseur, professeur ordinaire La poli-
clinique obstétricale,, aux jours et heures à.
déterminer.
G. Verriest, professeur ordinaire. La clinique
interne et consultations gratuites, lundi, mer-
credi et vendredi de 9 heures à 11 heures, pen-
dant le premier semestre; de 8 heures à 10 heures,
pendant le second semestre. — L'hygiène pu-
blique et privée, mardi, jeudi et samedi à
10 heures, pendant le second semestre.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. La cli-
nique externe ei consultations gratuites^mâTûi,
jeudi et samedi de 9 heures à 1 1 heures, pendant
le premier semestre; de 8 heures à 10 heures,
pendant le second semestre.
Exercices cliniques, aux jours et heures à
déterminer.
J. Denys, professeur agrégé. Uanatomie pa-
tholique et les éléments de bactériologie, leçon»
( 50 )
théoriques et pratiques, mardi, jeudi et samedi
de 11 heures à I heure, pendant le premier
semestre. — La clinique propédeutique, trois
séances par semaine, aux jours et heures à
déterminer.
L. Dandois, professeur agrégé, chef de clinique
chirurgicale.
Deuxième examen de Docteur.
E. Hubert, professeur ordinaire. La tlnorie
des accouchements, les m,anœiivres obstétri-
cales et la gynécologie, lundi, vendredi et sa-
medi à midi.— Exercices cliniques d'obstétrique
et consultations gratuites , lundi et mardi à
4 heures. — La clinique obstétricale, aux jours
et heures à déterminer.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. La poli-
clinique obstétricale, aux jours et heures à
déterminer.
E. Venneman, professeur ordinaire. Le cours
d'ophtalmologie, indiqué ci-dessus.
E. Hayoit, professeur ordinaire. La médecine
légale, lundi à 7 heures, mercredi à 4 ht ures,
pendant le second semestre.
G. Verriest, professeur ordinaire. Le cours
d'hygiène et de clinique interne, indiqués ci-
dessus.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cours
de clinique externe, indiqué ci-dessus.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, ch-f de
( 51 )
clinique chirurgicale. La pathologie chirurgi-
cale y compris les maladies cutanées et syphi-
litiques, cours indiqué ci-dessus. — L'anatomie
chirurgicale, mercredi à midi, pendant le pre-
mier semestre. — La médecine opératoire,
lundi, mercredi et jeudi à 2 heures et demie,
pendant le second semestre.
L. Dandois, professeur agrégé, chef de clinique
chirurgicale. Lss hayidages, les appareils et la
petite chirurgie, mercredi et jeudi à 2 heures et
demie, pendant le premier semestre.
Troisième examen de Docteur.
G. Verriest, professeur ordinaire. Le cours
de clinique interne, indiqué ci dessus.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cours
de clinique externe, indiqué ci -dessus.
'E. Hubert, professeur ordinaire. Exercices
cliniques d'obstétrique, etc., cours indiqué ci-
dessus. — La clinique obstétricale, aux jours et
heures à déterminer.
E.Venneman, professeur ordinaire. iacZzMigMe
ophtalmologique, cours indiqué ci-dessus.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
cliniqne chirurgicale. Vanatomie chirurgicale
et la médecine opératoire, cours indiqués ci-
dessus.
E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons cli-
niques sur les maladies mentales, aux jours et
heures à déterminer.
( 52 )
L. Dandois, professeur agrégé, chef de clinique
chirurgicale. Les bandages, les appareils et la
petite chirurgie, cours indiqué ci-dessus.
COURS FACULTATIF.
G. Brutlants, professeur ordinaire. L'urolo-
gie (cours théorique et pratique), aux jours et
heures à déterminer, pendant le premier se-
mestre.
Examen de Pharmacien.
C. Blas, professeur ordinaire de la Faculté des
sciences. La pharmacie théorique {partie inor-
ganique); les éléments de chimie analytique et
de chimie toxicologique , lundi à 11 heures,
mardi à 8 heures et demie, mercredi et jeudi à
10 heures, pendant le premier semestre.
G. Bruylants,, professeur ordinaire. La
pharmacie théorique {partie organique), mer-
credi et jeudi à 11 heures et demie, pendant le
premier semestre. — Les drogues et les médi-
caments en tant que marchandises, les altéra-
tions, les falsifications et les doses maxima,
lundi, mardi, mercredi et jeudi à 11 heures et
demie, pendant le second semestre. — La phar-
macie pratique, les opérations et recherches
chimiques, pharmaceutiques, anah/tiques et
microscopiques, lundi de 2 heures et demie à
6 heures, mardi de 10 heures à 1 heure et de
2 heures et demie à 6 heures, mercredi de
2 heures et demie à 6 heures, pendant toute
l'année. —
( 53 )
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Doyen : M. 5raw^s.— Secrétaire : M. Tielemans.
Premier examen
de Candidat en Philosophie et Lettres.
C. P. E. Cartuyvels. professeur ordinaire et
vice-recteur de l'Université. L'explication ap-
profondie des vérités fondainentales de la reli-
gion, jeudi à 10 heures, pendant le premier
semestre ; vendredi à 9 heures, pendant le second
semestre.
J. Jacops, professeur ordinaire. La logique et
la psychologie, jeudi, vendredi et samedi à
Il heures, pendant le premier semestre; lundi,
mardi, mercredi et samedi à U heures, pendant
le second semestre.
P. G. H. Willems, professeur ordinaire et
secrétaire de l'Université. L explication d'au-
teurs latins, lundi, mardi et samedi à 10 heures,
jeudi à 9 heures, pendant le second semestre.
F. CoLLARD, professeur ordinaire. Exercices
pratiques sur la langue latine et traductions à
livre ouvert, lundi et mardi à 9 heures, pendant
le premier semestre.
J. DE Groutars, professeur ordinaire et asses-
seur du vice-recteur. L'explication d'auteurs
grecs, mercredi à 9 heures, samedi à 10 heures,
pendant le premier semestre; et pour les élèves
qui se préparent au doctorat, vendredi et samedi
à midi, pendant le second semestre.
( 54 )
C. C A. M. MoELLER, professeur ordinaire.
Vhistoire politique de Vantiquité, lundi, mardi
et mercredi à 8 heures, vendredi à 10 heures,
pendant le premier semestre.
V. L. J. L. Brants, professeurordinaire A'^i*-
toire politique moderne, mercredi à 10 heures,
jeudi et vendredi à 8 heures, pendant le second
semestre.
Deuxième examen
de Candidat en Philosophie et Lettres.
J. Jacops, professeur ordinaire. La x>hilosophie
morale, lundi, mardi et mercreili à 11 heures,
pendant le premier semestre.
C. C A. M. MoELLER, professeur ordinaire.
L'histoire politique du moyen âge et Vhistoire
politique contemporaine, mardi, mercredi et
samedi à 8 heures, jeudi à 10 heures, vendredi
de 10 heures à midi, pendant le second semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire. L'his-
toire politique interne de la Belgique, lundi et
merdredi à 10 heures, jeudi à 9 heures, pendant
le premier semestre.
P. G. H. WiLLEMS, professeur ordinaire et
secrétaire de l'Université. Les antiquités ro-
m.aines envisagées au point de vue des institu-
tions politiques jusqu'au régne de Justinien,
mardi à 10 heures, jeudi, vendredi et samedi à
S heures, pendant le premier semestre.
F. CoLLARD, professeur ordinaire. Exercices
( 55 )
pratiques sur la langue latine et traductions à
livre ouvert, lundi à 8 heures, mercredi et
samedi à 9 heures, pendant le second semestre.
L C. PE MONGE, professeur ordinaire. L'his-
toire de la littérature française, vendredi et
samedi à 9 heures, pendant le premier semestre;
lundi et mardi à 9 heures, pendant le second
semestre.
P. P. M. Alberdingk Thijm, professeur ordi-
naire. Lhistoire de la littérature flamande,
vendredi et samedi à 9 heures, pendant le pre-
mier semestre; lundi et mardi à 9 heures, pen-
dant le second semestre.
Examen de Candidat en Sciences morales
et historiques,
préparatoire à l'étude des Sciences politiques
et administratives.
C P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire et
vicerecieur de l'Université. Le cours de reli-
gion, indiqué ci dessus.
J. Jacops, professeur ordinaire. La logique, la
psychologie et la philosophie morale , cours
indiqués ci dessus.
C. C A. M. Moeller, professeur ordinaire.
L'histoire politique de V antiquité et du moyen
âge, cours indiqués ci-dessus.
Examen de Docteur en Philosophie et Lettres.
P. G. H. WiLLEMs, professeur ordinaire et
( 56 )
secrétaire de l'Université. Exercices philolo-
giques sur la langue latine, mardi â 11 heures,
samedi à 9 heures, pendant le premier semestre.
— L'explication d'auteurs latins, lundi, mardi
et samedi à 10 heures, jeudi â 9 heures, pendant
le second semestre. — Les éléments de la gram-
maire générale et l'encyclopédie de la philolo-
gie (cours de deux années), lundi et mardi â
11 heures, pendant le second semestre.
F. CoLLARD, professeur ordinaire. Exercices
philologiques sur la langue grecque, lundi et
mardi à midi, pendant le second semestre. —
Vhistoire de la littérature grecque et celle de
la littérature latine (cours de deux années),
mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 10 heures,
pendant le premier semestre.
.1. DE Groutars, professeur ordinaire. Uex-
plication d'auteurs grecs, vendredi et samedi à
midi, pendant le second semestre.
L. Bossu, professeur ordinaire. L'histoire de
la philosophie ancienne et de la philosophie
moderne (cours de deux années), mercredi,
jeudi et vendredi à 9 heures, pendant le premier
semestre.
C. C. A. M. MoELLEH, professeur ordinaire.
Les antiquités grecques (cours de deux années\
mardi et mercredi à midi, pendant le premier
semestre.
L. C DE MoNGE, professeur ordinaire. L'his-
toire comparée des littératures européennes
( 57 )
modernes (cours de deux années), mardi â
10 heures, mercredi à 11 heures, pendant le
premier semestre.
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie. La métaphysique générale
et spéciale (cours de deux années), lundi, mardi,
mercredi et jeudi à 4 heures, pendant le premier
semestre.
D. Mercier, professeur ordinaire de la Fa-
culté de théologie et assesseur du vice-recteur.
Cours de philosophie supérieure selon saint
r/iomas, jeudi et vendredi à 8 heures. — Discus-
sion des matières expliquées, au jour et à l'heure
à déterminer.
COURS FACULTATIFS.
C. DE Harlez, professeur ordinaire. Lalangue
et la littérature sanscrites, lundi et mercredi â
4 heures. — Les langnes iraniennes [zend,
pehlvi, vieux persan), samedi à 4 heures.
J. DE Groutars, professeur ordinaire et asses-
seur du vicerecteur. La grammaire comparée
des langues grecque, latine et française^ jeudi
à 1 1 heures. — Le grec moderne, aux jours et
heures à indiquer.
T. J. Lamy, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie et président du collège Marie-
Thérèse. Les cours d^liébreu et de syriaque,
indiqués ci-dessus.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
( 58 )
Faculté de théologie et bibliothécaire de l'Uni ■
versité. Les antiquités chrétiennes et l'archéo-
logie, cours indiqué ci-dessus. — Cours àe paléo-
graphie, aux jours et heures à déterminer.
J. FoRGET, professeur extraordinaire de la
Faculté de théologie. Le cours d'arabe, indiqué
ci-dessus.
ÉCOLE NORMALE
pour les Ecclésiastiques qui se préparent
à V enseignement moyen.
Directeur : M. de Groutars, professeur ordi-
naire et assesseur du vice-recteur.
Professeurs pour les cours spéciaux : M. Col-
lard, professeur ordinaire, et M. J. Hemeryck,
professeur ordinaire et président du collège
Juste-Lipse.
Les cours et les exercices sont déterminés par
un programme particulier.
faculté des sciences.
Doyen : M. Gi7ôerf.— Secrétaire : l&. Poyithiêre.
Eœamen de Candidat en Sciences naturelles.
Première année.
C P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire de
la Faculté de philosophie et vice-recteur de l'Uni-
versiié. Le cours de religion/^Q\xà\ k 10 heures.
( 59 )
pendant le premier semestre; vendredi à9 heures,
pendant le second semestre.
L. Henry, professeur ordinaire La chimie
générale, lundi, mardi, mercredi et jeudi à
9 heures, pendant le premier semestre; lundi,
mardi, mercredi et jeudi à 9 heures, vendredi à
8 heures, pendant le second semestre.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale, lundi, mardi et mer-
credi, de 10 heures à 11 heures et demie, jeudi à
11 heures, pendant le premier semestre; lundi
de 10 heures à 11 heures et demie, mardi et
mercredi de 11 heures à midi et demi, pendant
le second semestre.
p. E. Martens, professeur ordinaire. Les élé-
ments de botanique générale et spéciale, y com-
pris la botanique inédicale, lundi de 11 heures
et demie à 1 heure, vendredi de 9 heures à
10 heures et demie et samedi de 10 heures et
demie à midi, pendant le premier semestre;
jeudi et vendredi de 10 heures à 11 heures et
demie et samedi de 11 heures h midi et demi,
pendant le second semestre. — Herborisations
aux jours et heures à déterminer.
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire delà
Faculté de philosophie. La] logique, mardi et
mercredi à 10 heures, pendant le second) se-
mestre.
F. Dewalque, professeur ordinaire. Exer-
cices de chiinie pratique, lundi de 3 heures à
4
( 60 )
6 heures, pendant le premier semestre, pour les
élèves qui désirent subir la première épreuve à
la session de février; Iundide3hijuresà6 heures,
pendant le second semestre, pour les autres
élèves.
A. Van Biervliet, chargé de cours Manipu-
lations physiques, une séance par semaine.
Deuxième année.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. Les
éléments de zoologie, lundi, mardi et mercredi
à 8 heures, pendant le premier semestre. —
Visite du mujée, vendredi à 2 heures, pendant le
premier semestre.
C L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de minéralogie
et de géologie, jeudi et vendredi à 8 heures,
pendant le premier semestre.
F. M. E LEFEBVitE, profe-seur ordinaire de la
Faculté de philosophie. La psychologie et la
philosophie morale, mardi et mercredi de
11 heures et demie à l heure, .jeudi et samedi à
midi, pendant le premier semestre.
J. B. Cahnoy, professeur ordinaire. La tni-
croscopie théorique ; la micrnscopie appliquée
à la biologie générale et ci l'étude des proto-
organismes, mardi et mercredi de 2 heures à
5 heures, pour la première section, vendredi de
10 heures et demie à 1 heure, samedi de 9 heures
à 10 heures et demie, pendant le premier semestre .
( 61 )
Examen de Candidat en Pharmacie.
L. Henry, professeur ordinaire. Le cours de
chimie général'^, indiqué ci-dessus.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. Le
cours de physique expérimentale, indiqué ci-
dessus.
P. E. Martens, professeur ordinaire. Les élé-
ments de botanique générale et spéciale, y
compris la botanique médicale, cours indiqué
ci-dessus.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de minéra-
logie et de géologie, cours indiqué ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de Philosophie. V explication approfondie des
vérités fondaynentales de la religion, jeudi à
midi, pendant le premier semestre; mardi à
8 heures, pendant le second semestre. — Les
principes de la philosophie, mercredi et jeudi
à 8 heures, pendant le second semestre.
F. Dewalque, professeur ov'X'm^ïve. Exercices
de chiraie pratiqx'.e , lundi de 3 heures à 6 heures,
pendant le premier semestre, pour les élèves qui
désirent se présenter à l'examen au mois de
février; lundi de 3 heures à 6 heures, pendant le
second semestre, pour les autres élèves.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. Le cours
de Microscopie, indiqué ci de; sus.
( 62 )
Examen de candidat
en Sciences physiques et mathématiques.
Première année.
C P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire de
la Faculté de philosophie et vice-recteur de
l'Université. Le cours de Religion, indiqué ci-
dessus.
L. Henry, professeur ordinaire. Principes
généraux de chimie. (Partie du cours de chimie
générale indiqué ci-dessus.)
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale, cours indiqué ci-
dessus.
J.A. Carnoy, professeur ordinaire. La géo-
m,étrie analytique et l'algèbre supérieure,
jeudi, vendredi et samedi à 8 heures, pendant le
premier semestre. — Les compléments de géo-
métrie analytique, lundi, mardi et samedi à
8 heures, pendant le second semestre.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La géo-
inétrie descriptive, mercredi à 8 heures, ven-
dredi et samedi à 9 heures, pendant le premier
semestre; samedi de 8 heures et demie à 10 heures,
pendant le second semestre.
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire do la
Faculté de philosophie. Les cours de Logique,
de Psychologie et de Philosophie morale, indi-
qués ci-dessus.
( 63 )
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le calcul
différentiel et le calcul intégral, ieudi, vendredi
et samedi de 8 heures à 9 heures et demie, pen-
dant le premier semestre. Compléments du cours
précédent et Éléments du calcul des variations,
aux jours et heures à déterminer. — La statique
ancdytique et la dynamique du point, parties
du cours de Mécanique des Ecoles spéciales,
Indiqué ci-dessous.
J. A. Carwoy, professeur ordinaire. Les com-
pléments d'algèbre supérieure et les éléments
de la. théorie des déterminants, mercredi, jeudi
et vendredi à 8 heures, pendant le second se-
mestre.
CL J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La cristallographie. Voir le cours de
Minéralogie des Écoles spéciales.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire.
V astronomie physique, mardi et mercredi à
midi, pendant toute l'année.
Examen de docteur en Sciences naturelles.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire La
zoologie proprement dite, lundi, mardi et mer-
credi à 8 heures, pendant le premier semestre,
avec compléments aux jours et heures à déter-
miner. — La géographie et la paléontologie
nnimales, mardi à 9 heures et demie, pendant
4.
( 64 )
le second semestre. — Lanato-mie comparée,
lundi, mardi et mercredi à 11 heures et demie,
pendant le second semestre.
Suppléant pour le cours d'Anaioraie comparée,
G. GiLsoN, professeur agrégé.
E. Venneman, professeur ordinaire de la
Faculté de médecine. Lanatomie de texture,
mardi, mercredi et samedi à 8 heures et demie,
pendant le second semestre.
E Masoin, professeur ordinaire de la Faculté
de médecine. La physiologie comparée, joudi.
Vendredi et samedi à midi, pendant toute l'année.
G. Bruylants, professeur ordinaire de la Fa-
culté de médecine. La chimie physiologique,
lundi à 9 heures et demie, pendant le premier
semestre; lundi à 9 heures, pendand le second
semestre
.1. B. Carxoy, professeur ordinaire. La bota-
nique générale et spéciale, y compris la paléon-
tologie végétale, mardi et mercredi de 2 heures^
à 5 heures, pendant toute l'année.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, profe.^seur
ordinaire. La ■>ninéralogie, cours des Écoles
spéciales indiqué ci dessous avec compléments
aux jours et heures à déterminer.— La géologie,
cours des Écoles spéciales indiqué ci-dessous.—
La paléontologie strati graphique , lundi à
1! h "ureoJ, pendant le j)reraier semestre.
L. Henry, professeur ordinaire. La chimie
générale, samedi à 6 heures.
( 65 )
C Blas, professeur ordinaire. La chimie ana-
lytique, mercredi et jeudi à 10 heures, pendant
le premier semestre; mercredi, jeudi et vendredi
à 10 heures et demie, pendant le second semestre.
Travaux du laboratoire, mercredi et jeudi à
2 heures et demie.
P. E. Martens, professeur ordinaire. La, géo-
graphie végétale, lundi de 3 heures à 4 heures
et demie, pendant le second semestre.
Examen de docteur
en Sciences physiques et mathématiques.
Première année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. L'ana-
lyse pure, ]enà\ et vendredi à 3 heures, pendant
le second semestre. — La mécanique analytique
des systèmes, l'Hydrostatique et l'Hydrody-
namique, cours des Écoles spéciales inJiqué ci-
dessous. — La physique mathématique géné-
rale, y compris la théorie du 2}otentiel, ieudi et
vendredi à 3 heure:*, pendant le premier se-
mestre.
J. A. Carnoy, professeur or linaire. Le calcul
des probabilités, mardi ei mercredi à 10 heures,
pendant le premier semestre.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire.
L'astronomie mathématique, mardi de 1 1 heures
à midi et demi.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. Les corn-
( 66 )
pléments d'analyse, aux jours et heures à déter-
miner. — Les théories dynamiques de Jacobi,
aux jours et heures à déterminer.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique exjiérimentale approfondie, jeudi de
8 heures à 9 heures et demie, pendant toute
l'année
J. A. Caknoy, professeur ordinaire. Les com-
pléments d'analyse, mardi de 1 1 heures à midi
et demi, pendant toute l'année. — La géomctrie
supérieure analytique, ]eudi de 11 heures à midi
et demi, pendant toute l'année.
E. L. J. PAbQuiER, professeur ordinaire. La
mécanique céleste, mercredi de 11 heures à midi
et demi, pendant toute l'année.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La géo-
métrie supérieure syyitlietique, ieudi, vendredi
et samedi à 8 heures et demie, pendant le second
semestre.
ÉCOLES SPECTALES DES ARTS ET MA>'UFACTURES,
DU GÉNIE CIVIL ET DES MINES.
Ingénieurs des arts et inanu factures, du génie
civil et des mines.
Première année.
L. Henry, professeur ordinaire. La chimie
générale, inorganique et organique, cours in-
diqué ci-dessus.
( 67 )
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimeyitale,co\iv'^ïx\di\ç{nëc\-iiie^^\x%.
F. Dewalque, professeur ordinaire. La théo-
rie des manipulations chimiques, mardi à
8 iieures, pendant le premier semestre. — Des
exercices de cliimie pratique, obligatoires, ont
lieu mercredi et jeudi de 3 heures à 6 heures,
pendant le second semestre.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La géo-
métrie analytique et l'algèbre supérieure, cours
indiqués ci-dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La géo-
métrie descriptive, cours indiqué ci-dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de i)hi!osophie. L'explication approfondie des
vérités fondamentales de la religion, cours
indiqué ci dessus.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, vendredi et samedi
de 10 heures à 1 heure, ])endant toute l'année, et
vendredi de 9 heures à 10 heures, pendant le
second semestre.
Deuxième année.
P. L. GiLBERT, professeur ordinaire. Le calcul
différentiel et le calcul intégral, cours indiqué
ci-dessus. — La inécanique analytique, lundi,
mardi et mercredi de 8 heures à 9 heures et
demie, pendant le second semestre.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
( 68 )
ordinaire. La ininéralogie, jeu^h et vendredi de
8 houres à 0 heures et demie, sanaedi de 8 heures
à !» heures, pendant le second senaestre. Le
cabinet de minéralogie est ouvert vendredi et
samedi de 2 heures d. 4 heures, pendant le pre-
mier semestre et de 2 heures à 6 heures, pen-
dant le second semestre.
C. Blas, professeur ordinaire. La chimie
analytique (docimasie), mercredi et jeudi de
10 heures à 11 heures et demie, pendant le pre-
mier semestre; mercredi, jeudi et vendredi à
10 heures et demie, pendant le second semestre.
— Travaux du laboratoire {travaux ayialy-
tiques), mercredi et jeudi do 2 heures et demie à
5 heures ei demie; vendredi à 2 heuieset demie,
séance facultative.
J. MiCHA, professeur ordinaire. La description
générale des machines, vendredi de 9 heures et
demie à 1 1 heures, pen iant le premier semestre;
de 11 heures et demie à 1 heure, pendant le
second semestre.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. Les ap-
plications de la géométrie descriptive aux
ombres, à la perspective et à la stéréotomie,
lundi et mardi de 8 heures et demie à 10 heures,
pendant le premier semestre.
G. Helleputte, professeur ordinaire. La phy-
sique iyidustrielle, mercredi de 1 1 heures et
demie à 1 lieure, pendant le premier semestre;
mercredi et jeudi de i l heures et demie à I heurt.-»
pendant le second semestre.
(. 69 )
Travaux gro/phiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de
10 heures à 1 heure, pendant le premier se-
mestre; de 9 heures et demie à 1 heure, pendant
le second semestre.
Troisième année.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. Les
éléments de la paléontologie animale, partie du
cours indiqué ci-dessus, mardi à 9 heures et
demie, pendant le second semestre. Visite du
cabinet de zoologie, vendredi à 2 heures, pen-
dant le second semestre.
C L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La géologie, lundi et mardi de 9 heures
et demie à 11 heures, et Je samedi à 11 heures,
pendant le premier semestre.
F. Dewalque, professeur ordinaire. La chi-
mie industrielle, mardi de 11 heures et demie à
I heure et mercredi de 9 heures et demie à
I I heures. — Travaux du laboratoire, mardi
et mercredi de 3 heures à 7 heures, jusqu'au
15 janvier, pour les sections du génie civil, de
la construction des inachines et des mines, et
pendant tout le premier semestre, pour les sec-
tions de métallurgie et de chimie.
C. Lambert, professeur ordinaire (suppléant
A. DuMONT, professeur extraordinaire). L'ex-
ploitation des inines, jeuili et vendredi de
1 1 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
( 70 )
semestre; mercredi et jeuli de 11 heures et
demie à 1 heure, pendant le second semestre.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les construc-
tions du génie civil, lundi, mardi et mercredi
de 8 heures à 9 houres et demie, pendant le
premier semestre; mercredi, jeudi et vendredi
de 8 heures à 9 heures et demie, pendant le
second semestre. — Exercices topo graphique s,
pendant le second semestre.
J. MiCH.\, professeur ordinaire, la construc-
tion des machines, jeudi de 9 heures et demie à
11 heures, samedi de 8 heures à 9 heures et
demie. Tous les jeudis après midi, pour la sec-
tion des mécaniciens, visite d'un établissement
de construction.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
mécanique appliquée, vendredi et samedi de
9 heures et demie à 11 heures, pendant le pre-
mier semestre; vendredi de 10 heures à Il heures
et demie, samedi de 9 heures et demie à 1 1 heures,
pendant le second semestre.
H. PoNTHiftRE, professeur ordinaire. La mé-
tallurgie, lundi et mercredi de 11 heures et
demie à 1 heure, pendant le premier semestre;
vendredi et samedi de 11 heures et demie à
1 heure, pemiant le second semestre.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le profes.seui- Bkeitiiof, lundi, mardi, mer-
credi et samedi de 2 heures et demie à 4 heures
et demie, du 15 janvier jusqu'à la fin du premier
( 7i )
semestre, pour les sections du génie civil, de la
construction des machines et des mines; mardi,,
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures, pen-
dant tout le second semestre, pour toutes les
sections.
Quatrième année.
F. Dewalque, professeur ordinaire. Z«c/im«e
industrielle (cours de deux années), aux jours
et heures indiqués ci-dessus. — Travaux du
laboratoire, mardi de 9 heures à 11 heures et
demie, et de 3 heures à 7 heures, mercredi de
3 heures à G heures et demie, pendant tout le
premier semestre, ijowr la section de métallur-
gie, et jusqu'au P avril, pour la section de
chimie.
G. Lambert, professeur ordinaire (suppléant
A. DuMONT, professeur extraordinaire). Uexploi-
tation des mines (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci-dessus.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les construc-
tions du génie civil (eours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci-dessus. — Exercices
topographiques, pendant le second semestre.
J. MiCHA, professeur ordinaire. La construc-
tion des machines (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci-dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire, iesprm-
cipes de V architecture, vendredi à 3 heures,
pendant le second semestre.
5
( 72 )
H PoNTHiÈRE, professeur ordinaire. La mé-
tallurgie (cours de deux années), aux jours et
heures indiqués ci-dessus. - Les applications
industrielles de l'électricité, jeudi de 8 heures
à 0 heures, pendant le premier semestre.
Th. FoNTAiNK, chargé de cours. Le droit social
dans ses rapports avec la question ouvrière,
samedi à 9 heures et demie, pendant le premier
semestre; mardi à 8 heures, pendant le second
semestre.
Conférences sur la Législation des mines par
M le professeur Lambert, %\xv\\\dministration
industrielle par M. le professeur Deavalque, et
sur ÏÉconomie industrielle par M le professeur
Massalski.
Travaucc graphiques, sous la direction de
M le professeur Breithof, lundi et vendredi de
9 heures et demie à 1 1 heures et demie, mardi
de 9 heures à 11 heures et demie, et samedi de
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre, pour les section., des mines, du génie
civil et de la construction des machines; mardi
de 8 heures et demie à 1 1 heures et demie, mer-
ci edi de 3 heures à 6 heures, samedi de 9 heures
et demie à 11 heures et demie et de 3 heures à
6 heures, pendant tout la second semestre, pour
les sections des mines, du génie civil, de la
construction des machines et de la métallurgie,
et du premier avril jusqu'à la lin du semestre
dour la section de chimie.
( 73 )
COURS FACULTATIFS.
N. E. V&NDERLAAT, professeup agrégé. La géo ■
graphie industrielle^ vendredi à 6 heures.
A. Theunis, professeur ordinaire. La falsifi-
cation des denrées alimentaires, aux jours et
heures à déterminer.
Ingénieurs Architectes.
Première année .
L. Henry, professeur ordinaire. La chimie
inorganique, partie du cours de chimie gêné-,
raie indiqué ci-dessus.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale, cours indiqué ci-
dessus.
F. Dewalque, professeur ordinaire. La théo-
rie des manipidations chimiques, cours indiqué
ci-dessus. — Exercices de chimie pratique,
jeudi de 3 heures à 6 heures, pendant le second
semestre.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La géo
métrie analytique et Valgèbre supérieure,
cours indiqués ci-dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La géo-
métrie descriptive, cours indiqué ci-dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Les
éléments d architecture, jeudi de 3 heures à
4 heures et demie, pendant le premier semestre.
( 74 )
L Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosopliie. Le cours de religion indiqué ci-
dessus. .
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, vendredi de 10 heures
à 1 heure, pendant le premier semestre; vendredi
et samedi de 10 heures à 1 heure, pendant le se-
cond semestre. .
Exercices d'architecture, sous la direction de
M. le professeur Helleputte, lundi, mardi et
mercredi de 11 heures et demie à l heure, sa-
medi de 10 heures à 1 heure, pendant le premier
semestre; jeudi de 10 heures à 1 heure, mercredi
et samedi de 3 heures à Ô.heureslci demie, pen-
dant le second semestre.
Deuxième année.
p L. Gilbert, professeur ordinaire. Le calcul
dijfére^itiel et le calcul intégral. La mécanique
analytique, cours indiques ci-dessus.
J. MiCHA, professeur ordinaire. La description
générale des machines, cours.indiqué ci-dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. Les
applications de la géométrie descriptive aux
ombres, à la perspective et à la stéréotomie.
cours indiqué ci dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Les
éléments d'architecture ^cours de deux années V
au jour et à l'heure, indiqués ci-dessus. — Lu
physique industrielle {chauffage et ventilation
( 75 )
des lieux habités), mercredi de H heures et
demie à 1 lieure, pendant le premier semestre.
— Exercices cT architecture, ]e\xài et samedi de
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre; jeudi de 9 heures à 1 1 heures et demie,
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures et
demie, pendant le second seme?tre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. Varchéulogie chrétienne, vendredi à
3 heures, pendant toute Tannée.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Bkeithof, lundi et mardi de
10 heures à 1 heure, pendant le premier se-
mestre; lundi de 9 heures et demie à 1 heure,
pendant le second semestre.
Troiaième année.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de minéralogie
et de géologie, cours indiqué ci-dessus.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les constrxic-
tions du génie civil, cours indiqué ci -dessus.
C. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
mécanique appliquée, cours indiqué ci-dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Uhis-
toire raisonnée de V architecture, mardi de
10 heures à 1 1 heures et demie, pendant le second
semestre. — L'architecture civile et religieuse,
mercredi de 3 heures à 4 heures et demie, ven-
( 76 )
dredi de 11 heures et demie à 1 heure, pendant
le premier semestre. — Projets d'architecture,
lundi de 9 heures et demie à midi et demi,
mardi de 9 heures et demie à I heure, jeudi de
1 1 heures et demie à l heure, pendant le premier
semestre; mardi de 8 heures à 10 heures et de
Il heures et demie à 1 heure, jeudi et samedi de
11 heures à 1 heure, mercredi et samedi de
3 heures à 6 heures et demie, pendant le second
semestre.
E. H. .1. Reusens, profei»8cur ordinaire de la
Faculté de théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. L archéologie c^>'^Y^■e«>^e (cours de trois
années), au jour et à l'heure indiqués ci dessus.
Quatrième année.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les construc-
tions du génie civil (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci- dessus.
G. Hellkputte, professeur ordinaire. L'his-
toire raisonïiée de l'architecture (cours de deux
années), au jour et à l'heure indiqués ci dessus.
— L'architecture civile et religieuse (cours de
deux années), aux jours et heures indiqués ci-
dessus. — L'esthétique appliquée à Varchitec-
ticre, mercredi à 3 heures, pendant le second
semestre. — Projets d'architecture, lundi de
9 heures à midi et demi, mardi de 8 heures à
midi et demi, mercredi d-i 9 heures et demie à
1 heure, jeudi de 11 heure» à 1 heure, samedi de
( 77 )
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre; mardi de 8 heures à 10 heures et de
Il heures et demie à 1 heure, mercredi de
4 heures à 6 heures et demie, jeudi de 1 1 heures
à 1 heure, samedi de 9 heures et demie à l heure
et de 3 heures à 6 heures et demie, pendant le
second semestre.
E. H J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de tliéologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. L'archéologie chrétienne (cours de trois
années), au jour et à l'heure indiqués ci-dessus.
H. PoNTHiÈRE, professeur ordinaire. Zes ap-
plications industrielles de Télectricité, cours
indiqué ci dessus.
Conférences sur la législation, V administra-
tion et Véconomie industrielles indiquées ci-
dessus.
Ingénieurs des Constructions civiles et des
Constructions inécaniques.
Ingénieurs des Arts chimiques.
Voir le programme spécial.
INSTITUT AGRONOMIQUE.
Président : M. Proost. — Secrétaire : M. Lecart.
Première année.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. i2eZ2(7zo>?, jeudi à midi, pendant
le premier semestre; mardi à 8 heures, pendant
le second semestre.
( 78 )
A. Theunis, professeur ordinaire. La chimie
générale, mercredi et jeudi de 9 heures à
10 lieures et demie, pendant le premier semestre;
mercredi de 9 heures à 10 heures et demie et
.jeudi de 10 heures à 1 1 heures et demie, pendant
le second semestre. — Exercices de chimie pra-
tique, mercredi de 10 heures et demie à 1 heure,
pendant le premier semestre ; mardi de 10 heures
à 1 heure, pendant le second semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. La bota-
nique, y compris les démonstrations et exer-
cices pratiques, vendredi de 8 heures à 1 1 heures,
pendant le premier semestre; vendredi de
H heures à 10 heures, pendant le second se-
mestre. — La m.icroscopie appliquée, vendredi
de 10 heures à midi, pendant le second semestre.
— Herborisations.
A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La zoo-
technie {anatomie comparée et descriptive),
mercredi de 8 heures à 9 heures, pendant le
premier semestre et de 11 heures à midi, pen-
dant le second semestre. — Démonstrations et
exercices pratiques, mardi à 3 heures.— i^xcur-
sions zootechniques.
J. Marchand, professeur ordinaire. Le génie
rural (introduction : cléments de physique,
mécanique générale), lundi de 9 heures à
10 heures et mardi de 8 heures à 9 heures, pen-
dant le premier semestre; jeudi de 9 heures à
10 heures et samedi de 8 heures à 9 heures.
( 79 )
pendant le second semestre. — Mathématiques,
mardi de 9 heures à 10 heures, pendant toute
l'année. — Exercices d'arpentage et de topo-
graphie, aux jours et heures à déterminer.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Le
génie rural {constructio?is rurales , notions
sommaires d'archéologie), jeudi et samedi de
8 heures à 9 heures, pendant le premier semestre.
— Dessin, mardi de 10 heures à 1 heure et
samedi de 9 heures à 11 heures, pendant le
premier semestre; lundi de 9 heures à midi et
mercredi de 3 heures à 6 heures, pendant le
second semestre.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
L'agronomie (culture générale, climatologie,
agrologie, travaux du sol), lundi de 8 heures à
9 heures, pendant le premier semestre ; jeudi de
8 heures à 9 heures, pendant le second semestre.
A. Proost, professeur ordinaire. Les éléments
de zoologie, mercredi de. 8 heures à 9 heures,
pendant le second semestre.
Deuxième année.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
L'agronmnie (les cultures sjoéciales), mercredi
de 8 heures à 9 heures, pendant le premier
semestre; mardi de 8 heures à 9 heures, pendant
le second semestre.
A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La
zootechnie (physiologie et esthétique animales),
5.
( SO )
mardi de 10 heures à 11 heure.--, pendant le pre-
mier semestre et de II heures à midi, pendant
le second semestre. — Applications, mardi à
3 heures.
A. Theunis, professeur ordinaire. La chimie
analytique, vendredi de 8 heures à 9 heures et
demie, pendant toute l'année. — Travaux du
laboratoire (recherches analytiques, qualita-
tives et quantitatives), mercredi de 9 heures à
midi, vendredi de 11 heures à 1 lieure, pendant
le premier semestre; jcuili de 9 heures à midi et
de 3 heures h 6 heures, pendant le second se-
mestre.
A. Proost, professeur ordinaire. Chimie et
physiologie spéciales des plantes cultivées, et
géologie, jeudi de 8 heures à 9 heures, pendant
le second semestre. — Uhygiène, mardi de
10 heures à 11 heures et vendredi de 11 heures
et demie à midi et demi, pendant le second
semestre.
J. ?kI.\RCH.\ND, profes-^eur ordinaire. Le génie
rural [mécanique agricole, géodésie agraire,
hydraulique agricole), mardi de 11 heures à
midi, pendant le premier semestre; vendredi de
9 heures et demie à 10 heures et demie, pendant
le second semestre. — Mathématiques, vendreiti
de 10 heures et demie à 11 heures et demie,
pendant le second semestre.
G. HKt.LEPUTTE. professeur ordinaire. Le génie
rural {constructions rurales), jeudi et samedi
( 81 )
de 8 heures à 9 heures, pendant le premier se-
mestre. — Dessin, lundi et jeudi de 9 heures à
midi, pendant le premier semestre; mercredi d»
9 heures à midi et samedi de 10 heures à 1 heure»
pendant le second semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. Uarhori-
culture fruitière, samedi de 9 heures à 10 heures,
pendant le second semestre.
, A. Lecart, professeur ordinaire. L'économie
rurale, mardi de 8 heures à 9 heures, pendant
le premier semestre; mercredi de 8 heures à
9 heures, pendant le second semestre. La silvi-
culture, vendredi de 10 heures à il heures,
pendant le premier semestre; mardi de 9 heures
à 10 heures, pendant le second semestre. —
Excursions forestières.
Troisième année.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
Les industries agricoles, vendredi de 8 heures
à 9 heures, pendant toute Vd.m\ëQ.— Excursions.
A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La
zootechnie {exploitation des animaux dotnes-
tiques), mercredi de 11 heures à midi et jeudi de
8 heures à 9 heures, pendant le premier se-
mestre; mercredi de 9 heures à 10 heures et
jeudi de 8 heures à 9 heures, pendant le second
semestre. — Exercices zootechniques, mardi à
3 heures. - Excursions.
A. Lecart, professeur ordinaire. Vécorwmie
( 82 )
rurale^ mercredi de 8 heures à 9 heures, pen-
dant le premier semestre; vendredi de 9 heures
à 10 heures, pendant le second semestre. — La
comptabilité agricole, mercredi ùe 10 heures à
11 heures, pendant toute l'année. — La silvicul-
ture, samedi de 8 heures à 9 heures, pendant le
premier semestre; jeudi de 9 heures à 10 heures,
pendant le second semestre. — ArboricuUicre
pratique, aux jours et heures à déterminer»
pendant le second semestre. — Excursions fo-
restières.
A. Proost, professeur ordinaire. Uentomolo-
f/ze, mercredi de 11 heures à midi, pendant le
second semestre.
G. Helleputte, professeur ordinaire. La phy-
sique industrielle, mardi de 9 heures à 10 heures
et demie, pendant le second semestre. — Dessin
et projets, lundi et mardi de 9 heures à l heure,
pendant le premier semestre; mercredi de
3 heures à G heures et demie et samedi de
10 heures à 1 heure, pendant le second semestre.
J. B. Caunoy, professeur ordinaire. L'arbori-
culture fruiticre, samedi de 9 heures à 10 heures,
pendant le second semestre.
V. L. J. L. Br.vnts, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. Le droit rural et fores-
tier, mardi de 10 heures et demie à 11 heures et
demie, samedi de 8 heures à 9 heures, pendant
le second semestre.
.1. Marchand, professeur ordinaire. Génie
( 83 )
rural {machines agricoles), mercredi de 9 heures
à 10 heures, pendant le premier semestre; mardi
de 11 heures et demie â midi et demi, pendant le
second semestre.
A. Theunis, professeur ordinaire. Les travaux
du laboratoire {analyses industrielles et agri-
coles), jeudi et vendredi de 9 heures à midi,
pendant le premier semestre, et de 10 heures à
1 heure, pendant le second semestre.
Th. Fontaine, chargé de cours. Le droit social
dans ses rapports avec la question ouvrière,
samedi de 9 heures et demie à 10 heures et
demie, pendant le premier semestre; mardi de
8 heures à 9 heures, pendant le second semestre.
INSTITUT PRÉPARATOIRE
pour Vadmission aux Écoles spéciales et à
VInstitut agronotnique.
Directeur : J. Marchand, professeur ordinaire
de la Faculté des sciences.
Professeur : M. Tielemans, professeur agrégé
de la Faculté de philosophie, bibliothécaire-
adjoint.
Les cours et les exercices sont déterminés par
un programme particulier.
LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ,
C. F. J. PIERAERTS.
Le Secrétaire, P. G. H. Willems.
Soeietas Philologa Lovaniensis
lUustrissimus ac Revercndissimus Dora. C Pre-
RAERTs, Rector magnitîcus, Prœses ad hon.
lUustrissimus acReverendissimusDom. A. J. Na-
MÈCHE, Recior emeritus, Prœses ad hon.
P. G. H. Willems, professer ordinarius, Prœses.
Fr. CollarJ, professer ordinarius, Vice-Prœsid.
Eugenius Herbecq, Dionantensis, phil. ei litt.
doct., p. t. a Secret.
Socii.
Victor Brants, prof, ordin , ex-secret. (1374 75)
.lohannes Terrens, ex Waldbiliig (Magni Duc.
Lucilib.), pliilos. et litt. doct.. ex secr.(1884 85).
Alphonsus Roegiers, Teneraemundanus, phii. et
litt. doct.
Rev. Adrianus Couwenbergh, ex Hoeven (Ba-
lavus), phil. et litt. cand.
Rev. Ludovicus Reyler, ex Altwies (Magni Duc.
Lucilib), id.
Alfredus De Groote, Gerardimontensis, id.
Prosper Poullet, Lovaniensis, phil. et litt. stud.
Theodorus Stille, Mossetrajectinus, id.
Carolus Martens, Lovaniensis, id,
Ernestus Dubois, Verviensis, id.
Leopoldus Piette, ex Denée, phil. et litt. cand.
Simon Kayser, ex Esch (Magni Duc Lucilib.)»
ph. et litt. stud.
^milius Godineau, ex Wiers, id.
( 85 )
Qui olim socii fuere.
Car. Michel, Tornacensis, phil. et litt. docior^
prof, univers. Gandavensis,exsecret. (1873-74).
Eug. Hubert, Lovaniensis, phil. et litt. docior,
professer univers. Leodiensis.
Léo De Bruyn, Lovaniensis, phil. et lilt. doctor,
mag. serin, stud. super, in Ministerio rer. int.
Petr. Sturm, ex Bivange (Magni Duc. Lucili-
burg), phil. et litt. doct., professer progym-
nasii Dikirchensis
Rev. Jchannes Vanden Wegho, ex Ledeghem,
philoiog. licentiatus.
Rev. canunicus Alf Segers, ex Appels, philoiog.
licentiatus, inspecior studiorum humaniorum
in diœcesi Gandavensi.
Joh. Pelr. Bestgen, ex Hollerich (Magni Duc.
Lucilib.). phil, et liit. docior, lector in Athe-
nseo Luciliburg.
Rev. Celesl. Wadeleux, ex Brc'e, philoiog. licen-
tiatus, professer seminarii Sancto Trudonen-
sis, ex-secret. (1875-76).
Rev. Léo Van Dorpe, ex Zevecote, philoiog. li-
centiatus, vicarius in oppido Bragonsi.
Eduardus Houtart, ex Montibus ad Sabim, phil.
et litt. atquejuris doctor, ex-secret. (1877-78).
Rev. Henricus Eggers, Monasteriensis, philolo-
gise doctor.
Rev. Arthur Vcrmeerscb, S. J., ex Ertvelde,
docl. jur. et scient, polit., ex-secret. (1878 79),
professer in collegio Pacis Namurcensi.
( 86 )
Ludovicus Simons, Ruremondensis, phil. et litt.
doct., professer albenœi Lovaniensis.
Consianlinus GelJers, Lewensis, phil. et litt.
doct., proiessor coll. Ypriaai.
Desiderius Petit, ex Wodecq, phil. et litt. doct.,
professer coll. Diesthem.
Nicolaus Walch, ex Niederpallen (Magni Duc.
Luciliburg.), phil. et litt. doct., professer col-
legii Virtonensis.
Constantimis Xannan, ex Redu, phil. et litt. doct.
Gulielûius Streel, ex AUeur, phil. et litt. aique
jurisdoct., ex secret. (1879 80).
Johannes Dubois, ex Barnich, phil. et litt. alque
juris doct., ex secret. (1880 81).
Julius Van Biervliet, Brugensis, phil. et litt. doct.
et scieiit. nat. caudidatus, ex secret. (1881-82).
Edmundus Cordewener, Mosœlrajectinus, phil.
et litt. doct.
Petrus Doppler, Mosseirajectinus, phil. et litt.
doct., ex-ag. vices secret. (1882 83).
Augustus Van Ryckelen, ex Halle-Boyeuhoven,
phil, et litt. doct., prof. coll. Ypriani.
Johannes Petrus Biwer, ex Remich (Magni Duc
Lucilib), phil. et litt. cand..
Rev. Edmundus Remy, Sonegiensis, philologise
doct., professer in collegio eppidi La Louvière.
Rev. Leonardus Loetens, ex Anseghem, philolo-
giœ licentialus, professer in seminario Rola-
riensi.
Michael Meyers, ex Boxhorn (Magni Duc Lu-
cilib.), phil. et litt. cand.
( 87 )
Michael Glaesener, ex Wilwerdingen (Magni
Duc. Lucilib.), phil. et litt. cand.
Baro Léo Bethune, Alostanus, phil. et litt. doct.
et juris candid., ex-secret. (1883-84).
Augustus Bertrand, BuUionensis, philos, et lit.
doct.
Rev. Alphonsus Dassonville, ex Heule, philolo-
gie licent., prof. coUegii Ostendensis.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIETAS PHI-
LOLOGA de l'Université catholique,
pendant l'année académique 1884-
1 885, par M. Jean TERRENS, docteur
en philosophie et lettres, secrétaire.
Messieurs,
Pendant l'année académique 1884-1885, les
séances de la Société Philologique ont été con-
sacrées, comme les années précédentes, à l'élude
d'un auteur classique et à l'analyse d'anicles
choisis dans différentes revues philologiques
L'auteur que nous avons étudié, est uu des
écrivains les plus difficiles ei les plus obi^curs
de la littérature latine : c'est le grand satirique
Juvénal Nous avons fait choix de la huitième
satire. Pour résoudre toutes les difficultés, nous
l'avons étudiée A diflférenis points de vue : après
la traduction, nous avons cherché à résumer la
pensée du poète et à saisir la suite des idées;
nous avons expliqué les noms des personnages
qu'on y rencontre et les termes qui rentrent
dans le domaine du cours des antiquités; enfin
nous avons fait la critique du texte; ce qui a
provoqué parfois des débats assez animés.
Quant aux revues, dont la lecture a pour but
de nous tenir au courant du mouvement philolo-
( 89 )
gique, je n'ai pas besoin de les citer. Chaque
pays fournit son contingent : la Belgique, la
France, l'Italie, l'Autriche, les Pays-Bas, l'An-
gleterre et l'Allemagne; mais c'est surtout ce
pays qui nous en envoie le plus grand nombre.
Nous avons également eu le bonheur d'en-
tendre notre président, M. le professeur Wil-
lems. Il nous a communiqué à différentes
reprises des analyses critiques d'ouvrages im-
portants qui venaient de paraître.
Notre vice-président, M. le professeur Collard,
a bien voulu nous faire une analyse complète et
détaillée de l'année 1882 (tome X) du Jahres-
hericht de Bursian.
Enfin, dans une des dernières séances, j'ai eu
l'honneur de vous donner lecture de mon petit
travail sur Aristophane et Démosthène.
Tels ont été. Messieurs, les travaux qui ont
occupé nos séances; ils ont été instructifs au
plus haut degré. Pour hoir, permettez moi de
vous rappeler le jugement si flatteur qu'a porté
dans la Berliner philologische Wochenschrift,
un savant distingué, M. Georges, sur la disseï ta-
lion de M. Remy, docteur spécial en sciences
philologiques, un ancien membre de la Société.
Nos sincères félicitations à notre condisciple de
l'an dernier pour ce succès qui vient corroborer
l'éloge qu'on a fait ailleurs de la Société Philolo-
gique et de son éminent président (i).
;i) Voir le rapport de l'année 1883-1881.
( 90 )
Comme il est d'usage que le secrétaire pré-
sente chaque année un travail à la société, je
vais vous donner lecture d'une petite note sur
le rôle politique qu'ont joué à Athènes deux
hommes, célèbres dans l'histoire de la littérature
grecque, sur le caractère de leur politique et sur
les traits communs qu'elle nous olfre : je parle
d'Aristophane et de Démosthône.
Un laps de temps assez considérable sépara
ces deux personnages; les genres qu'ils culti-
vaient, étaient ditrérents; cependant nous trou-
vons chez eux de nombreux points de ressem-
blance, qui tiennent à une seule et même cause,
à un patriotisme pur et désintéressé. El certes,
les circonstances, où ces deux hommes parurent
à Athènes, oflfraient un égal aiguillon à leur
ardeur patriotique.
Les vieux principes étaient renversés et ainsi
avaient été sapés les fondements de la répu-
blique. Avant Périclès, l'intérêt privé savait se
subordonner à l'intérêt public, la volonté du
paniculier se pliait devant colle de la commu-
nauté : le citoyen se devait avant tout à l'État.
C'est dans ces idées qu'avaient été élevés les
soldats qui combattirent à Marathon et à Sala-
mine; c'est là le secret de leur courage héroïque
contre lequel est venue se briser la mollesse
persane.
Mais avec Périclès tout avait changé. En sub-
stituant sa volonté à celle de l'assemblée, il
( 91 )
battait en brèche les vieux principes. Il est vrai
que, grâce à son talent, il sut maintenir et re-
hausser même la grandeur de l'État; mais, pour
amadouer le peuple récalcitrant et pour lui faire
oublier la honte d'être gouverné par un seul
homme, il lui fit des largesses de tous genres et
ouvrit ainsi la porte aux démagogues, qui, moins
capables que lui, se disputèrent le pouvoir après
sa mort. Les assemblées dégénérèrent de plus en
plus. Le peuple se laissait traîner à la remorque
par quelques orateurs qui savaient habilement
exploiter sa faiblesse; les gens de bien n'étaient
plus écoutés, et celui qui répandait le plus de
flatteries et de largesses, était adoré par la foule,
fût-il même sorti des derniers rangs de la po-
pulace.
Telle était la situation intérieure de l'Etat
athénien à l'époque d'Aristophane et à celle de
Démostbène. Animés d'un vrai amour patrio-
tique, stimulés par le souvenir des hauts faits de
leurs ancêtres, ces deux hommes essayèrent
vainement de faire revivre les antiques vertus,
pour sauver l'État de l'abime vers lequel il
marchait.
Avec quelle ironie amère, Aristophane s'ai-
taque-t-il à tous les abus! Rien n'échappe aux
traits mordants de sa bile : assemblées, déma-
gogues, sophistes, sycophantes. débauchés, tout
y passe. Ecoutez ce qu'il fait dire au chœur à la
fin du troisième acte dans les " Grenouilles ":
( 92 )
« Ceux des citoyens que nous connaissons pour
être de bonne famille, modestes, honnêtes, gens
de bien et de probité, nous les traitons de la
manière la plus indiorne; et nous trouvons bons
à tout des nouveaux- venus, des étrangers, des
esclaves, des mauvais sujets et de mauvaise
race, qu'on daignerait à peine regarder pour en
faire des victimes publiques. Maintenant donc
au moins, ô insensés^, changez de conduite,
employez de nouveau des gens de bien. Si vous
réussissez, on vous en louera ; si les choses
tournent mal, vos peines seront adoucies par
l'idée que le mai vous viendra de bonne part. "
Quelle dure vérité! et quel peuple soucieux de
son honneur pourrait supporter de tels re-
proches? Mais les Athéniens avaient déjà perdu
tout sentiment d'amour propre à un degré tel
qu'ils applaudissaient celui qui les injuriait,
pourvu qu'il les amusât et les rassasiât de mois
grossiers et de scènes burlesques. Aussi Aristo-
phane ne s'arrête pas aux seules remontrances.
Plein de mépris pour ce peuple servile , il
n'hésita pas à lui faire jouer le rôle le plus
avilissant. En effet, quel spectacle honteux que
cette scène entre le corroyeur Cléon et un mar-
chand de boudins qui se di.sputent le pouvoir!
Que fontils pour gagner l'alïeciion du peuple?
Hélas, ils lui apponeni chacun des mets exquis;
finalement, le marchand l'emporte, parce qu'il
avait tout donné, tandis que Cléon ajencore gardé
quelque chose pour lui en poche.
( 93 )
Celui qui ne voudrait voir dans ceci qu'une
scène bouffonne, ayant pour but de faire rire, se
tromperait étrangement. Sans doute, Aristo-
phane rit; mais ce n'est pas le rire franc et gai
du plaisir, c'est le rire forcé d'un cœur ulcéré
par la douleur de voir ses concitoyens fouler aux
pieds de plus en plus tout sentiment d'honneur,
et abandonner ces vieux principes qui avaient
jadis fait la grandeur d'Athènes.
Mais avant d'examiner si les moyens qu'il
employa, étaient bons pour le but qu'il se pro-
posait, voyons encore quelle ressemblance il y a
entre sa politique et celle de Démosihène.
On connaît le rôle que ce grand orateur a joué.
Toute sa vie ne fut qu'une lutte pour la grandeur
et la gloire de sa patrie, et tous ses discours
politiques ne furent que l'expression de cette
pensée. Comme Aristophane, il s'attaqua aux
maux dont souffrait l'État. Il ne cessa de tonner
du haut de la tribune contre l'insouciance néfaste
de ses concitoyens, contre leur manque de pa-
triotisme et de sentiment d'honneur. Il leur
rappela la belle conduite des ancêtres, leurs
hauts exploits et leurs grandes vertus, et dans
un élan d'indignation devant cette foule servile,
il s'écria :
« Le peuple, osant autrefois se mettre lui-même
en campagne, était le maitre de ses gouvernants,
le souverain dispensateur de toutes les grâces,
chaque citoyen était heureux de recevoir du
( 94 )
peuple honneurs, magistratures et tout autre
avantage. Aujourd'hui, au contraire, ce sont les
gouvernants qui sont maîtres des faveurs; c'est
par eux que tout se fait, tandis que vous, le
peuple, énervés, dépouillés de vos richesses et
de vos alliés, vous êtes réduits à la condition de
valets et surnuméraires, trop heureux, si les
magistrats vous distribuent les deniers du
théâtre, s'ils vous jettent une maigre pitance;
et, pour comble de lâcheté, vous leur êtes re-
connaissants, pour les largesses qu'ils vous font
avec vospropresbiens. "(Deuxième Olynthienne).
Ces paroles montrent bien l'ardeur patriotique
de l'orateur et l'avilissement ies Athéniens. Cet
avilissement a dû être bien grand, puisqu'ils
acceptaient cette leçon sans murmurer. Mais
aussi un pareil peuple n'avait plus en lui-même
de force d'existence; il était mûr pour l'escla-
vage, et il ne fallait qu'une main habile pour l'y
réduire. Démosthône avait beau prodiguer toutes
les ressources de son éloquence, pour réveiller
le peuple de sa torpeur; rien n'y fit jusqu'au
moment où l'ennemi se montra devant la ville,
et alors, c'était trop tard.
Tel est le but que poursuivirent Aristophane
et Démosthône. Ardents patriotes tous les deux,
ils voulurent relever le peuple de son abaisse-
ment et faire revivre les mœurs dans lesquelles
avaient été élevés les vainqueurs des Perses.
Mais les moyens qa'ils employèrent pour y
arriver, étaient difîérenis.
( 95 )
Aristophane voulut corriger les mœurs dé-
pravées en faisant rire à leurs tiépens. Mais ses
tableaux sont parfois trop chargés, de sorte qu'il
tombe dans le grotesque. Aussi n'a-t-il pas réussi.
Ses traits mordants devaient sans doute lui sus-
citer la haine des victimes qu'il immolait sans
pitié, tandis que le peuple riait et s'amusait sans
déroger aucunement, ou peu seulement, à sa vie
accoutumée. C'est la pensée que le chœur
exprime à la fin du second acte des Acharniens :
" Depuis qu'Aristophane préside à nos jeux,
on ne l'a point vu se présenter aux spectateurs,
pour faire son éloge. Mais puisque ses ennemis
le noircissent aux yeux des Athéniens, toujours
prompts à se faire une opinion, et qu'on lui
reproche d'avoir maltraité le peuple et l'Etat
dans ses comédies, il faut qu'il se lave de ces
calomnies auprès de vous, ô inconstants Athé-
niens ! "
Il en est autrement de Démosthène. Par son
éloquence mâle et énergique, qui venait du cœur,
il domina et fascina les auditeurs. Il était infati-
gable : à chaque pas que Philippe faisait en
avant, il revenait à la charge pour conjurer le
danger qui s'approchait. Quand enfin Philippe
jeta le masque et montra clairement qu'il voulait
soumettre toute la Grèce, alors, dit Plutarque,
l'intrépide orateur, au milieu de l'abattement et
du silence général, prenant seul la parole,
ouvrit le projet d'une ligue avec les Thébains,
0
( 96 )
leurs ennemis. Cette fois le peuple suivit son
conseil, mais il était trop tard; la défaite de
Tiiéasnée livra la Grèce à la merci du Macé-
donien.
Démosthène ne désespéra jamais. A chaque
occasion, il chercha à soulever le peuple pour
secouer le joug des barbares. Rendre Athènes
libre et indépendante, telle était la pensée qui la
poursuivait partout, même dans Texil, et c'est
pour cette cau?e juste et sainte qu'il a tini ses
jours. Si le peuplo athénien avait écouté plus tôt
son grand orateur, le danger aurait pu être
conjuré à temps; et si plus tard l"elîort a échoué,
on ne saurait reprocher à Démosthène d'avoir
marché contre la servitude, au lieu de l'attendre.
Ces quelques mots suffiront, je crois, pour
faire connaître le rôle politique qu3 ces deux
hommes ont joué, le but qu'ils ont poursuivi et
les traits qui leur sont communs. C'est aussi au
point de vue du patriotisme qu'il faut se placer,
pour les juger : alors bien des préjugés tombe-
ront. Parmi les nombreuses critiques dont ils
ont été l'objet, je ne relèverai que cette phrase
de Plutarque contre Aristophane :
« Il n'écrit pas pour plaire aux gen? sensés «m
« honnêtes, mais pour llatter l'envie, la raéchau-
« ceté et la débauche -.
Qu'y a t-il de plus injuste que ce reproche fait
à un homme qui n'a pas cessé de combattre tou^
ces maux! .\ristophane y répond lui-même daiis
le passage déjà cité dos .\charniens :
( 97 )
«Ne craignez donc point, dit le chœur, que
dans ses comédies Aristopliane jette le ridicule
sur les choses honnêtes; il n'a en vue que le bien
public, et il le prouvera de toutes ses forces, non
par des cajoleries, par des adulations et des
soup'esses artificieuses, mais par des voies salu-
taires. Que Cléon ourdisse ses trames contre lui,
la droiture et l'équité seront toujours pour le
poète, et il ne sera jamais réprébensible de
lâcheté et d'une basse vénalité, comme l'est son
ennemi. "
Aussi les contemporains d'Aristophane en
jugèrent-ils autrement, puisque même le roi de
Perse témoigna de lui une haute estime aux dé-
putés de Lacédémone, comme d'un homme infi-
niment utile à sa patrie. Et Platon, dans sa
vénération pour le grand poète, dit de lui :
Z/yToûjat, ^^X^y svpov Apiizoc^xvovç.
(Les grâces cherchant une demeure durable,
choisirent le cœur d'Aristophane).
Il en est de même do Dêniosthône: les reproches
qu'on peut lui adresser au sujet de quelques actes
de sa vie privée, ne sauraient atteindre sa vie
publique. Dès qu'il s'agissait du bien de l'État, il
était incorruptible; son âme s'épura au feu du
patriotisme dont elle était animée. Au milieu de
la vénalité des orateurs d'Athènes, seul il mé-
prisa les trésors et les séductions du roi macé-
( 98 )
donien et se voua sans réserve à la patrie. Sans
doute, l'éloquence virile et entraînante do Dé-
mosthène l'emporte sur la satire mordante et
parfois bouffonne d'Aristophane; mais tous les
deux aimaient également leur patrie, et la posté-
rité doit leur être reconnaissante d'avoir laissé
dans leurs œuvres des monuments précieux
pour la connaissance de l'histoire et des mœurs
de ces temps.
Société de littérature flamande (taal- en
letterlievend Studentengenootschap
der katholieke Hoogeschool onder de
zinspreuk : MET TIJD EN VLIJT).
Eere-Yoorzitter.
Hoogeerw. Heer Pieraerts, rector magnificus
Oucl Eere- Yoorzitter.
Hoogeerw. Heer Namèche, rector emerilus.
Bestuur :
De Heeren :
p. G. H. Willems, hoogleeraar, Bestendige Yoor-
zitter.
O. Hellepulte, hoogleeraar, Eerste Ondervoor-
zitter.
P.P.M. AlberdingkThijm, hoogleeraar, Ticeede
Ondervoor zitter.
H. Lebon, Eerste Schrijver.
EiD. De Visschere, Tweede Schrijver.
A. Pauwels, Boekheicaarder.
H. Velikamp, Penningmeester.
A. Verwilghen, Raad.
A. Laporia, id.
Eerelid.
Ëerw. Heer Schuermans, pastoor te Wilsele.
6.
( 100 )
Werkende leden.
De heeren P. P. M Albenlinsk Thijm, hooglee-
raar; E. Cappuyns, advokaat; J. Delbeke ,
student; Devisscher, id.; Eerw. Dupont, hoog-
leeraar; P. Frank, student; Hellepuite. hoog-
leeraar; F. Heymans, suident; E Janssena. id.;
A. Laporta, id ; H. Lebon, id.; Mayart, id ;
J. Michiels, id.; Noterdaeme, id.; A. Pauwels,
id.; L. Plossers, id ; J. Raes, id.; A. Roegiers,
id : Schepens, id.; E Scliiltz, id.; E^ifAv heer
Schucrmans, pasioor; Sinaons, leeraar van
het aiheneum; E. Smats, student; Stille,
id.; E Van Caillie, id.; A. Van den Berghen,
id.; J. Vanlinihout, drukker der Hoosreschool;
J. Vanneste, student; A. Van Vueren , id.;
J. Van Winckel, id.; H Vehkamp, advokaat;
R. Verhulst, student; Alf. Verwilghen, id ;
P. Wdlerus, hoogleeraar; F. Wyseur, stu lent.
Bijîoonende leden.
De heeren A. Aelbrecht, student; U. Aelbreclir,
id.; L Aertsens, id.; L. Aldernaghi, id.;
R. Ameye, id ; J. Begerem. id.; Beheyi, id.;
G. Berckmans, id.; A. Béthuno, id ; Boon-
Hecking ; K Borreman, student ; G- Rossacris,
id.; K Boutens, id.; Breeus, id.; A. Cailloux,
id.; R. Camerlynck, id.; A. Carpentero, id.;
Hoogeerw. Cartuyvels, onder-rector ; Eerw.
heep Craenen, onderpasioor, Wilsele; A Cols.
( 101 )
student; H. Colsaerls, id.; J. De Bic% id.; De
Bock, id.; A. De Clercq, id.; A. De Clercq, id.
F. De Herdt, id ; de Jong, id.; E. De Laet, id
A. De Mail, id.; L. De Meester, id.; L De Mer
lier, id.; Deneklver, id ; P. De Pelsmaecker, id.
A. Depla, id.; F. de Ploige, id.; V. De Poorter
id.; H. De Poortere, id.; G. De Ridder, id.
Descamps, hoogleeraar; 0 Desmares, studeni
H. de Somer, id.; Devers, id.; J. D'Haenens
id.; H. Dierckx, id.; du Bus, id ; G. Duparc
id.; Dupont, id.; L. Félix, id ; K. Flahou, id
J. Fioer, id.; J. Floren, id.; A. Gesché, id.
C. Goemaere, id.; P. Guillemin, id ; H. Ha^lie
baert, id.; Eerw. heer Hemeryck, lioogleeraar
Henderickx, siudent; J. Hendrix, id ; A. He
reos, id ; K. Hertoglie, id.; P. Hoho, id.; Med
Jacobs, advokaat; Eerw. heer Jacops, hcog
leeraar; K Kockerols, studeii! ; J. Laenen, id.
Lagrange, id.; S. Lambrechts, id.; Linssen, id.
E. Loos, id.; L. Liiysterborgli.s, id.; Eerw. lieer
Maes, aalmoesenier; Eerw. heer Maes, ondor-
pastoor; Martens, hoogleeraar; J. Masselus,
student; C. Moereels, id.; Nyssens, hooglee-
raar; L. Ooms, student; A. Opsomer, id.;
L. Peeters, id ; A. Pelgrim.«, id ; Raemdonck,
id.; Roger, id ; J. Rombauls, id.; J. Schelle-
kens, id.; D. Schoeiors, id ; F. SclioUaert, ad-
vokaat; H. Schoutheet, student; Schumers,
id.; L. Segher, id.; E. Smets, id ; J. Smets, id.;
J. Sobry, id-; J. Spaey, id.;Steenwerckx; Stey-
( 102 )
laers, student; R. Stroobant, id.; E. Slruelens
id.; A.Strykers, id.; Th. Surmont van Volsber-
ghen, id.; A. Toen, id.; F.iTyreli, id.; Van Bier-
vliet, hoogleeraar; D. Van Borstel, student;
Med. Vanden Berghe, id; J. Vandenhaute, id.;
A. Vande Put, id.; E. Vanderdonck, id.; C- Van-
der Haegen, id.; F. Vander Smessen, id.; Van-
deuren, id.; M. Vande Walie, id.; Vande Wou-
wer, id.; K. Van Doorslaar do Ton Ryen, id.;
Van Gehuchten, id.; H. Van Gool, id.; P Van
Hoonacker, id.; A. Van Horenbceck, id.; Van
Hove, id.; Van HulTel, id.; 0. Van Malleghem,
id ; Van Aleirhaege, id.; L. Van Nayen, id.;
H. Van Pevenaege, id.; B. Van Trimpont, id.;
F. Venderickx, id.; J. Verhelst, id.; L. Verhoef,
id.; A. Vermeire, id.; Verrie.st, hoogleeraar;
A. Vuilsteke, student; J. Vuylsteke, id.; Wil-
sens, id.; J. Zuure, id.
VERSLAG
0 ver de w^erkzaamheden van het taal- en
letterlievend Studentengenootschap
MET TIJD EN VLIJT, gedurende het
verloopen sehooljaar 1884-85, door
Hector LEBON, schrijver des Ge-
nootsehaps.
MiJNHEEREN,
Wij beginnen het verslag onzer werkzaam-
lieden van dit jaar met een blij gejuicli. Meer
dan ooit is aan onze Hoogeschool de vlaamsche
geest ontwaaki. Eene geestdriftige rilling heeft
de vlaamsche studentengelederen doorloopen ;
nieuwe kampers zijn in groot getal ons bijge-
sprongen; de onverschilligheid is voor warmen
iever geweken. Welhaast zal Met Tijd en Ylijt
zijn vijfiigjarig bostaan vieren : menigvuldiger
en kloeker dan ooit moet en zal het vlaamsche
iand ons op dit oogenblik vinden. Ons Genoot-
schap bepaalde er zich dit jaar niet bij, zijnen
leden grondige studiën aan te bieden : het hield
een waakzaam oog op ons verdrukte volk, op
onze misprezene rechten, en was aliijd in de
bres om onrecht te schandvlekken, om de
vlaamsche eischen te ondersteuneii. Daarom
roepen wij luid lot het vlaamsche studentenvolk
onzer Hoogeschool : Laat ons onvermoeid voort-
( 104 )
werken gelijk wij het verleJen jaar lieden! W\j,
Z( ggen aan onze oude niakkers die Met Tijd en
Viijt verlaten hebben : Blijtt wat gij le Leuven
waart; en de Vlaamsche Beweging zal met
rassche schreden de zege le genaoet gaan.
De heer Etiiiel Goetschalkx opende onze rede-
kundige oefeningen door eene studie over de
kritieh in de poëzij. Klke dichter heeft zija
eigen génie, en mag niet bij vergelijking met
eenen anderen beoordeeld worden. Daarbij, ala
de beoordcelaar niet toi het ideaal kan reikea
dat de dichter omvatte bij het schryven van zyn
werk, heeft hij het recht niet over de opvaiiing
een oordeel te vellen.
Andere heeren meenden nogtans bij de be-
spreking van dit verdienslvol werk , dat er
nevens de eigenaardighei 1 van elken schrijver
eeuwige regels bestaan die hij niet mag over-
schrijden; en dat, zoo men het oorbeeld des
dichters niet zoo volmaakt bcseffen kan aïs de
dichter zelf, men loch afzonderlijko deelen der
opvatting op de algemeene schoonheidsregels
mag loeisen.
Onze geachte schrijver, de heer Julius Delbeke,
behandelde met dio[)e overtuiging en taalkennis
het vraagsiuk der Geicestspi^aken, reeds 't
vorige jaar op het tapijt gebracht. Na hem werd
die besprelcing met evenveel by val hervat door
den heer Elmiel De Visschere. De overdrevene
eenheid deriaal, zeiden gemelde sprekers. ware
( 105 )
-een aanslag op de eigenaardiglieid van het Ne-
derduitsch. De rijkdom der taal zou er oneindig
bi.i verliezen. Nog meer, de taal, die gansch het
volk moet zijn, zou een wanschepsel worden
onder den hamer van eenige pedanten, en de
laal van 't nederlandsche volk niet blijven.
In eene Ferhandeling over Filips II, raakt
de lieer Raphaël Verhulst een brandend geschie-
denispunt aan. Yolgens hem was Philips een
vorsi zonder liefdegevoel vooi' zijn volk, zonder
vaderhert voor zijn zoon don Carlos. Ook was
hij noch in Spanje noch in België bemind, zeifs
niet door de geesielijkheid. Die gezegden steunen
op de geiuigenis vêler geschiedschrijvers, zooais
Lhorente, Didrichslein. enz. — Zij worden niet-
temin warm bestreden door Mijnheer Edward
Janssens die, door een feit uit Lhorenle's leven,
toont wat geloof men aan dien historieschrijver
hechten moet.
De heer ondervoorzitter Alberdingk Thijm
maakt een onderscheid tusschen het princiep en
den persoon die het verdedigt. Is 't Filips'
eeuwige roem het katholicismus te hebben voor-
gestaan, zijne heerschzucht kan er niet door
verschoond worden. Onjuist ware het overigens
de Ivaiholielve kerk Filips' gebreken ten kwade
le duiden, want de pauzen Plus V en Sixtus V
dachten in 't geheele niet voordeelig over 's
konings hoedanigheden en aangewende mid-
delen.
( 106 )
Nu vaU de heer Alfons Bartholomeussen met
doorslaande bewijzen Willem den Zwijger aan :
— Willem had voor doel, niet hct land le bevre-
digen, maar zijn meester le worden, toen hij den
terugtoclît vroeg der spaansohe soldalen; want
de duitsche troepen, die hem genegen waren,
behield hij, ofschoon zij evenveel ramp sticht-
ten. — Hoezeer de Zwijger in Belgic bemind
werd, blijkt hieruitdat hij steeds met een vreemd
léger moest te werk gaan, en genoodzaakt was
in onze steden overal vreerade garnizoenen te
leggen om den weôrstand der bevolking te
dempcn. — Eerbiedigdo hij dan toch de vrijheid
van godsdienst, waaronder hij zijne heersch-
zucht verdook? Aan den stervenden ridder de
Lalaing weigerdo hij eenen priesfer, om zijne
orageving niet te raishagen. — In huichelary
vond hij zijn gelijke niel. Gedurende de beeld-
stormerij, riep hij de Antwerpsche burgers op
de Grootemerkt te wapen, met verbod. wat er
ook voorviele, die plaats te verlaten. En bij de
aankorast van Alva schreeThi.) dezen gelukwen-
schingen over zijne zending!
De taalkwestie was met af. Do heer Arthur
Vanden Berglie geeselde duehtig in de volgende
zitting het Classicismiis dai de taal aan onveran-
derlijke regels wil vasirijgen.
Alleen over eenige toepassingen van het
princiep des heereu Vanden Berghe waren zijne
tegensprekers het niel eons. De taal is als de
( 107 )
mensch : zij heeft eene onveranderlijke ziel^
maar hare uiterlijke vormen veranderen met
den groei van het volk, wi&ns weôrspiegeling
zij is. En, zooals het menschelijk lichaam min
verandering ondergaal als het lot eene zekeré
ontwikkeling is gekomen, zoo ook worden de
taal vormen bij een beschaafd volk vaster dan
vroeger.
In de tweo volgonde zitiingen, droeg uwe vcv-
slaggever eena studie voor over Het Mensch-
doin Verlost door Lod. De Koninck. Na den
huldegroet aan het vlaamsch epos le hebben
gebracht, waagde hij het er eenige onvoîmaakt-
heden in te zoeken. Het gémis uan bondighcid
van stijl en beehien, de ongepastheid van zekere
uitdrukkingen en voorsteilingen, het gebrek
aan volgehoudene eenheid maakten destofder
bespreking uit.
De heer Léo Bethune verdedigde warm som-
mige aangevallen punten. De heer Roegiers
vraaglofeen God, aan de menschelijke driften
niet onderworpen, wel tôt held van een epo:>
kan dienen. — Wij denken dat de held van een
epos niet te volmaakt kan zijn; dat het leven
vol wonderen, vol lijden en vervcdging deà
Zaligmakers, de kuiperijen van hel en schrift-
geleerden, meer dan elk ander onderwerp, tôt
eene bewegingsvoUe schepping aanleiding kun-
nen geven.
De heer Adolf Pauwels gaf ons het genoegen
7
( 108 )
•Il et keurige gedicht : Op zes iceken, door Eilda
Ram le leeren kennen. Spreker brengt de jeug-
dit^e dichtercs weWerdien.le huile, on stelt voor
luili" den titel van buitenlid van Met Tijd en
Vlrjt aan te bieden. Dit vooràtel, met geesidriftig
gejuich aangenomen, schonk ons de eor de
Aniwerpsclie dichteres eenige dagen later onder
ouzo buitenleden te tellen
Dezelfde titel werd nog aangeboden aan den
heer Hendrik Quakkelaar, schrijver van -De
Pasioor en de Pandiet"
Hoogst aantrekkelijk waren de bijzonderhe-
den ons door den lioer Alfons Roegiers meège-
deeld over de HMcelijksplechtigheden hij de
oude Grieken.
De nauwkturige inlichtingen ons ter djer ge-
legenheid verschafi door dengeleerdengeschied-
kundige, hoogleeraar Alberdingk Thijtn, over
do Verloving en het Huwèlijk in de Middeleeu-
wen, de den ons zien dat onze progresseerende
Iransche beschaving veel meer den zedelijken
vùoruitgang moclit betrachten, wildo zij ach-
teruit in onze geschiedonis eenige modes gaan
zoc'ken.
In eene Yerhandeling over de Vrijmetselanj ,
schandvlekt de heer Vcrri.)i de hedendaagsche
werking dier sekte, en houdt vol dat haar doel,
de verdelging van het goloof, onvermij lelijk
den strijd tegen de vlaamscho taal na zich
sloept.
( 109 )
Andere leden meenen dat de Belgische vrij -
metselaar de Vlaamsche Beweging rechtzinnig
kan voorstaan, ofschoon hij de zedeii van 't
oude Vlaanderen moele radbraken om ze van
den Godsdienst los te scheuren.
Hoogleeraar Alberdingk Tliijm lost het vraag-
punt van den oorsprong der vrijmetselarij op.
Zij siamt van de Tempeliersorde niet af : want
deze, allioewel zij door hare ontucht van de
kerk afweek, bleef hare wijsgeorige grondbe-
ginselen aliijd geirouw. 't Is bijzonderlijk in de
xviii« eeuw, ten gevolge der dwaalleeren van
Voltaire en Rousseau, dat de vrijmetseloTij aan
den dag Ivwam.
De heer Denijs Mayart gaat in een historisch
werk de staaikuiide na van von Bisraarck ora
de Rerworcling van 't duitsch heizerrijk te
bewerken. Na de verbrokkeling door Luiher en
Mazarin teweeggebracht,kregen Pruisen enOos-
tenrijk de booge hand in 't oude Duitsche Rijk.
't Was om Oûstenrijks invloed te kaer te gaan,
dat von Bismarck dit iand, tegen don dank van
't pruisiscb volk, den oorlog verklaarde. Edoch,
daar de onafhanlcelijkheid der duitsche vorsten
hiermeê niet getemd was, zou een tweede oorlog,
die van 1870, het werk voltrekken. Die tweede
eenheid in het gevaar haJ voor gevolg de kro-
ning van keizer Wilhelm te Versailles, die dan
ook de kroning van 's lianseliera staatkunde
wezen zou.
( 110 )
Uw verslaggever in een werk getiteld : Eene
van Conscience's verdiensten poogt le bewijzen
dal Conscience, door het bezingen der liefde, die
deugd heeft veredeld, de fransche zedelooze
romans den wog naar onze dorpen heeft afge-
sneden en de taalliefde bij liet mindcr onlwik-
kelde volk doen ontslaan. De goede romans in "t
algemeen (en er dient evenveel van het goed
tooneel gezegd te worden) ontwikkelen de jonge
inbceldirg, zijn de onmisbare yoUrekking vaa
het theoriscU onderwi^js, en hebben vêle ver-
scholene génies doen onlkiemen.
De weerde of zedelijko strekking van eenige
van Conscience's werken, zooals Yalentijn de
Schoolmeester, Schande vrees, Levcnshcst, wor-
den door de heeren Laporia en Noterdaeme en
door den heer voorzitter besproken.
Onzehooggeachte ondervoorziiter Alberdingk
Thijm sloot onze redekundige werkzaamheden
door eene hoogst verdienstelijke en aangename
voordracht : De Dichter in woord en toon, Ri-
chard Wagner. Gedurcnde zijne ballingschap
len gcvolge der omwenteling van 1S48, schreef
de duilsche toondichter le Zurich de werken
waardoor zijn geheeie slelsel ons duidelyk is
gewordcn : " De kunst en de omwenteling -,
« De kunst in do Toekomst, - en •• Opéra en
Drama -, waarin hij de nieuwe wegen bepaalde
die liij Wilde bewandelen, de operamuziek los-
maken van aile conventie, de voordracht van
( 111 )
den tekst tôt grondslag nemen van het geheele
muzikale werk, en aile kùnsien laten samen-
werken om eenen harmonisclien indruk op deu
toehoorder le maken. Om dit doel te boreiken,
schreéf Wagner zelf, en dit met waar dicliter-
gemoed, den tekst van eenige zijner stukken.
Der FUegende Hollànder; Tannhaiiser ; Lo-
hengrin en Der Ring der Nibelungen die
samenhangen met gebeurtenissen uit België's
geschiodenis; Tristan und Isolde; Die Meister-
singer; Parsifal waren zijne meestergewroch-
ten. Wat de zeielijke strekking dier werken
betreft, dikwijls heeft de toonkunstenaar geof-
ferd aan den wereidzlu des tijàs, aan de denk-
beelden over onafhankelijke zedeleer, al blonk
er dan ook in zijii laatsLe opéra een onbepaald
kristelijlc oorbeeld door.
Onze zondagzittingen zijn dit jaai" buitenge-
^voon levendig en gevoed geweest. Hier zijn wy
volop in vooruitgang. Aan de bestudeering
eeniger ernstige stultlien als Jozef in Dothan,
Gudrun, eene historische kritiek over Johann
Tetzel, mengde de poëzij hare lichtere toonen.
Wat al vreugde en voldoening Iiebbon wij bij
het hooron dier menigvuldige dicliijes uiet ge-
noten ! De belangvolle voordracht van onzen
toegenegenen ondervoorzitter lioogleeraar Al-
berdingk Tliijm, over den oorsprong der dob-
ielsteenen, liet kloek gedicht des iieeren Del-
beke De Gidden sporen sîag, het roerend lafe-
( 112 )
réel In het Yisscherhuisje door den heer
H. Noterdaeme, de schertsende siukjes TooveriJ
door den heer Lod. Schepens en De laatste dag
m 't kollegie des heeren Julius Van Neste,
waren de schoonste perelen den Muzeri opge-
dragen. Uwe verslaggever zocht naar een loon
in eenige siukjes als Sneyssone, Eutcelijks-
dicht, Op weg naar het kerkhof.
Dank aan de leden, die hunnen lever len
diensie des voorspoeds van Met Tijd en vUjt
hebben gesteld! Dank aan de heeren Hooglee-
raren, die wij mei lîerheid aan oas bureel zien
zetelen : aan den heer voorziiter hoogleeraar
Willenis, die onlangs nog de hand sloeg aan de
uitvoering van een grooisch ontwerp tôt ver-
heerlijking en bewaring onzer taal; aan onze
heeren ondervoorziiiers, hoogleeraar Helle-
putie, die wij dit jaar te Leuven onze vader-
iandsche Taalgrieven met zooveel overtuiging
en bijval hoorden verdt-digen, en hoogleeraar
Alberdingk Tbijm. den gosiadigen raadsman der
leden van Met Tijd en Vlijt-
SOCIÉTÉ JURIDIQUE
de l'Université catholique de Louvain.
ANNÉE ACADÉMIQUE 1885-1886.
Commission directrice.
Présidsnt, M. le professeur Descamps.
Vice-Président, M. B°" Hubert Coppens.
Secrétaire, M. Albert Vamieput.
Trésorier, M. Maurice Damoiseaux.
Membres : M'".
Membres protecteurs
Mgr Pieraerts, Président d'honneur.
Mgr Namèche, id.
M. le professeur Fr. de Monge, Vice Président
d'honneur.
MM. les professeurs De Jaer, -Jacops, Nyssens,'
Van Bierviiet, Van Jen Heuvel, M. Tlionissen,
ministre de l'intérieur et de l'instruction pu-
blique, M. de Smedt, membre de la Chambre
des représentants.
Membres honoraires.
MM. Aglave, Allion, Aucot, Barbiour, Barthoio-
meiissen, Beauloye, Bertrand, Béthunc, abbé
Bouzin, Boeyé, Boekaert, Brants, Butaye,
Buyse, Cambrésy, Cappuyns, Caprasse, Carlier,
( 114 )
Chevalier, Chrisiiaens, Claes, Coucke Albert,
Coucko Stanislas, Criquillion, Croonenberghs,
Dassy, De Coster, Decot, De Decker, De Groote,
de Hanlleville,Dolmée, Dormi nne, de Ravenne,
de Thier, De Va'.keneer, Deville, D'Heygere,
Diricq, Dubois, Dupiiez, Empain, Ermel, Fau-
con, Fontaine, Fourquet, Gérard, Gilkin, Glo-
rieux, Gourdet, Hamraano, Hanoticau, Hayoit,
Hecquet, H-3rdewyn, Heuvelmans, Hoefnagels,
Hoyois, Jans, Jansscn, Joiy, Jonard, Lamolte,
Landas, Lappau, Leemans, abbé Lemaitre,
Léonard, Lepaige, Leroy, Loix, Lombaerts,
Losseau, Lowel, Meyers, Michaux, Mineur,
Moens, Mommaerls, Montons, Mussoiy, Notel-
teirs, Orbaen de Xivry, Orlegat, Perin, Pil,
Rauwez, Rops, Sanders, Scheyvacris, Schicks,
T'Serstevens, Sepulchre, Serigiers, Simonard,
Soencns, Solvyns, Standaert, Streel, Thery,
Thevelin, Tibbaut Emile, Tibbaut Jules, Ton-
nelier, Van Casier, Vanden Broeck, Vanden
Wouwer, vande Werve, Van Dieren, Van Ham,
Van Reeth, Van Ruyœbeke, Van Troyen, Ver-
biest, Verbruggen, Verhaegen, Verlant, Wau-
ters, Wellons, Witteveen, Zwaenepoel.
Membres actifs.
MM Aldernaght, Allard, Bodeux, Carbon, Col-
lard, Cols, Coppens Armand, Coppens Hubert,
Damoiseaux, De Brie, De Craone, de Géradou,
De Haene, Demaret, De Nockere, De Roeck,
( 115 )
DeVoghel, Dubois, Du Bus, Dujardin,Dullacrt,
Félix, Ficher, Fontaine de Ghélin, Géron,
Gilles de Pélichy, Glervaux, Gerlia, Hannotie,
Jacquemin, Jacquet, Jorion, Laurent, Lebon,
abbé Lecler, Leduc, Lefebvre, Leroy, Malherbe,
Maquinay, Masselus, Misonne, Morelle, Muùls,
Nève, Neven, Noterdaeme, Opsomer Achille,
Opsomer Georges, Parmentier, Piret, Poliart,
Quiriui, Raes, Raemdonck, Ravelli, Roest,
Schramme,Schyi'gens, Séghin,Singelée, Slotie,
Van Bortel, Van Cutsen, Vande Put, Vander
Eycken, Vande Velde, Vande Walle, Van ]\IoI
Van Reeth, Vico, Voicin, Wacreuier.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ JURI-
DIQUE de 1 Université catholique de
Louvain, pendant Tannée académique
1884-1885, présenté au nom de la
Commission directrice par le baron
Hubert COPPENS, secrétaire.
Messieurs,
Nous pouvons dire que notre Société, toujours
florissanie, demeure résolument l'émule de ses
aînées, et qu'elle continue à marcher dans la
voie que lui ont tracée ses devanciers. Aussi
est il permis d'affirmer qu'elle a pleinement réa-
lisé l'esprit ei justifié l'espoir de ses fondateurs.
Comment, d'ailleurs, pouvait-il en ôtre autre-
ment, étant connus le dévoumeut, l'affabilité et
le zôle de notre estimé Président, le tact et
l'habileté avec lesquels il a toujours encouragé
nos cfforis et dirigé nos débats. Ne l'oublions
pas, c'est en fr.ande partie à M. Deîcamps que
la Société juri lique est redevable de sa force et
de sa vitalité. Et à ce piopos, permettez-moi,
Messieurs, de vous rappeler le souvenir d'une
fête qui nous est encore à tous présent à la mé-
moire. Rarement solennité de ce genre fut aussi
brillante, aussi bien réus.-ie et rencontra d'aussi
( 117 )
unanimes et d'aussi nombreux assentiments que
celle qui réunit le 19 mai dernier les élèves,
anciens élèves et les nombreux amis de M. le
professeur Descamps, pour lui offrir, en témoi-
gnage d'admiration et d'affectueuse reconnais-
sance, son portrait peint par un de nos plus
éminents artistes. Toutes ces marques d'attache-
ment et de sympathie no pouvaient manquer
d'aller droit au cœur du professeur. Aussi,
lorsque dans l'antique salle des Promotions, la
superbe toile lui fut prés'mîée au milieu des
acclamations, ce fut d'abord avec une émotion
visible qu'il prit la parole en réponse aux divers
discours qui lui avaient été adressés. Mais bien-
tôt, maîtrisant cette première impression , le
professeur savant, le jurisconsulte distingué se
montra à nous sous son véritable jour. S'erapa-
rant aussitôt dans cet ordre d'idées d'une ques-
tion devenue toute actuelle et dont la réalisation
s'élève à la hauteur d'une nécessité sociale, il en
lli- l'objet d'un discours magistral sur la coor-
dination des lois nationales. Si je ne craignais
de blesser la modestie de notre estimé Président,-
j'essayerais de lui témoigner l'admiration qu'in-
spire toujours toute oeuvre bien pensée et bien
dite; mais l'éloge émanerait d'une bouche trop
peu autorisée, et l'excellence des belles produc-
lions se recommande par elle-même. Ne m'en
voulez donc pas, M. le Professeur, si je me borne
à souhaiter que votre pai^ole puisse trouver un
( 118 )
prochain écho et servir pour la science juridique
de notre pays, de point de départ d'une ère nou-
velle.
Au nom de M. le professeur Descamps, je
regretterais, quoiqu'à un autre point de vue, de
ne pas joindre celui de M. le professeur Jacops,
ancien Président du collège du Pape, qui s'est
toujours montré d'une amabilité exquise envers
notre Société. Je suis heureux de pouvoir être
rinterprète de vos sentiments, en remerciant
M. le chanoine Jacops du concours qu'il a tou-
jours accordé, durant sa présidence, à noire
Société, en nous prêtant un de ses locaux. Et je
profite de la même occasion pour otîrir à M. Van
den Berghe, son successeur à la présidence, nos
souhaits de bienvenue, et pour lui exprimer nos
premiers remerciements pour la bienveillance
généreuse qu'il a déjà voulu nous témoigner.
Maintenant, Messieurs, j'aborde sans autre
préambule, l'examen dos diflerents travaux qui
ont vu le jour parmi nous, et qui nous ont pro-
curé des séances aussi instructives qu'agréables.
M. De Maret ouvrit la série de nos séances.
Il porta à notre modeste tribune uu sujet d'une
actualité encore toute récente : L'intervention
de l'Etat dans l'amélioration de l'industrie
agricole. L'orateur constate que l'agriculture
traverse en ce moment une crise aigiie. L'insuf-
fisance des capitaux et la concurrence étrangère
surtout semblent conspirer la porte prochaine
C 119 )
do cette industrie. Une surproduction, qui sem-
ble ne pas avoir de limites, envahit l'Europe dont
les blés ne peuvent lutter avec les produits simi-
laires de l'autre continent.
Quel remède faut il apporter à cette situation
désastreuse de l'agriculture, se demande alors
M. De Maret? Un grand nombre de cultivateurs
attendent le salut de la protection de l'Etat : les
uns demandent le rétablissement de l'impôt
douanier, les autres exigent un droit compensa-
teur, d'autres réclament un droit protecteur,
mais le droit protecteur et le droit compensateur
ne sont que de simples palliatifs à la crise agri-
cole. Si l'on veut réellement sauver l'agricul-
ture, que les propriétaires diminuent le loyer
de leurs terres; que le législateur supprime de
noire Code civil l'article 826 qui impose l'obliga-
tion du partage en nature; que l'Etat dégrève la
propriété foncière, supprime les droits fiscaux
sur la vente et l'échange des propriétés; qu'il
diminue les droits de succession, et enfin qu'il
restreigne le cadre de notre armée. Sans doute
ces mesures ne sauveront pas immédiatement
l'agriculture; mais si le législateur s'efforce d'ac-
corder à l'industrie agricole les mêmes facilités
et les mêmes avantages qu'aux autres industries,
et que les cultivateurs abandonnent la routine
et font appel à la science, alors on pourra espé-
rer voir renaître et refleurir l'agriculture dans
notre pays.
( 120 )
Ce beau travail fut l'objet de vives contradic-
tions, qui remplirent plusieurs ^'éances et qui
nous procurèrent la satisfaction de constater
que notre société possédait en la personn^^ de
l'honorable orateur, un homme ferme dans ses
convictions, et armé pour sa défense d'une ré-
plique tacilo et d'une connaissance approfondie
lie la question qui! traitait.
A{très M. De Maret j'eus l'honneur, Messieurs,
de vous présenter une étude sur : La vie et les
doctrines de Machiavel. Des opinions les plus
diverses ont été émises, soit pour, soit contre
cet homme célèbre. Il m'a semblé que pour étu-
dier sainement une doctrine, et pour en faire
une critique judicieuse, il importait de commen-
cer avant tout par examiner quel était le per-
sonnage qui en avait été l'auteur, sa vie, son
caractère et le milieu où il a vécu.
A cette fin, j'envisageai dans une première
partie de mon travail la vie publique du célèbre
secrétaire florentin. Je vous retraçai son exis-
tence successivement : heureuse et favorisée,
alors que les hautes foncions dont il est revêtu
le mêlent à la gestion dos grandes affaires de la
riépublique de Florence, sa patrie; inquiète,
troublée et misérable, quand les Médicis res-
taurés le priveront de ses emplois et se délie-
ront de ses profosiations intéressées d'attache-
ment et do dévouement. J'ai tâché de voua
montrer l'influence sinistre et pénible tout â la
( 121 )
fois, qui rabaissant son caractère si fort en-
dessous de son génie, en fit à dater de celte
époque, par ses démarclies, comme par ses
écrits, le courtisan assidu, importun des nou-
veaux maîtres de Florence. Et à ce propos, le
Prince en particulier, son œuvre capitale, ne
fut. peut on dire, qu'une œuvre d'une visée toute
personnelle, car c'est sans dissimulation d'au-
cune sorte et sans autre dessein que de recou-
vrer une situation perdue, que Macliiavel le
rédigea et l'ofifrit aux Médicis, dont il espérait,
par ce témoignage de dévouement, gagner les
bonnes grâces. Néanmoins toutes ces démarches
équivoques ne lui portèrent pas bonheur. Le
parti républicain de nouveau victorioux le rejeta
à son tour et le signala unanimement à la haine
de ses concitoj'^ens, comme le complice des
Médicis. Machiavel ne résista pas à ce dernier
coup. Il mourut de chagrin, dit on, le 22 juin
1527.
Voyons maintenant quelles sont les fameuses
doctrines, dont le secrétaire florentin s'est fait
le théoricien. Quelles en sont d'abord les ori-
gines?
Comme corruption humaine, le machiavélisme
est aussi ancien que le monde. Mais comme doc-
trine, il est l'œuvre d'une personnalité de génie,
à laquelle il a emprunté son nom. Si on envisage
ses principes à ce dernier point de vue, il y a un
certain nombre de causes qui expliquent, chez
( 122 )
Machiavel, l'esprit du Prince et l'origine des
théories qu'il renferme. Parmi celles que j'ai
signalées, rappelons entr'autres les trois sui-
vantes ;
En premier lieu, le sensualisme de l'École de
Padoue, qui avait inspiré les principes utilitaires
de cette époque, principes qu'il a inconsciem-
ment reproduits.
il y a ensuite ce qu'on pourrait appeler le
paganisme de Machiavel. L'auteur du Prince
était contemporain de ce grand mouvement de
rénovation vers l'antiquité qui s'empara du
xv« siècle.
Enfin, Machiavel avait une disposition spé-
ciale pour l'étude de la politique. Malheureuse-
ment dans une question aussi importante que
celle du gouvernement des peu[de^■, il s'était
trompé sur une donnée fondamentale. Une ob-
servation trop exclusive de la nature humaine
et le spectacle des mœurs de son temps lui en
inspira prompiement la notion la plus fausse, en
môme temps que le mépris le plus profond de
toute vertu et de toute justice.
Pour Machiavel tous les hommes sont mé-
chants et toujours prêts à manquer à leur parole.
Il faut donc être méchant avec eux, puisqu'ils
sont méchants. Telle esi la donnée essentielle
dont l'auteur du Prince déduit tous sts procédés
de politique. Or, rien n'est plus simple que ces
procédés. Ils se réduisent à. deux : le mensonge
( 123 )
ei la terreur. . En somme, il convient de ne
s'attacher qu'aux résultats. Le point essentiel
c'est de réussir... Quel est d'après cela l'idéal du
prince que Machiavel réclame pour réaliser ses
desseins? Capable de toutes les métamorphoses,
les animaux dont le prince doit savoir revêtir
les formes, sont le lion et le renard. Il apprendra
du H"" à être fort et du 2^ à être adroit... Un
prince prudent ne peut ni ne doit tenir sa parole
que lorsqu'il le peut sans se faire tort et que les
circonstances subsistent où il a contracté son
engagement. Il lui est aussi utile de persévérer
dans le bien lorsqu'il n'y voit aucun inconvé-
nient d'ailleurs, que de savoir en dévier lorsque
les circonstances l'exigent... En définitive, an
prince doit faire en sorte qu'on le prenne tou-
jours pour ce qu'il parait être, et non pour ce
qu'il est réellement. Et le petit nombre d'esprits
pénétrants n'osera contredire la multitude qui
d'ailleurs a peur elle l'éclat et la force du gou-
vernement...
Que penser de cette doctrine ainsi présentée
en raccourci? Comment l'apprécier? Il est à
remarquer d'abord qu'elle se réfute d'elle-même
par la considération des conséquences aux-
quelles elle conduirait socialement parlant, et
du danger qu'il y aurait pour un prince de s'en
inspirer. Mais indépendamment de ces observa-
tions, cette théorie est entièrement fausse, parce
qu'elle repose sur une base radicalement erron-
( 124 )
née. En effet, Machiavel se méprend sur le
véritable caractère de la nature humaine. Ce
n'est pas une moindre erreur de déclarer les
hommes entièrement mauvais, que de les juger,
comme devait se l'imaginer Rousseau, entière-
ment bons mais corrompus par le contact de la
société. La vérité est que l'homme offre un
mélange de bien et de mal, et que les passion»
l'emportent fréquemment chez lui sur la raison.
Mais parce qu'il est un être moral, l'homme est
fait pour se soumettre à la loi du bien. L'ordre
essentiel de sa nature exige la subordination
régulière des facultés inférieures aux facultés
supérieures et maîtresses, et réclame la prélo-
minance de la raison sur les passions. De même»
dans les relations de la vie sociale et en particu-
lier dans les relations [«olitiques, qui ne sont
qu'une variété de rapports humains, c'est la
justice et le bon droit qui doivent régner et pré-
valoir, et guider les actions des individus et des
gouvernants. L'usage de la force n'est autoris<5
et ne devient légitime que lorsqu'il est conforma
au droit et à la justice, et appelé à leur prêter
son concours et son assistance.
En résumé, Machiavel a eu le tort irrémis-
sible de méconnaître que la politique repose
avant tout sur le droit qui nait du devoir. Sans
doute il ne destinait pas ses écrits aux généra-
tions futures, il ne prévoyait pas l'usage qu'elles
allaient en faire. Leur composition n'avait chez
( 125 )
lui qu'un but purement personnel et intéressé;
mais la postérité s'est emparée d'un système qui
flattait ses passions et qui était en harmonie
avec ses instincts de perversité et de malignité.
Peuple."', gouvernements et individus s'en sont
inspirés tour à tour et l'ont fait servir à la réa-
lisation de leurs intérêts respectifs. Certains
faits odieux qui ont ensanglanté à certaines
époques les pages de l'histoire, témoignent suf-
fisamment de l'action déplorable qu'ont exercée
ces principes subversifs.
C'est un de ces cas d'application qui a attiré
l'attention de M. Damoiseaux dans son travail sur
la St-Barthélemy. Après avoir blâmé le mas-
sacre des Huguenots et déclaré qu'il fallait en
honnir les auteurs par la raison qu'un crinio
d'État et surtout un crime aussi odieux que
celui-là constitue une violation injustifiable doi!
principes les plus élémentaires du droit public
et social, M. Damoiseaux envisage la question A
un point de vue spécial. Une foule d'erreurs se
sont produites sur le massacre de la St-Barthé-
lemy. TTne des principales est celle qui préteiid
que cet événement fut prémédité. L'orateur
avait pour but de réfuter celte thèse. II le fit
en s'appuyant sur les documents de l'époque.
En premier lieu, toutes les pièces offlcielles
qui nous restent, montrent que le roi recomman-
dait toute cessation et prohibition des massacres.
D'ailleurs les dates si espacées des massacres
{ 126 )
dans les diflférentes villes prouvent qu'ils ont eu
ieu spontanément et à l'annonce de ce qui
s'était passé dans d'autres localités.
En second lieu, la correspondance de Phi-
lippe II et du duc d'Albe montre qu'à l'entrevue
de Bayonne aucune conspiration ne fut tramée ;
au contraire les dispositions do la Cour sont
très pacifiques.
En troisième lieu, les témoignages des écri-
vains contemporains, le duc d'Anjou, le maré-
chal de Cavannes et Marguerite d'Anjou sont
d'accord pour rejeter la préméditation.
Enfin, les soupçons rapportés par quelques
auteurs protestants ne prouvent rien, vu qu'ils
ne furent pas partagés par les autres huguenots.
Quant aux cajoleries prodiguées par Charles IX
à Coligny, elles furent la cause de sa perte et de
celle des siens; car, si Catherine de Médicis
avait voulu se servir de l'amiral, comme d'un
appât pour attirer les Huguenots, elle ne l'eût
pas fait périr avant d'otrc sure de son fait.
A propos du travail de M Damoiseaux, il
s'éleva incidemment un vif débat relatif à la
question du choix du sujet au point de vue de la
mission de la Société juridique. Il fournit à l'as-
semblée l'occasion de manifester nettement sa
préférence pour la liberté dans le choix des
travaux, spécialement en ce qui concerne les
étudiants on philosophie, qui ont toujours depuis
l'origine fait partie eu boa nombre de la Société
( 127 )
iuridique. La difficulté relative à l'interprétation
de l'art, l-- du règlement fut d'ailleurs tranchée,
à ce point de vue, dans le sens le plus large.
Du domaine de l'Économie politique, du Droit
naturel et de l'Histoire, nous passons tout d'un
coup à celui du Droit positif. M. l'abbé Lecler
aborda, à la séance du 2A février, une question
importante et qui dans ces derniers temps a
divisé étrangement et les auteurs et lajurispru-
dence. Depuis une trentaine d'années en eflfet,^
la question, des cimetières a donné lieu dans
notre pays à de nombreuses discussions et à de
graves conflits. M. l'abbé Lecler nous signala
les principaux points de ce débat, en traitant
d'abord de la discipline ecclésiastique on matière
de sépulture, de ses fondements et de son déve-
loppement historique, ensuite de la sépulture et
des cimetières sous nos lois modei^nes.
D'après la législation canonique, conforme en
cela à toutes les religions qui ont paru sur la
terre, la sépulture doit être considérée comme
un acte religieux, un acte du culte public; le
cimetière, par la bénédiction qu'il doit recevoir
de l'autorité compétente, est un endroit sacré.
L'enceinte bénie est ouverte à tous ceux qui
sont morts dans la communion de l'Eglise et
qu'une loi spéciale, pour des motifs spéciaux,
ne prive pas de cet honneur.
Ces prescriptions, les catholiques ont-ils en-
core le droit de les observer, d'en exiger
( 128 )
l'observation, sous notre législation raodernu?
M. l'abbd Lecler répond hardiment : oui. I,a
théorie libérale sur ce point est insoutenable.
L'élude attentive des actes qui décrétèrent le
rétablissement du culte catholique après la Ré
volution, notamment du concordat et du décret
de prairial an XH; la liberté des cultes, telle
qu'elle a été garantie par la Constiiution belge;
l'interprétation constante et unanime de ces actes
jusque dans les derniers temps, — doivent con-
vaincre tout homme impartial et libre do pré-
jugés, que sous notre législation, la sépulture
doit encore être considérée comme un acte es-
sentiellement religieux devant s'accomplir selon
les prescriptions de chaque culte; il en résulte
que dans les communes où il existe plusieurs
cultes, l'autorité communale doit établir plu-
sieurs cimetières confessionnels; et que là, où
il n'existe qu'un culte, mais en même temps' des
individus qui y sont étrangers, doivent être
établis un cimetière confessionnel et un cime-
tière communal. C'est la seule solution qui soit
de nature à faire droit A toutes les exigences
spéciales et légitimes, et à prévenir ces regret-
tables conflits, qui n'ont dt<jà que trop souvent
attristé le pays.
Pour terminer, M. labbé Lecler nous exposa
la jurisprudence adoptée par le gouvernement
actuel; il la rapprocha des principes susdits, et
l'apprécia en se basant sur les explications don-
( 129 )
nées par le gouvernement lui même à la Chambre
des représentants.
La défense des intérêts religieux qui venait
d'être présentée par AL l'abbé Lecler au sujet
des sépultures, rencontra bientôt en la personne
de M. Alfred De Maret, un nouveau partisan
non moins convaincu, à propos de la question
de V Utilité actuelle des Institutions monas-
tiques. Il envisagea son sujet principalement
dans ses rapports avec la question sociale et la
question agricole. Les considérations qu'il nous
présenta sur ce point forment à cei^tains égards,
une sorte de complément à un premier et con-
sciencieux travail sur l'intervention de l'État
dans l'améiioratiûn de l'industrie agricole.
D'abord, dit M. Do Maret, les ordres religieux
peuvent sinon détruire entièrement, au moins
adoucir cette haine implacable qui existe entre
le capital et le travail. Ils peuvent améliorer les
rapports si tendus qui divisent le patron et
l'ouvrier, le propriétaire et le prolétaire, et réta-
blir ainsi la solidarité entre les grands et les
petits. Ils constituent à cet égard un élément de
paix et d'union, qu'il serait insensé de mécon-
naître et de vouloir détruire.
Ce sont les moines qui jadis ont transformé
nos landes incultes, opéré ces grands défriche-
ments, formé ces vastes exploitations qui entou-
raient les monastères. Ils sont du petit nombre
de ceux qui aujourd'hui ont conservé encore les
( 130 )
traditions de la grande culture. Eh bien, les
moines qui ont donné à l'agriculture du moyen-
âge, cet élan superbe que nous constatons, pour-
quoi ne seraient-ils plus à môme d'aider nos^
cultivateurs, à rendre à notre sol épuisé et sté-
rile sa fécondité d'autrefois?
Dans une des séances de la Société, M. Georges.
De Craene nous fit jouir d'une agréable petite
diversion aux travaux précédents, et qui té-
moigne en même temps chez son auteur d'une
sagacité vive et pénétrante. J'appellerais volon-
tiers l'ensemble des intéressantes considérations
qu'il nous présentât : Le Curnberlandisme dé-
voilé. M. De Craene l'intitule tout court : Mon-
sieur Cumherland.
M. Cumberland lit- il la pensée d'autrui et
justifie t il ainsi le nom sous lequel il se présente
au public? Le procédé dont il use est-il capable
de lui dévoiler le concepte d'autrui; en d'autres
termes, est-il possible qu'une pensée nous soit
communiquée par le simple contact de l'orga-
nisme où elle se produit avec le nôtre ?
Quelle est l'explication véritable des phéno-
mènes du Cumberlandisme, telle qu'elle ressort
à toute évidence de robservation attentive de
ces phénomènes?
De ce que Cumberland est impuissant à l'égard
de certaines pensées telle que celle d'une vertu
méconnue ou d'une addition mal faite, i! appert,
nous dit M. De Craene, qu'il est impuissant à
( 131 )
lire la pensée. En eflfet, celle-ci se révèle d'après
ses dires, par un phénomène saisissable, qu'elle
produit dans l'organisme. Or, une pensée est
toujours une pensée, quel que soit son objet. Dès
lors, chaque pensée devrait être suivie de ce
phénomène, de cet indice révélateur, comme
chaque cause est suivie de son effet. De Bonald
et d'autre.9 ont traité des origines du langage,
parce que le langage est une chose existante.
On peut donc se demander s'il n'y a pas d'autre
voie de communication possibles entre êtres
intelligents, et si les misérables, qui n'ont ni
yeux ni oreilles à leur service, ne peuvent pas
obtenir de l'organe qui leur sert, la sensibilité
tactile, la faveur que leur refusent des organes
absents? La réponse, dit M. De Craene, nous
l'attendons de deux malheureux, qui auraient
passé leur vie ensemble et point de Curaberland.
La nature des pensées qu'il trouve, pensées
qui portent toutes sur quelque objet localisé
dans l'espace, la manière dont il les trouve, en
suivant l'impulsion d'une main qui le conduit à
l'objet, tout prouve la vérité de cette assertion :
sans le vouloir, sans le savoir, la personne qui
se prête à l'expérience fait le jeu du ïumiste.
Cumberland a le mérite d'avoir trouvé un nou-
veau divertissement de société; il n'en a pas
d'autre.
Après cette petite excursion toute de circon-
stance dans le domaine de l'agréable, la Société
( 132 )
•ae hâta dd reprendre ses travaux accoutumés.
La matière du droit commercial maritime offrit
«.lors un premier sujet à notre attention, à pro-
pos de la question de Vahordage des navires,
que traita M. Jean Jans, notre vice- président.
Après avoir en quelques traits indiqué l'impor-
tance du droit commercial maritime, il définit
la diflférence entre l'abordage maritime et l'abor-
dage non maritime. Cette distinction est très
importante et elle est basée sur la nature des
bâtiments qui viennent à se heurter M. Jans
traita principalement de l'abordage maritime.
Ces accidents de mer sont très fréquents et
causent toujours des pertes considérables. Pour
déterminer sur qui retombent ces pertes, il faut
faire avec le législateur les distinctions sui-
vantes :
Dans ïabordage fortuit, occasionné par des
événements de force majeure, on appliquera le
principe général d'équité : res périt domino.
Mais c'est le cas le plus rare : ordinairement
on se trouvera en présence d'un abordage que
la doctrine désigne sous le nom de culpeux. Les
dommages sont subis par le navire à bord duquel
la faute a été commise. Mais la f^^ute p-nit avoir
été commise à bord des doux navires : on répar-
tit alors les pertes d'après la gravité respective
des manquements.
La nouvelle législation n'admet plus la dis-
tinction ancienne concernant Vahordage don-
( 133 )
teux : c'était le cas où l'on ne pouvait savoir
d'où était partie la faute ; chaque navire sup-
portait la moitié des pertes; c'était méconnaître
le principe d'équité que personne ne doit être^
présumé en faute : dans l'espèce, en effet, oa
supposait que les deux navires étaient en faute.
Il est bien plus équitable, dans ce cas, d'appli-
quer le principe général admis en matière
d'abordage fortuit : c'est ce qu'a fait le législa-
teur de 1879.
M. Jans exposa ensuite l'application de ces
règles au cas où un navire est conduit par un.
remorqueur.
Il examina quelques règles spéciales aux ac-
tions qui peuvent résulter d'un abordage et no-
tamment une fin de non-recevoir particulière à
l'action civile en dommages-intérêts, c'est à
dire Vabandon du navire et du fret.
Il termina enfin par quelques considérations
sur la compétence des tribunaux en matière
d'abordage.
M. François Morelle, qui succéda à M. Jans,
entreprit à son tour de discuter un point de
droit civil très controversé : Les droits hérédi-
taires de Vadopté vis-à-vis de Vadoptant sont-
ils transmissihles à ses descendants ? en d'autres
termes, « les enfants légitimes et les enfants
naturels d'un adopté peuvent ils oui ou non
venir à la succession de l'adoptant? «
Ecartons tout d'abord, avec M. Morelle, une
( 134 )
disunctioii erronnée, qui a été faite à ce propos.
H n'y ^ pas lieu de faire une différence, comme
le fait Maroadé et d'autres encore, entre liS
droits que ces descendants de i'adopié tien-
draient de leur chef et ceux qu'ils auraient
acquis [lar représentation. La représentation en
effet ne crée pas des droits; elle règle simple-
ment le mode de les exercer.
Cela posé, la question unique à résoudre est
celle ci : « Les descendants de l'adopté sont-ils
les héritiers de l'adoptant? Nulle part l'on ne
rencontre de vocation explicite. Toutefois, re-
marque M. Morelle, l'on aurait mauvaise grâce
de refuser à ces descendants les droits hérédi-
taires, si on leur étend les rapports lictits de
parenté et de filiation établis entre l'adoptant et
l'adopté. Cette extension existe t elle dans la loi ?
Bref, comme dit Merlin, " les enfants de l'adopté
sont-ils les petits-fils civils de l'adoptant i ^ Tout
est là.
Et tout d'abord, il faut écarter la tradition, le
législateur ayant moditié jusqu'à huit fois ses
propres conceptions sur ce point et s'étant de
plus séparé du système des législations anté-
rieures. L'ancien principe : adoptio imitatur
naturam, n'a plus été consacré par le Code
civil de 1804.
Quant aux discussions, elles sont muettes sur
le point à examiner. C'est donc dans les textes
et dans les principes du Code civil que l'eu doit
trouver les éléments de la controverse.
( 135 )
On a cherché à prouver qu'aux articles 347,
348, 351, 352, le Code civil avait établi entre
l'adoptant et les descendants de l'adopté des
relations qui impliquaient la parenté, mais
vainement. Tout au contraire, il y a des disposi-
tions de la loi qui ne sauraient s'expliquer, si le
législateur avait eu en vue de faire participer
les enfants de l'adopté à la parenté civile de
leur auteur.
En présence de cet oubli manifeste de la loi,
que faut-il décider? L'unique solution rationnelle,
pense M. Morelle, ne peut se trouver que dans
les principes généraux du droit. L'adoption est
un régime exceptionnel, elle crée une fiction.
On ne peut donc en aucune façon l'étendre, car
les principes de cette institution n'imposent pas
l'hérédité du régime juridique qui la constitue.
Il y a donc lieu de rentrer dans le droit com-
mun qui est la succeptibilité exclusive des héri-
tiers naturels où des successeurs irréguliers de
l'adoptant.
Il me tarde beaucoup, Messieurs, de vous
parler d'un travail très apprécié et fort intéres-
sant que nous lui M Eugène Standaert sous le
litre : Du maintien de l'acte d'accusation en
cour d'assises. Je regrette de ne pouvoir vous
le présenter sous la forme originale et ph ine de
charmes qu'il avait su lui donner.
On poursuit beaucoup de toute part, la sup-
jiression de rc;cte d'accusation eu cour d'assises.
( 136 )
Les arguments en faveur de cette suppression
ont été admirablement reproduits, à côté d'argu-
ments neufs rt originaux, dans une savante et
remarquable étude de M. le professeur Van den
Heuvel : De la réforme de la procédure devant
la cour d'assises. M. Standaert s'était proposé
de rencontrer cette étude.
Pourquoi aitaquet-on l'acte d'accusation? On
lui reproche d'être contraire aux principes gé-
néraux de la procédure, d'ouvrir le cliarap à une ■
foule de dangers et de constituer un piivilège
injuste en faveur du ministère public. Ces griefs
sont-ils fondés?
M. Standaert ne le pense pas. En ce qui con-
cerne le plus grand leproche qu'on oppose à
l'acte d'accusation, celui do constituer un abus
et un privilège injuste pour le ministère public,
M. Standaert répond hardiment : Si l'acio d'accu-
sation donne lieu à des abus, supprimez ceux ci
et laissez celui-là qui n'en peut mai?, et dites aux
magistrats qu'ils fassent un récit et non un ré-
quisitoire! Il va même plus loin et demande le
maintien avec ces soi-disant abus, parce que
loin de constituer un privilège pour le ministère
public, ils sont tout bénétice pour la défense.
Le ministère public en effet dévoile sa tactique,
son système; plus l'acte d'accusation est sévère
et développé, plus l'avocat s'en réjouit, parce
qu'il peut se préparer en silence, élaborer sa
réfutation pour confondre l'accusation. Voilà
( 137 )
pourquoi au nom de la défense M. Standaert
réclame le mainiien de l'acte d'accusation.
D'ailleurs, ajoute-t-il, l'acte d'accusation est
un exposé nécessaire au début de la procédure
en Cour d'assises pour l'intelligence du jury,
pour préparer l'audition des témoins. L'argu-
ment tiré de ce qui se passe au tribunal civil est
inadmissible. L'orateur le rejette, de même que
le système anglais et le système allemand. Il
termine enfin par indiquer deux réformes :
L Défense d'imprimer l'acte d'accu ■talion et de
le distribuer au jury; IL Prohibition faite à la
presse de le reproduire avant la fin des débats.
L'ordre du jour de la dernière séance portait
encore la mention d'une thèse de M. Cornille'de
Thier, intitulée : Bu droit qu'ont les étudiants
de renoncer à leur quartier. La question toute
pratique, qu'il se proposait de traiter, promettait
d'intéresser. Le manque de temps ne lui permit
pas d'y donner suite. Un sujet plus impérieux
réclamait exclusivement désormais notre atten-
tion et notre étude , et mit inopinément fin à
l'ardeur laborieuse de notre Société.
Tel fut, Messieurs, l'ensemble des travaux,
qui remplirent nos séances de cette année. « Je
voudrais, disait Mgr Namèche en 188'\je vou-
drais voir celte étude du droit prendre un peu
plus de place dans le travail libre de nos étu-
diants, dans l'emploi de ces heures que l'on
dérobe à sa tâche quotidienne et obligée, pour-
( 138 )
15e livrer A, une occupation de son choix ei ré-
pondant aux aspirations de son propre esprit.
Pourquoi n'avons nous pas une Société de Droit
comme nous avons des Sociétés de Médecine, de
Littérature, de Science? L'histoire du droit,
l'étude comparée des législations, le droit public,
le droit criminel, l'économie sociale, ne goni ce
pas là des matières éminemment intéressantes,
des sources d'une fécondité inépuisable? Ce vœu
j'en confie la réalisation à tous ces jeunes gens
distingué.s et laborieux, que grâce à Dieu, la
Faculté de Droit compte si nombreux en sou
sein. " Ces paroles furent entendues, elles trou-
vèrent écho daus un certain nombre de cœurs
généreux et travailleurs La Société juridique
ne tarda pas à être fondée!... Aujourd'hui elle
compte cinq ans d'existence prospère! Il dépend
de voi;s, Messieurs, que la sixième le soit aussi!
SOCIÉTÉ LITTERAIRE
de 1 Université catholique de Louvain.
Présidents d'honneur, Mgr Namèche, recteur
ëmérite, et Mgr Pieraerts, recteur de l'Uni-
versité.
Commission directrice.
Président, M. F. Lefebvre, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
!'• Vice Président, M. L. de Monge, professeur
ti la Faculté de philosophie et lettres.
t^ Vice Président, M. E. Dijon, étudiant en droit.
Secrétaire, M. G. Vanden Gheyn, étudiant en
théologie.
Trésorier, M. Do Graene, étudiant en philoso-
phie et lettres.
Bibliothécaire, M. E. Gilbert, étudiant en droit.
Membre, M. D. Mercier, professeur à la Faculté
de théologie.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ LIT-
TÉRAIRE de runiversité catholique
de Louvain, pendant 1 année acadé-
mique 1884-1885, fait au nom de la
Commission directrice '0 par 1 abbé
G. VAN DEN GHEYN, secrétaire.
Messieurs,
Lorsqu'au retour de ses voyages, le touriste
reporte sa pensée sur les merveilles qui se sont
déroulées à ses regards, ei sur les inciJents qui
ont marqué ses pas, n'esl-il pas vrai qu'il éprouve-
en y songeant un charme nouveau, et que le
temps qui a fui, lui semble revenir ramonant
avec lui les joies et les plaisirs passés? Ainsi je
me plais à croire qu'en vous montrant la route
que nous venons de parcourir dans le domaine
de la littérature et de la science, je pourrai évo-
quer quelque agréable souvenir et peut être, au
seul titre de vos travaux, réveiller les satisfac-
tions qu'ils vous ont procurées.
(1) l.a commission élail composée comme suit :
M. le professeur F. M. E. LeTcbyre, président; M. le professeur
L. (io. Monpe, !• vice-prcsi.leiil. M. E. SUDdaert. V vice-président;.
M. G. Van denGbeyn, secrelairc ; M. E. Dijoo, trésorier; M. E. Gik
bert, bibliolbécairc; M. lejirofesseur Mercier, membre.
( 141 )
S'il est vrai que la variété a l'éternel don de
plaire, sans aucun doute l'année 1884-1885 aura
loin de vous chassé l'ennui, qu'on dit être né de
l'uniformité; car cette année a amené des clian-
gements d'une réelle importance.
En revenant à des traditions, tombées jadis en
désuétude, la Société Littéraire a vu de rechef
les membres assistants se joindre à ceux qui
doivent à leur ardeur au travail — ou peut-être
au zèle de leurs devanciers — le titre de membres
actifs. Les membres assistants ont-ils réalisé
toutes les espérances qu'on avait fondées sur
eux? je n'oserais l'alïîrmer. Assurément c'est le
premier pas qui coûte; mais, à mon sens, une
étude plus approfondie de la valeur étymolo-
gique du nom qu'ils portent, leur apprendrait et
nos désirs et leurs devoirs.
Cependant pour rendre l'assistance aux réu-
nions facile et agréable, la commission directrice
avait cru répondre aux vœux de tous, en choi-
sissant pour les séances une heure plus favo-
rable; et, s'inspirant de la devise Utile dulci,
elle a renoncé à la généreuse hospitalité que
vous offrait. Messieurs, depuis une douzaine
d'années, au collège du Pape, M. le professeur
■lacops, pour vous rassembler dans un local plus
spacieux, et dont l'élégance et le confort auraient
pu offrir un nouvel attrait.
Cette dernière moJiflcation surtout nous a
permis do poursuivre plus efficacement la réor-
( 142 )
ganisation du cabinet de le-^ture. Tous les ob
stades qui en rendaient l'accès difficile ont été
écartés. Aussi l'intérêt, que déjà il présentait,
s'est-il considérablement accru par les nouvelles
revues qui se sont «joutées aux anciennes et par
l'abonnement à quatre journaux quotidiens
Desjournaux à la Société Littéraire, dira t on?
Mais sans doute; car le journaliste peut être à la
fois littérateur, comme l'a prouvé M. Gilbert
dans son Elude sur Beslay.
Ancien rédacteur en chef du journal parisien
Le Français. François Beslay, que trop tôt
héla^, la mort vint enlever à la Franco et à
l'Église, fut un journaliste consommé, un littéra-
teur de mérite, un économiste distingué. Intré-
pide cliampion de la cause catholique et conser-
vatrice, il eut dés ses débuts à soutenir la grande
lutte du bien contre la révolution triomphante
et athée. Seule la vérité eut assoz d'attraiis pour
cette âme franche ot loyale, et à sa défense, il
consacra son temps, ses talents, sa plume et
sa vie.
Admirateur sincère de sa patrie, il sut, pendant
l'année terrible et néfaste de 1870, lui prouver
un amour ardent, mais éclairé. Aux qualités du
cœur, se joignaient celles d'un esprit clair et
juste, capable d'embrasser la situation d'un seul
coup d'œil, et de la juger impartialement. Son
style était vif, net, original, incisif, et dans ses
pages, l'ironie coudoyait le plus aimable enjoué-
( 143 )
ment. Les loisirs que lui laissait la politique, ii
les employa à composer plusieurs ouvrages, et
un grand nombre d'articles publiés dans la
Revue contemporaine et dans le Correspoyidant .
Beslay s'y révéla comme littérateur, sinon de la
plus haute envergure, du moins d'un réel talent.
Ses aptitudes vraiment universelles lui ont
fait aborder presque tous les genres et y réussir.
Il sut à son heure, être romancier et écrire la
nouvelle ; historien de mérite et critique sérieux,
il fut en même temps philosophe et moraliste.
François Beslay nous apparaît enfin sous un
troisième aspect celui d'économiste, et l'on sait
comment le célèbre congrès de Malines sut ap-
précier ses talents. Ami véritable et éclairé de
l'ouvrier, il s'imposa la tâche de détruire en lui
les aspirations mauvaises, en lui faisant chercher
le vrai remède à ses maux et à ses douleurs dans
l'amour du travail et l'attachement à la foi chré-
tienne. Ses vues étaient justes et droites, mais
le mal est profonJ, et dans la situation que nous-
fait le malheur des temps, les moyens pra-
tiques qu'il préconisait manquaient peut-être
d'opportunité.
Restant dans le domaine de la Littérature,
M. Lambrechts nous a fait juger Octave Feuillet
par l'analyse de ses œuvres. C'est aux Scènes é*
Comédies et aux Comédies et Proverbes qu'il a
consacré la première partie de son étude. A son
avis, le but principal que se propose le charmant
9
( 144 )
écrivain, c'est de peindre des caractères de
femmes, et comme le disait M. Lambrecbts :
«s'il est possible de relever quelques lacunes
dans les caractères isolés, certes la réunion des
divers caractères, si variés «Inns certaines notes,
si ressemblants pour certaines autres, accuse en
Octave Feuillet, une connaissance profonde du
cœur humain et un talent d'observation bien
délicat. "
Ce sont les romans qui ont fait l'objet de la
seconde partie du travail. Ont-ils ou non subi
l'influence des événements politiques? Telle est la
question quia surtout préot-cupé M. Lambrechts.
Il y a répondu afflrmativement, mais non sans
quelque restriction; car pour se prononcer en
connaissance de cause, il faudra attendre le
moment où certaines époques de la vie privée
«le l'écrivain appartiendront à la critique.
Dans une autre de nos réunions, notre con-
Irère s'est plu à comparer Hernani de V. Hugo
à Britannicus de J. Racine. La donnée des deux
tragédies étant la même, il semblait qu'un paral-
lèle devenait possible, et devait établir lequel
des deux poètes l'emportait dans la joute litté-
raire. M. Lambrechts n'eut pas de peine à se
décider. Racine obtint la palme, et V. Hugo fut
môme jugé à sou tribunal avec rigueur. Peut-
«''tre, Messieurs, n'avons nous pas tous souscrit
aux sévérités du conférencier : la discussion
qu'a soulevé ce travail donnerait lieu de le croire.
( 145 )
D'ailleurs, n'est-ce pas ici le cas de rappeler
l'adage si banal : de gustihus non disputandum ?
Car qui fera s'accorder entre eux les amis du
beau? Qui mettra fin à cette querelle qui, plus
longue et plus ardente que la guerre de cent ans,
semble devoir se perpétuer longtemps encore ?
La théorie d'Alfred To'nnellé, que M. Van Hove
nous a exposée, sans toutefois prétendre la jus-
tifier dans tous ses détails, aurait-elle cet avan-
tage sur celles qui l'ont précédée ?
S'occupant avant tout du langage dont il re-
cherche l'origine, Alfred Tonnelle pose ces deux
lois fondamentales :
" L'esprit d„^ l'homme est assujetii â se servir
de la matière daus tous ses dévelo[)pements et
dans toutes ses manifestations. — La matière a
pour fonction ei pour rôle unique de manifester
ei de servir l'esprit, qui ne peut se passer d'elle. -
Chercher l'esprit dans la lettre et l'idée dans
le signe, c'est toute la théorie de l'art. « Les arts,
■continue le jeune écrivain, sont des langues;
leurs éléments, c'est à dire les sons, les formes,
les couleurs, sont des signes d'idées. Tout est là.
Il ne faut pas oublier que tout dans l'art est
signe et jamais objet vu. « Et passant aux diffé-
rentes formes sous lesquelles l'art nous appa-
raît, il applique ses principes successivement à
la peinture, à la sculpture et à la musique. Dan.'-
la musique surtout on comprend mieux, que les
sons ne soient pas autre chose que des signes.
( 1-id )
puisque d'avance, ils ne sont rien en eux-mêmes.
C'est encore de la musique, Messieurs, que j'ai
eu l'honneur de vous entretenir, mais cette fois
à un point de vue différent, en essayant de vous
retracer l'histoire de la musique religieuse
pendant les premiers siècles de V Eglise. A titre
d'introduction, nous nous sommes occupés du
chant sacré chez les Juifs, et nous vous en avons
fait remarquer le caractère éminemment reli-
gieux. L'Ecriture Sainte, en effet, nous rappelle
à ce propos les ordonnances de David sur le
choix des chantres, la haute idée que se faisait
le peuple do cette importante fonction, et la
place prépondérante qu'occupait la musique
dans les cérémonies religieuses et les solennités
juives.
Nous avons ensuite écouté les chants des pre-
miers chrétiens, qui, après avoir appris des
Juifs à célébrer les louanges du Seigneur, ont
continué, après la chute de la Synagogue, à
répéter dans leurs églises les psaumes du i*oi-
prophèie. Bien loin donc d'avoir une origine
païenne, comme d'aucuns le prétendent, les
chants de nos pères dans la foi ont toujours été
empreints d'un cachet divin. Plus tard ils
surent, au témoignage de TeriuUien, en compo-
sant eux-mêmes des hymnes nouveaux, augmen-
ter leur répertoire. Bientôt aussi les simples
tidèks furent privés de l'honneur de chanter à
l'église, et différents Conciles, en déterminant
( 117 )
les fonctions de chantres, donnèrent lieu à la
fondation d'écoles de chant, connues sous le nom
d'orphanot7'oplna. Mais c'est à S. Ambroise que
revient l'honneur d'avoir le premier organisé la
musique chrétienne. En étudiant sa réforme,
nous avons cru pouvoir la réduire aux points
suivants :
S. Ambroise a tenu la main à une excellente
exécution du chant dans son église de Milan; il
y a introduit une certaine manière de psalmo-
dier, empruntée à l'Orient; enfin il a donné une
grande impulsion à l'hymnodie et en a fourni
des modèles. En terminant, nous avons jeté un
coup d'œil rapide sur l'Orient où nous avons
trouvé la musique religieuse dans un état dé-
plorable.
Si l'on peut se demander, quelle influence
exerce sur nous le beau— quel que soit d'ailleurs
son mode d'expression — n'y at-il pas la ques-
tion philosophique préalable : « Comment nos
sens perçoivent-ils ce qui est beau? " C'est le
problème qu'a résolu M. Fontaine, dans son
étude sur la nature de la sensation
A rencontre du Positivisme, qui ne voit dans
la sensation qu'un ébranlement nerveux envi-
sagé sous un aspect particulier, vu par le dedans,
comme ils disent, le conférencier s'est attaché à
démontrer que, dans la sensation il y a autre/
chose que le déploiement des forces physico-
chimiques : une substance distincte de la ma-
( N8 )
tière, constitue, par son union substantielle ave<r
l'organisme, le moi sensiiif ei l'activité, que ce
moi manifeste en ses sensations, a sa source non
au dehors, mais dans la sub^:tance même do
l'être sentant.
Mais le moi, comment sent-il? C'est un ébranle-
ment nerveux, dit le physiologiste, qui est causo
de la sensation. Fort bien I Et cet ébranlement,
est-ce une simple modiflcaiicn physique? Evi-
demment non, car en dehors même de toute
intervention du principe sensitif il oflfre un
caractère particulier qu'il tient de la vitalité de
l'organe.
C'est la vie qui permet au mouvement méca-
nique, transmis directement ou à travers un
milieu, d'être perçu dans la sensation. La sen-
sation suppose donc une réaction vitale et à cj
titre elle est active; bien plus, comme l'impression
déterminée dans les orjranes n'est pas connue
par le principe sonsilit comme si elle restait
totalement distincte de la faculté, la sensation
n'est en détiniiive qu'une manière d'être de la
faculté, comme l'accident est une manière d'être
do la substance.
Si l'on recherche dans quelle partie des or-
ganes la sensation s'accomplit, doit-on avec 1^
plupart des physiologistes défendre l'opinion
qu'elle a lieu dans les ceiitres, parce qu'elle ne
se produit que si l'ébranlement nerveux csi
transmis jusqu'au cerveau? M. Fontaine trouve
( 149 )
celle conclusion exagérée. Tout au plus est- on
en droit de conclure que l'action des centres est
nécessaire aussi bien que celle des extrémités.
D'oii naissent d'ailleurs certaines illusions qui
semblent à premier vue renverser la théorie
scolastique? Elles sont dues uuiquement à une
association d'images sensibles, produite dans les
centres par les mouvements réflexes. Ainsi en
est-il chez les amputés; l'image qui situait pri-
mitivement la sensation dans le membre intact,
à l'endroit où elle se produisait en réalité,
persiste, et après la perte de leur membre, ils
continuent à juger comme ils jugaient à l'état
normal.
Reste encore à savoir si nos sensations ont
une valeur objective. Écoutons la réponse :
« Entre les cas dit M. Fontaine où la conscience
atteste que la cause de la sensation est inté-
rieure et ceux où nous affirmons qu'elle e.st
extérieure, il y a une différence très saisissable.
Or, cette différence ne peut s'expliquer que .^i
nous percevons réellement l'objet, en tant qu'il
est en dehors de nous. "
Mais, dira-t-on, les hallucinations ne vont-elles
pas directement à rencontre de cette thèse?
L'objection aurait sa valeur, si les phénomènes
hallucinatoires pouvaient s'identitier avec les
actes de perception. Or, l'hallucination n'est
autre chose qu'un état d'irritation opiniâtre des
centres nerveux, au point que l'excitation venue
( 150 )
du dehors no peut plus corriger l'action des
centres, ni réprimer le mouvement excessif qui
s'y détermine.
Quittons, si vous le voulez bien, ces sommets
élevés de la philosophie et rentrons dans la vie
pratique, où nous appelle l'étude de M. De
Groote sur Edmond Picard. Pamphlétaire mor-
dant et railleur dans les journaux, artiste éna-
mouré du beau dans ses fragments d'arts, c'est
encore et surtout comme juriste distingué que
nous a été présenté l'auteur des Scènes judi-
ciaires.
La lecture de ces scènes, disait notre confrère,
laisse une impression bien étrange, mêlée d'en-
thousiasme et de scepticisme : d'enthousiasme,
parce que partout on sent une telle foi dans le
droit, une tol'e passion pour le barreau, que,
maigre soi, on s'en éprend; — de scepticisme,
parce que l'auteur ne remonte pas au principe,
et derrière le droit tangible, derrière l'étude
juridique, il y a quelque chose dont il doute : la
justice et le droit divins, sans lesquels lo droit
humain manque de base et s'écroule.
Reprenant l'analyse des œuvres de M. Picard,
M. De Groote expose la solution qu'il trouve,
dans le Paradoxe sur lavocat, à plusieurs
questions parallèles : Comment peut-on avec la
mc-me conviction soutenir deux thèses con-
traires? Quelle est la mission du droit? Quelles
sont les qualités nécessaires à cette mission?
( 151 )
Quel est le rôle du stage dans le barreau? Le
conférencier admet et défend les idées du maître;
il croit ne devoir s'en séparer que sur un point :
celui de savoir si oui ou non la jeune génération
est la génération des minces.
Dans la Forge Roussel, l'éraincnt juriste ex-
pose le fondement du droit qu'il dit être » la lutte
» du bien-être humain contre les forces con-
« traires de la nature; l'expression codifiée de
y l'insurrection de l'homme contre ses passions.»
Cette théorie n'a qu'un défaut, celui d'oublier
que le droit n'est la résistance contre nos pen-
chants que par suite de la chute originelle, qui,
bouleversant notre nature, a rompu l'équilibre
entre les tendances de l'homme et les règles
supérieures qui les devaient guider.
lûcomplète encore est la démonstration que
donne V Amiral de l'urgence qu'il y a à s'occuper
de la législation ouvrière. Sans doute, la vie du
marin, telle que nous la décrit M. Picard, est
pleine de privations; mais n'at-elle pas d'ail-
leurs ses joies et ses douceurs? Personne ne
niera que les devoirs du matelot sont pénibles,
mais ne faut-il pas étendre cette peine à toutes
les professions, à la société entière? Suffit-il donc
de consacrer par la loi les droits de l'ouvrier
pour adoucir son sort, assurer son bonheur et
le sauvegarder contre les abus provenant de,
l'avidité des classes dirigeantes, qui l'exploitent
à leur profit, et de la rapacité des intermédiaires
( 152 )
qui caressent ses défauts pour sucer sa paie?
C'est plus loin qu'il faut aller, ei rétabli'' en bas
le respect, en haut la chai ilé 1
Dans son dernier ouvrage, qui a nom : Mon
oncle le jurisconsulte, M. Picard traite de l'en-
seignement du droif, qu'il voudrait voir don-
ner non plus par les théories seules, mais par la
pratique aussi.
Cette innovation, à coup sur, serait d'une
réelle ntilit(^, mais ne viendrait-elle pas se heur-
ter à mille obstacles et à do sérieuses difïi niltt^s?
M. De Groo'e, en terminant, considère les
Scènes au point de vue littéraire, et ne peut
se défendre (l'une vériiablf admiration. "La mise
en scène, dit il, majestueuse, mais simplf>, los
charmes du style, un rendu admirable de
l'homme et de la naïu'e, des échappées pro-
fondes vers les régions supérieures de l'art et
l'humanité, et pour nous spécialement, cette vie
de la patrie, contribuent à rendre cette impres-
sion plus saisissante."
Après avoir entendu développer ces principes
généraux du Droit, nous sommes entrés avec
MM. Dijon et Standaert dans quelques questions
spéciales. Dans une étude surle Partage forcé des
«MCCc'Mions, M. Dijon défendit avec vigueur le droit
détester qui se basesur ledroiidepropiiété.Sijo
puis détruire ma chose, a plus forte raison puis-
je la laisser à autrui. I.a liberté testamentaire
se recommande par des avantages sérieux au
( 153 )
jioint de vue de l'équité d'abord : — Le père est
maitre de ce qu'il possède : ses bienfaits ne
peuvenilui créer une nouvelle obligation, celle
de laisser ses biens par parts égales à ses en-
fants; — au point de vue moral ensuite : car
priver le père du droit de déshériter ses enîarjt>!,
c'est lui enlever la principale garantie de sou
autorité. Le partage forcé d'ailleurs n'a-t-il pt^s
comme suites inévitables les mariages d'araert
et la décroissance de la population? Ne produit-
il pas la division, n'est-il pas une cause d'inter-
minables querelles et, par la vente de la maison
paternelle foyer des traditions de famille, ne
relâche-t-il pas les liens d'amitié entre parents?
Enlin au point de vue social, le partage forcé
rend impossible le patronage, qui se perpétue
dans la famille, car un jour vient et la pro-
priété maîtresse est ou vendue, ou partagée.
Une deuxième question fut agitée devant nous.
Faut-il, comme le veulent aujourd'hui certains
juristes, dont le nom et la science sembleraient
assurer le succès de cette thèse, faut-il dans les
causes criminelles supprimer l'acte d'accusation ?
Ennemi déclaré de la révision, M. Standacri,
dans ses déboires du stagiaire, se place résolu-
ment du côté des conservateurs et demande le
maintien pur et simple.
Il est à regretter que nous n'ayons pu entendre
que la première partie de cette étude, oti sont
décrits en quelques traits les tiraillements, les
( 154 )
incertitudes, les ennuis d'un début dans la car-
rière d'avocat.
Sorti de l'Université, le cœur ouvert à l'espé-
rance et l'esprit doucement carressé par les
plus aimables illusions, le jeune avocat regarde
en lace l'avenir, qui bientôt l'eirraie et lo déroute.
Sur sa porte, il a depuis un mois déjà, vissé cette
plaque de cuivre bien poli, objet de ses convoi-
tises et qui lui a coûté cinq longues années
d'étude : liélas, jusqu'à cette heure la veuve et
l'orphelin, dont il s'est constitué le défenseur
désintéressé, se sont passés de ses services. Mais
dira-t-on, le stage aura occupé sans aucun doute
les moments, que le client n'a pas osé prendre au
jeune avocat? Écoulez l'histoire de notre sta-
giaire, c'est celle de bien d'autres. Avant tout, il
lui fallut se mettre en quête d'un patron et par-
tant faire jouer cette mécanique d'invention
moderne, qu'on nomme les influences. L'aflaire
réussit et la présentation est faite. Rentré dans
son bureau il médite la parole du maitre: «Jeune
homme il faut travailler " Oui, mais à quoi ?
Grave question!... la poser, ce n'est pas la ré-
soudre! Encore si le patron lui venait en aide,
en lui conliani la défense d'une cause.
Le temps s'écoulait en ces tristes réflexions,
quand un matin on vient lui annoncer qu'il est
nommé d'oflîce pour plaider, en cour d'assise,
une affaire d'assassinat épouvantable. En toute
hâte on court chez le patron demander conseil...
( 155 )
mais le bon vieux n'a pas le temps de s'occuper
de si peu de chose. C'est alors que secouant sa
torpeur, notre jeune homme se décide à voler
de ses propres ailes. Mais qu'on ne dise plus,
s'écrie M. Standaert en terminant que les jeunes
ne savent plus apprendre, puisque les vieux ne
veulent plus enseigner.
Nous avons entendu notre confrère développer
dans un autre travail une thèse qui appartient à
la fois aux sciences naturelles et au droit.
Il y a, disait-il, trois éléments caractéristiques
qui distinguent les peuples civilisés : le senti-
ment de la nationalité, l'organisation politique
et le développement de l'industrie et des arts.
Nous les retrouvons sans peine chez ce peuple
minuscule, vrai lilliputien, qui s'appelle les
fourmis.
Non seulement les fourmis vivent en société,
— personne n'en doute, — mais encore elles
devisent entre elles, au moyen du langage
antennal. Bien plus, chaque fourmillière a sa
langue propre, sa langue nationale, et parfois la
guerre est déclarée entre les différentes nations
qui composent ce monde microscopique.
Si Platon avait connu les fourmis, il les aurait,
à coup sûr, données en exemple à l'humanité,
car elles ont pour leur organisation politique
choisi la forme qu'il dit être la meilleure : une
république où la justice gouverne. Tous les
habitants d'une fourmillière dépensent leur acti-
( 156 )
vite pour le bonheur commun. Personne n'y
règne et chacun y est roi .les luttes intestines,
la discorde sanglante leur sont inconnues; la
patrie est-elle en danger, toutes les fourmis
s'enrôlent sous les drapeaux.
Enfin un dernior trait de resserabhmce, c'est
leur industrie ot surtout leurs mœurs pastorales.
Elles ont, au dire îles savants, de vraies étables,
et leur bétail ce sont les pucerons des rosiers.
Leur architecture aussi mérite notre attention:
nous montrons avec orgueil les pyramides
d'Egypte, qui ont en moyenne 90 fois la taille de
l'homme; les fourmis bâtissent des palais, qui
sont 300 fois plus élevés qu'elles. Ce n'est donc
pas sans raison qu'on nous a recommandé le
respect pour ces intelligents petits insectes : ne
les écrasez donc pas sur le chemin; pourquoi
leur feriez vous du mal, le monde est assez
grand pour vous deux!
M. Hoyois suivit M. Standaert sur le terrain
scientifique. Appliquant aux sciences le vœu
qu'exprimaient jadis Leibnitz et Descartes, il
réclame pour celles-ci l'unité de langage. Il
faudrait d^nc retourner de quelques siècles en
arrière et imiter l'exemple du moyen âge, qui
admettait le latin comme seule langue scien-
tifique. La négligence et ledégotit de -l'antique-»
comme aussi la haine de la religion et de tout
ce qui s'y rattache, ont ff\it abandonner cet
usage qui, somme toute, avait ses avantages.
( 157 V
D'abord il dispensait de l'étude des langues
étrangères, véritable cauchemar pour les uns,
et pour tous perte de temps, au point de vue des
sciences. Ensuite le latin, langue morte, n'avait
plus à craindre les altérations qui augmentent
les difficultés des recherches dans les ouvrages
relativement anciens. On a de plus, en renon-
çant au principe établi, fait perdre à la science
son universalité, car désormais on ne [leut plus
dire comme aux temps pas-és, que la fortune
scientifique de chacun est le patrimoine de tous.
Les progrès merveilleux d'ailleurs accomplis
depuis un siècle dans toutes les branches, ne
parviennent pas à cacher les lacunes du sy.«tème
actuel. Quelle conclusion allons -nous tirer?
M. Hoyois défend celle que proposait naguère
la Civilta Cattolica : Revenir à l'usage antique
et solennel de la langue do Cicéron et de saint
Thomas; car aux grands maux, il faut les grands
remèdes.
Vous n'aurez pas oublié, Messieurs, la brillante
conférence qui clôtura notre année littéraire.
En voulant bien aborder notre tribune, M. le
professeur Proost nous a donné une preuve
évidente d'estime et un gage très précieux de
sympathie, en même temps il a fait naître chez
tous l'espoir que cet exemple ne restera pas
sans imitateurs.
M. le professeur Proost a traité devant nous
la question de l'intelligence et de Vinstinct dans
( 1-=^ )
la série animale, et particulièrement chez les in-
sectes. En cette matière le vrai terrain de la dis-
cussion n'appartient pas au domaine des sciences
de l'organisation, mais bien à celui de la psycho-
logie .comparée. L'école évolutioniste elle-même
s'est chargée de ramener à des « intégrations
progressives de mouvements, " c'est à dire à des
séries d'actions réflexes, les phénomènes de l'in-
stinct et de la soi-disante intelligence des ani-
maux. En obéissant aveuglement aux sugges-
tions de cet instinct, l'animal réalise admirable-
ment et infailliblement les fins de son espèce,
tandis que l'homme n'aboutit qu'à la dégradation
physique et morale, s'il n'oppose aux sugges-
tions de l'instinct les commandements de la rai-
son et les inspirations du sentiment.
C'est là un fait d'observation auquel les posi-
tivistes ont soin de ne pas toucher. D'ailleurs,
disons-le en passant, cette prudente réserve
est traditionnelle chez eux. Qu'on en juge :
depuis plus d'un an, la presse scientifique do
France a ouvert une enquête sur les manifesta-
tions de l'intelligence chez les animaux; mais
s'agii-il des fiiiis appartenant à l'ordre surnatu-
rel, quand bien même ils s'accompliraient au
grand jour et devant des milliers de témoins,
elle se refuse à tout examen. C'est avec un
souverain dédain qu'elle affecte de traiter les
gens assez crédules pour ajouter foi à ces
phénomènes extraordinaires; et nonobstant,
{. 159 )
chaque semaine elle enregistre sans sourciller
une série de témoignages qui font sourire tout
observateur rompu aux méthodes scientifiques-
Il n'est pas de récit de bonne femme sur les mi-
racles de savoir faire d'une chatte ou d'un
roquet, qui ne trouve bon accueil dans ses co-
lonnes et qui ne soit relevé comme une preuve
en faveur de l'existence de la pensée, du juge-
ment, de la raison, voire même du sens moral,
dans le règne animal.
Où donc faut il chercher l'explication de cer-
tains actes posés par la bête? Les animaux ont-
ils, avant de les poser, déduit régulièrement
leur conclusion d'une majeure et d'une mineure ?
Vous vous rappellerez, Messieurs, — pardonnez-
moi cette parenthèse,— avec quelle verve et quel
esprit, M. le professeur Proost nous raconta
l'histoire du moineau ravisseur châtié par les
hirondelles, dont il avait violé le domicile, du
chimpanzé qui, pour sortir de la chambre où son
maître l'avait enfermé, eut l'heureuse inspiration
de monter sur une chaise, pour atteindre au
loquet de la porte. Quand à sa conclusion, la voici :
« A mon avis, disait il, il résulte de l'examen
» des manifestations psychiques dans les dift'é-
» rentes classes du règne animal, même les plus
" rapprochées du genre humain au point de vue
» de l'organisation physique, que ces phéno-
" mènes peuvent se réduire aux lois du déter-
» minisme si magistralement formulées par
» Claude Bernard ".
( 160 )
En terminant, M. le professeur nous faisait
remarquer la différence capitale qui existe entre
l'iiomine et les êtres pi^ivés de raison. Chez
l'homme seul se manifeste expressément un autre
ordre de pliénomônes. irréductibles aux lois que
nous venons d'établir. Les forces nécessaires de
la matière, par un mystère impénétrable, entrent
en révolte ouverte contre nous Une puissance
nouvelle apparaît, le libre arbitre, émanation de
l'âme appelée à dompter la bête. Le progrès
intellectuel et moral de notre espèce est com-
plètement subordonné au triomphe de cette
force sur les forces fatales des atomes, qui pré-
sident dans le règne animal au progrès de l'or-
ganisation. La Providence a départi à l'homme
seul cette puissance sublime et redouiable :
le libre arbitre, qui eniraine la responsabilité,
le devoir de chercher la vériié et de maîtriser
la bête grondant en chacun de nous.
Messieurs, en parcourant nos archives, j'ai
constaté que souvent mes devanciers croyaient
devoir clore leurs rapports, par quelques con-
seils nés du désir bien légitime de voir la Société
Littéraire maintenir ses glorieuses traditions.
En acceptant de s'inscrire parmi nos membres
d'honneur, M. le minisire Thonissen, M. le comte
de Mun et M. Verspeyen ont semblé nous dire
que nous n'avons pas trop dégénéré d'un brillant
passé. Ce serait donc le cas de répéter : - noblesse
{ 161 )
oblige. » Mais vous me pardonnerez, Messieurs,
de ne pas aller plus avant dans cette voie des
avis salutaires. Seulement, laissez moi penser
et vous dire que si vous aviez eu quelque La
Fontaine pour se charger de ce rapport, il l'eût
peut-être achevé sur ces mots :
« Travaillez, prenez de la peine,
C'est le fonds qui manque le moins. »
Société de SAINT- VINCENT DE PAUL.
Président d'honneur, Mgr C Pieraerts, rec-
teur magnifique de l'Université catholique.
Ancien Président dlwnneur, Mgr Namèche,
recteur émérite de l'Université catholique.
CONSEIL PARTICULIER DE LOUVAIN.
Président, F. Lefebvre, professeur à la Faculté
de médecine.
Vice- Président, G. Cappellen-Smolders, avocat,
conseiller provincial.
Secrétaire, Ch. Baguet, docteur en droit, rece-
veur des FacuUés de l'Université.
Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con-
seiller provincial.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-PIERRE.
Président d'honneur, M. De Ridder, curé doyen
de Saint-Pierre.
Président, G. Cappellen-Smolders, avocat, con-
seiller provincial
• l"" Vice-Président, Ch. Delcour, membre de la
Chambre des représentants, ancien ministre
de riniérieur.
2'' Vice-Président, J. B. Boine, rentier.
Secrétaire, Ch. Baguet, receveur des Facultés
de l'Université.
( 163 )
Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con-
seiller provincial.
Gardien du vestiaire, G. Jacqmotte, négociant.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE NOTRE DAME.
Président, T. Debaisieux, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Vice- Président, L. Debougnie, étudiant en méde-
cine.
Secrétaire, E. Isaac, étudiant en médecine.
Trésorier, J. Helsmortel, id.
Gardien du vestiaire, J. Godeau, id.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT- MICHEL.
Président. V. Brants, professeur à la Faculté de
philosophie et lettres.
Vice Président, P. Deckers, étudiant en droit.
Secrétaire, A. Cols, id.
Trésorier, P. Van Cutsem, id.
Gardien du vestiaire, G. De Cock, étudiant en
philosophie.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE- GRRTRUDE.
Président, L. Henry, professeur à la Faculté
des sciences.
!■• Vice-Président, H. Bragard, étudiant en mé-
decine.
2* Vice-Président, F. Morelle, étudiant endroit.
Secrétaire, J. Vuylsteke, étudiant aux École?
spéciales.
Trésorier, J. Nys, étudiant en théologie.
( 164 )
Gardien du vestiaire, L. Landmeters , étu-
diant en médecine.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-QUENTIN.
Président, E. Descamps, professeur à la Faculté
de droit.
Vice Président, B° H. Coppens, étud- en droit.
Secrétaire, F. Vandersmissen, étud. en notariat.
Trésorier, C. Jorion, étudiant en droit.
Gardien du vestiaire, M. Bodeux,étud. endroit.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-ALBERT.
Président, Fr. de Monge, professeur à la Fa-
culté de droit
Vice Président, A. Vangehuchten , étudiant en
médecine.
Secrétaire, C Moereels, id.
Trésorier, G. Fortemps, id.
Gardien du vestiaire, F. Hymans, id.
CONSEIL DE L.\ CONFÉRENCE SAINT-JACQUES.
Président, F. Lefebvre, professeur à la Faculté
de médecine.
Vice-Président, A. Van Hoonacker, étudiant on
théologie.
Secrétaire, Em. Pattyn, étudiant en médecine.
Trésorier, G. Alosiaort, id.
Gardien du vestiaiy'e, A. Laporta, id.
( 165 )
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE S AIN T- CHARLES -
BORROMÉE.
Président, M. J. Vaa Biervliet, professeur à la
Faculté de droit.
.Secrétaire, G. Jacqmotte, négociant.
Trésorier, J. Boine, docteur en médecine.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-LAMBERT.
(HÉVERLÉ LEZ-LOUVAIN.)
Protecteur, Son Altesse Sérénissime le jeune
Duc régnant d'Arenberg, et, en son nom. Ma-
dame la duchesse douairière d'Arenberg, à
Héverlé.
Président, Chevalier X. van Elewyck, docteur
en sciences politiques et administratives, à
Louvain.
'Secrétaire, G. Tombeur, conseiller communal,
à Héverlé.
Trésorier, A. Ruelens, curé à. Héverlé.
Gardien du vestiaire, G. Vanderborghl, fermier,
à Héverlé.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE S.AINT-JOSEPH.
(COLLÈGE DE LA SAINTE TRINITÉ.)
Président d'honneur, M. le supérieur du collège.
Président, A. Houyoux, étudiant.
Secrétaire, G. Brion, id.
Trésorier, P. Dumortier, id.
Gardien des jeux, V. Vertongen, id.
Gardien du vestiaire, D. Spiiaels, id.
( 166 )
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE- BARBE.
(SOCIÉTÉ DES OUVRIERS.)
Président, J. de Trooz van Elewyck, conseiller
provincial.
Vice Président, F. Schollaert, avocat, conseiller
provincial.
Secrétaire, P. De Becker, avocat.
Trésorier, l'abbé Kennis.
Membres : J. B. Boine, rentier; M. Boon, ren-
tier; Deckers, vicaire de Ste-Gertrude; J. No-
vent, professeur; Van Olmen, vicaire de St-
Pierre.
ÉCOLE DOMINICALE ET PATRONAGE.
l""' subdivision [rue des Orphelins).
Président, F. Sciiollaert.
Vice Président, '"
Secrétaire-trésorier, abbé Kennis.
Aumônier, Van Olmen, vicaire.
Membres ; M. Boon; G. Jacqmotte, négociant ;
Ch. Peeters; Jos. Peeters; F. Pels, employé;
Lambrechts; Van Hoorenbeke, frères; E. Van
I Tricht, L. Van Tricht, Vande Wouwer, Van
Emelen, Voss, étudiants.
2« subdivision {Rattemanspoort) .
Vice-Président, P. De Becker.
Aumônier, abbé Verhaegen, aumônier adjoint
au pénitencier.
( 167 )
Secrétaire-trésorier, Peeters, vicaire de N-D.
aux Dominicains.
Membres : Janssens, aumônier de la maison
d'arrêt, et Van Hoorenbeek, vicaire de Sainte-
Gertrude.
Grande section {adultes).
Président, J. de Trooz.
Vice-Président, J. No vent.
Autnônier : Deckers, vicaire.
Secrétaire trésorier, '*'
Membres : A. Peeiers, avocat ; baron van Olde-
neel tôt Oldenzeel; C. Goffaerts. étudiant.
10
RAPPORT
présenté au nom du Conseil sur les
travaux des Conférences pendant
Tannée académique 1884 1885.
Monseigneur,
Messieurs,
Associés pour pratiquer, dans uno cotifraier-
iiité toute chrétienne, la charité envers les
pauvres; et réunis en ce moment, pour refaire
1 histoire de notre œuvre pendant la dernière
année académique, nous devons notre [.remiôre
pensée à ceux de nos collaborateurs, de nos
frères, que la mon nous a enlevés.
Cette année, nos membres actifs paraissent
avoir été épargnés; mais il s'est fait des vides
bien douloureux dans les rangs de nos membres
souscripteurs : car ceux que nous avons perdus
figuraient parmi nos meilleurs auxiliaires, sou-
vent aussi parmi les plus anciens. — Il y avait
longtemps en effet que l'on i)Ouvait compter sur
le concours généreux de MM. Thobois , de
Trooslemberghde Moreau, Isidore Crombecq
cl Martin Van Hauw. — Avant de prenJre pla^c
h leurs c;ôtés dans la ré.-^erve de notre petite
armée, M. J. B. Ectors avait fait aussi un service
actif bien long au sein de la Conférence St
Pierre, et il y avait été un Uiodôle d'assiduité et
i
( 169 )
de dévouement. — Et pour n'être point resté si
longtemps parmi nous, M. l'abbé Aerts n'a pas
moins de droit à nos regrets et à notre souvenir
reconnaissant, car il faisait parue de ce clergé
de la ville, à la bienveillance duquel nous
sommesjournellemeatredevables de tant d'utiles
renseignements.
A cette liste de membres décédés, il convient
d'ajouter le nom d'un homme qui fut jadis un
des chefs les plus zélés de la Société St- Vincent
de Paul et qui resta toujours pour elle un géné-
reux donateur. — Pendant tout le temps qu'il
habita Louvain, M Henri de Kerckhove mit au
service de toutes les institutions catholiques, et
particulièrement de notre œuvre, la charité ei le
dévouement les plus actifs. Fondateur de la Con
férenceSt-Gharles Borromée, iUut encore appelé
à la présidence de la Conférence St-Pierre, en
1855, l'année même où cette Conférence fut con-
stituée. Pendant les onze ans qu'il en conserva
la direction, il se fit chérir de ses pauvres et
vénérer de ses confrères Plus tard, quand il
transféra sa résidence à GanJ, il ne perdit point
de vue les œuvres louvanistes auxquelles il
avait donné le meilleur de sa vie, et chaque
année, il leur envoya une abondante aumône.
Le Conseil n'a fait qu'accomplir un devoir
de reconnaissance, lorsqu'il a décidé de faire
célébrer prochainement une messe pour cet
ancien et tidèle bienfaiteur — appliquant ainsi
( 170 )
une des règles de notre culte traditionnel en-
vers nos morts. Chaque fois en effet que nous
avons la douleur de perdre un de nos confrères,
les Conférences sont prévenues du jour où une
messe sera dite pour le repos de son âme; ce
service a lieu à l'église primaire de St-Pierre,
à 7 heures et demie du matin, immédiatement
avant l'ouverture des cours : à l'heure donc qui
conviendrait le mieux, aux étudiants. — El cepen-
dant — il faut bien en convenir — les services
funèbres de la Société sont encore trop peu
suivis.
Du moins, les rares confrères qui y assistent
régulièrement n'ignorent pas que, depuis plu-
sieurs années, le même prêtre nous a toujours
accordé son généreux ministère. Et c'est un
devoir pour votre rapporteur de présenter, une
fois de plus, à Monsieur le chanoine Carnoy
l'expression de notre reconnaissance.
Il m'appartiendra encore de vous apprendre
que M Stasse a abandonné la direction do la
Conférence St- Pierre au sein de laquelle il donna,
pendant bien des années, l'exemple des vertus
du visiteur et du président. — Le souvenir de sa
charité pour le pauvre, vivra longtemps parmi
ses confrères, car ce souvenir demeure attaché
à une œuvre bien sympathique : celle de la
St -Nicolas des enfants pauvres, dont M. Stasse
fut le plus dévoué promoteur au sein de la Con-
férence St Pierre. Ceux qui connurent son admi-
( ni )
nistration n'oublieront pas non plus avec quel
zèle pcrupuleux il présida à leurs travaux. Il
sera donc permis à l'un des plus jeunes de se
faire l'écho de tous, des aînés en particulier, et
d'assurer au pré^^ident démissionnaire qu'il em-
porte, avec la reconnaissance des pauvres,
l'affectueuse estime des confrères qu'il eut mis-
sion de diriger.
Après avoir ainsi rendu un légitime hommage
à la gestion du passé, il est juste de dire les
espérances que suggère la gestion de demain et
de souhaiter la bienvenue au nouveau chef de la
Conférence bourgpoise. Depuis longtemps, M. Cap-
pellen-Smolders, avocat et conseiller provincial,
compte parmi les membres les plus dévoués de
la Conférence St-Pierre qu'il est maintenant
chargé de présider. Aussi, en le présentant una-
nimement aux suffrages du Conseil particulier,
ses confrères ont été heureux de lui témoigner
leur estime et leur sympathie : jamais, du reste,
elles ne parurent mieux méritées.
La bienvenue, je voudrais aussi pouvoir la
souhaiter sans aucune arrière- pensée, aux
pauvres qui, l'an passé, sont venus augmenter
de 14 ''/o et porter à 306 le nombre des familles
que nous avons protégées. Et certes, si ce chiffre
qui n'avait jamais été atteint depuis la fondation
à Louvain de la Société St- Vincent de Paul,
devait être jamais réalisé, c'était bien pendant
la crise intense que nous traversons. — Mais il
10.
( 172 )
faut avoir le courage de l'avouer : nos ressources
normales ne nous permetient pss de secoi.rir un
nombre de ménages aussi éhivé que celui qiie.je
viens de signaler. — Il parait done douteux que
raugmentation actuelle puisse se mainieriir, à
moins toute fois que le speclacle de familles
nécessiteuses aiixquelles nous serions contraints
de refuser des secours, n'inspire de nouvelles et
bien nécessaires générosités.
Rt peut être serions nous autorisés à trouver
un indice de ce développement parallèle de la
misère et de la charité, dans le grand nombre
de recrues que nous avons faites, depuis un an,
dans la population universitaire: de 382 le cliitTre
de nos membres actifs s'est élevé à 429; ici en-
core nous devons constater que nous avons
atteint notre maximum.
Cet accroissomont du nombre do nos membres
actifs devait avoir d'heureuses conséquences
financières : le produit de nos quêtes ordinaires
s'est relevé de 20 % et a été ainsi porté à 1840 fr.
78 centimes. En constatant cette augmentation
de la recette globale, nous pourrions encore
nous féliciter de ce qu'elle coïncide avec une
augmentation de la part contributive de chaque
visiteur. Toutefois — il convient de le remar-
quer — cette part contributive varie notable-
ment de conférence A conférence et parfois
s'abaisse étrangement Le Conseil particulier a
donc pen.sé que l'on ne devait pas examiner îles
( 173 )
apports si peu proportionnels, en les réunissant
dans une masse commune. Pour éviter qu'on ne
mît au compte de tous, les progrès ou les relâ-
chements de quelques uns, il a exigé que cha-
cune de nos sections nous fit aujourd'hui son
rapport particulier. Cette comparaison instruc-
tive des divers résultats nous apprendra de quel
côté il serait surtout facile d'augmenter le pro-
duit des quêtes ordinaires; et il ne sera pas hors
de propos de rappeler qu'à ce poste de noire
budget sont inscrites les sommes que nos visi-
teurs ont remboursées, après avoir obtenu, pour
leurs familles, des secours dépassant le maxi-
mum réglementaire. Il sera sans doute intéres-
sant de constater si les conférences, qui ont
distribué en nature le plus de ces subventions
anorn)ales, ont aussi opéré le plus grand nom-
bre de remboursements.
De même encore, il serait présomptueux de
trop nous prévaloir d'une augmentation d'envi-
ron 800 francs qui a élevé à 1014 francs 74 cen-
times le produit de nos quêtes extraordinaires.
Ces quêtes n'ont pas été faites seulement au
cours des assemblées générales de la société :
quelques-unes eurent lieu — et ce ne furent pas
les moins fructueuses — dans des réunions pro-
■ fanes tout exceptionnelles. Aussi c'est aux orga-
nisateurs de ces réunions que nous devons sur
tout et que nous voudrions adresser ici nos plus
vifs remercimenls.
( 174 )
D'abord à la commission de la Société géné-
rale des Étudiants : comprenant que les bonnes
paroles sont avant tout celles qui mènent aux
bonnes actions, elle nous a permis de tendre
notre sébile à l'issue de la conférence do M. le
comte de Mun. Le produit de cette quête se res-
sent de l'enthousiasme que souleva à Louvain
l'éloquent apôtre de la rédemption sociale par la
charité chrétienne; ce produit s'élève à près de
540 fr.
Ensuite au directeur et au Conseil de la Soda-
lité, qui nous ont convié à faire, après le banquet
du Centenaire, une quête qui rapporta environ
115fr.; bien dos pauvres auront vécu des miettes
ainsi ramassées à la table des riches.
— Le souvenir des fêtes de la Sodalité est lié
à celui de l'orateur qui, après avoir fait les pré-
dications du Triduum jubilaire, a bien voulu
mettre au service de notre œuvre les ressources
d'une parole toujours éloquente. L'enthousiasme
de ses nombreux auditeurs fut déjà pour le
P. Félix une légitime récompense. Je voudrais
encore l'assurer de la reconnaissance de nos
pauvres à qui le sermon de charité rapporta
cette année une recette brute de fr. 719-86.
— Déduction faite du subside extraordinaire
que nous accortla alors l'Université pour célé-
brer le cinquantième anniversaire de sa restau-
ration, nos dous particuliers s'étaient élevés
l'an passé à 1311 fr.; leur total est, celle année,
( 175 )
de 1224 fr. et U n'y a pas à s'étonner d'une dimi-
nution, d'ailleurs peu considérable, à cette partie
de nos ressources d'un import toujours aléatoire.
Comme par le passé, il faut attiibuer plusieurs
de ces dons à la « sainte et salutaire pensée de
prier et de faire prier pour les morts ". C'est
ainsi que madame de Feyter et madame Ocre-
man, éprouvées dans leurs affections les plus
vives et les plus intimes, nous ont envoyé la
première, 200, la seconde, 100 francs. Tout ré-
cemment encore (1), après la mort de son aïeul,
le vénérable et regretté M. De Zangré, M. l'avo-
cat Alfred Orban nous faisait i>arvenir une
somme de 200 francs. C'est à ces pieux bienfai-
teurs que la Société doit ses plus sympathiques
remercîments : je suis heureux de les leur offrir
en son nom.
En tête de nos autres donateurs, le corps pro-
fessoral de rUniversiîé est représenté par deux
de ses membres : INIM. Henry et Hairion, qui
nous ont fait remettre le premier, 200 et le
seconi, 100 francs. Nous sommes pareillement
redevables de 100 francs à la générosité de
M. le sénateur Wiilems. Un étudiant, M. Daniel
de Prêt, est aussi inscrit sur la liste de nos bien-
faiteurs pour une somme de 50 frs; une somme
égale, représentant le boni par lequel se sont
(1} Le don dn M. Orban nous est parvenn .iprès U clôture de,
•exercice t881-83; il figurera aux comptes de 1885-86.
( 176 )
apurés les comptes du ba! des jeunes gens, nous
a été gracieiisenient abandonnée par les orga-
nisateurs de celle fête. La gradation de cette
nomenclature rapproche assez bizarrement leur
souvenir de celui du P. ildefonse, des Carmes
déchaussés, au nom duquel un bienveillant in-
termédiaire a versé 25 francs dans notre caisse
sociale. Enlin il est peu d'exercices où nous
n'ayons à nous féliciter d'une aumône anonyme
parfois abondante. Cette année, notre trésorier
a trouvé, dans sa boîte aux lettres, un pli de
100 francs qu'un inconnu était venu y déposer à
l'adresse de la Société. Que, dans le secret dont
il s'entoure, ce généreux bienfaiteur reçoive en
même temps que les autres, des remerciments
qui ne seront jamais que la moins bonne pari de
leur récompense.
— Pour compléter, le tableau de nos recetle>'
il me faut encore parler du produit de nos sous-
criptions : il s'est élevé cette année à 1033 fr ,
dépassant ainsi de 144 fr. les ressources simi
laires de l'exercice antérieur. — Cette augmen-
tation n'est pas la seule dont soit susceptible
cette partie de nos ressources : pour s'en con-
vaincre, il suffira de songer que 50 éiudiants
seulement figurent sur les listes des merabr» s
souscripteurs : en ajoutant leurs noms à ceux
des 360 membres actifs que peuvent compter l-?s
six Conférences universitaires, nous devons
constater que les deux tiers dos élèves de l'Uii-
177 )
-versité babitani Louvaia sont encore étrangers
à notre œuvre. — N'en douions pas : il ne fau-
drait pas faire de grands efiforis pour éveiller
d'efficaces sympathies parmi ces jeunes gens
religieux et appartenant à la classe aisée. Notre
propagande paraît donc devoir être facile : le
tableau de nos dépanses nous démontrera bientôt
qu'elle est nécessaire.
D'ailleurs vous dire que le nombre de nos pro-
tégés a augmenté n'était-ce déjà pas vous faire
prévoir une notable progression de nos aumônes?
• —Ainsi, nous avons distribué 1510 pains en plus
que l'année dernière: 14,870 au total. Néanmoins,
et par suite de la baisse, jusqu'ici constante, du
prix du blé, nos dépenses de ce chef ont diminué
et elles n'ont plus atteint 3500 fr.
Il y a encore à constater une diminution, de
500 fr. celte fois, dans nos achats de vêtements.
En exposant cette partie de nos comptes, notre
rapporteur de l'année dernière croyait utile de
nous rappeler que l'on ne peut normalement
attribuer à chaque ménage pour plus de 6 f j .
d'effets d'habillement. Depuis lors, celte règle a
été observée un peu mieux; pas assez cependant
pour qu'il soit inutile de la répéter : d'après les
calculs de notre trésorier, nos distributions do
vêlements ne pourront se maintenir au chiffre
actuel de 2546 fr. que moyennant une augmenta-
tion de 500 fr. au produit de nos quêtes ordinaires.
Une brusque augmentation de nos achats de
( 178 )
combustible (de 187 fr., ils s'élèvent à 453i me
fournit l'occasion de vous remettre en mémoire
une autre décision du Conseil particulier : les dis-
tributions de coke ne peuvent être faites qu'aux
familles éprouvées par la mala lie d'un de leurs
membres. — Il eût été bon de ne pas l'oublier
pendant l'hiver dernier qui, sans être rigoureux,
fut cependant moins clément que les hivers pré-
cédents : il sera toujours utile de se le rappeler
pour l'année courante.
Dans l'exposé de notre passif, il me reste une
observation à faire : elle tendra à justifier l'aug-
mentation de plus de 300 fr. qui a porté à 650 fr.,
le total de nos dépenses diverses. — Partie de
cette augmentation n'est qu'apparente et résulte
seulement d'un procédé de notre comptabilité :
il est, en effet, tels postes de nos recettes de
l'année où l'on aima mieux inscrire, dans son
ampleur un peu trompeuse, le produit brut, que
de faire connaître le bénéfice net, dans sa mo-
deste sincérité. Dès lors, il a bien fallu com-
prendre sous la rubrique complaisante des
dépenses diverses les faux frais que l'on avait
négligé de déduire de notre actif. — Il y a toute-
fois eu, cette année, une aggravation bien réelle
de nos dépenses d'administration toujours res-
treintes cependant à. leur plus strict minimum.
Hâtons nous de le dire : cette aggravation n'est
pas à regretter, elle résulte de la publication,
d'une brochure dont la préface dit déjà toute
( 179 )
l'utilité. Après avoir rappelé que la Société
St-Vincent de Paul a pour but de donner aux
pauvres l'aumône spirituelle au même point que
l'aumône corporelle, les auteurs de cet opuscule
se demandent si l'influence de nos courtes visites
— celles-ci fussent-elles répétées trente ou qua-
rante fois par an — n'est pas condamnée à de-
meurer éphémère et stérile. Cette question doit
surtout se poser à l'égard des six Conférences,
exclusivement composées d'étudiants. — Car il
est douteux que des jeunes gens, résidant seule-
ment pendant la période académique de leurs
années d'université, dans une ville dont ils
ignorent les mœurs et souvent aussi la langue,
puissent y acquérir un grand ascendant sur les
pauvres qu'ils visitent. — A la vérité, il existe,
à Louvain, bien des œuvres qui se chargeraient
de procurer aux classes laborieuses l'éducation
morale que nous ne saurions leur donner, nous-
mêmes, d'une façon suftîsante. Telle sont l'œuvre
" des Blouses "; la Société des ouvriers ; celle des
Xavériens, etc. — Mais trop souvent ces in -ti-
tutions charitables sont ignorées de ceux qui
pourraient les recommander, et c'est à les faire
connaître que s'attache la brochure, dont je viens
de vous entretenir, — destinée dans la pensée de
ses auteurs, â devenir le Manuel du visiteur de
la Société St- Yincent de Paul —
Nos dons de paille, les réparations et les achats
de poêles que nous avons faits, viennent encore
11
( 180 )
grossir, de leurs chiffres habituels, le total de
notre passif (i) qui se trouve ainsi porté pour
cette seule année à 7605 fr. 74 cent.
Enfin, la récapitulation de nos comptes accuse
un raali de 1734 fr. 4 cent., se répartissant à peu
près également entre les deux derniers exer-
cices.
Le Conseil a pris des mesures dans le but de
combler le déficit actuel; il en a arrêté d'autres,
destinées à empêcher que ce déficit ne reparaisse
à l'avenir. — C'est avec confiance que l'on peut
attendre de la générosité de nos souscripteurs,
le succès des premières, — et espérer la réussite
des secondes, du zèle et de la prudence de nos
(1) Tableau des
recettes et des
, dépenses :
RECETTES.
DÉPENSES.
Quèles ordinaires : 1,8*9 78
Quèlc* extraordinaires : l.Oli 7*
Souscriptions : «.933 ^O
Don^ particuliers : l.îîi 70
Sermon '''•' «6
Déficit de l'anuee anté-
rieure :
Pains ;it,870) :
Vêtements :
Ptiôles :
Coke:
870
3,*97
2,546
4Î3
453
38
89
70
GO
Total :
Ir. C,7ii 08
l'aille :
DéIlCll^es diverses :
Total ; Ir.
517
666
10
70
8.476
«i
BILAN.
Dépenses :
fr. 8.i76 IJ
Recettes :
6,74i 08
Déficit : fr. 1,734 04
( 181 )
membres actifs. — Dirigés par leurs bureaux
respectifs, ceux-ci comprendront, mieux que par
le passé, l'obligation de restreindre nos dépenses
dans leurs limites réglementaires. — Et sentant
mieux aussi la nécessité de nous créer des res-
sources nouvelles, ils contribueront, de tout
leur pouvoir, au succès du concert qui sera
donné, cette année, au profit de notre œuvre,
conformément du reste à d'anciennes traditions
malheureusement oubliées pendant deux ans.
D'ailleurs, il est une circonstance qui favori-
sera la réussite de nos communs efforts : dans
ce concours d'œuvres qui toutes sollicitent pour
l'amour de Jésus- Christ et de ses pauvres, nous
n'aurons pas à redouter une concurrence bien
âpre de la part des conférences affiliées. Aucune
d'elles, en effet, n'est forcée, au même point que
la Société-mère, de lutter pour l'existence :
toutes se trouvent dans une situation financière
prospère.
Établie au collège de la S*sTrinité dans le but
de faire compléter, par leurs aînés plus riches,
l'éducation chrétienne des enfants pauvres, la
Conférence St-Joseph poursuit, avec un succès
toujours grandissant (1), le cours de ses opéra-
(I) Bilan de la Conférence Sl-Joseph :
Total des recettes : fr. 2,G0G li
Total des dépenses : » 2,581 o*
Boni : fr. ii 00
Le pro'iuit de la représentation de Polyeucte figure aux recettes
pour fr. 8i3-9t.
( iSi )
lions charitables. Après avoir largement sup-
porté les charges de leur patronage immédiat,
nos jeunes confrères ont enrichi d'un apport de
900 francs leur œuvre secondaire : celle de l'in-
stitution de bourses pour la propagation de
l'enseignement catholique moyen; cependant, la
Conférence St-Joseph avait du, pendant l'exer-
cice 1884 85, augmenter le capital tixe d'une de
ses petites industries et distraire de ses res-
sources ordinaires une somme de 500 francs»
pour le payement d'un billard nouvellement
acheté.
En secourant, avec la protection constante de
la Sérénissime Maison d'Arenbc-rg, les pauvres
de la paroissed'Héverlé, — laCoritérenceStLam-
bert n'a pas été forcée de dépasser les ressources
d'un budget (i) qui, à toute époque, fut parfaite-
ment équilibré. — Le nombre dos familles qu'elle
^l) 'rableau des recolles el des dépooses de la Conféreuce Saiol-
L;iinbert :
RECF. rrES. DÉPENSES.
Di>u de la Serein ssimo Combu«til<la : SI'! 00
Maisnii d'.Xreobeig : 300 00 Perle d'animaux : r>0 00
Simscriplioiis parlien- llabillemcuU de r* corn
héros : 181 00 innnion : 75 6V
Intérèls sur fonds pu- Pains : K 00
biles: 18 00 Secours en argc-Dl : H (0
Boni de l'exercice pre- Habillements : 15 SO
ccdenl : 50 56
Total : fr. 80» ••
Total ; Ir. 6»9 50
( 183 )
a visilëes n'a guère varié non plus. Et quand je
vous aurai dit que nos confrères se sont adjoint
deux nouveaux membres, je n'aurai plus rien à
vous apprendre sur l'état de cette Conférence
modestement aisée et sagement économe ; heu-
reuse sans doute de ne pas avoir une plus longue
histoire.
Comme par le passé, la Conférence Sainte
Barbe a été divisée en deux sections. — La pre-
mière, spécialement désignée sous le nom de
Patronage, a recueilli,rannéederniôre,135jeunes
ouvriers. Un comité de vingt membres où le
jeune clergé de la ville se trouve largement re
présenté, s'attache à donner à ces jeunes ap-
prentis la direction qui leur est si nécessaire à
ce moment périlleux de la vie, où l'âme ne se
trouve plus protégée par les candeurs de l'en-
fance et n'a pas encore acquis les forces de la
virilité.
La section des adultes a été fréquentée par
100 membres environ. C'est à Anvers — on pou-
vait facilement le prévoir — qu'elle a fait cette
année son excursion traditionnelle. Les attrac-
tions de l'Exposition, pourtant si captivantes
pour les foules, n'ont pas empêchée nos ouvriers
BILAN.
Becelles
fr.
529
Sfi
Pépenses
»
S02
10
Boni
: fr
il
i>;
( 184 )
de visiter aussi, dans ses parties les plus inté-
ressantes, notre métropole commerciale. — Un
comité de sept personnes |a continué à diriger
cette section avec un zèle et une charité que !;i
reconnaissance de leurs protégés a toujours
éloquemment attestés. Cette année encore, lors
de la nomination à la cure de Wesemael de
M. le vicaire Wilryckx, qui avait été pendant
sept ans leur aumônier, les membres de la So-
ciété ouvrière ont donné une nouvelle marque
de leur gratitude constante envers ceux qui s'in-
téressent à leur sort.
Enfin un comité central composé des délégués
des deux sections assume, la' direction générale
de la Conférence : c'est à lui surtout que revient
l'honneur d'avoir pu, à l'aide des ressources d'un
budget de 3000 fr. (i), faire disparaître à peu près
complètement un déficit de plus de 1050 fr.
Dans la période de crise que traverse leur
œuvre principale , cette prospérité de leurs
œuvres secondaires et^particulièromentde cette
Conférence Ste- Barbe, qui a aussi connu les
jours de l'épreuve, sera pour les membres de la
Société St-Vincent de Paul une consolation :
peut-être aussi un utile enseignement.
(1) Bilan de la Conférence Slo-I!arbe :
i)t-|>ensi-s • 3,05t 7t;
Roceltcs fi. Z.Oi» Il
DcGcit U. 13 t'S
SOCIÉTÉ MÉDICALE
de runiversité catholique de Louvain.
ANNÉE ACADÉMIQUE 1885-1886.
Président d'honneur, Mgr Pieraerts, recteur
magnifique de l'Université.
Président émérite^ M. le professeur VanKempen.
Composition du bureau.
Président, M. le professeur Debaisieux.
ler Vice- Président, M. le professeur Verriest.
2^ Vice- Président, M. le professeur Dandois.
Secrétaire, M. Brusselmans, étudiant en méde-
cine.
Membres : MM. Wibin, Giele et Roose, id.
Membres actifs.
MM. les professeurs Craninx, Michaux, Hairion,
Haan, VanKempen, Lefebvre, Hayoit, Masoin,
Debaisieux, Hubert, Ledresseur, Verriest,
Blas, Venneman, Brujdants, Dandois et Denys.
MM. les docteurs G. Van Roeckhoudt, Borne,
L. Derode et Vander Straeten.
MM. les étudiants en médecine Wéry, Stroobant,
Derroitte, Tamine, Bricard, Giele, Heymans,
Haers, Valentin, Mortiaux, Martin, Burton,
. Roose , Wibin , Thévelin , De ISIesmaecker ,
{ 186 )
Siubbe, Laenen. Moereels, Gids, Deleyn, Praat
Em., Castelain, Woulers, Schepens, De Corte,
Van Gehucbten, Smets, Rombauls, De Naeyer,
Stryckers, De Marbaix, Glorieux H., Leuri-
<lan, Vanvelsen P , Wynanls, Patlyn C, De-
bie, Bodart, Vranckx, Bovy, Strauven, Piret J ,
Alesch, Faucon, Franck, Vilain, Laruelle, Hu-
pin, Borremans, Lemaîire Ed., Louveaux, Bod-
i^on, Vander Haegen J. B., Charlier, Dutilleux,
Wiliems, Laurent L., Thoné, Vankrunkelsven,
Van Geersdael, Hottlet et Brusselmans.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ MÉDI-
CALE pendant l'année 1884-1885,
fait, au nom de la Commission direc-
trice (i), dans la séance du 4 novembre
1885, par M. J. BRUSSELMANS, se-
crétaire.
Messieurs,
La sincérité devant être le premier devoir
d'un rapporteur, je n'essaierai pas de dissimuler
que, pendant l'année qui vient de finir, les réu-
nions de la Société médicale ont été un peu
moins nombreuses et moins fréquentées que pen-
dant les années précédentes. Par contre, un re-
doublement de zèle s'est manifesté dans le cercle
plus restreint de nos membres, et il s'est traduit
parlaproduclion de travaux dont l'importance et
le mérite ne le cèdent en rien, à ceux des années
les plus brillantes de notre existence. De plus,
un de nos membres les plus actifs, M. Stubbe, a
H] La Coinmission tlirnclrice pour l'année académique 188* 1885
était composée comme suit :
Président, M. le professeor HasoiD ; 1' Vice-Président, M. le pro-
(«ssecr Debaisieux; i' Vice-Président, M.Vanderstraeten, étudiant;
Secrétaire, M. Brusselmans, id.. Membres, MM. Butaye, Giele et
AVibin, jd.
II.
( 188 )
inauguré un genre de communications inconnu
de nos prédécesseurs. Placé à la tête d'un éta-
blissement de nécropsie coniinuelle, il nous a
présenté d'abondantes pièces anatomo-patholo-
giques, les plus intéressantes parmi celles que
le hasard met journellement sous ses yeux. Il a
joint à ses démonstrations pratiques, des expo-
sés théoriques d'un très grand intérêt. Aussi,
les félicitations multiples qui lui ont été adres-
sées de ce chef, et par les maîtres qui nous
dirigent, et par ses condisciples, lui ont-elles
témoigné plus que ne le pourraient faire mes
paroles, combien la Société médicale apprécie
l'utilité de pareils entretiens.
Le 26 novembre 1884, M. Stubbe inaugura la
série de nos réunions par une communication
snrVactijnomj/cose, maladie infectieuse, connue
depuis un petit nombre d'années seulement.
L'historique de la maladie nous la montre
d'abord chez lés animaux domestiques, sous la
forme d'abcès multiples ou de tumeurs sarco-
mateuses. L'agent qui la produit est un cham-
pignon parfaitement rcconnaissable sous le
microscope. Récemment elle fut décrite dans
l'espèce humaine, où elle s'est révélée sous trois
formes principales : abcès du cou, abcès du tho-
rax, abcès de la région lombo-sacrée L'auteur
du travail regarde l'affoction comme primitive-
ment locale et susceptible de giiérison par le
raclage.
( 189 )
La discussion occupa plusieurs séances. Entre
autres points combattus, signalons la variété
sarcomateuse de l'actinomycose, dont l'existence
est contestée par la plupart des membres. Cette
opinion devint absolument générale après quel-
ques remarques de M. le professeur Debaisieux
sur les caractères de la tumeur connue sous le
nom de sarcome : néoplasme de tissu embryon-
naire, n'évoluant jamais vers le tissu adulte, ni
vers la suppuration.
Dans la séance du 3 décembre, M. Stubbe
soumet à la Société un certain nombre de pièces
auatomo- pathologiques provenant de divers
animaux domestiques : cals osseux, kystes hy-
datiques, etc.
M. De Bry nous donne ensuite lecture d'une
analyse résumant l'état actuel de nos connais-
sances sur le lupus. Cette analyse tend à prou-
ver que le lupus, dans toutes ses variétés, est
une lésion tuberculeuse. En eftet : 1° il mène
souvent à la phthisie; 2'' les expérimentations
sur les animaux établissent qu'il est inoculable;
3° les recherches microscopiques y ont fait dé-
couvrir le bacille de la tuberculose Comme
conclusion pratique de son travail, M. De Bry
établit qu'il y a lieu de réformer le traitement
du lupus. Les méthodes sanglantes comme le
raclage, les scarifications, l'excision, doivent
être proscrites parce que, indépendamment des
réinoculations locales, elles favorisent et activent
( 190 )
l'infection générale. La cauiérisailon ponctuée
ou linéaire, avec le thermo- ou le galvanocau-
tore, constitue le moyen thérapeutique par ex-
cellence. Par ce traitement, en eflet, on produit
le minimum de destruction, on répare le plus
rapidement possible la lésion, et on réalise la
prophylaxie la plus stire contre l'infection géné-
rale. La discussion que souleva la communica-
tion de M. De Bry, tlt admettre comme ration-
nelles les modifications récemment introduites
dans le traitement du lupus, tout en montrant
qu'il y a peut être bien un peu d'exagération
dans les trois propositions capitales du travail.
Dans la séance du 1^'' décembre, M. Butaye
donne lecture d'un trôs-intéressant mémoire sur
l'éliologie et le traitement des conjonctivites
purulentes II en admet quatre variétés, savoir :
1° la conjonctivite purulente des adultes, dont la
cause réside tantôt dans un microbe spécial,
tantôt dans un ferment jouissant de propriétés
phlogogônes; 2" la conjonctivite blennorrha-
gique; 3° la conjonctivite leucorrhéique; 4° la
conjonctivite purulente des nouveau-nés. Les
règles du traitement sont les mêmes pour toutes
les variétés. La prophylaxie se résume dans les
précautions suivantes : 1° l'occlusion de l'œil
sain; 2° les injections antiseptiques avant la
parturition; 3° après la naissance, le traitement
de Crédé, qui a donné à son auteur les résultats
les plus concluants. Quant au traitement curaiif,
à
( 191 )
il doit avoir pour but de supprimer la cause et
d'empêcher la stagnation du pus, chargé de
principes virulents ou phlogogènes, sur la con-
jonctive.
La séance du 14 janvier fut presque entière-
ment remplie par la lecture d'une étude très
complète de M. Vander Straeten sur la coca et
la cocaïne. A l'occasion des applications récentes
de ce médicament en oculistique, l'auteur nous
en fait l'histoire thérapeutique générale. Son
travail se divise en quatre parties.
La première partie comprend quelques notions
historiques et pharmacologiques. Elle nous fait
connaître l'usage que les Indiens font, depuis un
temps immémorial, des feuilles de Verythroxylon
coca, dans le but de supporter sans souffrance
la faim et la fatigue. Elle nous apprend en outre
la composition de ces feuilles, dont le principe
le mieux étudié est un alcaloïde auquel on a
donné le nom de cocaïne.
Dans la seconde pariie, M. Vander Straeten
étudie l'action physiologique du médicament.
Il expose d'abord les effets que produit la coca
en nature sur les voies digestives, et insiste
particulièrement sur l'anesthésie de la langue et
des parois buccales; il nous fait connaître en-
suite l'action stimulante qu'elle exerce sur la
nutrition, la respiration, la circulation et la tem-
pérature; il signale enfin ses effets sur le système
nerveux. L'auteur met en relief les remarquables
( 192 )
propriétés anesthésiques du nouvel alcaloïde,
propriétés révélées par ses applications sur la
peau, sur les muqueuses en général et sur l'or-
gane visuel en particulier.
La troisième partie du travail est consacrée
aux usages thérapeutiques de la coca. E'.le peut
servir comme stomachique, comme stimulant
du système nerveux et comme élément d'oxy-
dation. Les services qu'elle a rendus dans les
maladies douloureuses et dans la pratique de
l'oculistique sont absolument remarquables.
L'examen des doses et du mode d'adminis-
tration lait l'objet de la quatrième partie.
Dans la séance du 21 janvier, M. Heymans
nous lait part do ses recherches sur la physio-
logie pathologique de la glycosurie. L'auteur a
le mérite de nous apporter des analyses et des
investigations expérimentales absolument per-
sonnelles. Il croit pouvoir en déduire les con-
clusions suivantes : 1° l'urine normale ne contient
pas de glycose; 2° le sang en contient, c'est à
dire que la glycémie est un lait physiologique;
3'^ la glycogénie hépatique est une fonction nor-
male de l'organisme; 4° cette formation de gly-
cose se lait, au moins chez les carnivores, aux
dépens des matières albuminoïdes.
Le 28 janvier, M. Thévelin lait le procès d'une
opération obstétricale : la rupture artificielle
des membranes. Son travail est divisé en deux
parties : dans la première, il fait connaître le
( 193 )
rôle qui doit être attribué aux membranes et au
liquide amniotique, ainsi que les conséquences
et inconvénients que peut entraîner l'écoulement
prématuré de ce dernier; dans la seconde, il
établit les indications et les contre-indications
de la rupture artificielle.
Dans la séance du 1 1 février, M. Roose nous
donne lecture de quelques observations qu'il lui
a été donné de faire à la clinique interne au sujet
de Vantipyrine. L'auteur expose les propriétés
physiques et l'action physiologique de ce médi-
cament; il nous en fait connaître ensuite les
applications thérapeutiques. 1" Comme antither-
mique, l'antipyrine lui a donné des résultats
dans la fièvre hectique, le typhus, le rhumatisme
articulaire, l'érysipèle. 2° Se basant sur l'action
hémostatique attribuée à cette substance em-
ployée topiquement, M. Roose l'a essayée comme
hémostatique interne. 3° Il en a constaté les
vertus antiseptiques, du moins en ce qui con-
cerne la putréfaction de l'urine. Du reste, c'est
par la voie rénale qu'a lieu certainement son
élimination hors de l'économie.
M. Stubbe, dans une improvisation intéres-
sante, nous montre, avec pièces pathologiques à
l'appui, les principaux stades du processus tuber-
culeux. A la séance suivante, le 4 mars, il nous
fait voir une énorme tumeur mélanique trouvée
dans le canal rachidien d'un cheval. La néoplasie
a comprimé la moelle au niveau de la région
( 194 )
lombaire, produisant des symptômes analogues
à ceux que l'on observe chez l'homme à la suite
d'une compression spinale. M. le professeur De-
baisieux, président de la séance, prend la parole
pour indiquer la palhogénie de ces sortes de
tumeurs. Il fait observer que, chez l'homme,
celles que l'on observe dans les os et les tissus
profonds sont le plus souvent des productions
métastatiques ayant pour point de départ la
peau ou le pigment de la choroïde.
M. Debry lit une notice sur un cas de para-
plégie incomplète qu'il a eu l'occasion d'observer.
Un appareil à la fois simple et ingénieux, permet
au malade de marcher avec des béquilles, grâce
sans doute à l'intégrité de certains muscles de la
ceinture pelvienne.
Dans la même séance, votre secrétaire vous a
donné lecture d'un travail sur la teynpérature
du corps. Après avoir fait connaître le rôle con-
sidérable que joue le système nerveux, comme
régulateur de la chaleur animale, il aborde le
point le plus important de sa communication,
c'est à dire l'étude de la température fébrile.
Quelle est la cause de la lièvre? Quel rapport
existe-t-il entre la fièvre et l'inflammation? Il
n'est pas téméraire, à l'heure qu'il est, d'avancer
que la fièvre suppose une altération du sang par
un élément de nature organique (Cohnheira).
Celte altération peut avoir des origines diverses :
c'est tantôt un schizomycète, comme dans la
( 195 )
fièvre essentielle, tantôt un produit d'inflamma-
tion primitivement locale, comme dans la fièvre
symptomatique, tantôt un débris de la mort
rapide des tissus, etc. Tous ces points sont mis
aujourd'hui hors de doute par l'observation cli
nique et par l'expériaieniation. Mais une autre
question se présente, celle de savoir comment
s'engendre le symptôme capital de la fièvre, la
température élevée? L'auteur répond en disant
qu'il y a accroissement de la combustion interne,
en d'autres termes accroissement de la produc-
tion de chaleur, ainsi que cela résulte de l'exa-
men de l'agent comburant, l'oxygène et des
produits terminaux de la combustion, l'acide
carbonique et l'eau. Il est vrai que, de son côté
la perte est augmentée, mais d'une façon insufïï-
sanie pour compenser l'accroissement de la pro-
duction. Quant aux modifications survenues
dans les deux facteurs de la chaleur animale,
elles paraissent dépendre à leur tour d'une aber-
ration de la fonction nerveuse. En terminant,
l'auteur applique les données de pathologie
générale qui précèdent à l'interprétation des
effets thérapeutiques d'une nouvelle substance
antithermique, la kairine.
Dans la séance du 11 mars, M. Giele nous
entretient des caractères des mouvements ré-
flexes dans les maladies de la moelle épinière.
La première partie du travail renferme des
considérations sur les mouvements réflexes en
général. Tout mouvement réflexe se compose
( 196 )
de trois phases : 1° l'excitation initiale d'un ner'
sensitif; 2° l'excitation des centres réflexes;
3° le mouvement lui même, dont le caractère
essentiel est d'ôire nécessaire, par conséquent
involontaire. Ces mouvements peuvent être
simples ou composés, résulter d'un ensemble de
réflexes simultanés ou successifs, coordonnés ou
non. L'excitabilité réflexe est augmentée par
certaines substances, comme la strychnine, la
caféine, etc ; elle est diminuée par d'autres,
comme l'éther, le chloral, etc , de même que par
l'irritation de certaines parties du système ner-
veux auxquelles on a donné le nom de centres
d'arrêt. Si l'existence de ces centres, dit l'au-
teur, est loin d'être démontrée, il n'eu est pas
moins vrai que chaque tronçon de la moelle
épinière exerce une influence modératrice sur
les parties situées plus bas. La voie de transmis-
sion entre les centres sensitifs et moteurs est
indiquée par la structure de la moelle. La co-
lonne centrale de substance grise et les libres
antéro- postérieures, appelées flbres réflexes de
Wagner, transmettent les impressions centri-
pètes reçues des racines postérieures aux cellules
des cornes antérieures.
Dans la seconde partie de son travail. M. Giele
étudie les réflexes dans les diverses maladies de
la moelle épinière. Il insiste particulièrement
sur la myélite chronique. Ici les caractères des
réflexes fournissent des renseignements précieux
( 197 )
sur la nature et le siège de la lésion; ils sont
nombreux et variés : réflexe rotulien, clonus, etc.
Dans la sclérose des cordons postérieurs, les
réflexes cutanés n'offrent pas de symptômes
constants. Le phénomène le plus important est
assurément l'abolition du réflexe patellaire.
Il appartient à la période préataxique. Est ce à
dire qu'il soit pathognomonique? Non, car il
n'est pas constant et il faut, pour qu'il se pro-
duise, que le segment lombaire soit envahi par
la lésion. Il apparaît encore dans l'atrophie
musculaire progressive, dans la paralysie spi-
nale générale subaiguë, dans la paralysie infan-
tile et dans certains cas de diabète sucré. On dit
même l'avoir rencontré chez des individus sains,
mais les observations sous ce rapport sont con-
tradictoires.
En terminant, l'auteur prouve la nature réflexe
du clonus du genou. Il démontre que les deux
arcs, centripète et centrifuge, se trouvent dans
le muscle et que leur lien est situé dans le seg-
ment dorso-lombaire de la moelle.
Arrivé au terme de ma tâche, je jette un
dernier regard sur l'ensemble de nos travaux et
je constate que nous avons lieu de nous féliciter
de la vitalité dont a fait preuve la Société médi-
cale pendant l'année écoulée. Aussi, est ce avec
confiance que je présente ce pâle rapport au
public universitaire , persuadé qu'un grand
nombre de nos condisciples, désireux de s'in-
( 198 )
struire, se joindront à nous pour augmenter
encore l'attrait et l'animation de nos séances.
Grâce à eux, et grâce au concours des maitres
sympathiques dont le dévouement nous est
acquis, nous verrons la Société médicale s'élever,
plus prospère que jamais, et vraiment digne de
la grande École de Médecine dont elle est une
des plus utiles créations.
CERCLE AGRONOMIQUE
de l'Université catholique de Louvain.
Président d'honneur, Mgr Pieraerts, recteur
magnifique de l'Uni v^ersité.
Composition du bureau 1884-1885.
Président, M. le professeur J. Cartuyvels.
1" Vice-Président, M. le professeur de Marbaix.
2'n« Yice Président, M. Alexis Deseille, étudiant.
Secrétaires, MM. Hancart et François.
Trésorier, M. J. Cézar.
Bibliothécaire, M. Stroobanls.
Membres : MM. Boulvin et Gilliari.
Membres effectifs.
MM. les étudiants ; H. Fransen, A. Fransen,
I. Van de Reyst, L. Bois d'Enghein, L. Beau-
lieu, C. Colin, L. Courtois, C'« Raymond du
Val de Beaulieu, Joseph Delcorde, J. B. Fiche-
fet, P. Hardy, S. Jimenez, C. Lohest, G. De-
reuser, A. Montens, Michiels, A. Moretus,
M. Niset, G. Stasse, M. Rattes, F. Rigaux,
E. Dereuser, Laval, Jaminet, Langrand, Cop-
pée, A. Porlier, Anciaux, Dandoy, François,
de Clippel, de Vuyst.
RAPPORT
sur les travaux du CERCLE AGRONO-
MIQUE, pendant Tannée académique
1884-1885, fait au nom du bureau
directeur par M. J. CÉZAR.
Messieurs,
Je viens vous rendre compte de la siiuaiion
actuelle du Cercle Agronomique et des travaux
qui y ont été présentés pendant l'année acadé-
mique qui vient de s'écouler.
Cette Société fondée par nos devanciers en
1879, s'était laissée aller à un sommeil léthar-
gique après plusieurs années de succès; mais à
votre heureuse instigation, elle a secoué sa tor-
peur et s'est remise à l'œuvre avec toute l'ardeur
d'autrefois.
Sa réapparition a été accueillie favorable-
ment par les autorités académiques et particu-
lièrement par MM. les professeurs Cariuyvels et
de Marbaix, qui l'ont prise sous leur protection
et ont bien voulu eu accepter la présidence.
Dans la première assemblée générale qui eut
lieu le 4 décembre, M le protesseur Cartuyvels
lit ressortir l'importance et la nécessité d'uno
telle association, qui est le complément indis-
pensable d'un Institut agronomique. - L'ingé-
nieur agricole, dit-il, doit être a la fois un
( 201 )
hoajme de science et un homme d'application.
En ces temps de crise il a une grande mission à
remplir; c'est à lui qu'incombe la lâche de vul-
gariser la science agricole dans les campagnes,
de substituer petit à petit à l'empirisme qui
préside encore à la culture des champs, les
applications raisonnées de la science. » Au
cours, l'étudiant en agriculture amasse des no-
tions scientifiques, mais c'est au Cercle Agro-
nomique, dans des causeries sérieuses et ami-
cales qu'il apprendra à discuter la science et à
rappliquer à la pratique.
C'est ce que vous avez tous compris, Messieurs,
et vous vous êtes pressés plus nombreux au
sein de notre Société; vous avez travaillé avec
une noble ardeur, et jamais le Cercle Agrono-
mique ne s'est enrichi d'autant d'intéressantes
causeries sur les sujets les plus variés.
Je ne veux pas vous faire l'éloge de chaque
travail en particulier, vous les avez tous accla-
més et ils le méritaient tous ; les uns se faisaient
remarquer par la façon simple et sérieuse dont
ils étaient traités, c'étaient des morceaux de
fond. D'autres plus superficiels peut-être, mais
présentés avec une élégance et une supériorité
remarquables, n'en étaient pas moins bien ac-
cueillis. Les travaux de pure science ont aussi
alterné avec ceux où le conférencier envisa-
geait principalement le côté pratique des choses,
et chacune des branches qui composent notre
( 20:i )
programme a été exploitée par votre activité :
Ainsi nous avous eu les intéressantes causeries
agronomiques de MM. Deseille, Boulvin et Hu-
bert Fransen Le premier nous a parlé de ta
situation agricole de la Faraenne, son pays, et
les autres nous ont donné de curieux détails sur
les prairies naturelles, leur formation et leur
conservation. Dans le môme ordre d'idées,
M. Prosper François nous a tracé l'histoire de
l'art d'irriguer, depuis les temps les plus reculés
jusqu'à nos jours. M. Joseph Delcorde nous a
dit quelques mots sur l'ensilage, et M. Hardy a
présenté au Cercle un assolement type, conve-
nable à une ferme du limon hesbayen. Le 4 fé-
vrier M. Martinho Rattes nous tii passer une
agréable soirée en nous entretenant de la cul-
ture du maïs au Brésil, sa patrie.
MM. CoUin, Lohest et Hancart ont abordé des
sujets d'économie rurale d'un grand intérêt.
Leurs différentes études sur les engrais de
ferme, les bœufs de travail et la question des
blés étrangers ont été traitées avec beaucoup
d'à propos.
La Zootechnie a pris également un3 bonne part
de votre activité. Voici les sujets qui ont été
successivement traités :
La race ovine, par M. Bois d'Enghien.
L'élevage du cheval, par M. Montens.
Uohstétrique, par M. Van le Reyst.
La race chevaline, par M. Moretus.
( 203 )
Et les vices redhihitoires des chevaux^ par
M. Niset.
L'industrie laitière a eu deux intéressants in-
terprètes en MjNI. le comte du Val de Beaulieu et
De Reuser qui ont parlé de la production du lait
et de la fabrication du fromage.
Etenân viennent les travaux d'ordre purement
scientifique. — Avec M. Fichefet et Courtois vous
avez passé en revue les différents terrains belges.
J'ai eu l'honneur de vous décrire les propriétés
du sel marin et ses emplois en agriculture.
Messieurs Beaulieu et Armand Fransen, dans
des causeries sérieuses nous ont entretenu de
l'encéphale et de la circulation du sang. La
question des ferments organisés a été présentée
par M. Jimeaez et M. Georges Stasse nous a fait
une conférence pleine de charmes sur l'échelle
zoologique.
Mais le zèle de la Société ne s'est pas arrêté à
ces seules études, la création de la bibliothèque,
qui est un point important du programme que
nous nous sommes imposé, a ouvert un autre
champ à son activité. Cette bibliothèque, il est
vrai, n'est encore qu'à l'état naissant et les vo-
lumes qui garnissent ses rayons sont dus pour
la plupart à la générosité de Messieurs les Pro-
fesseurs qui ont bien voulu également mettre à
notre disposition les journaux et les revues qui
traitent des différentes branches de l'agronomie.
Vous le voyez, Messieurs, l'étal de notre jeune
12
( 204 )
Société est des plus prospères et en finissant ce
rapport j'exprime le vœu de la voir se continuer
et s'étendre vigoureuse dans son utilité et son
charme, grâce à votre union et à vos efforts
continus.
CERCLE INDUSTRIEL
des Écoles spéciales des arts et manu-
factures, du génie civil et des mines
de lUniversité catholique.
Bureau directeur (1885-1886).
Présidents d'honneur, MM. les professeurs
A. Devivier et L. Cousin.
Président effectif, M. le professeur Fr. De
Walque.
Vice-Président, M. G. De Ridder.
Secrétaire, M. J. Pepinster.
Bibliothécaire, M. J. Degand.
TV^sorzer, M. J. Steylaers.
RAPPORT
sur les travaux du CERCLE INDUS-
TRIEL pendant Tannée académique
1884-1885, fait au nom du comité
directeur (i) par A. LIMELETTE, vice-
président.
Messieurs,
Lorsqu'au commencement de l'année acaié-
mique écoulée vos sulTrages m'appelèrent à
prendre place à côté de notre cher président,
M. le professeur De Walque, je n'ignorais pas
les charges que cet honneur entraînait avec lui.
Je viens aujourd'hui remplir ma dernière tâche
en vous présentant le rapport annuel sur nos
travaux.
Je n'ai pas la mission d'en rappeler les détails,
encore moins de les apprécier. Vos souvenirs
suppléeront à l'insuffisance des analyses écour-
tées auxquelles j'ai dû me borner.
Par rénumération succinte qui va suivre vous
pourrez constater que le Cercle industriel a
continué de répoudre aux vœux de ses fonda-
teurs et est en pleine voie de prospérité.
Comment, du reste, pourrait- il en être auire-
l«) Le Bureau elail composé Je MM. les professeurs tlevivier et
Cousin, présidents d'honneur; le professeur DeWalque.pri'iiden» --ftc-
tij; A. Limelelle, riceprétident; G. François, secrétaire: C Cri-
tnoiil, bibliothécaire, ol i. Lemailre, trésorier.
( 207 )
ment. Nous recevons de toutes parts les marques
de la plus grande sympathie. Sur la demande de
notre président, Mgr Pieraerts, notre vénéré
recteur nous a accordé, cette année, outre un sub-
side pécuniaire, une salle de l'Université où nous
avons pu établir spécialement le service de notre
bibliothèque. Que nos remerciments sincères
soient donc acquis à l'auguste chef de TUni-
versité.
L'Union des ingénieurs amis gracieusement à
noire disposition tous les ouvrages de ses col-
leciions.
Durant le courant de cette année, vous avez
été appelés à réviser les statuts et le règlement
du Cercle. Les soins que vous avez apportés
à ce travail prouvent assez combien vous vous
intéressez à la prospérité de notre Société.
Comme les années précédentes, nos séances
ont été occupées par des travaux originaux de
nos membres et par des rapports sur divers
articles extraits de publications scientifiques.
Les premiers de ces travaux surtout laissant
un plus vaste champ à l'initiative de l'orateur
sont d'un plus grand mérite pour lui et offrent
aux auditeurs un plus grand intérêt.
Eq voici rénumération dans l'ordre chronolo-
gique où ils ont été présentés :
M. Hill. Les ponts américains.
M. Vanden Bosch. La diasta.se.
M. Roisin. Assainissement des villes.
12.
( 208 )
M- Hobo. Progrès réalisés pendant le XIX^
siècle; considérations économiqves.
M. Dessery. Le Bélier hydraulique.
M- G. François. La déphosphoration des fontes
et le métal Thomas.
M. E Dor. Les presses hydrauliques.
Les discussions auxquelles ces iravaux furent
soumis permirent aux auteurs de réfuter les
ob.iections en approfondissant certaines parties
de leur sujet.
Ces discussions courtoises ont prL^sen'.é le plus
vif intérêt; elles ont le sinfïulier avantage d'ac-
coutumer l'orateur à la défense orale d'opinions
largement étudiées et à la critique des avantage;
et des inconvénients des systèmes en présence
Aussi je crois répondre à votre désir. Mes
sieurs, en exprimant ici aux auteurs de ces tra
vaux toutes nos félicitations et nos sentiments
de gratitude, lis ont beaucoup contribué à ren-
dre nos séances utiles et intéressantes.
MM. Vanden Bosch, Hoisin, Hoho, Dessery,
Limelette, Dor, Thibaut, Crimont, Lemaitre.
Moreels, G. François, Steylaers, Marot, Pépin -
ster, Degand. De Ridder, Vander Meulen, Frésor.
nous ont donné d'intéressants comptes-rendu-
des revues industrielles les plus importantes. Ils
en ont extrait, avec un soin judicieux, les articles
les plus intéressants et en ont exposé le résumé.
Voici la nomenclature des sujets traités :
— Télégraphie et Téléphonie simultanées, sys-
tème Van Kysselberghe.
( 209 )
Construction du tunnel sous le Hudson.
Emploi des huiles végétales pour le graissage
des machines.
Projet de canalisation d'Amsterdam à la mer
du Nord.
Lampes à incandescence.
• Concordance entre les formules et lois régis-
sant les courants électriques et celles des
liquides s'écoulant dans une conduite.
Construction des chemins de fer dans les
terrains glissants.
■ Étude sur la maltose.
• Les paratonnerres (rapport sur l'exposition
d'électricité de Paris 1881).
- Traitement des minerais d'argent en Bolivie
par le procédé Francke.
- Divers procédés de désétamage des fers blancs.
- Les soupapes.
- Attache des ardoises par crochets.
- Bouchon de sûreté fusible.
Consommation du combustible dans les loco-
motives.
- Enfoncement des puits par la congélation, par
le procédé Poetsch; extension de ce système
aux fondations des piles de ponts et au per-
cement des tunnels.
- Projet de M. Garnier pour la construction
d'un chemin de fer métropolitain à Paris.
- Pavage en briques.
- Comparaison au point de vue hygiénique des
différents systèmes d'éclairage.
( -^10 )
- Siphon continu, système Faiconotti.
■ Participation des ouvriers aux bénélices du
patron, exposé du système Leclaire.
- Les usines à gaz à Rotterdam.
■ Traitement des minerais pauvres argentifères,
procédé Russel.
- Fabrique de produits chimiques à Chester.
■ Rapport sur une tuilerie.
Chauffage et ventilation des locaux habiles.
r*rojet de chemin de fer à voie suspendue de
M. Angely.
Influence des mortiers et ciments sur les mé-
taux.
Construction du chemin de fer funiculaire du
Righi-Vaudois.
Abattage do la houille par la chaux dans les
mines à grisou.
Construction du chemin de 1er et du tunnel de
l'Arlberg.
Cubilot à courant d'eau pour la fusion des
métaux.
Produits secondaires de la distillation de la
houille.
Extraction du cuivre par l'électrolyse.
Rôle exercé par la poussière de charbon dan.-
les coups de grisou.
Construction du viaduc de Garabii.
Considérations sur les traverses des voies
ferrées, en bois et métalliques.
Frein continu à air comprimé , système
Wenger.
( 211 )
— Four de Frédéric Siemens, à chaleur rayon-
nante.
— Description des écluses du canal de St-Dizier
à Wassy.
Outre ces travaux de nos membres, il nous a
été donné d'entendre une intéressante confé-
rence sur les verreries par un de nos devanciers,
M. l'ingénieur Guille. Il me suffira de la men-
tionner pour vous faire revenir à l'esprit les
questions qu'il a traitées avec tant de clarté. Il a
prouvé par là combien il avait étudié cette
branche importante de notre industrie nationale.
J'ai terminé, Messieurs, le compte rendu trop
court et trop pâle, sans doute, des séances du
€ercle industriel.
Il me tarde de payer en votre nom un tribut
de reconnaissance à notre dévoué Président.
Les étudiants de Louvain ne sont pas des ingrats;
aussi est-ce du fond du cœur que nous lui disons
merci. Le Cercle industriel est heureux et fier
d'avoir Monsieur De Walque à sa tête. Aussi,
c'est avec un sentiment du plus légitime orgueil
que nous verrons désormais briller sur sa poi-
trine la croix de Chevalier que notre Roi a
daigné lui donner en récompense des services
rendus au pays. Il restera dans notre carrière,
comme il l'a été à Louvain, notre modèle à tous.
Docteurs ad honores.
1 Johan Bolil, avocat à Amst'jrdaui, docteur en philo-
sophie et lettres.
2 H. Van den Berghe, professeur à l'Université, doc-
teur en droit canon.
LISTE DES ETUDIANTS
admis aux grades académiques par l'Université
pendant Tannée 1884-1885.
BACHELIERS EN THÉOLOGIE (1).
1 Gaïmo, Servais, de Maese5-ck, prêtre du diocèse
de Liège et sous-régent au collège Juste-Lipse;
20 juillet.
2 De Coster, Jean, d'Opwyck, prêtre de l'archidiocèse
de Maliiies ; id.
3 Delafontaine. Victor, de Lich tervelde, prêtre du
diocèse do Bruges ; id.
4 Mierts. Louis-Josopli, de Gasterlé, prêtre de l'archi-
diocèse de Malinos ; id.
5 Nys. Désiré, de St-Léger, prêtre du diocèse de Tour-
nai ; id.
6 O'Keeflfe, David, do Kilphilibeen, prêtre de l'archi-
diocèse de New- York ; id.
~ Oomen. Corneille, de Ginnekon, prêtre du diocèse
de Broda; id.
8 Regibo, Othon. de Renaix, prêtre du diocèse de
Gand ; id.
(1) Les pi;i(lrs l'ii llu'ologio cl i>u clrml laiioD^nnt i-onleré^ COD-
formémenl aiit ii"p;l<.MniMil> dii 15 mars 1830. du i m,n (857 el d»
19 juin 1841. Vovf/. plus iniii la Liste drt Riglemnilt publiât dant
let /tnnuatret.
( 213 )
9 Van den Ghejm, Gabriel, de Gand, prêtre du dio-
cèse de Gand ; id.
10 Van Wesemael, Honoré, de Schoonaerde, prêtre du
diocèse de Gand ; id.
BACHELIERS EN DROIT CANON.
1 Bauduin, Guillaume, de Maestricht, prêtre du dio-
cèse de Ruremonde; 20 juillet.
2 Van Olmen, Jean-François, de Baelen, prêtre de l'ar-
chidiocèse de Malines ; id.
LICENCIÉS EN THÉOLOGIE.
1 Hebbelynck, Adolphe, de Meirelbeke, prêtre du dio-
cèse de Gand, bachelier en théologie et sous-régent
au collège Marie-Thérèse ; 20juillet.
2 lies, Daniel, de Kempsford (Angleterre), pi^être du
diocèse de Chfton. bachelier en théologie ; id.
3 Ostyn, Gaspard, de AVervicq, prêtre du diocèse de
Bruges, bachelier en théologie et sous-régent au
collège du Pape Adrien VI ; id.
LICENCIÉ EN DROIT CANON.
Bouzin, Léopold, de Beclers, prêtre du diocèse de
Tournai, bachelier en droit canon; 20 juillet.
CANDIDATS EN DROIT.
1 Brentani, Laurent, de Lugano (Suisse); 14 juillet.
2 Ackerman, Joseph, de Guin (Suisse) ; id. .
DOCTEUR EN DROIT (l^e ÉPREUVE).
Rossi, Louis, de Castelrotto ; 21 octobre.
ÉPREUVE PRÉPARATOIRE AU DOCTORAT EN SCIENCES
POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES.
1 d'Udekem d'Acoz, Arnold, de Louvaiu; 18 février.
2 Walchnowski, André, de Niziny (Pologne) ; id.
3 Biesiekirski, Joseph, de Plowec (Pologne) ; id.
4 Ghludzinski, Ladislas, de Mohilew (Pologne) ; id,
5 Staes, Auguste, de Louvain; 14 juillet.
( 214 )
DOCTEURS EN SCIENCES
POLITIQUES ET ADMINISTRATfVES.
Ai-ec distinction.
1 Walchnowski, André, do Nizinj- 'Pologne) . 14 juillet.
D'une manière satisfaisante.
2 de Bousies, c'« Constantin, de Mons ; 14 juillet.
3 Biesiekii'ski, Joseph, de Plowoc Pologne' ; 21 octob.
DOCTEUR EN SCIENCES DIPLOMATIQUES (lr« ÈPREUVE\
de Buisseret. cte Conrad, de Bruxelles; 21 octobre.
DOCTEUR EN MÉDECINE.
Perrey, Jean-Charles, de Langres (France) ; 27 févr.
CANDIDAT EN SCIENCES MORALES ET HISTORIQUES.
Avec distinction.
Hilt, Franz, d'Aix-la-Chapelle; 13 juillet.
LICENCIÉS EN PHILOSOPHIE SELON SAINT THOMAS.
Avec la plus grande distinction.
1 de Lantslieere, Léon, de Bruxelles; 13 mai.
Avec distinction.
2 Wilmart, Fernand, de Liège; 21 juillet.
D'une manière satisfaisante.
3 Demaret, Alfred, d'Aubel ; 30 octobre.
DOCTEUR EN PHILOSOPHIE SELON S.ilNT THOMAS.
Avec la plits grande distinction.
Fontaine, Théodore, de Tirlemont; 14 juillet (11.
(I) Les llioses dp M. Funl.iinc avaient pour l ire : De ttmitiia et
iiileitcctiiali coynitioiic.
ECOLE NORMALE
pour les ecclésiastiques qui se préparent
à l'enseignement moyen.
BACHELIERS EN SCIENCES PHILOLOGIQUES
ET LITTÉRAIRES.
1 Cremers, Joseph, de Gheel, prêtre de rarchidiocèse
de Malines; 18 juillet.
2 Van Hove, Joseph, de Thielt, prêtre du diocèse de
Bruges; Id.
LICENCIÉS EN SCIENCES PHILOLOGIQUES
ET LITTÉRAIRES.
1 Cordonnier, Ignace, de Baelen, prêtre du diocèse de
Liège; 18 juillet.
2 Dassonville, Alphonse, "de Heule, prêtre du diocèse
de Bruges ; id.
3 Delanote, Théophile, de Haringhe, prêtre du diocèse
de Bruges; id.
4 Depoorter, Camille, de Caster, prêtre du diocèse de
Bruges; id.
13
INSTITUT AGRONOMIQUE.
Élèves réguliers.
EXAMENS O ADMISSION.
1 Fabry, Victor, de Jamagne.
2 Melckenbeek, Léon, rie Lode.
3îPieraerts, François, de Malines.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA Irc ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 2e.
Avec distinction.
i Jadoul, Arthur, de Velm.
2 Laval, Armand, d'Ocquier.
3|Estienne. Léon, do Féluy.
4 Fabry. Victor, de Jamagne.
D'icne tnaniève satisfaisante.
5 Pieraerts, Joseph, de ilalines.
G Paquet, Adolphe, d'Erpion.
7 Vandervorst, Paul, de Tervueron.
8 Bossemans, Lambert, de Metsteren.
y Vandevelde, Honoré, de Landscauter.
10 Dereuser, Ernest, de Fleurus.
11 Salmon, Désiré, do Temploux.
12 Souski, Lucien, de Warpesy Pologne).
13 Rattes, Martinho. de Bagagem ^Brésil).
14 Ausiaux, Léon, de Huy.
15 François, Auguste, d'Ixelles.
EXA>UÎNS POUR LE PASSAGE DE LA 2* ANNÉE
d'Études a la 3e.
Arec distinction.
1 Cézar, Joseph, de Perwez.
2 Bois d'Enghieu, Lucien, de Rœulx.
D'une manière satisfaisante.
3 Trouet, Jules, do Namur.
4 Courtois, Louis, de Habay-la-Neuve.
5 Lohest, Charles, do Liège.
( 2i7 )
6 Stasse, Georges, de Louvain.
7 Swéron, Emile, d'Ixelles.
8 Hardy, Paulin, de Chapelle lez-Herlaimout.
9 Niset, Michel, de Bodegnée.
10 Thiéfry, Edmond, d'Anvei's.
11 Hancart, Nestor, de Dampremy.
12 Fichefet, Jean-Baptiste, de Velaine.
13 Beaulieu, Louis, de Namur.
14 Michiels, Alphonse, de Berlaere.
15 Moretus de Bouchout. d'Anvers.
16 Montens, Augustin, de Massenhoven.
17 Blavier, Hemi, d'Aywaille.
EXAMENS DE SORTIE ET ONT OBTENU LE DIPLÔME
d'ingénieur AGRICOLE.
Arec grande distinction.
i Roure y Rovirola, Paul, de Damas (Syrie),
2 Vandeiyst, Hyacinthe, de Tongres.
D'une manière satisfaisante.
3 Pechon, Léon, de St-Léger.
4 Delvaux, Eugène, de Bonsin.
5 Franssen, Armand, de Liège.
épreuves sur DIVERSES BRANCHES.
Avec grand succès,
1 Lohest, Charles, de Liège.
Avec succès.
2 Sousivi, Ladislas, de Warfesy (Pologne).
3 David, Eugène, de Moustier-sur-Sambre.
4 Ai'evaîlo, Stanislas, de Buenos- Ayres.
5 Franssen, Hubert, de Liège.
6 Dereuser, Georges, de Fleurus.
7 GoUin, Charles, de Tirlemont.
8 Dandoy, Jules, d'Embresin.
ÉCOLES SPÉCIALES
des arts et manufactures, du génie civil
et des mines
1" Élèves ordinaires.
I. Examens d'admission-
1 Absolonne, Auguste, de Givet (France).
2 Berger, Jules, do Jambes.
3 Boine, Jean, de Louvaiu.
4 Carton, Léonard, de Tournai.
5 Goon, Albert, de Louvain.
6 Colin. Félix, de Fléron.
7 CoUart, Charles, de Steinfort (G.-D. de Luxemb.).
8 Crèvecœur, Félix, de Lathuy.
9 De Blicquis, Josepli, de Roucourt.
10 de la Vallée Poussin. Cliarles, dii Louvain.
11 Delvigne, Maurice, de Spy.
12 D'Hainaut. Jules, de Baudou''.
13 Diderricli, Norbert, de Vielsalm.
14 Duvigneaud, Albert, de Gennevaux.
15 Erneste, Auguste, d'IxoUes.
16 Fontaine, Albert, de Haine-St-Pierre.
17 Fournelle, François, de Rodange(G.-D. de Luxemb.).
18 Gobert, Joseph, de Suarlée.
19 Halewyclc, Eugène. d'Ostende.
20 Jimenez Ulibarri, François, d'Ameria ;Espagiie .
21 Luyckx, Léon, do Rruxelh^s.
22 Mitkiowicz. (]ésar, de Bruxelles.
23 Moulart, Edouard, de Bruxelles.
24 Peeters, Ernest, de Gand.
25 Poncelet, Camille, d'Orsinlaing.
2() Poncelet. Théodore, d'Orsinfaing.
27 Prudliommc, Emile, de Gand.
2^ Prudhomme, Hector, de Gand.
( 219 )
29 Rodberg, François, de Bruxelles.
30 Soler y PuigdoUers, Franc., de Tarrasa (Espagne).
31 Therasse, Charles, de Bioulx.
32 Tilman, Fimiin, de Virton.
33 Tonglet, Camille, de Gesves.
34 Triaille, Louis, de Péronne lez-Antoing.
35 Van Bastelaer, Léonce, de Charleroi.
36 Vandenbroucke, René, de Kemmel.
37 Van Opsted, Chai'les, de Malines.
38 Vercraej'e, Jules, de Caprycke.
39 Vujisteke, Arthur, de Moorslede.
IL Ingénieurs des arts et manufactures,
du génie civil et des mines.
EXAMENS POUR LE PASS.VGE DE LA Ire ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 2e.
Avec grande distinction.
1 Busschodts, Alphonse, de Lierre.
Avec distinction.
2 Bleyenheuft, Auguste, de Bruxelles.
3 Bournonville, Victor, de Spy.
4 Colson, Léon, de Buissonville.
5 Guiot, Joseph, de Forzée.
6 Linard, Firmin, de Wauthier-Braine.
7 Schepens, Henri, de Bulscamp.
8 Schlôgel, Emile, de CineJ^
9 Schuler, Aloys, de Mertert (G.-D. de Luxembourg).
D'une fnanière satisfaisante.
10 Baguette, Léonard, de Hervé.
11 De Groote, Victor, d'Aardenburg (Hollande).
12 De Wilde, Arthur, de Tirlemont.
13 De Zutter, François, de Xinove.
14 Fournelle, François, de Rodange (G. -D.de Luxemb.).
15 Grapin, Auguste, de La Louvière.
16 Neut, Georges, de Gand.
17 Pignolet, Louis, de Warmifontaine.
( 2-iO )
18 Stasse, Ernest, de Liège.
19 Timmermans, Benoit, de Gammérages.
20 Tonglet, Camille, de Gesves.
21 Wouters, Emile, de Malines.
EXAMENS POLR LE PAS??AGE DR LA 2*= ANNÉE
d'Études a la 3e.
Avec la plus grande distinction.
1 Doutrepont, Léon, de Hervé.
2 Renders, Gustave, de Schaerbeek.
3 Tasiaux, Alexis, de Schaltin.
4 Vuylsteke, Jules, de Menin.
Avec grande distinction.
5 Van den E5'ndo, Hector, de Voorde.
Avec distincti07i.
6 Bauwens, Louis, de Lierre.
7 de Liedekerke, comte Florimond, de Bruxelles.
D'une manière satisfaisante.
8 Blondieau, Etienne, de Peer.
9 Cornu, Florent, de Bernissart.
10 Liesens, Matliieu, de Tongres.
examens pour le passage de la 3^ année
d'Études a la 4«.
Avec grande distinctiott.
1 Pepinster, Joseph, de Hervé.
Avec distinction.
2 Degand, Jules, d'Hellebecq.
3 De Riddor. Georges, de Louvain.
4 Marot, Fortuné, do Rochoibrt.
5 Moreau, Félicien, dEllez.oUes.
6 Steylaers, Joseph, de Bruges.
D'une manière satisfaisante.
7 Crimont, Charles, de Bernissart.
8 De Lannoy, Louis, de Messines.
( 221 )
9 Dewerpe. Auguste, de Chimay.
10 François, Alexandre, de Silenrieux.
11 Fréson. Léon, de Marbais.
12 Grognard, Emile, de Baran'/y.
13 HoflFer, Henri, de Mons.
14 Michiels, Josse, de Berchem-Ste- Agathe.
15 Poncelet, Paul, d'Orsinfaing.
16 Vandermeulen, Jean, de Brée.
EXAMENS DE SORTIE.
Avec f/i'ande distinction.
1 Dor, Emile, d'Ampsin.
Avec distinction.
2 Groisieaux, Eugène, de Stambruges.
3 Dessery, Nestor, de Paliseul.
D'une manière satisfaisante.
4 Bihain, Firmin, de Strainchamps.
5 De Béer, Edgar, de Leeuwergem.
6 De Béer, Herman, de Leeuwergem.
7 Dénies, Pierre, de Bruxelles.
8 Lemaître, Jules, de Marcinelle.
9 Massart, Louis, de Meux.
10 Moreels, Constant, de Burst.
11 Roisin, Louis, de Ghàtelineau.
12 Thibaut, Maurice, de Mont-sur-Marchiennes.
13 Van den Bossche, Alphonse, d'Opdorp.
14 Wautier, Joseph, d'Ittre.
IIL Ingénieurs des constructions civiles
et des constructions mécaniques.
EXAMEN POUR LE PASSAGE DE LA Ire ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 2e.
Arec distinction.
Jimenez UUbarri, François, d'Araeria (Espagne).
EXAMEN POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 3e
D'une manière satisfaisante.
Delin, Joseph, de Louvain.
(22:^)
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3» ANNÉE
d'Études a la 4a.
D'une manièi^e satisfaisante.
1 Laoïinne, Paul, de Tongres.
2 Pel, Camille, de Bruxelles.
EXAMENS DE SORTIE.
Avec distinction.
1 LopezDoriga, Joseph Marie, de Santandei'vEspagne).
D'une manière satisfaisante.
2 Barboza, Joseph, de Rio de Janeiro (Brésil).
3 Bodinar, Antoine, de Londres.
4 Canga Argiielles, Joachim, de Madrid (Espagne).
5 Chabot, Victor, de Ciney.
6 De Rode, Laurent, de Louvain.
7 De Sraeth, Maxiinilien. de Laeken.
8 De \'oldor. Hippolyte, de Thielt.
9 Henriquez, Edouard, de Curaçao (Antilles'.
10 Hill, Hai-ry, de la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis de
l'Amérique).
11 Hoho, Paul, de Wittem (Hollande).
12 Magalliaes, Dominique, de Juiz de Fora Brésil).
13 Siiiits, Joseph, de Louvain.
14 Tu3ls, Désiré, de Louvain.
15 \'an Wassenhove, Auguste, de Meerendré.
IV. Ingénieurs des arts chimiques.
EXAMEN POUR LE PASS.AGE DE LA i^ ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 2*.
Arec" distinction.
Soler y PuigdoUers, Fi'ançois, de Tarrasa (Espagne).
EXAMKN POUR LF PASS.\GE DE LA 2« .i^NNÉE
D'ÉTUDES A LA 3*.
Dune manière satisfaisante.
Derneden, Félix, de Doncols (G.-D.de Luxemboui'g).
( 223 )
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3^ ANNÉE
d'Études a la 4e.
D'une manière satisfaisante.
1 Limelette, Arthur, de Gosselies.
2 Ouwei^, Charles, de Velm.
3 Van Lierde, Camille, d'Everbecq.
EXAMENS DE SORTIE.
D'une manière satisfaisante.
1 De Vos, François, de Grammont.
2 Limelette, Arthur, de Gosselies.
3 Six, Emile, de Warneton.
V. Ingénieurs-architectes.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNÉE
d'Études a la 3e.
D'une manière satisfaisante.
1 Salmon, Clément, de Bruxelles.
2 Swéron, Oscar, de Haecht.
examens de sortie.
D'une manière satisfaisante.
1 Christiaens, Mathieu, de Tongres.
2 Mélotte, Emile, de Wyck-Maestricht (Hollande).
2** Elèves libres.
EXAMEN SUR DES COURS DE LA 2e, DE LA 3e
ET DE LA 4e ANNÉE.
Avec succès.
Michel, Amédée, de Marseille (France).
EXAMEN SUR DES COURS DE LA 3e ET DE LA 4? ANNÉE.
Avec succès.
Giantar, Henri, de Malte (île de Malte).
13.
LISTE DES ETUDIANTS
admis aux grades académiques par les Commis-
sions dexamen de lUniversité. en exécution de
la.loi du 20 mai 1876, dans les deux sessions
ordinaires et la session supplémentaire de 1885
FACULTÉ DE DROIT.
EXAMEN DE CANDIDAT.
Avec la plus grande distinction.
1 Duniorticr, Henri, de Meei'cndré (Gand).
2 de Brabandere, Gaston, d'Ixelles.
Avec grande distinction.
3 Ernst, baron Alexandre, de Louvain.
4 Bribosia, Henri, de Namiir.
5 De Becker, Emile, de Louvain.
6 De Necker, Louis, de Courtrai.
7 Voisin, Henri, de AVodecq.
8 de Villermont,. comte Charles, de Bruxelles.
9 De Haeno, Joseph, de Fumes.
10 De Kinder, Ernest, d'Anveis.
Avec distinction.
il Munis, Charles, de Bruges.
12 de Buisseret, comte Conrad, de Bruxelles.
13 Vandersmisscn, Edouard. d'Alost.
14 Piret, Arthur, de Tarciounes.
15 Gilbert. Eugène, de Louvain.
16 Hap, FtHix. d'Ktterbeek.
17 De Prêter, Jean. d'Anver.*:.
18 Vanden Rydt, Georges, de Nivelles.
19 Vanderborgiit. Victor, de Tournai.
20 Verhees. Emile, de Louvain.
21 Lechevin, Fernand, de Tournai.
22 Van Mol, Emile, de Tirleniont.
( ^^25 )
D'une manière satisfaisante.
23 van Elewyck, Arnold, de Louvain.
24 Denis, Léon, de Namèche.
25 Michiels, Joseph, de Berlaere.
26 Dremel, Albert, de Bruxelles.
27 Vincent, Edgar, d'Acoz.
28 De Haan, David, d'ixelles.
29 Singelée, Charles, de Bi'uxelles.
30 Hîinnecart, Camille, de Souvret.
31 Van Reeth, Edouard, de Boom.
32 Ramlot, Henri, de Pervvez.
33 de Wouters d'Oplinter, chev. Emm., de Bruxelles.
34 Ravelli, Albert, d'ixelles.
"S) David, Adolphe, de Moustier-sur-Sambre.
36 Van Kerckhoven, Jules, de Louvain.
37 Van Huffel, Paul, de Seeverghem.
38 Félix, Léonard, d'Audenarde.
39 Francq, Adrien, de Velaiue-sur-Sambi'e.
40 Aldernaght, Léon, dAnvers.
41 Vanderdonckt, Edmond, d'Etichove.
42 Georis, Edgar, de Marcinelle.
43 Rotsart de Hertaing. Richard, de Bi'uges.
44 Vande Put, Albert, d'Anvers.
45 Aelbrecht, Arnold, de Louvain.
46 Neven, Corneille, de Mettecoven.
47 Pauwels, Adolphe, de Berchem.
48 Dinon, Waldor, de Ciney.
49 de Liraburg Stirum, c'e Henri, de Mettecoven.
50 Tubbax, Joseph, de Turnhout.
51 Raemdonck, Auguste, de Lokeren.
52 De Roeck, Henri, de Bruxelles.
53 Vande Walle, Maurice, de Schaerbeek.
54 De Somer, Clément, de Turnhout.
55 Rouchet, Louis, de Melckwezer.
56 Stouffs, Louis, d'Ohain.
57 de Waepenaert. Charles, d'Anvers.
58 Van Gutsem, Paul, de Bruxelles.
( 2-ù )
59 de Faudeur, René, de Bruxelles.
60 Allard, Gustave, de Baileux.
61 Delehoye, Victor, de Bruxelles.
62 Cols, Alphonse. d'Anvers.
63 Dierckx, Henii, do Turnhout.
64 Duquesne, Léon, do ^lerbes-le-Château.
65 Tyrell, Fernand, d'Anvers.
66 van der Stegende Schiieck.cte Philippe, de Louvain.
67 Maquinay, Henri, de Verviers.
68 Deploigei Florent, de Tongres.
69 Lannoy, Gustave, de Gomines.
70 Palmans, Ai'thur. do Louvain.
71 Claes, Raoul, de Bruxelles.
72 Hanquet, Emile, de Tourinnes-St- Lambert.
73 de Fierlant. bon Goswin, d'Ixelles.
74 Géron, \'ictor, de Montzen.
75 Bourlart. Edmond, de St-Ghislain.
76 de LimbourgStirum,ct<' Adolphe, deZetrud-Lumay.
77 Ketelers, Henii, de Pervj-se.
78 Hap, Joseph, d'Etterbeek.
79 de Nieulant, Charles, de Gand.
PREMIER EX.\3IEN DE DOCTEUR.
Avec la plus grande distinction.
i Morelle, François, de Gosselies.
Arec grande distinction.
2 Pecquereau. Gustave, de Pottes.
3 Dijon, Eugène, de Huj-.
4 Lebon, Hector, de Sottegeui.
5 Vermeer, Sylvain, d".\nvers.
6 Verwilghen, Alphonse, de St-Mcolas.
Avec distviction.
7 Domarot, Alfred, d'Aubel.
8 Bethune. b"" Léon, d'Alost.
9 Raes. Josejih, de Hougaerde.
10 De Visscliere, Emile, de Ruddervooi'do.
( 227 )
11 Janssens, Edouard, d'Anvers.
12 Dujardin, Narcisse, de Bastogne.
13 De Voghel, François, de Lenuick-St-Quentin.
14 Bolle, Fernand, de Louvain.
15 Schepens, Louis, de Bulscamp.
16 Jacobs, Emile, de Louvain.
17 Simons, Henri, d'Ixelles.
18 Sraits, Jules, de Louvain.
19 De Brie, Alplionse, de Courtrai.
20 Deckers, Paul, d" Anvers.
21 Dom, Henri, de Liège.
22 Bauwens, Léon, d'Oostmalle.
23 De Néeff, Albert, de Louvain.
D'une inanière satisfaisante.
24 Butaye, Emile, de Messines.
25 Baus, Hector, d'Ypres.
26 Delfosse, Paulin, de Manage.
27 Lemaire, Jean, de Mons.
28 Lauwers, Jean, d'Ostende.
29 Ei'mel, Charles, de Frasnes lez-Gosselies.
30 d'Udekem, Ferdinand, de Bossut-Gottechain.
31 Duboisdenghien, Arthur, de Seneflfe.
32 de Pi-et, Daniel, d'Anvei's.
33 Vincent, Hector, d'Acoz.
34 Petit, Ferdinand, d'Auvelais.
35 Malherbe, Paul, d'Andenne.
36 de Pierpont, Albert, de Namur.
37 Claes, Pierre, de Tongres.
38 DaiUy, Jules, de Schaerbeek.
39 Sideiius, Arthur, de Baillonville.
40 Leduc, Octave, de Velaiues.
41 Bosquet, Hervey, de St-Nicolas.
42 Vander Meersch, Eugène, de Schaerbeek.
43 Goossens, Hubert, de Laer.
44 Seghin, Eugène, de Binche.
45 Xoterdaeme, Jérôme, de Loo.
46 Petit, Louis, d'Auvelais.
( 2-28 ) .
47 Thienpont, Alphonse, de Hoorebeke-Ste-Marie.
48 Borel, Jules, de Bruxelles.
49 Van den Wouwer. Arthur, d'Anvers.
50 Berrewaerts, Alfred, de Louvain.
51 Le TeUier, Pol, d'Ath.
52 Buisseret, René, de Wavre.
53 Vico, Louis, de Maubrai.
54 Maenhout, Jules, do Gand.
55 Delvenne, Joseph, de Stavelot.
56 Hannotte, Alphonse, de Battice.
57 Donnez, Alfred, de Gand.
58 de Troostembergh, Louis, de Louvain.
59 Van Winckel, Geoi'ges, de Lokeren.
60 Roelants, Aimé, de Wacken.
61 Wyseur, Ferdinand, de Menin.
62 Quirini, Jules, de Velaines-sur-Sambre.
63 Wilmart, Adolphe, de Gosselies.
64 Hulin, Adrien, d"Estinnes-au-Val,
65 Lambert, Zacharie, de Montigny-sur-Sambre.
66 Michiels, Joseph, de Berlaere.
67 Balot, Victor, de Charleroi.
SECOND EXAMEN DE DOCTEIR.
Avec la plus grande distinction.
1 Jonnart, Orner, de Masnu3--St>Iean.
Ai-ec grande distinction.
2 Dumont. Guillaume, de Sart-Dames-Avelines.
3 Dupriez, Léon, de Péruwelz.
4 Jans, Jean, de Sichen.
5 Mineur, Emile, de Charleroi.
6 de Lantsheere, Léon, de Bruxelles.
7 Van Caster, Joseph, d'Anvei's.
Arec distinction.
8 Abrassart, Alfred, de Louvain.
9 Verstraeten, Charles, de Wotteren.
10 Dailly, Eugène, do Bruxelles.
( 229 )
11 Bartholomeeussen, Alphonse, d'Anvers.
12 rie Briey, cte Camille, de Binixelles.
13 Tibbaut, Emile, de Galken.
14 DeiToltte, Nestor, de Giney.
15 Kumps, Auguste, de Limai.
16 Nagels, Charles, de Ha.sselt.
D'une manière satisfaisante.
17 Devos, Michel, d'Audenarde.
18 Théry, Léon, de Tournai.
19 Wéry, Eugène, de Mons.
20 Van Lierde, Hubert, de Sottegem.
21 de Patin de Langemarck, vte Carlos, de Langeraarck .
22 Anthony, Joseph, d'Anvers.
23 Duguet, Paul, de Liège.
24 De Vuyst, Paul, de Borsbeke.
25 Guelton, Georges, de Namur.
26 Cambresy, Léon, de Gand.
27 D'Heygere, Camille, de Courtrai.
28 Kieckens, Joseph, de Ninove.
29 Dewinter. Joseph, d"Anvers.
30 Gravis, Orner, de Peronne lez-Binche.
31 De Groote, Eugène, de Dixmude.
32 Standaert, Eugène, de Bruges.
33 Kempj'nck, Auguste, de Nieuport.
34 Roberti, Max, de Louvain.
35 du Moulin, Edouard, de Herenthals.
36 Leemans, Albert, de Schaerbeek.
37 Maffei, Honoré, de Maliues.
38 Baeteu, Ernest, de Nieuwerkerken.
39 Goossens, Edmond, de Vilvorde.
40 Beauloye, Eusèbe, de Rhisnes.
41 Boeyé, Aimé, de St-Nicolas.
42 Butaye, Emile, de Messines.
43 de Prêt Roose de Galesberg, Daniel, d'Anvers
44 Lambert, Camille, d'Anseremme.
45 Fontaine de Ghélin, Edouard, de Horrues.
46 Inghelram, Auguste, de Slype.
( 230 )
47 V'anden Staepele. Albert, de Louvain.
48 Van Zu3'len, Armand, d'Anvers.
49 Drion, Adolphe, de Gosselies.
Ire ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CAXDIDAT-NOTAIRK.
Avec grande distinction.
1 Dochj', François, de Barry.
Afec distinction.
2 Vandersmissen, Félix, de Genenbosch.
3 Vande Lanoitte, Evariste, d'Ypres.
4 Dewitte, Alfred, de Velsicqiie.
5 Loridan, Alfred, de Ploegsteert.
6 Aerts, Achille, de Lierre.
7 Vanderemisson, Léon, de Genenbosch.
8 Tielens, Charles, de Maostricht.
9 Burie, Eugène, de Grammont.
D'une tnanière satisfaisante.
10 Vanhove, Joseph, de Londerzeel.
11 Christman, Prosper, de Clermont.
12 Van Landuyt, Achille, de Xieuwerkerken.
13 GofiTaerts, Camille, de Louvain.
14 Vandenbossche. Hector, d'Essche-St-Liévin.
15 Claes, Julien, de Castre.
16 Ruys, Léon, d'Anvers.
17 Indekeu, Jacques, de Neeroeteren.
18 Lemaître, Emile, de Courccllcs.
19 Mertens, Alfred, de St-Aniie ;Hamme).
20 Demoor, Théodore, d'Oombergen.
21 Van Hoof, François, de Koningshoyckt.
22 Philippart, Paul, de Uaussoulx.
23 Belloj-, Joseph. d'Anvers.
24 Goopman, \'ictor, de Verviers.
25 De Smeth, Ferdinand, de Nosseghem.
26 Le Corbisier, Albéric. d'Aerscliot.
27 Lanen, Jules, de Gheel.
28 Berquin, Louis, d'Ostende.
( 231 )
29 Demarbaix, Théodore, d'Eynthout.
30 De Bleeckere, Paul, d'Audenarde .
31 Derbaix, Emile, de Lobbe.
32 Vanden Broeck, Jean, de Jette-St-Pierre.
33 Toi'sin, Antoine, de Léau.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT-NOTAIRE.
Avec la plus grande distinction.
1 Wins, Albert, de Bernissart.
Avec grande distinction.
2 VanCayzeele, Frédéric, de Watou.
Avec distinction.
3 Goeminne, Alexandre, d'Aeltre.
4 Decot, Gabriel, de Jumet.
5 Depratere, Aimé, de Ruyen.
6 Goossens, Jules, de Laer.
7 Therry, Prosper, de Neuve-Eglise.
8 Roose, Alfred, de Courtrai.
9 Claes, François, de Brasschaet.
10 Eeman, Edouaid, d'Idderghem.
11 Mauvisin, Charles, de Wavre.
D'une manière satisfaisatite.
12 Lambert, Louis, de Tournai.
13 De Beule, Léonce, de Lokeren.
14 Joos, Alfred, de Waesmunster.
15 Massart, Jean, de Meux.
16 Debruyne, Eugène, de Maeseyck.
n Van Cleemputte, Odilon, de Gand.
18 Masureel, Hector, de Bavichove.
19 Hooghe, Aloïs, de Merckem.
20 Degrave, Pamphile, de Kejem.
21 Cambier, Georges, de Lens.
22 Xhaflaire, Auguste, de Gharneux-Herve.
23 Bové, Philogène, de Wetteren.
( 232 )
EXAMEN DE CANDIDAT-NOTAIRE
(DOCTEURS EN DROIT).
Avec la plus gra)tde distinction,
1 Tibbaut, Jules, de Calckcn.
2 Caprasse, Edmond, de Cherain.
Avec graïule distinction.
3 Kieckens, Joseph, de Xinove.
4 Verstraeten, Charles, de Wetteren.
Arec distinction.
5 Verbrugghen, Emile, de Gheel.
6 Thery, Léon, de Tournai.
7 Vergote, Louis, de Bruxelles.
8 De Decker, Théodore, de St-Nicolas.
9 De Vuj^st, Paul, de Borsbeke.
D'une manière satisfaisante.
10 Dehert, Félix, d'Alost.
11 Verbiest, Georges, de St-Niicolas.
12 Bouckaert, Auguste, d'Oosterzele.
13 Deville, Félix, de Huy.
14 Lei'oux, Gaston, de Wervicq.
15 dePatin deLangemarck, vto Carlos, de Langeniarck.
FACULTÉ DE MÉDECINE.
Ire ÉPREUVE DE CANDIDAT LRE.
Arec çî'ande distinction.
1 Tellier, Arthur, de Barbençon.
2 Bauwens, François, de Viei-sel.
3 Feys, Victor, do Thielt.
.\vec distinction.
4 Van Biervliet, Jules, de Bruges.
5 Plancquaort, Cyrille, de Mousoron.
6 Van Eyndo, Henri, de MoU.
7 Gai'lier, Emile, de Meerbeke.
( :^33 )
8 Brebant, Adhémar, de Warquignies.
9 Dusollier. Cyrille, de Luiugne.
10 Xhonneux, Jacques, de Lontzen.
11 Rubbens, Emile, de Zèle.
12 Deschamps, Alfred, de Chàtelineau.
13 Helsmoortel, Johu, d'Ostende.
14 Deleval, Rémi. d'Aubel.
15 Boigelot, André, de La Louvière.
D'une manière satisfaisante.
16 Vanden Wouwer. Louis, d'Iteghem.
17 Claes, François, d'Oetiughen.
18 Roorj-ck, Emile, de Hoogstaede.
19 Butaj-e, Désiré, de Stavele.
20 De Becker, Raimond, d'Aerschot.
21 Pelgrims, Albéric, de Louvain.
22 Mahaux, Léon, de Boignée.
23 Flahou, Camille, de Wulveringhem.
24 JuUien, Albert, de St-Hubert.
25 Kerkhofs, Pierre, de Veldwezelt.
26 Mahieu, Albert, de Rumbeke.
27 Claes, Alphonse, de Herent.
28 Gielis, François, de Liège.
29 Van Holder, Auguste, de Herinnes.
30 Fauconnier, Edmond, de Mignault.
31 Hertsens, Pierre, de Stekeue.
32 Hoj'ois, Jean, de Tournai.
3:3 de Lantsheere. Joseph, d'Assche.
34 Van Gorp, Eugène, de Boortmeerbeek.
35 Van Daele, Achille, de Thielt.
36 De Ryck, Léon, de Tamise.
37 Maeyens, Eugène, de Knesselaere.
38 D'Hauwer, Pierre, de Castre.
39 Drousie, Jules, de Hornu.
40 Lamal, Louis, de Ninove.
41 Eecknian, Jean, de Tournai.
42 Mostaert, Georges, de Watou.
43 Laporta, Auguste, de Lierre.
t 234 )
44 De Ridder, Joseph, de Deurne.
45 Kuj'l, Clément, de Vilvonlo.
46 Devaux, Léon, de Philippe-ville.
47 Van Baelen, Adolphe, de Louvain.
48 Billouez, Antoine, de Manlde.
49 Lebrun, Nestor, de Seloignes.
50 Gornelis, Emile, d'Ostende.
51 Plancquart, Godefioid, de Mouscron.
52 Verstappen, Henri, de Diest.
53 Delchevalrie, Jules, de Temploux.
54 Sonnet, Octave, de Leugnies.
55 Hollebecq, Jules, d'Ooteghcm.
56 Van Tricht, Emile, de Louvain.
57 Goossens, Edmond, de Malines.
58 Leemans, Charles, de Malines.
59 Baivier. Louis, de Momiguies.
60 Reusens, Georges, de Malines.
61 Nanson, Jean, de Verviers.
62 Stiernet, Jean Baptiste, d'Ottignies.
63 AUard, Eloi, de Chàtolineau.
(54 Thielemans, Ferdinand, de Hingene.
65 De Bock. Louis, de Saflfelaere.
66 Parent, François, d'Oeudegliien.
67 Janssens, Alexandre, de Lillo.
68 Lemmens, Henri, de Berlaere.
69 Dubois, Charles, de Graty.
70 Theunis, Jules, de Wygmael.
71 Fostie. Antoine, de Signeulx.
72 Gevaert. Charles, dEyne.
73 Demejst, Paul, de Lessines.
74 Duchâteau, Alphonse, de Malines.
75 Van Meirhaeghe, Jules, de MuUeni.
76 Leroy, François, de Verviers.
77 D'Hainaut, Alphonse, de Baudour.
78 Moens, Evence, de Lombeek-Stc^-Catiiérine.
( 235 )
2me ÉPREUVE DE CANDIDATURE.
Avec (a plus grande distinction.
1 Van Gehuchten. Arthur. d'Anvers.
2 Laruelle, Léopold, de Forville.
Avec grande distinction.
3 Smets, Henri, de Malines.
4 Debrun, Octave, d'Andenne.
5 Leto, Hyacinthe, de Baudoiir.
6 Bernard, Théophile, de Mons.
Avec distinction.
7 Vandenneulen, Gérard, de Brée.
8 Van Ongevalle, René, de Lierde-Ste-Marie.
9 De Man, Jacques, de Lierre.
10 Do Boeck, Joseph, de Hofstade.
11 Wuyts, François. d'Anvers.
12 Lecomte, Fernand, de Nalinnes.
13 De Bongnie, Léon, de Tournai.
14 Cakembergh, Marcel, de Silly.
15 Henrard, Florimond, de Namur.
16 Sterpin, Edmond, de Bruxelles.
17 Allard, Léon, de Boussu-en-Fagne.
18 Mori'en, Emile, de Malines.
19 Dams, Robert, de Pael.
20 Charlier, Ernest, de Gembloux.
21 Wilmaers, Léon, de Duffel.
V3, Hupin, Herman, de Binche.
23 Sevrin, Félix, de Namur.
24 Ghantraine, Henri, de Namur.
^ Dethier, Auguste, de Namur.
26 Nothelier, Jean-François, de Chiny.
27 Wullaert, Victor, de Courtrai.
D'une manière satisfaisante.
28 Léonard, Edouard, de Silenrieux.
29 Buyle, Alphonse, d'Exaerde.
30 Cordier, Herman, de Rixensart.
( 236 )
31 Brieven, Gustave, de Wasseiges.
32 De Ruyter, Joseph, de Lovendeghem.
33 Laloyaiis. Paul, de Gosselies.
34 Kej'aert. Félix, de Hoeylaert.
35 Linard, Libeit. de Wauthier-Braine.
36 Isaac, Edmoud, de Quaregnon.
37 Crochelet, Hector, de Gourdinnes.
38 PattjTi. Camille, de Hooglede.
39 Willems, Jean, de Louvain.
40 Warsage, Lucien, de Verviers.
41 Vermeren. Franz, de Dendenvindeke.
42 Henault, Ernest, de Pontillas.
43 Willockx, Gustave, de Merchtem.
44 Vanderhoeydonck, Louis, de Heusden.
45 Rombauts, Jean, de Malderen.
46 Royer, Emile, de Lens-St-Remy.
47 Dayez, Albert, de La Beuverie.
48 Hachez, Victor, d'Epinois.
49 Franck, Léopold, d'Eeckgren.
50 Ameels. Charles, de Renaix.
51 Balot, Charles, de Charleroi.
52 Cousiune, Oscar, de Volaines.
53 Van Velseu, Prosper, de Malines.
54 Verbraeken, Henri, de Zwyndrechi.
55 Colsaerts, Henri, d'Anvers.
56 Laurent, Adeliu, de Diuant.
57 Bodson, Hubert, de Marchienne-au-Pont.
58 Mahieu. Cyrille, de Villerot.
59 Vo3-s, Eugène, de Bruges.
60 De Herdt, Ernest, de Lebbeke.
61 Donny, Frédéric, de Velthem.
62 Opdebeeck, Philémon, de Wavre-X.-Dame.
63 Meert, Alfred, fie Moorsele.
64 Van Lierde. Aimé, de Sottogem.
65 Xieles, Jean-Pierre, de Dudelange.
Gô Van Geei-sdaele, Eugène, de Dampremy.
67 Luysterborghs, Louis, do Lichtaerl.
( 237 )
68 Philippe, Emile, de Trazegnies.
69 Boi'remans, Charles, d'Alost.
70 Tellier, Emile, de Peruwelz.
71 Luj'ckx, Eugène, de Casterlé.
72 Laurent, Louis, d'irchonwelz.
73 Ciovini, Jean, de Buénos-Ayres. ,
74 Butaye, Désiré, de Stavele.
75 Gosse, Charles, de Gand.
76 Govaerts, Adrien, de Bar-le-Duc.
77 Vereertbrugghen, Joseph, d'Opwyck.
78 Heugebaert, Aloïs, de Dickebusch.
79 Devers, Eugène, de Dixmude.
80 Laduron, Octave, de Warfusée.
81 Crabbe, Cyrille, de Locres.
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (ire ÉPREUVE)»
Avec la plus grande distinction.
1 Mortiaux, Henri, d'Andenne.
2 Rubbeus, Armand, de Zèle.
3 Giele, Frédéric, de Louvain.
4 Brusselmans, Jules, de Puers.
Avec grande distinction.
5 De Naeyer, Théodore, d'Alost.
6 Leuridau, Aimable, de Nieppe.
7 Verwilghen, Alphonse, de Roosendael.
8 Aerts, Florent, de Marlinne.
9 Sacré, Edmond, d'Yves-Gomzée.
10 Haers, Honoré, do Bassevelde.
11 Marot, Jules, de Rochefort.
12 Morciaux, Alfred, de Jodoigne.
Avec distinction.
13 Lefebvre, Edmond, d'Ohey.
14 Thoné, Michel, de Reckheim.
15 De Mesmaecker, Pierre, de Steenhuflfel.
16 Maubille, René, de Loupoigne.
( 258 )
17 Schelfaut, Léon, de Sina5^
18 Wibin, Benjamin, de St-Georges (Liège).
19 Hiernaux, Emile, de Marchienne-au-Pont.
20 Schepens, Auguste, de Bulscamp.
21 De Leyn, Emile, de Foëcy.
22 Le Jeune, Camille. dEstinnes-au-Val.
23 Glorieux, Henri, do Bruges.
24 Bragard, Henri, de Charneux.
25 Evrard, Léon, d'Acoz.
26 Bodart, Charles, de Namur.
27 Claes, Jean-B<c, d'Oetinghen.
28 Volt, Victor, de Beauvecliain.
29 Ingebos, Jean, de Nethen.
3() Vanderhaegen, Cyrille, de Sulsique.
31 Delbeke. Jules, de Thourout.
32 Thévelin, Arthur, de Kemmel.
33 Lucq, Louis, de Templcuve.
34 Iserbyt, Alphonse, de Cuerne.
jytine inanière satisfaisante.
35 Van Krunkelsven, François, de Quaedmechelen.
36 Wéry, Auguste, de St-Georges (Liège).
37 Pourbaix, Henri, de Courcelles.
38 Strauven, Hippolyte, d"Engelmanshoven.
39 Bergen, Louis, de Langd(M-p.
40 Cauoheteux. Anatole, do Thumaide.
41 Purton, Cj^prien, de Foy-Xotre-Dame.
42 Daine, Alfred, de Beaumont.
43 Smet, Auguste, de St-Nicolas.
44 Hottlet, Alfred, de Bioul.
45 Pa.squasy, François, de Beirendrecht.
46 Boeder, Mathias, de Breidweiler.
47 Valvekens, Andronie, de Rillaer.
48 Carlier, François, de Haine-St-Pierre.
49 Pratto, Auguste, de Quartes.
50 Verhooven, Louis, de Nieuwrode.
51 Stubbe. Lambert, de Bruxelles.
52 Martin, Aimé, de Nivoi-UHî.
( 239 )
53 Derroitte, Nestor, de Ciney.
54 Dupagne, Jules, de Pontillas.
55 Devos, Maurice, d'Eecloo.
56 Debandt, Emile, de Boesinghe.
57 Vanderhaegen, Jean -Baptiste, de Tourneppe.
58 Laurent, Edmond, de Daussois.
59 Luyten, Louis, de Beggj-nendyck.
60 Lodewjfckx, Jules, de Hougaerde.
61 Godeau, Jules. d'Ittre.
62 Guyaux, Emile, de Ham-sur-Sambre.
63 Muls, Charles, de Herent.
64 Vranckx, Richard, de Suerbempde.
65 De Vos, Victor, d'Ath.
66 Coulon, Joseph, de Paliseul.
67 Pattyn, Emile, de H indzaeme.
68 Goedertier, Polydore, de Munte.
69 Gourtoy, Auguste, de Hervé.
70 Van Pevenago, Henri, de Nederbrakel.
71 Michiels, Victor, de Keerbergen.
72 Godeau, Charles, de Virginal.
73 Thiernagant, Adolphe, de Lambermont.
74 De Wulf, Camille, d'Ingelmunster.
75 Pergens, Edouard, de Maesej-ck.
76 Roosens, Joseph, de Maflfe.
77 Roland, Joseph, de Grosage.
78 Grard, Louis, de Brasménil.
79 Lei'oy, Alfred, de Tirlemont.
80 Bernard, Fernand. de Farcienne.
81 Dessy, Ernest, de Dion-le-Val.
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (2e ÉPREUVE;
Avec la plus grande distinction.
1 Compeeren, Emile. d'Anvers.
2 De Glercq, Léon, d'Erembodegem.
3 Butaye, Edouard, de Noordschote.
4 Vanderstraeten, Anatole, de Nethen.
14
( 240 )
5 Peeters, Charles, d'Anvers.
6 Scohy. François, de Mont-sur-Marchiennes.
Ar,ec f/ramle distinction.
7 Clerfajt, Albert, de St-Symphorien.
8 Goreux. Heni-i. de Fallais.
9 Van Sande, Victor, d'Erpe.
10 Diegerick. Victor, d'Audenarde.
11 Gaudis-sart, Adolphe, de Coiirt-St-Etienne.
12 Beauloj-e, Alfred, de St-Martin-Balàtre.
13 Verhagen, Charles, de Bruxelles.
14 Robinet, Théophile, de Graide.
15 Roose, Arthur, de Courtrai.
16 Schepens, Auguste, de Bulscamp.
Avec distitiction.
17 Goetschalckx. F] mile, de Hoog.^traeten.
18 Cooreman, François, de Lebbeke.
19 Desbonnet, Georges, de Tournai.
2() Vauthier, Alfred, de Pliilippeville.
21 Moyart. Henri, de Celles.
22 Croquet. Frédéric. d'Ohain.
2:5 Debry, Arthur, de Denée.
24 Le Jear. Jean, de Dison.
25 De Feyter, Josopli, de Bambrugge,
26 De Becker, Alfred, d'Aei'schot.
D'une manière satisfaisante,
21 Lj'ssens, Joseph, de Tamise.
28 de Grony, Fernand, d'Arlon.
29 Vande Walle, Cyrille, d'Iseghem.
30 Rossignol, Eugène. d'Vves-Gomezée.
:î1 \'ander%vaeter, George-s, de Nivelles.
:i2 \'andc'rdouckt, Victor, de Segelsem.
'.i3 Haivj-, Zenon, d"Annevoie.
34 De Keersiuaecker, Joseph, d'Anvere.
35 Blondeel, Hector, de Meulebeke.
36 Van CopponoUe, Jean-B«^\ de Volkegem.
37 Vandewalle, Ferdinand, de Pitthem.
J 241 )
38 Ghion, Charles, d'Opprebais.
39 Bastin, Albert, rte Luttre.
40 Gaufriez, Aristide, de Blaugies.
41 De Jaeger, Charles, de Knesselaere.
42 Verschuere. Alphonse, de Moersele.
43 Fontaine, Max, de Béclers.
44 Devezon, Hector, de Chièvres.
45 Dewael, Alphonse, de Lubbeek.
46 Van Hemehyck, Pierre, de Humbeek.
47 Wauters, Josepli, de Winghe-St-Georges.
48 Bricard, Ernest, de Fahnagne.
49 Yernaux, François, de Villers-la-Ville.
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (3e ÉPREUVE).
Avec la plus grande distinction.
1 Compeeren, Emile. d'Anvers.
2 Biitaye, Edouard, de Noordschote.
3 Vanderstraeten, Anatole, de Nethen.
4 De Clercq, Léon, d'Erembodegem.
5 Peeters, Charles, d'Anvers.
6 Scohy, François, de Mont-sur-Marchiennes.
Avec grande distinction.
7 Goetschalckx, Emile, de Hoogstraeten.
8 Diegerick. Victor, d'Audenarde.
9 Clerfayt, Albert, de St-Symphorien.
10 Robinet, Théophile, de Graide.
11 Moyart, Henri, de Celles.
12 Beauloj-e, Alfred, de St-Martin-Balàtre.
13 Verhageu, Charles, de Bruxelles.
14 Gaudissart, Adolphe, de Court-St-Etienne.
Avec distinction.
15 Goreux, Henri, de Fallais.
16 Belvaux, Alzire, de Surize.
17 Van Sande, Victor, d'Ei'pe.
18 Cooreman, François, de Lebbeke.
( 212 )
19 Desbonnet, Georges, rie Tournai.
20 Le Jear, Jean, de Dison.
21 Vautliier, AUVcd. de Pliilippeville.
22 Baivy, Zenon, dAnnevcie.
23 Dcbry. Aithur. de Denoe.
24 Croquet, Frédéric, d'Oliain.
25 De Becker, Alfred, d'Aerschot.
D'une manière satisfaisante.
2(5 Vande Walle. C3'rillo. d'Iseghem.
27 Lyssens, Joseph, de Tamise.
28 Rossignol, Eugène, d'Yves-Gomezée.
29 Vanderwaeter, Georges, de Nivelles.
30 de Greny, Ferdinand. d'Arlon.
31 De Keersniaecker, Josepli, d'Anvers.
32 Van CoppenoUe, Jean-Baptiste, de Volkegem.
33 Gaufriez, Aristide, de Blaugies.
34 Fontaine, Max, de Béclors.
35 Vandewalle, Ferdinand, de Pitthem.
36 Ghion, Charles, d'Opprebais.
37 De Feyter, Joseph, de Bainbrugge.
38 De Jaeger, Charles, de Kncsselaere.
39 Verscheui'e, Alphonse, de Moorsele.
40 Vanderdonckt. Victor, de Segelsem.
41 Blondeel, Hector, de Meulobeke.
42 Van Henielryck. Pieire, de Huuibeek.
43 Dewael. Alphonse, de Lubbeek.
44 Wauters, Joseph, de Winghe-St-Georges.
Iro ÉPRKUVE DK L'KXAMK.N DE PH.\RMACIEN.
Arec la plus grande distinction.
1 Bouillart, Charles, de Trazeguies.
Avec grande distinction.
2 Vansteeu, Florimond, d'Anvers.
Arec distinction.
3 Milcamps. Léon, de Chàtelet.
4 Huart, Louis, do Bouvigues.
( 243 )
D'une manicre satisfaisante.
5 Mahj-, Alfred, de Louvain.
6 Vanderyst, Henri, de Tongres.
7 Verlaine, Louis, d'Andenne.
8 Bertrand, Alphonse, de Dînant.
9 Slootmans, Auguste, de Duffel.
10 Helsmoortel, Philippe, d'Anvers.
11 Drousie, Louis, de Hornu.
12 Van Meensel, Florimond. d'Anvers.
13 Van Sull, Georges, de Gand.
14 Godeau, Louis, d'Ittre.
15 Cousinne, Jean-Baptiste, de Velaines.
16 Everaert, Hector, \<à Nivelles.
17 François, Augustin, de Sileniieux.
18 Broutoux, Augustin, de Boussu lez-Mons.
19 Enckels, Emile, de Haelen.
20 Brasseur, Alphonse, de Naraur.
21 Van Eyndhoven, Auguste, de Weelde.
22 Collet, Joseph, de Rendeux.
23 Sirop, Constant, de Malines.
2e ÉPREUVE DE l'examen DE PHARMACIEN.
Avec grande distinction.
1 Vansteen, Florimond, d'Anvers.
2 Créteur, Annand, de Renaix.
Avec distinction.
3 Milcamps, Léon, de Châtelet.
4 Huart, Louis, de Bouvignes.
5 Enckels, Emile, de Haelen.
D'une manière satislaisante.
6 Thans, Jean, de Kesselt.
7 Genotte, Anatole, de Havelange.
8 Mahy, Alfred, de Louvain.
9 Vanderyst, Henri, de Tongres.
10 Verlaine, Louis, d'Andenne.
11 Evei-aert, Hector, de Nivelles.
14.
( ?41 )
12 Helsniooi'tt'l, Philippe, d'Anvoi-s.
13 Van Meensel, Floiiniond, d'Anvers.
14 Van Snll, Georges, de Gand.
15 Gousinne, Jean-Baptiste, de Velaines.
16 François, Augustin, de Silenrieux.
17 Slootmans. Auguste, de Dullel.
18 Drousie, Louis, de Hornu.
19 Bouillart, Ciiarles, deTrazegnie.
20 Bertrand, Al])lionse, de Dinaut.
21 Brasseur, Alphonse, de Namur.
22 Godeau, Louis, d'Ittre.
23 Broutoux, Augustin, de Boussu.
24 Collet, Joseph, de Rendeux.
25 Van Eyndhoven, Auguste, de Weelde.
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Ire ÉPREUVE DE C.\N'DID.\TIRE (SUR 5 BR.\NCHKS .
A^'ec la plus grande distinction.
1 Verraeersch, Oscar, d'Eei'tvelde.
2 Siraonis, André, de Verviors.
3 Dewulf, Maurice, de Poperingho.
4 PouUct, Pi'osper, de Louvain.
5 Houtart. Maurice, de Tournai.
G Den3'n, Victor, de Malines.
Avec grande distinction.
1 Dubois, Ernest, de Verviers.
8 Bossaers, Géi'ard, dWnvers.
9 du Bus, Léon, de Roubaix.
10 Martens. Charles, de Louvain.
11 Van Malloghem, Octave, de Nukerke.
Arec distinctio>t.
12 Van Bortol, David, d'Anvers.
13 Deploige, Simon, de Tongres.
14 Slegers, Joseph, de Tongres.
15 Plessers, Louis, de Niel, près d".\.>Joh.
( 245 )
16 van Elevryck, chr Théodore, de Loiivain.
17 Van Overbergh. Cyrille, de Coiirtrai.
18 Ruzette, Albéric. de Louvain.
19 Auwers, Albert, de Petit-Enghien.
20 Gamerlynck, Rémi, de Reninghelst.
21 Dierckx, Louis, de Casterlé.
22 de Lannoy, c'e Philippe, de Bruxelles.
D'une manière satisfaisante.
23 Coopman, Joseph, de Heusy.
24 von Haeften, baron Gustave, d'Anvers.
25 Wattecamps, Ide, de Thieulaiu.
26 Smits, Alfred, de Gouillet.
27 Depla, Arthur, de Ruddervoorde.
28 Van Vuuren, Adrien, de Montfort 'Hollande .
29 Schiltz, Emile, d'Anvers.
30 Buysse, Alphonse, de Velsicque.
31 Cabaret, Philippe, de Gand.
32 Stille, Théodore, de Maestricht.
33 Carbon, Jules, d'Ostende.
31 Coulon. Georges, de Sirault.
35 Ooms, Louis, de Tessenderloo.
36 Castiaux, Arthur, de Leuze.
37 Smets, Emile, de Brée.
38 Francq, Olivier, de Jumet.
39 Havenith, Maurice, d'Anvers.
40 Otto de Mentock, Paul, de Bruges.
41 de Thomaz de Bossierre, Fernand, de Louvain.
42 Linssen. Albert, d'Anvers.
43 Roest, Jean, de Turnhcut.
44 Verachtert, Joseph, de Norderwyck.
45 Lahaye, Edmond, de Fontaine-l'Evèque.
46 Surmont de Volsberghe. Théodore. d'Ypres.
47 de Cock, Georges, d'Anvers.
48 Hertoghe, Charles, d'Anvers.
49 d'Anethan. baron Paul, de Paris.
50 EUeboudt, Maurice, de Langemarck.
51 Berckmans, Charles, de Biuxelles.
( 24G )
52 < )psonier, Achille, de St-Genois.
5:3 Georges, Femand. de Cliarleroi.
54 Sniets, Eugène, de Nederpelt.
55 Lefebvre, Charles, de Bastogne.
56 De Brabant, Alphonse, de Roulers.
57 Wilsens. Sj'lvain. de Peer.
58 Cruls. Albert, de Liège.
59 De Clercq, Arthur, de St-Xicolas.
60 De Smetl). Fi'ançois. d'Anvers.
61 Vanden Haute, Jean, d'Anvers.
62 Begerem, Georges. d'Ypres.
63 Godineau. Emile, de Wiers.
64 de Schouteete de Tervarent, chev Romain, de St-
Nicolas.
65 Dosclée, René, de Tournai.
66 .Schellekens, Joseph, de Lierre.
67 du Chastel. Maurice, de Bruxelles.
68 Theunis, Léopold. de Wygiuael.
69 Visart de Bocarmé, cte Etienne, de Bruxelles.
70 Croonenberghs. Léon, de Hasselt.
71 Paulus, Jean-Pierre, d'Esch-sur-Alzette.
12 Leplae, Alfred, de Furnes.
73 Simonis, Iwan. de Verviers.
74 Strueleiis, Kinilo. de Grauimont.
75 Fischer, Malliieu, do VorviL-rs,
76 Dehon, Eiuile, de Chàtelineau.
77 Dewit, Ilippolyte, de Louvain.
78 Leniaitie, Joseph, de Marcinelle.
79 Gesché, Adolphe, de Molenbeek-St-Jean.
80 Peeters, Louis, de Neeroeteren.
81 Bercknians. Gustave, d'Anvers.
82 van Eyll, barcMi Edgar, de Liège.
83 de Saut'Anna. Eiiinianuel. de Turin.
84 Iweins, Henri, d'Ypres.
85 Vaudevelde, Arthur, de Renaix.
( 247 )
Ire ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 8 BRANCHES).
Avec distinction.
i Bergeret, Victor, de Soignies.
D'une manière satisfaisante.
2 Schramme, Victor. d"Ostende.
3 Van Neste, Paul, d'Oostcamp.
4 Kayser, Simon, d"Esch-sur-Alzette.
5 Thimus, Edgar, de Battice.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FRANÇAISE].
Avec la plus grande distinction.
1 Golesco, Georges, de Spa.
Avec (/rapide distinction.
2 de la Vallée-Poussin, Joseph, de Louvain.
3 Corbiau, Jean, de Bouillon.
4 Lambrechts. Hector, de Louvain.
5 Damoiseaux, Maurice, de Mons.
6 Jorion, Charles, d'Ath.
Avec distinction.
7 Bosmans, Jules, de Louvain.
8 De Ridder, Alfred, de Louvain.
9 Dullaert. Maurice, de Bruges.
10 Rossay, Emile, de Glons.
11 Desclée, Paul, de Tournai.
D'une manière satisfaisante.
12 Delacroix, Léonard, de Wasmes.
13 Heyvaert, Charles, de Bruxelles.
14 Maquinaj-, Henri, de Verviers.
15 Allart, Armand, de Wavre.
16 Gesché, Alphonse, de Molenlieek-St-Jean.
17 Duquesne, Léon, de Merbes-le-Chàteau,
18 Tyrell, Fernand, d'Anvers.
19 Stadnicki, Ladislas, de Lublin.
( -M8 ;
20 Walschot, Firmin, de Bruxelles.
21 Bodeux. Michel, do Spa.
22 Materne, Alphonse, do Cliarleroi.
23 Verstraeten, Jean, de Malines.
24 Gorlia, Emile, d'Ath.
25 Malherbe. Louis, de Liège.
26 Marchant, Pierre, de Bi'uxelles.
27 Poisket, Léopold, de Glons.
28 Bernaerts, George.s, d'Assche.
29 del Marmol, bo" André, d'Ensival.
30 Uyttobroeck, Jules, do Tirlemont.
31 Rousseau, Aimé, de Dour.
32 Guillemin, Paul, de Grammont.
33 Laurent, Paul, de Dinant.
34 Lemaitre, Joseph, de Charleroi.
35 Ernotto, Lambert, de Bruxelles.
36 Dijon, Paul, de Hu}'.
37 Jacquemin, Emile, de Parus.
38 Duquesno, Louis, de Vaulx-.
39 Francq, Olivier, de Jumet.
2e ÉPREUVE DE C.VNDIDATIRE SLR 5 BRANCHES
Y COMPRIS LA I,1TTÉR.\TI-RE FLAMANDE;.
Avec grande distinctio».
1 Opsomer, Georges, de St-Genois.
Avec dhtinctioti.
2 Couwenbergli, Adrien, rie Hoeven.
3 Vanden Berghe, Arthur, de Poperinghe.
4 du Parc, vte Gustave, de Vlamertinghe.
5 van Dooi-slaer de ten Rjen, Charles. d'Elversele.
D'itue manièfc satisfaisante.
6 Aelbrecht, l'imar. de Louvain.
1 Mej'ers, Emile, de Tougres.
8 de la Brassine, Cliarle.s, de Stockheim.
9 de Clippele. Paul, de Grammont.
1(1 Mommen, Edmond, de Boom.
( 249 )
11 Van Gutsem, Paul, d'Anvers.
12 Gambier, Jean, de Renais.
13 Deploige, Simon, de Tongres.
14 Goemaere, Clément, de Courtrai.
15 Gamei'lynck, René, de Reninghelst. -
1(3 Van Malleghem, Octave, de Nukerke.
17 Van Vuui'en, Adrien, de Montfort.
18 Plessers, Louis, de Niel près d'Asch.
19 Dewilde, Albert, de Tirlemont.
20 Vandereycken, Albert, de Herck-la- Ville.
21 Buysse, Alphonse, de Velsicque.
22 Van Bortel, David, d'Anvers.
2« ÉPREirVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
Y COMPRIS l'histoire MODERNE).
D'une manière satistaisante,
1 Misonne, Etienne, de GiUy.
2 Gourdet, Paul, de Neufchâteau.
3 de Garaman Ghimaj', Pierre, de Paris.
2>î ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FRANÇAISE).
Avec grande distinction.
1 Bergeret, Victor, de Soignies.
Avec distinction.
2 Schramme, Victor, d'Ostende.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BR.ANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE).
Avec distinction.
Van Neste, Jules, d'Oostcamp.
ÉPREUVE SUPPLÉMENTAIRE SLR LE GREC.
Avec la plus grande distinction.
1 De Graene, Georges, de Gourfe^ai.
D'une manière satisfaisante.
2 Piette, Léopold, de Denée.
( 2L0 )
EXAMEN DE DOCTEUR EN PHlLOSOPHrE ET I.ETTRK
Avec la plus grande distinction.
1 Roegiers, Alphonse, de Termonde.
D'une manière satis frasante.
2 Bertrand, Auguste, de Noirefoataine (Bouillon .
3 Herbecq, Eugène, de Dînant.
FACULTÉ DES SCIENCES.
Ire ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT EN
SCIENCES NATURELLES.
Arec ta plies grande distinrtion.
1 Louveaux, Léon, de Malines.
2 Bastin, Albert, d'Aulnoye.
Avec grande distinction.
3 Van Emelen. François, de Louvain.
4 De Bruj-n, Dominique, de Bercliem ;Anvei-s -
5 Godts, Léon, de Louvain.
6 Van Haeren, Oscar, de Haine-St- Pierre.
Arec distinction.
1 Cailliau, Henri, de Lefflnghe.
8 Ide, Manille, de Wervicq.
9 Bouzin. César, de Béclers.
10 François. Gaston, de St-Ghislain.
11 Schelfhout. Jean-François, de Liedekerke.
12 Erens, Alphonse, de Fauqueoiout ;Pays-Bas;.
13 de Posch. Georges, de Gand.
14 Liesens. Alphonse, de Tongres.
15 Lebas, Alfied, de Mons.
16 Ectors, Gustave, de Herok-la•^■ille.
17 Brahv. Joseph, de Hervé.
18 De Haene. Alphonse, de Haringhe.
19 Courtoy. Jules, do Branchon.
20 Gailly.Albcrt, de Nivelles.
( 251 )
21 Ost, Emile, de St-Pierre-Gappelle.
22 Van Clooster. Henri, de Lichtervelde.
23 Depoorter, Henri, d'Emelghem.
24 Maes. Edouard, de Malinos.
25 Meessen, "Wilhelm. d'Etterbeek.
D'une manière satisfaisante.
26 Verbeke, Charles, de St-Gilles.
27 Verrees, A lois, de Turnhout.
28 Jeanty, Arthur, de Strainchamps.
29 Mahy, Louis, de Solre-St-Gery.
30 Bertrand, Joseph, de Chardeneux.
31 De Dycker, Pierre, de Tamise.
32 Gits, Jules, d'Iseghem.
:53 Bouton, Eugène, de Chapelle-à-Wattines.
31 D'Haenens. Jules, de Cruyshautem.
35 Vermeire, Jean, de ^^^elkenraedt.
3â Muj's. Léon, de Lokeren.
37 Simonart, Léopold. de Quiévrain.
3S Morelle, Aimé, de Gosselies.
39 Goossens, Louis, de Gampenhout.
40 Goflfart. Désiré, de Thisnes.
11 Huybreghts, Henri, de Turnhout.
42 De Voldre. Alplionse, de Gullegheni.
43 Petit. Maurice, de Bruxelles.
44 Boonen, Frédéric, de Louvain.
45 Lebrun, Xavier, de Villers-la-Tour.
46 Guelton, François, de Taintegnies.
47 Jeanson, Louis, de Villers-Deux-Eglises.
48 Stroobants, Léon, de Huldenberg.
49 Depoorter, Victor, de Gaster.
.50 Vandemveghe, Camille, de Ruddervoorde.
51 Vandenbruel. Charles, do Huldenberg.
.52 Vanden Abeele. François. de^Bruges.
.53 Genot. Nicolas, de Fize-le-Marsal.
54 Varendonck. Alphonse, de Kieldrecht.
55 D'Hoogh, Louis, de Rymenam.
~y) Polfvliet, Charles, do Bi'uxelles.
if)
( 252 )
57 Crois, Albert, do Bruxelles.
58 Deleener, Louis de Castre.
59 Robert, Léon, de Marbais.
(îO Demej'er, Artluir. de Hamnie.
(il Van Hoof, Charles, de Heyst-op-den-Berg.
C>'i Lescrenier, Nicolas, d'Othée.
en Heyndei's, Joseph, de St-Trond.
64 ^'an Rossum. Pierre, de Rhode-Ste-Genèse.
(w Reynaert. Alphonse, de Lichtervelde.
6(3 Paul, Tibère, de Warcoing.
67 Meuldors, Théophile, de Rethy.
ft^ Van Damme, René, de Roulers.
i)\) Delviesmaison. Victor, de Flobecq.
70 \'an Wynendaele, Cyrille, de Deflinge.
71 Cocneu, Emile, de Tirlemont.
72 Savoir, Léon, de Merchtem.
73 Xelo, Jean, de Merxplas.
74 Yan Nosto, René, de St- André lez-Bruges.
75 Toen. Franc^-ois, d'Anvei"s.
7u De Costcr, Armand, de Duysbourg.
77 Lamal. Albert, de MeerbO(^k..
78 Schepens. Philippe, de Bulscamp.
70 DutiUienx, Ernest. d'Ohey.
8() KockeroLs. Charles, d'Anvers.
81 Mahieu. Pierre, de Clercken.
82 Alday, Fernando, de Campêche ïMexique).
8:3 Robyns. Albert, de Gelinden.
SI Boodts. Emile, de Rupelmonde.
So De Dobljeleer, Ferduiand, de Rhode-Ste-Génèse.
8o Vaudermonsbrngjihe. François, de Gand.
î<7 Loos, Emile, d'Esschou.
2e ÉPREUVE DE I.'EXAMF.N DK CANUID.VT K\
SCIENCES N.\TURELLES.
Arec yrtTtmlc di(:tinction.
1 Van Waesber;ihe. Edouard, d'Eecloo.
2 Pouillon. Henri. d'Estinnes-au-Mont.
:i Somers, Emile, de Gierle.
( 253 )
Avec distinction.
4 Renoirte, Adhémar-Marius. de St-Gliislain.
5 Vercruysen, Clément, de Westdorp.
rt Scruel, Vincent, d'Anvers.
7 Haelewyck, Aimé, de Charleroi.
8 Compagnion, Jean, de Roubaix.
9 Lecouturier, Edmond, de Walhain-St-Paul.
10 Asselberghs, Jean, de Bruxelles.
M Verhoef, Léon, de Bruges.
12 Demade, Pol, de Comines.
13 Charlier, Jean-Baptiste, de Montigny-sur-Sambre.
14 Huriaux, Pierre, de Hantes-Wiheries.
lÔ Van Hoonacker, Pierre, de Bruges.
16 Beaulieu, Léon, de Namèche.
D'une manière satisfaisante.
17 Van Meei'haeghe, Jules, de MuUcm.
18 Brehaiu. Clovis. de Thieulain.
19 Buyse, Henri, de Menin.
20 Boucquey, Hilaire. de Poperinghe.
21 Gabriels, Raymond, de Munckzwalm.
22 Derème, Alfred, de Grand-Reng.
23 Géa, Emile, de Horrues.
24 Feys, Odilon, d"Eggewaertscapelle.
25 De Braekeleer, Xavier, d"Ophasselt.
26 Vauhoutte, Alidor, de Desselghem.
27 Goemaere, César, de Wytschaete.
28 Vermeersch, Emile, de Houtliem.
29 Wauters, Emile, de Grobbendonck.
:30 Moulaert, Théodule, de Bruges.
31 Beurskens, Antoine, de Neer.
32 Moulin, Jules, d'Oeudeghien.
33 Van Horenbeeclc, Pierre, de Matines.
34 Laenen, Joseph, de Heyst-op-den-Berg.
35 Lox. Basile, de Neerlinter.
36 CoUot, Joseph, de Lustin.
37 Mahieu, Emile, de Comines.
3'^ Van Egroo, Alphonse, de Stavele.
( -^T* )
IW Ariic'vo. Eiiiik', <lo Roiil<'i"s.
40 Wicot. Jules, (rix.-ll.'s.
U Blorot. EdrnoïKl, (PIx.'IIj's.
\2 Devos. MiriK'l, ilc Mi'llo W,-rtan<l.
i:< Van Doorslaor. Ocoi v's. (li> Malinos.
U Camhioii. Cliai-li's. d'Atli.
l'i Jarisscns. Kniili'. il- Loiitli.
4<i Voilifli-n. ( '.liai les, do Hn{Tjronhout.
17 1)0 lîissclinp, Ktiiilo. d'Etirliovo.
|S Wltvroinvoii, Isidore, de Hoiiwel.
4'.» Van Noy(»n, Louis, do Wiliyck.
50 Custeis. Mitlu'l, de (Iroote-Mrotîel.
rd .lacobs. Aliieit. d'Anvers.
r,2 Oi-terrat. Lueien. de Malines.
r»3 Vendiii-kx. Frant^-ois. de Lîiuxellos.
"►l Maliy. Lniiis. de Solie-SNWry.
Tû) Aleiius, riiistave, de Haelon-sur-Nethc
"iii Reneis. Louis, do Ilasselt.
.")7 Sofrliin. Mniile, do Ste-Mai'io-d'Oi;;nies.
.V LoCevre. f.ubin, di> W'anfeiTée-Fîaulet.
Tt'.t Spilleniaerkeis. Fran(;ois, do lîootii.
r^» I^efèvi-e. TlK'opliile. de Louvain.
Cd Haveau. Juins, de Cliap 'lie lez-IIeilaiinont.
IVÎ Stasse, (reoi'f.i'es. de Liefje.
<>■{ AncoL Désir.', de Hru<;es.
f)4 Vorludst. Raphaol. do Wnminolghoin.
»).'> Jeanty. Artliur. de Straincliamps.
li:) Lobas. Alfred, do Mons.
(17 liyl. Jean, do l'.MVk.
(W l'ousseur. Krnilo. do Oelinne.
(".'.» \uylsteke. Arthur, de Moen.
"0 Vorroes, Alois, do Turnhout.
"Il l'etil. Artliur.de BruxoU-'s.
KI'UKIVK INlQrK (SLI'IM.KMKNTAIRK .
D'inir iii'ini^tY snUsfai.iantr.
',2 \ an le W'ever. l'tionno. tlAuvors.
( 255 )
EXAMEN DE CANDIDAT EN PHARMACIE.
Avec la plus grande distinction.
1 L'^inaitre, Alphonse, d'Escauafles.
Arec prande d/sti>iction.
2 Biu'ghgraeve, Pierre, de Molenbeek-St-Jeaii.
3 Raawez, Fernand. de Morialmé.
4 Bourgeois, Paul, de Binclie.
Avec distitictioy}.
5 Haasseiis, Guillaume, de Huyssinghen.
6 Lermusieaux, Gaston, de Frameries.
7 Vincx, Richard, d'Oplinter.
8 Froidbise, Eruest, de Sorée.
9 De Rycke, Nestor, de Petit-Enghien.
10 Dewit, Félix, de Tirleoiont.
11 Carpentiers, Franz, de Malines.
D'une m'jnière satisfaisante.
12 Vaadenbroeck, Jules, de Berchem (Anvers;.
13 Deneef, Joseph, de Louvain.
14 Servais, Elle, de Tourinnes-la-Grosse.
15 Golliu, Joseph, de Borlez.
16 Janssens, Edouard de Borgerhout.
17 Van Vlasselaer, Emile, de Louvain.
18 Daoïbrin, Léopold, de Roucourt.
19 Roland, Oscar, de Grosage.
20 Haelewyck. Louis, de Charleroi.
21 Woltèche, Eugène, de Frasnes lez- Cou vin
22 Decorte, Louis, de Genappe.
23 Etienne, Camille, d'Anuevoie.
24 Carabron, Fernand, d'Ath.
25 Decant, Adolphe, d'Ath.
2ù Servais, Emile, de Bossut-Gottechain.
27 Rociiez. Eugène, de Thuin.
28 Van Camp, Louis, d'Edeghem.
29 Sapart, Edmond, de Cliàtelet.
.30 Ilenault. Louis, de Poutillas.
( 256 j
31 Rosseels, Arthur, de Louvain.
32 Geunis, Jules, de Louvain.
33 Hanappe, Gustave. d'Oifriiies.
34 De Schepper, Camillo, d'Oedelem.
35 Dehoust, Gi-atien, de Horrues.
3(3 Donner, Gustave, d'.\lost.
57 Siraux, Jules, de Mai-chienne-au-Pont.
38 Henquin. Alfred, de Casteau.
3^) Vanderhegghen. Jules, de Tirlemont.
40 Jacquet, Henri, de Bruxelles.
41 Van Deuron, François, de Hulshout.
42 Cavenaile, Victor, de Dour.
43 Van Aerscliodt, Théophile, de Wyneghein.
4} Vandervenuet, J.-Jos.. de Bruxelles.
Ire ÉPRKUVK DE l/EXAMEN DE DOCTEUR EN
SCIENCES NATIRELLES.
Avec grmide distinction.
Fourez, Joseph, de Wasmuël.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE DOCTELR EN
SCIENCES NATURELLES.
Avec la plus grande distinction.
1 Smets, Gérard, de Horaboury: (Liège).
2 Meunier, Alphonse, de Lessines.
lie ÉPREUVE DE CANDIDAT EN SCIENCES PHYSIQUK.-
ET MATHÉMATIQUES.
Arec grande distinction.
1 Demanet, Stanislas, de Pénal.
2 Grisar, Armand. d'Anvers.
( 257 )
STATISTIQUE DES ADMISSIONS EN THÉOLOGIE
ET EN DROIT CANON.
U, V
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( 258 )
SUrTE KE LA STATISTIQUE UES AKMISSIONS E> IIIÉOLO».
ET EN DROIT CANON.
—^ — : —
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1875
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1876
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11
1877
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1878
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12
1879
10
1
4
2
,
1
18
1880
7
2
3
1
2
15
Totaux
269
72
90
30
17
12
490
( 259 )
SUITE DE L\ STATIsTlOLE UES ADMISSIONS EN THÉOLOGIE
ET EN DIIOIT CANON.
\
ANNÉE.
^ _ 'uj :£ p = 1 s _ i
: S s
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•S «-3
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1882
1883
1884
1885
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10
72
1
2
2
2
2
90
6
4
2
4
3
30
1
1
3
1
17
1
1
3
1
12
490
13
12
17
18
16
Totaux
305
81
109
36 23 12
566
( 260 )
STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAU LES JURYS
DEXAMEN (tj
1
riiilos.
ANNÉE
Droit
Mé<leciiie
cl
Li-Ures
Sciences
TOTAL
1836
15
6
38
12
71
1837
11
3:3
39
13
96
1838
28
58
78
8
172
183f)
31
24
59
19
133
1840
42
46
63
24
175
1841
24
41
59
19
143
1842
24
60
74
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180
1843
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1844
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75
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1845
61
52
66
25
204
1846
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72
77
20
210
1847
54
66
76
37
233
1848
50
53
84
14
201
1849
20
61
81
18
186
1850
54
38
99
25
216
1851
81
61
68
54
264
18^
88
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58
39
260
1853
96
70
67
28
261
1854
92
62
62
29
245
1855
78
70
67
28
243
1856
93
103
108
36
340
Totaux
1069
1176
1 1487
515
4247
(!) Dans ceUi>stali!ili(|ue pl dans colle qui suit oe sout pas cr>n<
prises les proinntious aux graiics sririitirii|ues qui ont été faitr» .
l'Uuivi-rsilë. Vovci li's listes iiomicalivcï. instrees dans les jinnuatrii
( -m )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES
JURYS D'EXAMEN.
Pliilos.
ANNÉE
1
Droit
Médecine
et
Lettres
Sciences
TOTAL.
1069
1176
1487
515
4247
1857
104
85
581 '/
54
301
1858
129
93
52
89
363
1859
120
110
36
59
3-25
1860
104
88
47
58
297
1861
136
93
48
79
356
1862
114
119
38
47
318
1863
135
139
30
45
3^9
1864
117
125
42
41
325
1865
122
143
44
56
365
1866
97
114
41
64
316
1867
114
100
44
56
314
1868
122
106
38
49
315
1869
124
107
42
71
344
1870
135
118
32
43
328
1871
144
145
56
79
424
1872
148
129
40
65
382
1873
157
162
61
97
477
1874
173
147
46
71
437
1875
187
163
59
80
489
1876
178
193
37
76
484(2
Totaux
3729
3655
2378
1794
11556
(4) Il est à remarquer que l'épreuve préparatoire à la candidature
en sciences, qui avait pour objet des matières philosophiques, a été
supprimée par la loi du 1" mai 1837.
(2) Daas ces chiffres sont compris les résultais de la session extra-
^dinaire de décembre 1876, la première qui se soit faite d'après U
loi du iO mai i876.
( 262 )
SUITE DE l,A STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES
JURYS DT.XAMEN.
PlÉlloi.
ANNEE
Dro l
MéiieciDi
Pi
l.ellrps
Siicnces
TOTAL
3729
3655
2378
1794
11556
1877
207
267
64
104
642!«
1878
197
292
123
163
775
1879
189
284
i:38
186
797
1880
201
a35
146
214
896
1881
247
335
158
210
950 1
1882
270
291
168
208
937
1883
252
:378
177
233
1040
1884
243
367
165
207
982
1885
266
323
161
207
957
1
j Totaux
5801
6527
3678
3526
19532
{i II est à remarquer i(iie le nombre ries épreuves diDs les dille-
•iilcs Facilites a éié coii>iderjt)leinoul atiginmlè à la suite de I3 Im
>i i» mai 1876.
( 263 )
STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT LES JURYS>
D'EXAMEN (1).
ANNÉE
Manière
satis-
Distinc-
Grande
distinc-
La pl.gr.
distinc-
TOTAL
faisante
tion (i)
tion
1836
54
10
5
2
71
1837
62
17
15
2
96
1838
112
28
20
12
172
1839
93
25
12
3
133
1840
108
35
22
10
175
1841
92
27
18
6
143
1842
114
30
30
6
180
1843
121
38
23
6
188
1844
129
58
26
13
226
1845
120
31
32
21
204
1846
116
37
47
10
210
1847
151
55
20
7
233
1848
129
46
16
10
201
1849
135
27
19
5
186
1850
141
48
20
7
216
1851
162
62
34
6
264
ia52
156
66
33
5
260
1853
157
63
33
8
261
1854
154
62
21
8
245
1855
145
57
28
13
243
Totaux
2451
822 i
474
160
3907
(!) V. U note, p. 260.
(2) Il esta remarquer que le grade de \i grande distinction
-i«pprimé.,par la loi du )•' mai 1837. Il n'a donc plus été ro
JiMCs la {'• session de 1857.
( 264 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT
LES JUKYS D'EXAMEiN.
Manière
Grande
La pi. gr.
ANNÉE.
salis-
Distinc-
«lislinc-
(llslloc-
TOTAL
faisaule
tion
lion
lion
2451
822
474
160
3907
1856
227
73
29
11
:340
1857
187
89
7
18
:îoi
1858
253
94
(1)»
16
3G3
1859
216
92
17
325
1860
218
66
"
13
297
1861
247
93
16
356
1862
211
88
»
19
318
1863
234
93
»
22
349
1864
213
95
n
17
325
1865
232
102
„
31
365
1866
208
90
n
18
316
1867
198
93
n
23
314
1868
208
83
„
24
315
1869
216
97
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31
344
1870
205
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35
328
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260
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„
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1872
235
118
„
29
382
1873
283
146
„
48
477
1871
278
117
„
42
437
1875
297
141
„
51
489
1876
319
126
n
39
484
Totaux
7396
2931
510
719
11550
(!) Voyci nolo «, p. 405.
( .265 )
SUITE DE L\ STATISTIQUE DES GDADES OBTENUS DEVANT
LES JURYS D'EXAMEN.
M .1 ni ère
ANNÉE
satis-
distinc-
distinc-
TOTAL
faisante
tion
tion
7396
2931
510
719
11 556
1877
389
179
(1)28
46
(2) 642
1878
472
180
70
53
775
1879
492
180
67
58
797
1880
534
210
81
81
906
1881
582
221
82
65
950
188i
59fi
208
89
44
937
1883
666
226
75
73
1040
1884
633
225
81
43
982
1885
644
192
81
40
957
Totaux
12404
4752
1164
1 1222
!
19542
1; L<> grade de la grande distinction a été rétabli à la suite de I*
)i du ÎO mal 1876.
(i) Voyez Dote p. «60.
( 266 )
TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES PENDANT
LES ANNÉES 483*- 85 à 4«8*-83
ANNÉE
c
^r
î ^
y.
TOTAL
kCI,DtUIQVt,
s
^CO
c ;
'Z 9*
^ ■
s
a
b-
1834-351
65
»
„
„
21
86
1835-36
„
97
26
28
46
37
27
261
1836-37
„
95
36
42
70
79
40
362
1837-38
101
60
03
78
89
52
443
1838-392
125
105
82
62
64
102
5U
590
1839-40
154
136
89
59
62
100
44
644
1840-41
163
129
95
84
79
101
40
691
1841-42
ia5
155
92
88
84
111
50
■/4o
1842-43
170
153
81
84
73
137
46
744
1843-44
161
136
85
99
77
163
bo
■;/6
1844-45
154
137
89
94
81
170
52
777
1845-4(3
159
133
94
97
88
176
62
809
1846-47
161
121
101
89
92
168
60
792
1847-48
160
111
a3
80
99
150
54
731
1848-49
159
130
75
66
75
139
61
70b
1849-50
162
128
90
74
95
161
64
774
Totaux] 1893
1932] 1178
1109
1163 1883
778
9936
(I) PendaiU la iiremiore annéo acaiicmhiue <85i-S5 on s"esl lioriie
■lans reiiscigiiemonl , aux cour» de première anuêede Pliilosopliic el
■les Sciences et a ccun de la faculté de Tliéologie. Les cours de pre
micie ajuee de Médecine el <le Proil onl élê ouverts l'auDee suivante
(î) Le collège des Humanités, ouvert au mois d'octobre !8S8, a cti-
-iupprimc le f. septembre 1850 (voyez VMiinuairt de «881. p. W).
l.e» 189S iiisciiplious prises pour les Humanités pendant ces doni*
années ne sout plus comprises dans la suite du Tableau gênerai de»
inscriptions p. SCS
( 267 )
SUITE DU TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES
PENDANT LES ANNÉES 1831— îô à 188i-83.
^ „
SJ
■A 1
t
ANNÉE
^
^ Z
■j
O -D
^
o
1
g
n ■*■
'g
TOTAL
ACAI1ÉM1Q«S
a
^êi
Jj
1 -
£
H
1893
1932
1178
1
1109 1163
1883
778
9936
1850-51 1
K
»
132
113
112
202
56
615
1851-52
„
»
106
110
142
231
58
647
1852-53
n
„
91
127
134
222
55
629
1853-54
„
n
65
143
126
214
54
602
1854-55
„
n
49
144
150
204
53
600
1 855-56
n
„
67
194
144
169
57
631
1856-57
n
„
96
186
145
200
1 66
693;
1857-58
r.
„
167
105
155
220
i 75
722;
1858-59
n
„
161
92 192
227
1 82
754'
1859-60
n
y,
158
107
205
239
84
793:
1860-61
n
„
179
113
215
257
! 79
843!
1861-62
n
n
106
119
245
245
! 98
813
1862-63
n
»
91
128
246
218
111
794
1863-64
„
„
111
102
230
204
121
1 768
1864-65
n
„
133
100
213
206
112
1 764
1865-662
"
"
126 86
199
197
, 118
1
768
i
Totaux
1893
l'932
3016
3078 4016
5338
2057
21372
(1) A dater de l'aBDée 1850-51 , par suite des modifications appor-
•■ees pai la loi du 15 juillet 1819 a la itparlition des matières a'exa-
«M;!!, les ioscriptious pour les Sciences et pour la Pliilosopliie ont <il«
'.nmtilètement séparées les unes des autres.
(i] En orgauisant les Écoles spéciales des arts et manufactures, du
gèuie civil et des mines, on s'est borné, peudant l'année acardémique
I8C5-CC, aux cours de la 1" et de la i" année d'études. Les cours des
( 268 )
SUITE DU TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES
PENDANT LES ANNÉES 183*-35 à 188*-8:i.
;—
3)
— tl
ANNÉE
ACADÉMIQUE.
S. "
9 o
r^i
a
3.
5g
C
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TOTAL.
•«■|.
^-^
'72
cl
Û
^
42' 1932
3016
3078
4016
5338
2057
21372
1866-67
71
»
125
91
195
194
108
784
1867-68
90
n
133
81
210
199
125
838
1868-69
92
"
133
77
211
213
12;^.
849
1869-70
125
131
92
227
208
124
907
1870-71
139
y,
165
106
227
207
U•^
986
1871-72
144
„
182
107
245
251
116
1045
1872-73
140
n
187
103
255
245
125
1055
1873-74
160
„
178
113
277
247
125
1100
1874-75
187
„
179
112
282
258
142
1160
1875-76
225
„
183
92
290
275
i;35
1200
1876 77
217
n
200
110
304
341
139
1311
1877-78
214
„
263
157
271
26(:1
70 1261
1878-79
225
„
297
193
275
2«6
64 13i0
1879 80
204
n
351
20<J
307
320
60 U51
':1880-81
194
„
331
212
340
377
58 1512
1881-82
206
„
343
205
380
401
57 1592
1882-83
193
„
325
20:.^
402
■Mi
62' 1558
1883 84
184
„
342
206
414
350
59
1555
1884-85
218
»
342
216
435
376
51
.««
Totaux
3270
1932
i\m
5762
9563
10746
3942|44514[
iiioécs subscqucutcs n'ont été organisé; que siiccessivcmonl. Eii
I867'68, rnn<ieigneiDenl des Écoles spéciales comprenait le> <|ualrf
<nnces d'éludés.
( ^69 )
statistique des élèves inscrits pendant
l'année académique 1884-1885 et répartis
d'après leur pays d'origine.
Des 1638 élèves inscrits pendant l'année 1884 85
1541 sont Belges; 97, étrangers.
Les étudiants belges se répartissent entre nos
provinces de la, manière suivante :
Province d'Anvers 212
— de Brabant 347
— de Flandre occidentale. ... 178
— de Flandre orientale .... 167
— de Hainaut 306
— de Liège 102
— de Limbourg 70
— de Luxembourg 29
— de Namur 130
Total 1541
Les étudiants étrangers se classent comme
suit d'après leurs nationalités respectives :
Afrique méridionale 1
Allemagne 6
Angleterre 3
Antilles 1
Brésil 3
Costarica l
Chili 3
( 270 )
Espagne t;
États-Unis 7
France h
Irlande 1
Luxembourg (grand-duché) 16
Malte 1
Mexique . 3
Pays-Bas 17
Pologne 8
Ré[»ublique Argentine 2
Suisse 8
Turquie 2
Total <.I7
( 271 )
T,VBLKAU DES INSCRIPTIONS DES DEUX PREMIERS
MOIS COMPARÉES AVEC LE TOTAL DE CHAQUE
\NNÉE ACADÉMIQUE (l).
.^!lll(!es.
Deux premiers mois.
Total de l'aiinfr
1834—35 .... 86 . .
. 86
1835-36
. . 261 . .
. . 261
1836—37
. . 350 . .
. 362
1837— .38
. 416 . .
. 443
1838-39
. 451 . .
. 465
1839-40
. 468 . .
. 490
1840-41
. 503 . .
. 528
1841—42
. 550 . .
. 580
! 842-43
. 555 . .
. 574
1843-44
. 602 . .
. 615
1844—45
. 613 . .
. 623
1845-46
. 617 . .
. 650
1846—47
. 605 . .
. 631
1847—48 .
. 562 . . .
. 577
(I) Dans les rliilTres de ce lableiu comparalif ne se Irouve pas
;ompris celui des éludianls de l'ancien collège des Hiimanité? . H*
t8î8 à 18Sn, montirtnné dans la première colonne- dn tahloaii ci
d<'ssiis p. 2fifi-2f.7.
( 272 )
années Deux premier» moii. Total de l'annet
1848-49 . . .
. 538 . . .
. 546
1849—50 . . .
. 552 . . .
. 612
1850-51 . . .
. 556 . . .
. 615
1851-52 . . .
. 574 . . .
. 647
1852-53 . . .
. 576 . . .
. 629
1853—54 . . .
. 562 . . .
. 6Cr2
1854-55 . . .
. 541 . . .
. 600
1855—56 . . .
. 584 . . .
. 631
1856—57 . .
. 648 . . .
. 693
1857—58 . .
. 694 . .
. 722
1858—59 . . .
. 717 . . .
. 754
1859-60 . . .
. 750 . . .
. 793
1860-61 . . .
. 803 . .
. 843
1861-62 . .
.776 . .
. 813
1862-63 . .
. 760 . .
. 794
1863-&4 . .
. 751 . .
. 768
1864—65 . .
. 744 . .
. 764
1865-66 . .
. 746 . .
. 768
1866-67 . .
. 750 . .
. 784
1867-68 . .
. . 785 . .
. 838
1868—69 . .
. . 816 . .
. . 849
1869-70 . .
. . 8^2 . .
. . 907
1870-71 . .
. . 935 . .
. . 986
1871-72 . .
. . 1005 . .
. . 1045
1872-73 . .
. . 1024 . .
. . 1055
1873—74 . .
. . 1064 . .
. .1100
1874-75 . .
. . un . .
. . 1160
1875-76 . .
. .1147 . .
. . 120(1
1876-77 . .
. . 1257 . .
. . 1311
( 273 )
années.
Deuœ premiers inois.
Total de l'année.
1877—78 .... 1201(1)
. . . 1261
1878-79 .
. 1267 . .
. . 1340
1879-80
. 1375 .
. . 1451
1880—81
. 1408 . .
. . 1512
1881-82
. 1451 .
. . 1592
1882—83
. 1427 .
. . 1558
1883—84
. 1438 . .
. . 1555
1884-85
. 150-^ .
. . 1638
1885-86
. . 1550
(1) Celte diminution du chiffre provient de la suppression des
coui's élémentaires dans la Faculté de Théologie, suppression qui a
-en pour effet de réduire de moitié le nombre des éludianls de cette
■Facullé.
( 274 )
INSCRIPTIONS PAR FACULTÉS PRISES PENDANT LES
DEUX PREMIERS MOIS DE LA NOUVELLE ANNEB
ACADÉMIQUE 1885-86(1).
Théologie 53
Droit 319
Médecine 424
Philosophie et lettres 207
Sciences 33'à
Écoles spéciales 124
Agronomie 84
Total 1550
(1) L'Aniniairo iti-vanl (-(ro mis sons presse au c (inimonccnimt .l^
ruinée aiaflémiqiie , on doit se hornor a donner 1rs in^cripliou»
prises pendant les deim premiers mois ( octobre et »o\ombre) ilr
'îelle année. Les tableaux pp. Î7I, 274 el Î75 Huiiuent le ihiflr»
Inial de cliaifue année
NECROLOGE.
Sanctaet salubris est cogitatio pro dcfunctis
exorare ut apeccatis soîvantur.
II Machab. XII, 15.
lôjanvier 1885 AuGUSTiNus, Jean, appariteur,
né à Louvain le 14 août 1814, y
décédé,
janvier. Lizon, Aimé, étudiant en sciences,
né à Rebaix le 21 janvier 1864,
y décédé.
22 mars. Vanderplancken, Louis, étudiant
en médecine , né à Lierre le
26 août 1863, y décédé.
25 mars. De Moor, Hector, étudiant en
science.?, né à Schoonaerde le
5 avril 1865, décédé à Louvain.
4 avril. Van Hoorde, Jean, étudiant en
philosophie, né à Bruxelles le
24 novembre 1866, y décédé.
limai. Carbon, Charles, étudiant en
droit, né à Osiende le K sep-
tembre 1862, y décédé.
2J mai. Balot, Charles, étudiant en mé-
decine,néà Charleroi le ISmars
1863, V décédé.
16
( 276 )
^8 juin. De Wolf, Edmond, étudiant en
philosophie, né à Alost le 4 dé-
cembre 1867, y décédé.
29 août. Fenexdael, Antoine, appariteur,
né à Piétrebais le 14 mars 1824,
décédé à Louvain.
4 septembre. Coopm.\n, Jules-Victoire- Marie,
étudiant en droit, né à Verviers
le 30 janvier 1864, y décédé.
>i septembre. Van Humbeeck, Adolphe A. -C.-
L.-M., étudiant en notariat, né
à Malines le 24 septembre 1862,
y décédé.
V) octobre. Deleener. Louis, étudiant on
sciences, né à Castre le 26 jan-
vier 1865, y décédé.
21 octobre. Melchisedechiax, Georges, étu-
diant du dernier doctorat en
médecine, né à Erzeroum (Ar-
ménie) le 16 août 1859, décédé à
Louvain.
K.
I.
P.
DEUXIÈME PARTIE,
Règlement général de lUniversitè.
Titre P.
De V Inscription et du Recensement.
ARTICLE 1>".
Pour être porné au rôle des étudiants, on doit
■se présenter devant la commission d'inscri|>tion
présidée par le Recteur, produire un certiflcat
■de bonne conduite et justifter qu'on a régulière-
ment terminé les études préliminaires.
Les étudiants de la Faculté de Théologie pro-
duisent un certiticat de leur Ordinaire.
ART. 2.
L'inscription doit être renouvelée tous les ans.
Il sera versé dans la caisse de l'Université
10 francs pour la première inscription, et la
même somme pour le recensement ou renouvel-
lement de l'inscription (i). Il sera payé en outre
aux appariteurs 5 francs par inscription et par
recensement.
(1) Cet article a été modilié au comme ncemenl de l'aonéo 1872-1873.
C'eltidiaDt paye, de plus, iiae coiiialioii de l'Iiiq Irancs pour l'iis^ige
<it^ l.-i BibliolUéqiif.
16.
( 280 )
AIIT. 3.
Pour être admis au recensement, l'étudiant
doit présenter son acte d'inscription. En outre
il doit être favorablement mentionné dans les
rapports annuels du Vice-Recteur et des Facultés.
ART. 4.
Les étudiants inscrits ou recensés le sont pour
les cours ordinaires d'une faculté ou d'une année
d'études, comme ces cours sont déterminés par
les art. 33, 35, 37 et 39. Ceux qui ne se proposent
pas de prendre des grades ni de faire un cours
complet d'études et qui en font la déclaration,
peuvent seuls être inscrits- pour des cours
spéciaux.
ART. 5.
Les étudiants qui se proposent de prendre les
grades académiques ne peuvent être inscrits en
Sciences, en Médecine ou en Droit qu'après avoir
subi les examens préparatoires, prescrits par la
loi ou par les règlements universitaires.
ART. 6.
Les inscriptions et les recensements se font
annuellement depuis le lundi qui précède le jour
de l'ouverture des cours jusqu'au deuxième sa-
medi suivant.
Après l'expiration de ce terme, on ne peut être
inscrit ou recensé que pour des motifs légitimes.
( -281 )
ART. 7.
Lors de l'inscription et du recensement les
étudiants promettent d'observer le règlement ei
confirment cette promesse par leur signature
sur le registre des inscriptions.
Titre IL
Des Autorités académiques.
ART. 8.
Les autorités académiques sont : le Recteur
magnifique, le Vice-Recteur, le Secrétaire, les
Doyens des Facultés, les Présidents des collèges
universitaires, le Conseil rectoral et le Sénat
académique.
ART. 9.
Le Vice-Recteur, le Secrétaire, les Professeurs
Je l'Université et les Présidents des collèges
universitaires, convoqués par le Recteur et as-
semblés sous sa présidence, .constituent le Sénat
académique.
ART. 10.
Les Doyens des Facultés, conjointement avec
le Vice-Recteur et le Secrétaire, forment le Con-
seil rectoral.
La réunion ordinaire du Conseil a lieu le
deuxième lundi de chaque mois. Lorsque le lundi
est un jour de fête, la réunion est remise au
lendemain.
( 282 )
ART. J 1.
Les réunions ordinaires des Facultés ont lieu,
an commeneemenl de chaque mois, dans l'ordre
suivant :
Le premier lundi, Faculté des Sciences;
Le mardi. Faculté de Philosophie et Lettres :
Le mercredi, Faculté de Médecine;
Le jeudi, FacultcJ de Droit;
Le vendredi. Faculté de Théologie.
Lorsque l'un ou l'autre de ces jours coïncide
avec une fête, la réunion est remise au samedi
suivant.
Titre III.
De la Discipline académique en général
ART. 12.
Le maintien de la discipline est spécialemeni
confié au Vice-Recteur, qui pourra être aidé d'un
ou de plusieurs Assesseurs désignés à cet effet
ART. 13.
Tous les étudiants doivent professer la religion
catholique et en remplir les devoirs.
ART. 14
Les dimanches et les jours de fêle, les étudiants
■externes assisteront, autant que possible, aux
( 283 )
offices de leur église paroissiale. On leur recom-
mande instamment le fréquent usage des sacre-
ments.
Des conférences religieuses, obligatoires pour
tous les étudiants, auront lieu à différentes
époques de l'année.
L'explication approfondie des vérités fonda-
mentales de la religion fait partie des cours obli-
gatoires de la première année de Philosopliie (i).
ART. 15.
Les étudiants externes doivent, dans les trois
jours de la prise de leur domicile, remettre au
Vice Recteur leur adresse portant le nom de la
rue, le numéro de la maison, le nom et la pro-
fession des personnes chez lesquelles ils se sont
logés.
Les mêmes instructions devront être données
à chaque changement de domicile.
ART. 16.
Ils doivent rentrer chez eux à dix heures du
soir.
Les habitants de la ville qui louent des appar-
tements à des étudiants sont engagés à prêter
leur concours au maintien de cette disposition.
(U Ce cours esl cguli^ment oLiligaloire pour les élèves de l.i pre-
<niiTi! année dos Sciences, des Ecoles spéciales el du Notarial.
( 284 )
ART. 17.
Les étudiants internes observeront les règle-
ments particuliers de leur collège.
ART. 18.
Les étudiants ne peuvent former des associa-
lions ni donner des l"êtes ni faire des démonstra-
tions collectives sans une autorisation préalable.
ART. 19.
La fréquentation du théâtre est interdite.
ART. 20.
L'entrée de toute maisoji dont la réputation ne
serait pas reconnue irréprochable est rigoureu-
sement défendue.
Titre IV.
Des Peines académiques.
ART. 21.
Les peines académiques sont :
1. Les admonitions;
2. La suspension du droit de fréquenter le»
cours ou l'un d'eux.
3. La suspension du droit de fréquenter les
cours, avec renvoi temporaire.
4. Le coiisilium abeundi, ou renvoi simpK'
mais illimité;
( 285 )
5. L'exclusion de l'Université, ou renvoi défi-
nitif et irrévocable.
Ces peines sont appliquées conformément aux
dispositions des articles suivants.
ART. 22.
Les admonitions, parles autorités académiques
ou par le professeur;
La suspension du droit de fréquenter un cours,
par le professeur de concert avec la£Faculté;
La suspension du droit de fréquenter tous les
■cours ou quelques-uns d'entre eux, par le Rec-
teur, le Vice Recteur ou les Présidents des col-
loges et par la Faculté;
Le renvoi temporaire, par le Recteur, le Vice-
Recteur ou les Présidents des collèges.
ART. 23.
La suspension du droit de fréquenter les cours
emporte pour l'étudiant la défense de sortir de
son domicile, si ce n'est pour des causes à déter-
miner par le Vice-Recteur.
ART. 24.
Le renvoi temporaire emporte pour l'étudiant
l'obligation de rentrer dans sa famille.
ART. .25.
Le consilium abeundi est prononcé par le
Conseil rectoral.
( JJ8G )
ART. 26.
L'exclusion de l'Université est prononcée par
le Sénat académique.
ART. 27.
Lorsqu'une faute paraîtra de nature à provo-
quer soit le consilhim abeundi, soit l'exclusion
de l'Université, le Recteur en informe l'étudiant
et lui accorde un délai moral pour présenter, s'il
le juge nécessaire, un mémoire justiticatif. Ce
mémoireesttransmisau corps saisi du jugement.
L'étudiant inculpé pourra être entendu lorsque
le Conseil rectoral ou le Sénat académique le
trouvera convenable.
ART. 28.
La remise proportionnelle des rétributions
payées pour la fréquentation des cours est faite
à l'étudiant soumis au consilium abeundi ou r.
l'exclusion.
Titre V.
Des Moijens d^encouragemeut .
ART. 20.
Les faveur.-? qui sont à !a disposition de l'Uni-
versité ne sont accordées qu'aux étudiants qm
se distinguent par la réguiariié de leur conduite.
par leur application et par le succès qu'ils ob-
tiennent dans leurs études.
( 287 )
ART. 30.
L'exemption des rétributions des cours fixées
par les art. 3i, 36 et 38 est accordée annuellement
à cinq étudiants de chaque Faculté. Ceux qui
croiront avoir des titres à cette faveur adres-
seront leur demamle au Recteur, qui accorde
l'exemption après avoir pris l'avis des Facultés.
L'exemption pourra être retirée à l'étudiant
qui ne continuerait pas à se distinguer par la
régularité de sa conduite et par son application.
ART. 31.
Les certificats de bonne conduite, de fréquen-
tation des cours et de succès dans les études
sont délivrés par le Recteur.
La demande de ces certificats doit être appuyée
sur une déclaration du Vice-Recteur et du Doyen
de la Faculté, constatant que rien no s'oppose A
ce qu'ils soient accordés.
En ce qui concerne les étudiants internes, la
déclaration est donnée par le Président de leur
collège et par le Doyen de la Faculté.
Titre VI.
De la Distribution et des Rétributions des cours
ART. 32.
Un programme annonce l'ordre et la distribu-
tion des cours de chaque semestre.
17
( 288 )
ART. Si (1).
Les cours de la Faculté de Philosophie et
Lettres et ceux de la Faculté des Sciences com-
[)rcnneni deux années et sont réglés de la ma-
nière suivante :
Première année. — Cours ordinaires ou obli-
gatoires pour ceux qui se préparent à l'étude
du Droit ou de la Médecine : l'iniroduction à la
Philosophie et la Logique, l'Anthropologie phi-
losophique, la Philosophie morale, l'histoire de-
là Philosophie ancienne, les Langues grecque ei
latine, l'Algèbre, la Géométrie et la Trigonomé-
une rectiligne.
Secoyide amiée. — Cours obligatoires pour
ceux qui se préparent à l'étude du Droit : l'in
troduction à] l'Histoire universelle et l'Histoire
ancienuo, le^ Antiquités romaines. l'Histoire du
moyen âge, l'Histoire politique moderne, l'His-
loiro nationale, la Littérature française et l'His-
toire des Littératures modernes, l'Economie
pjlitique et la Statistique, la Physique élémen-
taire.
Seconde année. — Cours obligatoires jwur
ceux qui se préparent à Vétude de la Médecine :
exercices d'Algèbre et de Géométrie, la Physique
il) Pliisicuis ilis|)0> tioiisilK lol atlicleeldes arliiles suivanlso i
dii èlnmoilifiéi-s poiii êli« mises en ripporl avec nos lois succo-
s ves sur IViisiigiieimul siipeiioin, et eu dernier lieu «vec la i..
à I iO mai is7G. Voir le prograinmo anuutl des cours.
( 289 )
expérimentale, la Chimie générale, organique
et inorganique, et ses applications aux arts et à
la médecine, la Zoologie, l'Anatomie comparée.
la Minéralogie, la Botanique, la Physiologie des
plantes, la Géographie physique et ethnogra-
phique.
Cours extraordinaires ou facultatifs de la
Faculté de Philosophie et Lettres : la Métaphy-
sique générale et spéciale, l'Archéologie, la Lit-
térature et les Langues orientales, les Littéra-
tures grecque et latine, la Littérature flamande.
Cours facultatifs de la Faculté des Sciences :
l'introduction aux Mathématiques supérieures,
la Géométrie analytique, le Ca cul différentiel et
le Calcul intégral, la Théorie analytique des
Probabilités, la Mécanique analytique, la Méca-
nique céleste, la Physique mathématique, l'As-
troQomie physique et la Géologie.
Les étudiants qui se proposent de suivre un
ou plusieurs cours facultatifs doivent se faire
inscrire chez les professeurs respectifs, immé-
diatement après la publication du programme.
ART. 34 (1).
Les rétributions pour les cours ordinaires et
extraordinaires de chacune des deux années
(I) fiel article et les suivants ont dû être modiBés d'après les
exgiMues (le la loi du 20 mai 1876
( 290 )
dans les Facultés de Philosophie et Lettres e(
des Sciences s'élèvent à 2i!0 francs.
La rétribution particulière d'un cours annuel
est de GO francs, celle d'un cours semestriel de
30 francs.
ART. 35.
Les cours de la Faculté de Médecine com-
prennent trois années et sont réglés de la ma-
nière suivante :
Première année : l'Anatomie (générale, des-
criptive, pathologique (i) embryologie), la Phy-
siologie, l'Hygiène, la Pathologie et la Théra-
peutique générale.
Deuxième année : la Pathologie et la Thé-
rapeutique spéciale des maladies internes, la
Pathologie externe, la Pharmacologie er la Ma-
tière médicale, la Clinique interne et la Clinique
externe, le cours théorique et pratique des Ac-
couchements.
Troisi&ine anyiée : la continuation desCliniques
interne et externe, des cours de Pathologie et do
Thérapeutique spéciale des maladies in ternes,
de Pathologie externe et du cours théorique et
pratique des Accouchements, la Médecine opé-
ratoire, la Médecine légale et la Police médicale,
l'Encyclopédie et l'Histoire de la Médecine.
(1) V. IcnglemPiil pour l"ampliilhc;>lro il'aiiatomiert los s.illcsili'
dissection, du iS janvier I85C.
( 291 )
ART. 36 (1).
Tous les cours de la Faculté de Médecine,
mentionnés à l'article précédent, sont obliga-
toires. Il est payé 30 francs par cours semestriel
et 60 francs par cours annuel. Les rétributions
des cours de la première année s'élèvent à
180 francs, de la deuxième à 210 francs, de la
troisième à 240 francs.
Les étudiants en Médecine, qui n'ont pas suivi
les cours de la deuxième année des Sciences et
qui désireraient fréquenter les cours d'Anatomie
comparée, paieront la rétribution semestrielle
de 30 francs.
ART. 37.
Les cours de la Faculté de Droit comprennent
trois années et sont réglés de la manière suivante :
Première année : l'Encyclopédie du Droit et
l'Histoire du Droit romain, les insiitutes du Droit
romain, le Droit naturel ou la Philosophie du
Droit et les éléments du Droit civil moderne.
Deuxième année : les Pandectes, le Droit civil
moderne approfondi, le Droit public et le Droit
administratif, le Droit commercial.
Troisième année : la continuation des Pan-
dectes et du Droit civil moderne approfondi, le
Droit criminel y compris le Droit militaii^e, l'His-
(i; Voir b noie à l'arl. 3J. ,
( 292 )
toire (lu Droit couiumienle Belgique et les que?
lions tr;in.sitoires, la procéiure civile y compris
rorganisa'.ion et les attributions judiciaires, oi
la Médecine légale.
Notariat : le Droit naturel, les éléments du
Droit civil moderne et le Droit notarial.
ART. 38 (1).
Tous" les cours de la Faculté de Droit, meii
lionnes à l'article précédent, sont obligatoirts
Il est payé 40 francs par cours semestriel ei
80 francs par cours annuel. Les rétributions des
cours de la première année s'élèvent ainsi à
200 francs, de la deuxième à 280 francs, de la
troisième à 190 francs, du Notarial à 160 francs.
Les étudiants en Droit ijui n'ont pas suivi les
cours de la deuxième année de Philosophie et
qui désireraient fréquenter les cours d'Économie
politique et de Statistique, et le cours d'Histoii e
politique moilerne paieront la rétribution semes-
iriellede 30 francs pour chacun de cesdeuxcours.
ART. 39.
La distribution des cours de la Faculté de
Théologie est déterminée [tar un règlement par-
ticulier.
1 1) Vo r la ni'lr n l':irl. îl.
( 293 )
ART. 40.
Les rétributions fixées par les art. 34, 36 et 38,
sont payées intégralement entre les mains du
receveur des Facultés, au moment de l'inscrip-
tion ou du recensement.
Le receveur remet aux étudiants avec la quit-
tance une carte d'entrée, portant un numéro
d'ordre qui indique la place à occuper par eux
dans les auditoires.
ART. 41.
Les Facultés peuvent accorder, à la demande
expresse des parents, un délai pour le paiement
des rétributions. Les étudiants qui auront obtenu
un délai se présenteront avec la déclaration de
la Faculté chez le receveur, qui leur remettra la
carte d'entrée.
ART. 42.
L'étudiant qui a payé la rétribution pour un
cours ou pour les cours d'une année peut être
autorisé par la Faculté à fréquenter de nouveau
les mêmes cours, sans être tenu à une nouvelle
rétribution.
Titre VII.
De la Fréquentation des cours.
ART. 43.
La durée de chaque leçon est d'une heure au
moins et d'une heure et demie au plus ; personne
( 294 )
ne peut sortir de l'auditoire avant que la leçon
soit terminée.
Les professeurs peuvent s'assurer des progrès
des étudiants en leur adressant des questions
sur les matières de l'enseignement.
ART. 44.
Les étudiants sont tenus de fréquenter avec
exactitude tous les cours pour lesquels ils sont
inscrits et qui sont raeniionnés dans le pro-
gramme. La même obligation existe pour ceux
qui se fout inscrire pour des cours extraordi-
naires ou facultatifs.
ART. 45.
Les étudiants qui désirent être dispensés de la
fréquentation d'un ou de plusieurs cours doivent
adresser une demande motivée à leur Faculté.
ART. 4ô.
Les étudiants qui désirent fréquenter un cours
appartenant à une année ou à une Faculté autre
que celle dans laquelle ils sont inscrits, doivent
en demander par écrit l'autorisation à la Faculté
compétente.
ART. 47.
Les étudiants ne peuvent s'absenter des leçons
ni sortir de la ville pour un ou plusieurs jours,
sans l'autorisation du Vice-Recteur ou du Prési-
dent de leur ûollège.
( 295 )
ART. 48.
Les étudiants externes qui, pour cause de
maladie sont empêchés d'assister aux leçons,
■doivent en informer le Vice-Recteur.
ART. 49.
Avant l'entrée du Professeur dans l'auditoire
•chacun aura soin de s'y trouver à la place qui
lui est assignée. Pendant les leçons le silence el
le bon ordre doivent être rigoureusement obser-
vés. Si quelqu'un se permettait de les troubler,
le professeur peut lui enjoindre de sortir de l'au-
ditoire et provoquer selon l'exigence du cas,
l'application des peines académiques.
Le silence et le bon ordre doivent être égale-
ment observés pendant la durée des leçons, dans
■les locaux où elles se donnent.
ART. 50.
Ne sont admis à fréquenter les cours que ceux
'qui ont été portés au rôle des étudiants, confor-
mément aux prescriptions du Titre K, et qui
sont munis de leur carte d'entrée.
ART. 51.
Ceux qui, sans avoir été inscrits, veulent sui-
vre un cours, doivent s'adresser par écrit au
professeur qui transmet leur demande au Rec-
teur. Le professeur leur communique ce qui a
été arrêté.
17.
( 296 )
Ceux qui désirent assister à une leçon doiveni
en faire la demande au professeur soit directe
meut, soit par l'entremise de l'appariteur.
ART. 52.
Il y a annuellement deux vacances, l'une du
mardi qui précède la tète de Pâques jusqu'au
troisième mardi qui la suit, l'autre du premier
vendredi d'août jusqu'au premier mardi d'oc-
tobre.
Fait et revisé à Louvain, le 19 novembre 1835
<t le 3 août 1848.
LE RECTEUR DE l'UNIVERSITK-
P. F. X. DE RAM.
L. t S Le SKcrctaire, Baguet.
Vu et approuvé dans la réunion annuelle di-
lÉpiscopat, à Malines, le 4 août 1848.
ElVGELBERT, Card Arch. de Malinrs
Règlement du doctorat en philosophie
selon S. Thomas.
ARTICLE l«r.
Le cours de Philosophie selon S. Thomas e^t
obligatoire et gratuit :
1° Pour Messieurs les étudiants ecclét-ia-
siiques, pendant toute la durée de leurs coûts
universitaires.
2° Pour les aspirants au Doctorat en Philoso-
phie et Lettres, pendant deux années.
3° Pour les aspirants au Doctorat en Scienct'S
politiques et administratives , pendant deux
années.
4° Pour les étudiants qui se préparent aux
examens diplomatiques, pendant deux années.
ART. 2.
1° Messieurs les étudiants ecclésiastiques qui
n'ont pas encore passé leur Baccalauréat en
Théologie, auront à subir chaque année un exa
tnen par écrit, sur les matières expliquées dans
le courant de l'année académique.
2° Les examens ordinaires du Doctorat en
Philosophie et Lettres, du Doctorat en Sciences
politiques et, administratives et des Sciences di-
plomatiques comprendront les matières expli-
( 298 )
quées pendant deux années au cours de Philo-
sophie selon S. Thomas.
ART. 3.
Un Doctorat spécial en Philosophie de S. Tho-
mas est institué aux conditions suivantes :
1» Ce Doctorat ne pourra être conféré qu'aux
étudiants ayant déjà obtenu le gradede bachelier,
s'ils appartiennent à la Faculté de Théologie,
ou celui de Docteur, s'ils appartiennent aux Fa-
cultés de Droit, de Médecine, de Philosophie ou
des Sciences.
Le Recteur peut, pour des raisons exception-
nelles, dispenser de c^tte condition.
2° Les Docteurs en Droit, en Médecine ou en
Sciences, qui, sans avoir eu à subir les examens
dont il est fait mention à l'art. 2, voudraient
néanmoins obtenir ce Doctorat, devront témoi-
gner d'avoir suivi avec fruit, pendant deux ans,
le cours de Philosophie selon S. Thomas.
3'' Ce Doctorat spécial comportera, outre les
conditions indiquées à l'art. 2 et à l'art. 3, 1*^ et 2°,
une épreuve orale spéciale sur les matières de
deux années, devant les Professeurs de Philo-
sophie cl tous les membres de la Faculté de Phi-
losophie et Lettres, sous la présidence du Rec-
teur.
Les étudiants qui auront subi cette épreuve
avec succès, recevront le titre de Licencié en
Philosophie selon S. Thomas.
( 299 )
Ceux qui l'auront subie avec distinction seront
admis à se présenter au Doctorat. A cet effet,
ils auront à écrire un mémoire de Philosophie
■qui sera soumis au jury d'examen.
Ce mémoire devra être de soixante à quatre-
vingts pages minimum.
Le récipiendaire ne pourra recevoir les hon-
neurs d'une promotion solennelle que s'il a été
admis à soutenir publiquement au minimum
vingt thèses choisies dans les matières du cours.
Louvain, 14 octobre 1885.
Vu et approuvé,
(signé) C. PIERAERTS,
Rect. Univ.
Liste des Règlements
publiés dans les Annuaires.
1. Documents relatifs à Vérection de T Uni-
versité catholique. — V. l'Annuaire de 1869 .
pp. 405 s.
2. Règlement concernant les pensions dei
professeurs, des veuves ou des enfants de
professeurs de V Université catholique de Lou-
vain; 25 octobre 1866. — V. l'Annuaire de 1869.
3. Ordinatio pro disputatioiibus sabhatinia
S. Facultatis Theologicœ; 6 juin 1835. — V. les
Annuaires de 1837 à 1840.
4. Prœscripta ad obtinendicm gradum, Bac-
calaurei in S. Theologia et Jure Canonico ,
15 mars 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840.
de 1858 et de 1870.
5. Prœscripta ad obtinendum gradum Licen-
tiati in S. Theologia et Jure Ca)ionico; 4 mai
1837. — V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 185^
et de 1870.
6. Prœscripta ad obtinoidani Laurcatn doc
(oralem in S. Theologia vel Jure Canonico ;
19 juin 1841. — V. les Annuaires de 1842, de 1858
et de 1870.
( 301 )
7. Cérémonial de la promotioyi au doctoral
en théologie et en droit canon. — V. les Annuai-
res de 1842, de 1858 et de 1870.
8. Juramentum prœstandum ah iis qui gradu
academico in S. Facultate Theologica insi-
gniuntur. — V. les Annuaires de 1840, de 1858 et
de 1870.
9. Juramentum prœstandum ab iis qui Lau-
rea doctorali in S. Theoloyia vel Jure Cano-
nico insigniuntur. — V. les Annuaires de 1842,
de 1858 et de 1870.
10. Formula prornotionis ad Lauream docto-
ralem in S. Theologia vel Jure Canonico. —
V. les Annuaires de 1842, de 1858 et de 1870.
11. Regulœ Collegii Theologorum; 30 juillet
18.36. — V. les Annuaires de 1837 et de 1857.
12. Règle^nent pour V obtention des grades
dans la Facidté de droit; 8 février 1858. — V. les
Annuaires do 1859, de 1864 et de 1871.
13. Règlement pour l'admission aux examens
diplom.atiqiies ; 17 octobre 1862. — V. les .\nnuai •
res de 1863, de 1864 et de 1871.
14. Règlement pour l'obtention des grades
dans la Faculté de médecine; 13 février 1837. —
V, les Annuaires de 1838 à 1840, de 1859, de 1864
et de 1871.
( 302 )
lô.Juramentumprœstandum abus qui gradu
Doctoris in Facultate medica insigniuntur. —
V. les Annuaires de 1840, de 1859, de 1864 et de
1871.
16. Règlement pour l'amphithéâtre d'anato-
mie et les salles de dissection ; 15 janvier 1836.
- V. les Annuaires de 1837 à 1840.
17. Règlement pour les étudiants en méde.
cine admis au cours de clinique interne et
externe à Vhôpital civil; 7 novembre 1836. —
V. les Annuaires de 1837 à 1840.
18. Règlement pour les étudiants en méde-
cine admis à V hospice de la maternité; 7 no-
vembre 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840.
19. Règlement pour les élèves internes de l'hô-
pital civil; 7 novembre 1836. — V. les Annuaires
de 1837 à 1840.
20. Règlement pour Véléve interne de l'hos-
pice de la maternité; 7 novembre 1836. — V. les
Annuaires de 1837 à 1840.
21. Règlement pour Vobtention des grades
dans la Faculté de philosophie et lettres; 8 mars
185S. — V. les Annuaires de 1859, de 1864 et de
1871.
22. Idem, dans la Faculté des sciences; 8 mars
1858. — V. les Annuaires de 1859, de 1864, de
1873 et de 1879.
( 303 )
23. Règlement pour le service de la Mblio-
thèque ; 18 avril 1836. — V. les Annuaires de
1837 à 1861, de 1865, de 1870, de 1873 et de 1884.
24. Règlement organique pour V Institut phi-
lologique, fait le 15 octobre 1844, revisé le 30 oc-
tobre 1849. — V. les Annuaires de 1845, de 1847 et
de 1849 à 1855.
25. Statuts de la Société littéraire; 8 décem-
bre 1839. — V. les Annuaires de 1841 et de 1875.
26. Statuts de la Basoche, société des étu-
diants en droit; 14 mars 1860. — V. les Annuai-
res de 1861 et de 1862.
27. Statuts de la Société médicale de V Uni-
versité; 1863. — V. l'Annuaire de 1864.
28. Règlement des Écoles spéciales des arts
et manufactures, du génie civil, et des 7nines.
-V. les Annuaires de 1872, 1873, 1874, 1879 et de
1880.
29. Statuts du Cercle industriel des Écoles
spéciales de V Université catholique. —V. l'An-
nuaire de 1875.
30. Écoles spéciales des arts et manufac-
tures, du génie civil et des mines. — Attribu-
tions de la commission executive, et Règlement
d'ordre intérieur; 19 novembre 1873. — V. l'An-
nuaire de 1875.
( 304 )
31. Loi sur la collation des grades acadé-
miques et le programme des examens univer-
sitaires.—V. l'Annuaire de 1877.
32. Règlement organique pour la collation
des grades académiqxies, adopté principale-
ment en exécution de la loi du 20 mai 1876. —
V. les Annuaires de 1878 et de 1881.
33. Concours de V enseignement supérieur
organisé en vertu de l'article 44 de la hn du
20 mai 1876. (Arrêté royal du 11 octobre 1877.)—
V. l'Annuaire de 1878.
34. Programme de V École supérieure d'agri-
culture. —V. les Annuaires de 1879 et de 1880.
35. Instructions ministérielles concernant
les bourses de voyage. — V. l'Annuaire de 1881.
36. Statuts de la Société juridique . — V. r.\ii-
nuaire de 1881.
37. Bourses de voyage. — Règlement. —
Modifications. (Arrêté royal du 25 juillet 1S82 i
- V. l'Annuaire de 1883.
Le Séminaire américain de Louvain.
En 1857, plusieurs évoques d'Amérique, mus
par la consielération des avantages que présente
Louvain, y ont établi, avec le consentement et
l'approbation de S. Em. le Cardinal Archevêque
de Malines, sous le patronage des Évêques de la
Belgique et sous les auspices de personnes ctia-
ritables, un Séminaire américain. Il a pour objet
de procurer aux jeunes gens de la Belgique et
des pays limitroi)lies, désireux de se consacrer
à la belle œuvre des missions de l'Amérique du
Nord, un moyen sûr et facile de suivre leur
sainte vocation.
La lettre pastorale des illustres Prélats réunis,
lo 28 avril 1861, dans le concile provincial ilo
Cincinnati contient le passage suivant par rap-
port à ce séminaire : « C'est aussi avec une joie
" profonde que nous remercions nos vénérables
•' Frères, le Cardinal Archevêque et les Évêques
- fie la catholique Belgique, pour le zèle si noole
" et si chrétien avec lequel ils ont coopéré à
- l'établissement du Séminaire américain de
" l'Immaculée Conception dans la ville de Lou-
- vain, siège de cette ancienne et célèbre Uni-
" versité catholique, qui a répandu tant de lustre
" sur la sainte Église notre Mère. Ce Séminaire,
( 306 )
" fondé avec le louable concours de quelques
" Èvèques de noire province, a déjà envoj'é
« onze missionnaires pleins de zèle et de pru-
" dente activité. Son existence prospère nous est
" un sûr garant de tout le bien qu'il est ap^ielé
» à rendre à noire sainte Religion; c'est là le
" résultat que nous en attendions. Nous prions
" les Prélats belges de daigner lui continuer
" leur bienveillant appui. »
Et le second concile de Baltimore, tenu en
1866, où étaient présents trente sept Évoques et
sept Archevêques, s'exprime en ces termes :
- Nous devons aussi faire mention du collège
" établi pour les missionnaires de ce pays près
" l'Université de Louvain, ce très célèbre siège
" des lettres et des sciences, par les Évoques de
" Belgique, et dont nous avons déjà recueilli des
" fruits fort nombreux et très salutaires. Car,
- depuis neuf ans que ce collège est fondé, il
" nous a envoyé plus do cinquante missionnaires
» pour travailler à la culture de la vigne du
" Seigneur. "
Au Concile actuel de Baltimore assistent deux
archevêques et six évoques sortis du Collège
américain de Louvain.
Les vastes bâtiments de l'ancien collège d'Aine
ou Aulne, fondé en 1629 par Dora Edmond Jou-
vent, abbé d'Aine, près de Thuin en Hainaut.
ont été acquis et appropriés pour le Collège
américain et sont devenus ainsi une nouvelle
pépinière de missionnaires.
( 307 )
Pour les conditions d'admission comme élève,
on doit s'adresser à Mgr J. De Nève, prélat
domestique de Sa Sainteté, vicaire général de
l'évêché de Détroit et président du collège, rue
de Namur, n° 110.
APPEI^DIGE.
.A.Isr.A.3LEOXES
l'uUR SElivil;
K L'HISTOIRE DE L'UNIVERSITÉ DE LOUVAIN.
1884-85.
Publications.
Voir la Bibliographie académique dans le
Liberlmemorialis.
La? bibliographie sera désormais continuée
régidiôremenl dans V Annuaire.
Nominations et distinctions
scientifiques.
P. J. Van Beneden. — Le prix Cuvier à l'In-
stitut de France.
T. J. Lamy. — Élu membre de V Académie de
la religion catholique à Rome.
L. Henry. — Diplôme d'honneur à l'Exposition
universelle d'Anvers.
E. Reusens. — Nommé membre honoraire du
Corps académique d'Anvers, le 11 août 1885.
A. Nyssens. — Nommé, par arrêté royal du
27 février 1885, secrétairesénéral de la Com-
mission instituée pour l'organisation d'wi
congrès international de droit commercial.
Élu, le 27 septembre 1885, secrétaire-général
du dit congrès réuni à Anvers.
( IV )
G. Helleputte — Nommé membre efîociir
de la Commission royale des monuments.
■]. Vanden Heuvel — Nommé, par arrêté
royal du 15 novembre 1884, membre de la Com-
mission chargée de préparer les modifications
et améliorations à introduire dans le Code
civil.
C DE Harlez. — Nommé membre de la Société
A méricaine de France ei de lu Société des études
chinoises, japonaises, etc.
C. L. J X. DE LA Vallée Poussin. — Élu
membre associé de VAcadcmie royale des
sciences, des lettres et des arts de Belgique.
300^ ANNIVERSAIRE
de la SODALITÉ DES ÉTUDIANTS
à 1 Université catholique.
Le 300« anniversaire de la fondation de la So-
dalité des Étudiants à l'Université catholique a
été célébré avec un brillant éclat et, — ajoutons
le immédiatement à l'honneur de la jeunesse
universitaire, — avec un sentiment religieux qui
a remué profondément le cœur de tous ceux qui
ont été témoin de ces admirables fêtes. Après
avoir payé un juste tribut d'hommage à la
Commission organisatrice et spécialement au
R. P. Casielein, directeur de la Sodalité, qui n'a
rien épargné pour donner aux solennités jubi-
laires un caractère aussi grandiose que touchant,
rassemblons les souvenirs les [dus mémorabl-s
qui .*e rattachent aux jours bénis qui vienufnt
do s'écouler.
I. Les fêtes religieuses.
El d'abord, au Seigneur tout honneur! Parlons
des cérémonies religieuses et transportons- nous
un instant en l'église des RR. PP. Jésuites Le
3 févrit'r. à 5 heures, les fêtes s'ouvrent par un
salut solennel célébré par S. G. Mgr Doutrtloux,
évéque de Liège. Une assistance d'élite, com-
posée des étudiants, de professeurs, de noiabi-
( VI )
iités de la ville, a rempli les nefs de l'église,
ornées avec goùi et resplendissantes do mille
lumières. Un chœur nombreux, d'où se détache,
par moments, la voix wiiU et puissante de
M. Fobbes, entonne les hymnes religieux. Quelle
ferveur au sein de cette foule prosternée dans le
sanctuaire, devant l'autel dominé par la Croix
.et par l'image de la Mère de Dieu ! Et lorsque
les chants cessoni, quel recueillement autour de
cette chaire où vient de monter lorateur de
Notre Dame de Paris, le successeur des Lacor-
daire et des Raviguan, le grand apologiste qui,
voulant apporter sa pierre à l'ëdilice de la
science, de la foi et de l'éloquence chrétienne,
grandissant à travers les siècles sous le regard
de Dieu, a inscrit tièrement sur celte pierre,
en lettres d'or, ces mots auxquels le nom du
Père Félix restera attaché : Le Progrés par le
Christianis.me!
La haute attente, que faisait concevoir à tous
le nom du R. P. Félix, a été pleinement remplie.
L'émineut orateur avait choiéi pour sujet :
l' Antichristianisme, ses erreurs et ses consé-
quences. H a été admirablement inspiré durant
cette station de trois jours, prèohée à la jeunesse
universitaire de Louvain. La dernière confé-
rence surtout, — sur la Divinité de N.-S. J. C,
— a été, si l'on peut s'exprimer ainsi, enlevée
par l'orateur avec une vigueur de dialectique,
une richesse de pensée et une chaleur de diction
< VII )
qui ont enthousiasmé son auditoire et ont montré
-à tous, clans un vivant exemple, que '•chez les
âmes bien nées
« L'esprit sait triompher du nombre des années. "
Les autres solennités religieuses, célébrées en
l'église des R. P. Jésuites, n'ont pas été moins
brillantes ni moins édifiantes que la première.
Le second jour dei fëtes, à 5 heures, un salut
solennel a été chanté par Mgr Pieraerts, roctenr
magnifique.
Le troisiùmc .jour, à 7 heures du matin, a eu
lieu la messe de communion, dite par Mgr Car-
tuyvels, vice-recteur de l'Université. L'église
était littéralement remplie d'étuliants et d'an-
ciens membres de la Sodalité venus pour prendre
part au banquet eucharistique. A l'évangile, une
courte et touchante allocution du R. P. Félix sur
l'amour divin a préparé tous les ceeurs à l'inef-
fable et mystérieuse union du Ciel avec la Terre,
de la créature avec son Créateur, de l'humanité
régénérée avec son Sauveur.
Le même jour à 1 1 heures, nous avons assisté à
la messe pontificale, célébrée par S. G. Mgr Goos-
sens, archevêque de Malines , primat do Bel-
gique. L'exécution de l'œuvre de Gounod dite
" messe de Sainte Cécile, « a été remarquable
d'ensemble et de justesse.
La séri3 des cérémonies religieuses jubilaires
a été clôturée par un troisième salut solennel,
18.
célébré par Mgr Du Roussaux , évêquo de- (
Tournai. La dernicro partie de celle solonnao a
été raarqiiéo par le renouveilemont de l'acte de
( onsécration, dit par le R. P. Castelein, direcioi:r
de la So lalité. et p;ir un magnifique Te Deum
final, sur les larg -s ailes duquel les cœurs do
tous les assistants, pleins d'adoration, de recon-
naissance et d'enthousiasme, se sont élevés à.
Dieu.
II. Le grand Concert historique de
■musique sacrée.
Lejubilédôla Sodalilé des étudiants n'a pa»
seulement été marqué par d'admirables féie*
religieuses. Une solennité musicale do premiep-
ordre et remarquable en tous points a eu lieu
le premier jour deg fêtes, à la Société Générale
des Étudiants. File était présidée par Mgr Dou-
ireloux, évoque de Lièi^e, ayant à sa druiti»
Mgr Pieraerts, recteur magnifique de l'Univer-
sité, le R P. Janssens, recteur du collège des
Jésuites, Mgr Cartuyvels, vice-rccteur, et M. Tib
baut, président de la Société générale des Étu-
diants; à sa gaucho le R. P. Félix, le R. P. Cas-
telein, ili recteur de laSodalité, et M. le professeur
Descamps, président d'h<inneur do rr/jJO)i c/io
raie des Étudiants.
Un grand nombre de notabiliiés du monde
musical de Louvain et de l'étranger, parmi les
quelles nous avons remarqué M. Ghymers, pro-
( IX )
fesseur au Conservatoire de Liège et M. E. Ma-
thieu, avaient tenu à assister à ce concert histo-
rique de musique sacrée qui a eu un immense
succès.
Étudier et connaître en trois ou quatre se-
maines un programme ne comprenant pas moins
de onze cliœurs de styles différents, tel est le
tour de force accompli par ÏUnlon chorale des
Étudiants de Louvain sous la direction do
M. Fischer, l'infatigable maître de chapelle de
Ste Gudule, avec le concours de ses enfants de
chœur.
C'eat à un vrai panorama historique de la
music/ue religieuse que nous avons été conviés
par les organisateur» de la splendide fête musi-
cale de mardi. Toute la musique sacrée des
trois derniers siècles a été passée en revue,
depuis le solennel contrepoint unitonique où
PiiTluigi da Palestrina et ses patients adeptes
s'appliquaient ingénieusement A masquer le
vague dos modulations et des cadences par le
continuel mouvement des voix et la richesse de
l'ornemontation, jusqu'A la sensibilité harmo-
nique aigiie, presque douloureuse de ce pauvre
ôl grand Schuman !
Parmi les œuvres anciennes, mentionnons le
0 filii et fllice de Lisering avec son chœur
caché ré[)ondant comme un écho céleste aux
voix du chœur principal.
Un .jeune ténor, M. Suy, que nous avons en
( X )
tendu quelques jours auparavant au concert du
Conservatoire, dans la Cantate d'Église de
Bacli, était chargé des soli. Il s'est fort digne-
ment acquitté de sa lâche, principalement dans
la Mélodie religieuse de Beethoven et dans le
Paulus de Mendelssohn Disons cependant que
nous n'aimons pas le changement apporté aux
paroles dans la traduction du célèbre air de
Stradella : Pieta Signore, dont la sévérité s'ac-
corde mal avec la douceur confiante que doit
exprimer une prière à la Vierge.
Que dire maintenant du succès enthousiaste
fait à l'émineni maitre de notre école nationale
d'orgue, à M. Alphonse Mailly. L'éloge de
M. Mailly n'est plus à faire tant comme virtuose
de l'harmonium que comme compositeur. Il a
successivement charmé et émerveillé son audi-
toire par l'exécution dune série d'œuvres de
Bach, de Schubert, de Couperin, et s'est livré,
pour finir, à une ravissante et fraîche improvi-
sation sur un thème fourni séance tenante par
M. Fischer. L'auditoire lui a tait une ovation
indescriptible.
On le voit, V Union Chorale des Étudiants a
otîert au nombreux public d'élite qui se pressait
à la Société Générale, une fêle splendide sur
toute la ligne Que son Président d'honneur,
son vaillant ilirecteur, les membres de la Com-
mission organisatrice, iMM. De NèelT, Van don
-Staepele, Misonne, Robinet, Félix, Laurent et
( XI )
Catïet, ainsi que tous les exécutants, reçoivent
ici nos remerciemenis et nos plus chaleureuses
-félicitations !
III. Le Banquet.
Il n'est pas de fête complète sans banquet. La
Sodalité a tenu à avoir le sien, un splendide ban-
quet de plus de 300 couverts, servi dans la belle
salle gothique de la Maison des Étudiants ,
construite par M. le professeur Helleputte, il y
a quelques années.
En Fabsence de Mgr Goossens, archevêque de
Malines, empêché par un récent deuil de famille,
la présidence était occupée par Mgr Du Rous-
sanx, évéque de Tournai, ayant à sa droite
Mgr Pieraerts et à sa gauche Mgr Cartuy vels.
Nous ne pouvons citer toutes les notabilités
présentes à la table d'honneur, qui seule comp-
tait 80 couverts.
Signalons à la volée, outre le R. P. Félix,
accompagné des RP^. PP. Castelein et Verbeke,
directeurs des Sodalités de Louvain et de Bru-
xelles, MM. les sénateurs Michaux et Orban de
Xivry, les représentants Delcour et De Néeff,
nos conseillers provinciaux, MM. Roberti, Ja-
cobs, Schoilaert, Boine, de Trooz et Cappellen ;
un grand nombre de professeurs de Y Aima
Mater, notamment les doyens des facultés,
MM. Van BeneJen, Mercier, de Monge, Ferd.
Lefebvre, Ledresseur et les présidents des col-
( XII )
lèges universitaires MM. Lamy, Jacops, Heme-
rycic et Vamlermoereii ; dans la députaiion de
Bruxelles : MM. Becker.*, président du Cercle
catholique, de Penaranda, connie Martini, vi-
comte d'Heiidicourr, Joiirdidn, rédacuurdu Pa-
triote, Piipeians de Morchoven, de Barros Mo-
reira, atiaché de légation; dans la députation de
Gand : MM. de Kerkhove Borluut, les avocats
Claeys et Goethals, baron Dons; dans la d-éputa-
tion de Bruges : baron E. Van Caloen, Anatole
Vande Walle; dans la députaiion d'Anvers :
MM. Ludovic Morettis de Bouchent, Alexandre
Baguet, F. Cogels, Ch. de Villers, Gilliois, baron
Arœand d'Fspierres, etc.
Commencé à une heure, le banquet, fort bien
servi, s'est terminé vers 4 heures et demie, au
milieu de la plus franche gaieté et de la plus
chrétienne cordialité.
Voici la liste des toasts qui ont été successi-
vement portés au dessert :
Mgr Pieraerts : A Sa Sainteté Léon XIII.
Le R P. Castelein : A l'Éuiscopat belge.
Mgr Dîc Ronssaux : Réponse et loa.-t au
R. P. Cnstelein.
Mgr Cartuyveh : Au R. P. Félix.
R. P. Félix : A l'Univeiïité c;.tholiquo.
M. le professeur Descamps : Réponse au
R P. Félix et Poéjfie sur "la Maison des Élu-
diants. »
M. le professeur ZLe/l ôit^ ; Toast A la ?oJ:i-
liié.
( XIII )
M. le professeur Hubert : Toast aux Députa-
tions étrangères.
M. Guillaume Verspeyen : Réponse au nom
des Dépuiaiions étrangères.
Nous sommes heureux de pouvoir reproduire
ici Faamirable toast porté à Sa Sainteté Léon XIII
par Mgr Pieraerts :
" Monseigneur,
Messieurs,
Un professeur de l'ancienne Aima Mater celui-
là même qui se faisait gloire de ne jamais man-
<luor à aucune réunion de la Sodalité, a dit, dans
un chronogramme célèbre : Omnia cadunt.
Et, de fait, tout ce que l'homme élève, tôt ou
tard s "écroule : monuments et institutions.
Il n'en est pas ainsi des oeuvres de Dieu. Contre
cell'eslà rien ne prévaut, non prœvalebunt •
témoin l'Eglise catholique, qui est l'Église de
Dieu, et pour emprunter le mot du comte
de Maistre, témoin " le vieux Pape qui revient
toujours. »
Au représentant aujourd'hui régnant de cette
Papauié immortelle! Au vicaire de celui que
nos Livres sacrés nomment <• le Prince de la
Paix! » (Applaudissements).
C'est « la tranquillité de l'ordre," et par con-
séquent la paix, que Léon XIII poursuit partout
et en tout.
( XIV )
I.a paix de l'intelligence, par la vérité : vérité
religieuse et vérité scientifique.
La paix des cœurs, par la restauration des
mœurs chréiiennes au sein de la famille et par
le régne de la piété.
Et enfin, la paix sociale par l'union en Jésus-
Christ, et par le salut oflert et cberché là où il
se trouve, dans la civilisation chrétienne, no>i
est in aliqiio alio salus.
Qu'il soit donné au grand Pontife de voir le
couronnement de son œuvre! Puisse le xix« siècle
si agile, s'achever dans la paix! Et puisse le
xx« siècle, dont vous serez, jeunes gens, les
acteurs et les artisans, être le siècle de la paix
et de la concorde universelles!
Ce siècle, nous l'espérons, le Pape l'inaugurera
et le proclamera du haut de la Loge de St-Pierre,
dans sa pleine liberté et dans la totale jouissance
de ses droits (Brayo5), -tandis que la Ville et le
Monde l'acclameront au cri mille fois répété de :
Vive Léon XIII! •»
De longues et unanimes acclamations ont ac-
cueilli ces belles paroles.
Terminons ce rapide coup d'œil sur les féies
de la Sodalité par quelques souvenirs religieux.
Sa Sainteté Léon XIII a bien voulu accorder a
tous les membres actuels et futurs de la Sodaliir
une indulgence plénière à gagner chaque année
( XV )
dans les conditions déterminées par le bref pon-
tifical qu'Elle a daigné adresser au directeur de
la Sodalité, le R. P. Castelein.
Sa Grandeur Mgr Goossens a également daigné
accorder avec les bénédictions du ciel une
faveur spéciale à la Sodalité.
De son côté le R. P. Félix n'a pas voulu quitter
Louvain sans mettre son éloquence au service
des déshérités de la fortune. Un sermon de cha-
rité a été prêché par lui, en la collégiale de
Saint-Pierre, le vendredi 6 février, au bénéfice
de la société de Saint-Vincent de Paul. La quête
faite à l'issue de cette conférence a rapporté
plus de sept cents francs.
Nos meilleurs remerciements, au nom des
pauvres, au grand orateur, au saint prêtre, au
religieux persécuté, qui est venu semer la parole
de Dieu parmi nous, avec un éclat dont le sou-
venir ne s'effacera point.
La Commission organisatrice des fêtes de la
Sodalité se composait de : Mgr Pieraerts et pro
fesseur Lefebvro, ancien préfet de la Sodalité
présidents d'honneur; R P. Castelein et Ch. Pee
ters, préfet actuel de la So lalité, présidents
Era. Tibbaut et F. Wyseur, vice présidents
Alb. De Néeff et Th. Fontaine, secrétaires
A. Cols, trésorier.
(Extrait delà Gazette de Louvain).
— 19
Dates mémorables du premier siècle
(1585-1685) de la SODALITÉ.
Le 5 décembre 1584 parut la bulle de Gré-
goire XIH Omnipotentis Dei, exaltant l'œuvre
des congrégations, et permettant à la congréga-
tion primaire de Rome de s'en affilier d'autres
et de les rendre participantes de toutes les
grâces, privilèges et faveurs que le saint-Siège
avait accordés ou accorderait dans la suite des
temps.
1585. Fondation de la Sodalité en laveur des
étudiants de l'Université de Louvain.
1591 92. Fondation, parmi la jeunesse de l'Uni-
versité et de la ville, de la Congrégation mili-
taire du très Saint Sacrement, qui contribua
puissamment par sa valeur à repousser une
tentative des Gueux contre la villede Louvain.
Voici le récit de ce fait, tiré de V Imago priiiii
sœculi (Antverpiae, \GX), p. 774) :
« La Congrégation militaire du tré.* Saint-
Sacrement ne fut pas inutile l'an 1592. L'en-
nemi mcnarait Louvain. Un grand nombre
d'étudiants et même des bourgeois sétaient
retirés de lu ville. Les jésuites formèrent une
( XVII )
Sodalité des jeunes gens qui étaient demeurés.
Leur but était de défendre la foi catholique et
la ville. Ceux qui avaient 18 ans y étaient
inscrits, après avoir fait une profession pu-
blique de la foi. Us firent tous, sans exception,
le serment de verser leur sang pour la dé-
fendre. Tous les jours ils se trouvaient sous
les armes. Ils accompagnaient, armés, la
Sainte Eucharistie, quand on la portait en
procession. Une si grande piété engagea Clé-
ment VIII à enrichir de nombreuses indul-
gences cette sainte légion : leur ardeur s'en
accrut : à la première alarme, sonnée par les
guetteurs du haut des tours, ils volaient aux
portes de la ville et repoussaient l'ennemi en
lui faisant presque toujours subir de grandes
pertes. «
1595 Fondation d'une Sodalité distincte pour les
philosophes. Il y eut alors trois Sodaliiés uni-
versitaires : la principale, sous le titre de la
Purification, pour le droit et la médecine ;
une pour les théologiens, sous le titre de Vlm-
maculée Conception, et une pour les philo-
sophes, soue le titre de V Annonciation.
1606. Mort de Juste-Lipse, un des plus illustres
professeurs de l'Université et un des plus
fidèles membres de la Sodalité. Il se faisait
( XVllI )
scrupule de manquer aux assemblées de la
Congrégation. On le vit plus d'une fois se lever
de table, longtemps avani la fin du repas,
pour donner l'exemple de l'assiduité à ces
salutaires réunions. Sur sa couche funèbre, il
déclara que l'action de sa vie que lui donnait
le plus de joie, était de « s'être fait recevoir
dans la Congrégation de la très Sainte Vierge -
1609. Nos annales disent que durant cette année,
le Recteur magnifique de l'Université daigna
remplir lui-môme la charge de préfet dans la
Sodalité.
1624. A cette date, il y avait quatre Congréga
tions universitaires. Celles de droit et de phi-
Sophie comptaient (312 membres.
1640. Ferdinand III, empereur d'Autriche, fut
reçu membre de la Sodalité de la Purification.
Il se Ut envoyer les fastes de la Sodalité, la
veille de la Purification, et il signa de sa main
une formule latine, par laquelle il consacrait
à Marie sa i)ersonrie, son illustre famille, ses
armées et tout son peuple.
( XIX )
Voici cette belle formule avec sa traduction :
illu's ego cœtus sub invocatioxe tua conxregati.
augustissdia maria,
Me libexs et merito uxum profiteur
tibi ego me meosqle, conjlgem ag liberos,
TiBl ROMAXUM IMPERIUM, GUI DeUS ME PR.EFECIT,
TiBI REGNA A MAJORIBUS ACCEPTA,
TiBI TUTEL^QUE TU^ POPULUM ET EXERGITUS MEOS,
TiBI TUOQUE FiLIO MILITANTES,
committo.
tu me in tuum admitte,
Qui Filio tuo, qui Tibi, qui utriusque honori
Vivo, regno, pugno.
Tuus igitur ego ero,
MARIA,
TUI ERUNT QUIGUM^UE MEI,
Tua ERUNT DITIONES ET REGNA MEA ET IMPERIUM,
TUI POPULI ET EXERGITUS.
Tu EOS PROTEGE, TU EIS VINCE
Tu IN EIS REGNA ET IMPERA.
ITA VOVEO.
MDCXL.
Tuus PIETATE ET JUSTITIA,
Ferdinandus.
Je me déclare avec joie et amour membre de
la Congrégation réunie sous Vos auspices, très
auguste Marie. Je vous confie ma personne,
mon épouse et mes enfants, l'empire romain,
dont Dieu m'a fait le chef, et les royaumes que
j'ai reçus de mes aïeux. Sous Votre égide, je
remets mon peuple et mes armées, qui com-
battent pour Vous et pour Votre Fils. Recevez
( XX )
moi pour Voire serviteur, moi qui pour Votre
Fils, pour Vous, pour l'honneur de l'un et de
l'autre, vis, règne et combats. Je serai donc A
Vous, Marie : à Vous seront tous les miens, à
Vous' seront mes domaines, mes royaumes et
l'empire, à Vous mes peuples et mes guerriers.
Protégez-les, triomphez pour eux, régnez sur
eux en souveraine. Tel est mon vœu. 1640. A Vous
par la piété et la justice. Ferdinand.^
Cet acte de consécration fut lu, au nom de l'em-
pereur, par l'abbé de Sainte-Gertrude, dans une
réunion solennelle de la Sodaliié.
Puis une magnifique lettre, dont le texte est
resté, fut envoyée à l'empereur, au nom de la
Sodalité. pour le remercier de la faveur dont il
l'honorait.
1640, 24 mars. A cette date, nous trouvons l'in-
scriptiou, comme membre de la Sodalité, de
Ferdinand, archevêque de Cologne, prince-
élecieur et duc de Bavière.
1040, 10 juin. Inscription, comme membre de la
Sodalité, de Ladislas IV, roi de Pologne.
1641, 19 mars. Inscription, comme membre de I.^
Sodalité, d'Anselme-Casimir, archevêque de
Mayence, et prince-électeur.
( XXI )
1641, 27 juin. L'empereur Ferdinand III accepta
la charge de préfet, nous accordant ainsi, —
dit le livre des fastes, imprimé cette année
pour célébrer ce grand événement, — par un
illustre exemple de sa piété, une faveur que
jamais aucune congrégation n'a obtenue. « Aw-
gustissimus Cœsar, illustri pietatis exemplo
et heneficio nulli hactenus Congregationi
concesso, dignatus est pro sua modestia
admittere prœfecturam. "
L'empereur désigna lui-même pour se faire
représenter dans celte charge, le Chancelier
de l'Université, Monseigneur François Jean de
Robles, comte d'Annapes, prévôt de Saint-
Pierre et protonotaire apostolique.
Monseigneur le Chancelier, en revêtant la
charge de préfet comme représentant de l'em-
pereur, prononça un magnifique discours, où
il célébra, dans les termes les plus enthou-
siastes, l'insigne honneur accordé par Ferdi-
nand III à la Sodalité.
Tel était alors l'état de l'Université et de la
Sodalité qu'on put adjoindre, dans le Conseil,
à l'Empereur Ferdinand III, stjpt gentils-
hommes nés à Vienne et suivant les cours de
l'Université de Louvain.
Voici donc, selon le texte authentique, com-
ment était composé le conseil de cette
année 1641 :
xxn )
Prœfectus :
AUGUSTISSIMUS CŒSAR
FERUINANUUS III
CUJUS SIFFRAOIO ELECTUS EST
EJUSDEM IX MAGISTIIATU
Vicarius :
ILLUSTUISSIMUS DOMINUS
D. Fkanciscus Joa>"nes
De Robles
E COMITIBUS DANNAPPES,
academi^î lovaniensis
Cancellarius,
Ad d. Petrlm Lovanii
Pr^positus,
s. Roman.*; Ecclesi^
Protonotarils.
Assistentes :
ILLUSTRISSIMUS DCLAUDIUS COMES DE COLLE ALTO
VlENNENSlS.
Ferillustris d. Godei-ridus Schrottbnbach,
BARO DE HeGGENBERG ET0STERW1TS,VIBNNENSIS
Consultores :
Pbrtll. d. Baro de Brandis, ViENNBNSis.
Perill. D.\V. J. Unversacht, Baro de Eben-
fort, Viennensis.
Perill. D. J. Eckkestain ah Ekrenegg, Vien-
nensis.
NoBiL. U. J. Widmar, Viennensis.
( xxiir )
nobil d. f. schwabel a schwabbenveldt,
Pragensis.
NoBiL. D. J. J. DE Panndt, Viennensis.
1642. L'Archiduc Léopold entre dans la Sodalité
comme l'empereur son père.
L'archevêque Prince-Élecleur de Mayence
accepte la charge de préfet.
1646. L'Archiduc Léopold est nommé et accepte
d'être préfet.
1651. Relevé du nombre des congréganistes uni-
versitaires : 909 en y comprenant la Sodalité
des théologiens, qui comptait 130 membres, et
une Sodalité Sanctorum omnium, réservée à
une quarantaine de membres d'élite.
1654. Le Jeudi Saint, 12 gentilshommes de la So-
dalité lavent les pieds à 12 pauvres et les
servent à table. Cet exemple édifia beaucoup
et s'étendit.
1657. Telle était la ferveur et la piété, qui carac-
térisaient alors les congréganistes universi-
taires, que durant le cours de cette année.
68 congréganistes entrèrent dans la vie reli-
gieuse.
19.
( XXIV )
1660 L'Empereur Léopold I, liU de Ferdinand I II,
s'inscrit dans la Sodalilé. François, comte de
Mansfeld, apporte sa signature.
1661. L'Empereur Léopold I accepte d'être préfet ;
il se fait représenter par le prince d'Eggen-
bergh. Une grande solennité célébra ce glo-
rieux événement.
1662. Antoine Perez, célèbi e docteur de l'Univer-
sité, célèbre son jubilé de 50 ans, comme
membre de la Congrégation.
1682. Mort du Père Becanus, théologien et poète
latin, qui avait été, durant 30 ans, directeur
de la Congrégation des théologiens.
Au delà de cette époque, les archives font
presque complètement défaut, par suite de la
destruction ou de la di.^persion dont, au siècle
passé, la bibliothèque de la Compagnie de
Jésus à Louvain fut l'objet.
Ajoutons toutefois à cette nomenclature deux
souvenirs heureusement sauvés de l'oubli dos
temps qui ont suivi.
( XXV )
En 1700, le 2 mai, Joseph I, Roi des Romains et
de HoDgrie, qui succéda, en 1705, à son père,
sur le trône impérial 'l'Autriche, accepta la
préfecture d'honneur dans la Sodalité de la
Purification. Cet événement fut célébré dans
une magnifique solennité.
A son exemple, quelques années après, l'Ar-
chiduc Charles d'Autriche, son frère, honora
la Sodalité eu y acceptant la même dignité.
En 1739, sur la recommandation du Général de
la Compagnie de Jésus, on inaugura la retraite
pour les étudiants membres de la Sodalité.
Cette retraite, prêchée dans 1'" Aula " de la So-
dalité, eut un plein succès. Le pro-prœtor,
plusieurs présidents des collèges universitaires
et un grand nombre de proïesseurs de l'Uni-
versité s'ajoutèrent au nombreux auditoire,
formé par les étudiants. Ces retraites se prê-
chèrent les années suivantes avec un succès
croissant.
ADRESSE
de l'Université catholique à Sa Majesté
Léopold II, à 1 occasion de 1 heureuse
issue de la Conférence de Berlin rela-
tivement à lŒuvre du Congo.
Sire,
Le succès glorieux qui vient de couronner
rinitiaiive intelligente prise par Votre Majesté
nous inspire une admiration d'autant plus légi-
time et une joie d'autant plus sincère qu'il élève
au-dessus de toutes les questions qui nous di-
visent la grande cause de la civilisation et du
salut des peuples, dans laquelle tous les Belges
sont heureux de se rallier sans réserve autour
de Votre Majesté.
Ce n'est pas. Sire, sans une émotion de fierté
nationale que nous avons vu la Conférence de
Berlin apprécier si dignement les intentions de
Votre Majesté, et s'unir dans l'unanime expres-
sioii, d'un hommage rendu à la hauteur de ses
vues et à la générosité des sacrirtces qu'Elle
s'impose ilepuis dix ans pour la délivrance de
l'Afrique. A voir ce continent immense ouvert
])ar les soins de notre Roi à la civilisation chré-
tienne, la barbarie et l'esclavage menacés dans
leur sapgUnt foyer par l'invasion d'un ordre
I)aciflque; à voir ce débouché iné[>uisable pré-
( XXVII )
paré à l'exubérante activité du peuple belge au
moment même ou sa population croissanie, où
ses industries encombrées de produits, où sa
prospérité agricole menacée lui font désirer plus
.vivement des horizons moins circonscrits : nous
comprenons que les Rois, pères des peuples, ont
des intuitions providentielles, et que la grande
responsabilité qui charge leurs couronnes leur
inspire au moment donné une élévation de vues,
une générosité, une persévérance bien faites
pour leur mériter de la part des peuples une
éternelle reconnaissance.
Sire, l'Université de Louvain n'a pas attendu
jusqu'à ce jour pour s'intéresser activement à
l'œuvre civilisatrice patronnée par Votre Ma-
jesté. Plusieurs de ses fils ont pris rang parmi
les intrépides explorateurs du continent mysté-
rieux; plusieurs même, dont les ossements re-
posent aux solitudes africaines, ont payé de leur
vie leur dévouement aux intentions généreuses
de Votre Majesté. En mourant ainsi pour l'exten-
sion de la civilisation chrétienne et pour la
prospérité de leur patrie, ils ont laissé parmi
nous un souvenir ému qui leur suscitera des
imitateurs.
Il ne nous reste. Sire, qu'à former îles vœux
pour que l'œuvre inaugurée par Votre Majesté,
aux applaudissements de l'Europe entière, porte
pour notre pays et pour l'Afrique elle-même les
résultats bienfaisants attendus par Votre soUici-
( XXVIII )
tutie; et que Dieu récompense, en donnant la
gloire et la paix à Votre règne, ce que vous avez
fait pour le seul bien le l'humanité!
De Votre Majesté.
Les sujets très respectueux et très dévoués.
(Signé.) C. Pieraerts, Recteur magnifique de
l'Université.
Ch. Cartuya'els, Vice Recteur.
P. WiLLRMS, Secrétaire.
" D. Mercier, doyen de la Faculté de
Théologie.
" J.Van Biervliet, doyen de la Faculté
de Droit.
C Ledresseur, doyen de la Faculté de
Médecine.
F. Lefebvre, doyen de la Faculté de
Philosophie et Lettres.
» P. J. V.AN Beneden, doyen do la Faculté
des Sciences.
Loiivain, le 9 mars 1885.
Bref de Sa Sainteté
à Mgr Pieraerts, recteur magnifique
de l'Université catholique.
LEO PP. xiir.
Dilecie Fili, Salutem et
apostolicam Benedictio-
nem. Si magnam olim de-
lectationem expert! sumus,
cum iu ista illustri acade-
mlaphilosophicarum disci-
plinarum magisterium ,
juxta mentem et doctrinam
S. Thomœ Aquinatis, obse-
quente votis Nostris aucto-
ritate ac studio Antistitum
■ istius Regni. coiistitutum
cognovimus, non minori
nunc certe jucunditatis
sensu afflcimur, cumvidea-
mus lîetos ac salu tares
fructus.qui ex opéra vestra
in desideriis Nostris ex-
plendis posita, féliciter di-
manant. Grata enira cum
consolatione intelleximus
a Germano Fratre Nostro
S. E. R. Cardinali studiis
regundis PrcCfecto, publi-
cain istic in re philoso-
phica disputationem elap-
so mense a D. F. Fontaine,
disecesis Namurcensis, in
magna clarissimorum vi-
rorum frequentia liabitam
esse, in qua memoratus
LEON XIII, PAPE.
Cher Fils, salut et Béné-
diction apostolique. Si elle
a été grande la satisfaction
que Nous avons éprouvée
jadis en apprenant que, dé-
férant à Nos vœux, les
Évèques de Belgique s'é-
taient empressés de créer
dans l'illustre Université
de Louvain une chaire où
la Philosophie serait en-
seignée d'après les idées et
les doctrines de St-Thomas
d'Aquin, il n'est certes pas
moindre le sentiment de
plaisir que nous goûtons
en ce moment où nous
voyons les fruits abondants
etsalutaires.résultats heu-
reux de vos efforts à com-
bler Nos désirs. Elle Nous
a été agréable, en effet, et
elle Nous a consolé la nou-
velle que Nous a commu-
niquée Notre frère, Car-
dinal de la Sainte Église
Romaine et Préfet des
études, la nouvelle disons-
nous, des disputes philoso-
phiques publiques soute-
nues, le mois dernier, au
{ XXX
Academiaî vestrœalumnus
doctrinas haustas ex splen-
didis fontibus Ange! ici Uoc-
toris explicuit, suorumque
studioi'um experimento
propositum babuit, fllialis
Nobis obsequii pignusexhi-
bere. Dum Nos magnopere
gratularuur de bac re. 'lUie
ad laudem et decus istius
scienliarum doraicilii per-
tinet, vota etiam faclmus.
Dilecti l-'ili. ut Academia
vestia optimorum alum-
norum fétu in dies magis
abundet et faustis gloria?
incrementis ad Ecclesire
bonum et societatis hu-
nian;e utilitatem efllores-
cat. Quo vero veslrum erga
Angelici Doctoris sapien-
tiam. studium ac vestra
erga sanclissima ejus vir-
tuluni exempta veneratio
conilrmetur. constanter-
que vigeat, dono niittlmus
isti Academi;e iniaginem
Nosiram ea occasions in
bac Aima Urbe depictam,
qua Nos votis annuentes
raultorum Antistitum ac
fldelium, <sanctuni ilUim
ctt'lilem, optimorum stu-
diorum ratronum Pontifl-
cio Decreto designavimus.
milieu de l'affluence des
hommes les plus illustres,
par M. F. Fontaine, du dio-
cèse de Xamur, dans les-
quelles cet élève de votre
Université a exposé lés doc"
trines puisées aux sources
si pures du Docteur an-
gélique et a voulu, parcette
épreuve. Nous donner un
gage de sa soumission II-
liale.
Tout eu Nous félici-
tant grandement d'une
chose qui contribue â la
renommée et à l'honneur
de votre Université Nous
faisons des vœux, cher Fils,
pour que cet asile des
sciences produise en plus
grand nomlire. de jour en
jour, d'excellents disciples
et que sa gloire prenne
d'heureux accroissements
pour le bien de l'Église et
pour l'avantage de la so-
ciété civile. D'autre part,
afin de confirmer et d'as-
surer à jamais votre zèle
â tous pour les sages en-
seignements du Docteur
angelique et votre vénéra-
tion pour les saints exem-
ples de vertu qu'il a laisses.
Nous envoyons en présent
a votre Université, Notre
portrait, peint dans Notre
ville de Home à l'occasion
( XXXI )
Filial! vestro ergaNos ob-
sequio, hoc testimonium
pateriiieNostrœ dilectionis
ultro tribuendum censui-
mus, et impeiise cupimus
auspicem vobis esse omnis
ceelestis preesidli, omnis-
que prosperitatis Apostoli-
cam Benedictionem, qxiam
Tibi, Dilecti Fili, et me-
morato Academue istius
alumno, qui siiam scien-
tiam publico experimento
probavlt, necnoii univer-
sis Doctoriljus et Audito-
ribus Istius Athentei, pera-
manter in Domiuo Imper-
limus.
Datum Romœ apud s. Pe-
trum die IV augusti an.
MDCCCLXXXV. Pontiflca-
tUE Nostri octavo.
LEO PP. XIII.
OÙ, accédant aux vœux de
beaucoup d'Évèques et de
fidèles, Nous avons, par
un décret Pontifical, dé-
claré ce saint habitant des
cieux Patron des hautes
études.
C'est votre filiale soumis-
sion envers Kous que Nous
avons voulu de tout cœur
reconnaître par ce témoi-
gnage de Notre paternelle
afléction et Nous désirons
vivement que vous trouviez
un gage de la protection
céleste et de toute sorte de
prospérités dans la Béné-
diction apostolique que
nous vous donnons avec
beaucoup d'afl'ection dans
le Seigneur, à vous, cher
Fils, à cet élève de votre
Université qui a fait preuve
de sa science dans un exa-
men public, de même qu'à
tous les Professeurs et à
tous leurs disciples.
Donné à Rome, près de
St-Pierre, le 4 août 1885, la
S' année de Notre Pon-
tificat.
LÉON XIII, PAPE.
A Notre cher Fils, C. F. J.
PiERAERTs. Prélat de Notre
maison. Recteur de TUni-
versité de Louvain,
à Louvain.
Le grand portrait peint de Sa Sainteté
LÉON XIII.
S. S. Léon XIII a donné à l'Université catho-
lique de Louvain, le témoignage le plus (ouchani
et le plus précieux de l'intérêt qu'il lui porte et
de l'affection dont il l'honore. Illui a envoyé son
portrait, peint par Durani, et cette grande
toile (1), dans son cadre d'or aux si tînes sculp-
tures, tait aujourd'hui le plus bel ornement des
Halles universitaix^es (21.
L'artiste a représenté le Pape au moment où
celui ci se lève du siège pontifical et où, s'adres-
sant au monde chrétien, il désigne St-Thomas
d'Aquin comme le patron des hautes éludes.
L'œuvre est saisissante et elle écrase véritable-
ment par le rayonnement de son coloris tous les
portraits qui l'environnent. Nous sommes peu ha-
bitués aux vivacités de lumière que projette le
ciel d'Italie; et le premier effet qu'a produit sur
nous cette toile si chaudement ensoleillée, a res-
semblé à de l'éblouissement. Léon XIIl est
debout, en pleine lumière et il est impossible de
n'être pas frai)pé de l'énergie et de l'intelligence
qui éclatent dans cette lière figure, la plus haute
(I) Elle oiexiro l moires de liauteiir, sur 5 de largeur.
(t) Cd face (lu grand eM'alier, à côlc de la salle des ProiDOtioD>.
( XXXIII )
du siècle. La tête se détache avec un rayonne-
ment d'auréole des rouges Intenses que font
éclater les draperies du fond et le velours du
camail. Plus bas les rouges vifs du fauteuil et
de la marche du trône font merveilleusement
ressortir la moire blanche de la soutane et les
ors des ornements sacrés. Ce portrait d'une
grande allure est assurément l'un des plus puis-
sants et des plus vivants qu'on puisse voir. Mais
ce qui, plus encore que sa valeur artistique,
le rendra toujours précieux à l'Université, c'est
le témoignage de vive sympathie et de paternelle
affection qu'il lui apporte. C'est le sourire et la
bénéJiction qu'au milieu des préoccupations du
gouvernement de l'Église et du monde, le grand
Pape envoie à ses flls de Belgique pour récom-
penser leur fidélité et soutenir leur vaillance.
D"" Hubert.
Le Livre dor de lUniversité catholique
(1834-1884).
Le Livre d'or, publié chez M. Aug. Peeters-
Ruelens (rue de Namur, II), contieni les noms
de tous les membres du corps académique et de
tous les étudiants qui ont pris leurs grades à
l'Université catholique de Louvain depuis 1834.
On y indique la date de l'octroi du diplôme et la
résidence actuelle de tous les anciens docteurs,
licenciés, etc., ainsi que l'état biographique des
Recteurs, Vice-Recteurs et Professeurs.
Les renseignements sont empruntés aux livres
officiels les plus complets. Sans doute, il se ren-
contre dans le Livre d'or des omissions même
importantes. C'était inévitable.
Tous les flls de ÏAlma Mater sont invités à
signaler les lacunes ou erreurs qu'ils constate
ront. On en tiendra compte, et l'on arrivera
ainsi à faire un Livre d'or aussi complet que
possible.
La publication est divisée par Facultés; les
noms sont rangés par ordre alphabétique, sauf
pour MM. les Professeurs, pour lesquels on a
préféré l'ordre de nomination.
Une croix précède les noms des personnes
décédées.
La Médaille et l'Album
commémoratifs du grand cortège
historique de 1884.
La Médaille, de beau module, que le comité
organisateur a fait frapper pour rappeler le
grand cortège historique, a été exécutée par
M. Wiirder, le graveur bien connu de Bruxelles,
d'après les dessins fournis par M. Van Even,
le savant archiviste de la ville de Louvain et
l'un des principaux organisateurs du cortège.
A l'avers, la Sainte-Vierge, Patronne de l'Uni-
versité, occupe tout le champ. Elle est copiée de
de la statue miraculeuse de Saint- Pierre à Lou-
vain : assise sur un trône dans une auréole de
rayons, elle tient l'Enfant Jésus sur ses genoux.
On lit tout autour :
Ad . CELEBRANDUM . .A.NNUM . QUINQUAGESIMUM .
AB . UnIVERSITATE . CATH. . LOVAN. . RENOVATA.
Enexergue,les dates MDCCcxxxiv-MDCCCLXXXiv,
sous lesquelles se trouve l'écusson de Louvain,
Le revers est occupé par le magnifique char
de l'Apothéose de l'Université qui clôturait le
cortège. Tout autour, l'inscription :
Processus . Triomphalis . Historicus . Exiit .
Xtl . XIII . XVIII . MaII . MDCCCLXXXIV.
En exergue, les armes de l'Université catho-
lique.
( XXXVI )
VAlbum commémoratif fait repasser le spec-
tacle de toutes les richesses qui se déployèrent
dans les rues de la vieille cité brabançonne,
le 12, le 13 et le 18 mai 1884. C'est un superbe
recueil, où, sur dix grandes planches, l'on re-
trouve les différents chars et les groupes de ce
mémorable cortège dont la partie sculpturale et
artistique avait été confiée à 'SI. F. Vermeylen,
fils, l'artiste aussi modeste qu'habile que la ville
de I ouvain s'honore de compter parmi ses
enfants.
Chaque planche, pittoresquement arrangée,
reproduit comme fond un des bâtiments univer-
sitaires ou quelqu'autre célèbre monument de
la ville.
Une planche-titre et une intéressante notice
historique, relative aux chars et aux groupes du
cortège, forment le complément de l'Album.
Cette notice est l'œuvi^e de AI. Van Even.
L'éditeur M. A. Peeters-Ruelens de Louvain
et la maison Desclée de Tournai, ont mis tous
leurs soins à l'exécution de l'Album, dont ils ont
fait, on peut le dire, un véritable chef-d'œuvre.
Liber memorialis.
Le Liber memorialis de l'Université ca-
tholique DE LouvAiN (1834-1884), imprimé chez
Ch. Peeters, rue de Namur, 22, comprend deux
parties.
La P« relate les FÉtES jubilaires célébrées
A l'occasion du cinquantième anniversaire.
Après une préface de AL le professeur Des-
camps et la liste des membres du corps acadé-
mique depuis la restauration de l'Université,
cotte l""» partie donne le compte rendu des fêtes
en cinq chapitres intitulés :
L L'annonce des fêtes jubilaires.
II. La veille.
III. La première journée.
IV. La seconde journée.
V. La clôture.
On y trouve insérés tous les documents ofR-
ciels : l'invitation rectorale, le programme des
fêtes, l'ordre détaillé du cortège historique, les
adresses de l'Université à Sa Sainteté Léon XIII,
à Sa Majesté Léopold II et à Nosseigneurs les
Èvêques de Belgique, le Bref du Saint-Père à
l'Université, la lettre des étudiants à Sa Sainteté
et la réponse Pontificale, la lettre des Évêques
belges au corps académique, le rapport du Rec-
( XX\.VIII )
teur sur les cinquante premiôres années de
l'Université catholique, l'allocution de Sa Gran-
deur Mgr l'Archevêque de Malines, le discours de
M. le Président des anciens étudiants, le discours
de M. le Président des étudiants actuels, la liste
des docteurs honoris causa proclamés dans la
séance académique du 12 mai. et enrta les pro-
clamations du Recteur et du Comité général du
cortège historique aux habitants de Louvain,
ainsi que la proclamation rectorale à la jeunesse
universitaire, le lendemain des fêtes.
Les toasts prononcés et les réponses faites aux
toasts, tant au grand banquet universitaire qu'au
banquet offert par le corps académique aux
autorités, ont été également reproduits avec la
cantate Jubilaire et les poésies de circonstance.
La 2» partie du Lirer memorialis renferme
la Bibliographie académique :
1" Les publications officielles de l'Université;
2° Les thèses et dissertations des différentes
Facultés;
3° La bibliographie proprement dite, ou pu-
blications faites par les Professeurs avec notice
biographique sur chacun d'eux.
Une bibliographie, pour être digne d'un corps
savant, doit être minutieuse et de tous points
rigoureusement exacte et complète. C'est une
œuvre qui demande de longues recherches et
un patient travail. On met en ce moment la
dernière main à cette partie si importante du
( XXXIX )
Liber memorialis , lequel sera achevé dans
quelques jours. Ce sera avant tout l'histoire de
la vie intellectuelle de VAlma Mater pendant le
demi-siècle écoulé.
■M
DISCOURS
prononcé à la salle des Promotions de 1 Univer-
sité catholique de Louvain. le 14 octobre 1885.
jour de l'ouverture des cours après la messe
du Saint-Esprit, par Mgr PIERAERTS. Rec-
teur Magnifique de 1 Université.
Messieurs les Professeurs,
Messieurs les Étudiants,
liendons gloire à Dieu! L'année 1884-85 a inau-
guré avec disiinction le second demi- siècle de
noire rénovation universitaire. Nous avons
inscrit 16'^8 étudiants, au sejn desquels les bonnes
traditions de VAlma Mater se sont tidèlemem
conservées et heureusement développées. — Le
glorieux jubilé, à la fois si pompeux ei si émou-
vant, célébré, en février dernier, par la Sodalité,
a montré jusqu'à quel point nos jeunes gens, ù
côté de ce qu'ils doivent à la science, com-
prennent ce qu'ils doivent à la piété, ce fonds
solide de la vie et ce refuge assuré de l'avenir.
— Les examens, qui sont la démonstration et
l'épreuve du travail, ont donné, dans toutes les
Facultés, dans les j^colcs spéciales, dans l'Insti-
tut agronomique et dans l'École normale des
humanités, les résultats les plus encourageants.
— Deux de nos étudiants, par leurs mémoiros sur
les sciences médicales propromeni dites et sur
( XLI )
les sciences biologiques, ont remporté le prix au
concours de l'enseignement supérieur pour les
bourses de voyage (i); ei un de nos maitres les
plus méritants, M. Louis Henry, en obtenant le
diplôme d'honneur à l'exposition universelle
d'Anvers, a enrichi d'un nouveau fleuron notre
couronne scientifique. Au savant professeur de
chimie générale nos vives et unanimes félici-
tations!
Le cours de philosophie selon Saint Thomas a
vu son premier docteur recueillir d'une manière
éclatante les palmes académiques, en présence
du vénéré chef de l'Episcopat belge. Par une
faveur spéciale et absolument exceptionnelle, le
Saint-Père a daigné, dans sa bonté suprême,
accepter la dédicace de la dissertation doctorale
sur la sensation et la pensée; et, comme marque
évidente de sa satisfaction particulière, Il a bien
voulu accorder au jeune docteur une haute dis-
tinction honorifique (2), en même temps qu'il fai-
sait parveniràrUniversiié le grand portrait peint
exécuté à Rome et ofïert à Sa Sainteté, lorsque,
par un Bref pontifical, Elle donna Saint Thomas
d'Aquin comme patron aux études et aux écoles
supérieures. Un tel honneur fait à nos humbles
efforts par le représentant de Jésus Christ, tient
(1) MM. Zenon Cloricux et Louis neymans.
(î) M. FoDtaine a clé nommé chevalier de l'ordre de Pie IX.
( XMI )
lieu (ie lettres de noblesse; il nous oblige tous à
persévérer dans notre -zèle pour les sages en-
seignements du Docteur angélique, " et à veiller
à ce que " cet asile des sciences produise en plus
grand nombre de jour en jour d'excellents dis-
ciples, arin que noire gloire prenne d'heureux
accroissements destinés à procurer le bien de
l'Église et de la société civile " (i).
Par là nous continuerons à mériter la confiance
dont l'illustre Pontife nous a donné tout récem-
ment une autre preuve manifeste, en désignant
l'Université de Louvain comme une des écoles
auxquelles les Pères du Concile de Baltimore
pouvaient sans crainte envoyer l'élite de leurs
sujets.
Notre incessante vigilance à garder les saines
doctrines philosophiques et religieuses, n'arrête
en rien le soin jaloux que nous mettons à ce que
l'Université catholique soit pourvue matérielle-
ment de tout ce qui lui est nécessaire pour les
travaux et pour les progrès scieniitiques ; et en
cela encore nous sommes surs de nous confor-
mer aux vues et aux désirs du Saint Père, juste
appréciateur du mouvement des sciences. Un
laboratoire de chimie et un cabinet de physique
ont été annexés à la clinique interne; la salle
qui doit servir aux études pratiques de l'anato-
(1) Bref adresse par Sa Saiiilolé Léoa XIII, en data du i aniU iSSS,
au Recteur de l'Uoiversilé.
( XLTII )
mie humaine, vient de recevoir son installation
définitive; une installaiion séparée requise pour
les manipulations physiques a été organisée au
collège des Prémonirés ; c'est dans le même
collège que nous élevons en ce moment la vaste
construction qui sera affectée à l'électricité
appliquée; et nous comptons doter prochaine-
meat de plusieurs locaux notre Institut agrono-
mique, lequel a donné des preuves manitestes
de sa vitalité et fourni au pays des résultats
désormais incontestables. Les ressources re-
quises pour les multiples services d'un enseigne-
ment universitaire complet ne nous feront
jamais défaut : car nous pouvons compter sur
l'appui généreux des évêques et des catholiques
belges, qui considèrent VAlma Mater — il m'est
permis de le répéter après eux — comme leur
œuvre capitale et comme leur plus grand mérite
devant Dieu et devant les hommes.
Les circonstances et les besoins de l'enseigne-
ment ont amené plusieurs modifications dans le
personnel académique ainsi que des promotions
ou des nominations nouvelles.
iMM. les professeurs Thonissen et Feye ont été
admis à l'éméritat. Nous ne pouvons nous em-
pêcher de dire quels regrets la retraite de ces
deux hommes vraiment éminents inspire à nous
tous. M. Thonissen avait — on peut l'affirmer —
attiré sur son enseignement l'attention de l'Eu-
rope entière, qui lui réserve toujours une place
20.
( XLIV )
(l'honneur dans les congrès où se discutent, les
principes et les applications du droit criminel.
Et quant à Mgr Feye, nul de nous n'a oublié
jusqu'à quel point les Pères du Concile œcumé-
nique ont distingué notre profe^^seur de droit
canon dans les mémorables travaux qui ont
préparé et marqué les solennelles assises de
l'Église universelle. VAlma Mater mettra
MM. les professeurs Thonissen et Feye au rang
de ses premiers maiires. L'un et l'autre ont fait
école et laisseront après eux un nom ineffaçable.
Les cours de M. Thonissen ont été partagés
entre MM. les professeurs Nyssens et Vanden
Heuvel. Le premier s'est chargé du droit pénal;
le second a pris sur lui la procédure criminelle.
M. Thonissen s'est hautement félicité d'avoir
des successeurs qui marcheront sur ses traces
et s'inspireront de ses exemples.
Mgr Feyc3 a été remplacé par un de sos élèvts
de prédilection, M. le docteur Vanden Berghe,
qui a occupé avec un réel mérite, pendant
l'espace de dix ans, la chaire de droit canon au
séminaire de Bruges Cette branche importante
de notre enseignemenr ihéologique se trouve
donc remise entre des mains expérimentées et
sûres
M. Vanden Berghe. qui connait d'ancienne-
date la jeunesse universitaire et qui possè le
toutes les qualités requises pour vivre au milieu
d'elle, joindra à ses fonctions de professeur
( XLV )
ordinaire à la Faculté de théologie, celle de
président du collège du Pape, en remplacement
de M. le professeur Jacops déchargé, sur sa
demande, de cette partie de ses attributions.
NN. SS. les Évêques n'ont pu refuser à M. Ja-
cops ce légitime soulagement ; mais ils ont
exprimé la vive peine qu'ils en éprouvent et
m'ont chargé de remercier en leur nom l'homme
dévoué et actif dont la direction éclairée et la
sage administration ont été véritablement au-
dessus de tout éloge.
M. le chanoine Hemeryck, l'excellent prési-
dent du collège Juste-Lipse, a été promu au rang
de professeur ordinaire.
Trois de nos anciens docteurs, MM. Gilson et
Denys, dont les mémoires pour les bourses de
voyage ont été couronnés, et M. Dandois, lauréat
du concours universitaire, qui tous les trois ont
montré, en qualité de chargés de cours, ce que
l'on peut attendre d'eux, ont reçu le titre de pro-
fesseur agrégé. MM. Dandois et Denys appar-
tiendront à la Faculté de médecine, M. Gilson à
la Faculté des sciences. Le corps académique
souhaite la bienvenue à ces jeunes collègues
qu'il est heureux d'accueillir et qui sauront —
nous en avons acquis la certitude — rendre de
signalés services à la science et à l'Université.
A son cours (ïanatomie pathologique, M. De-
nys ajoutera dorénavant les éléments de bacté-
riologie, avec les cultures et démonstrations à
l'appui.
( XLVl )
Il VOUS souvient, Messieurs, lie la brillante
dissertation et des discussions publiques, dans
lesquelles M. l'abbé Forget déploya une connais-
sance déjà approfondie des langues orientales.
Cette connaissance, il est allé depuis la com-
pléter successivement à Rome et à Beyrouth.
C'est dans cette dernière ville que M. Forget a
reçu sa nomination de professeur extraordinaire
à notre Faculté de Théologie, avec mission d'en-
seigner l'arabe, cette langue si riche en monu-
ments littéraires, si utile à l'exégèse et à l'his-
toire, et destinée à jouer un rôle si important
dans l'action mystérieuse qui tourne vers l'Orient
les préoccupations du monde. M. Forget a eu
deux éminents devanciers, il emploiera à se
rendre digne d'eux tout son zèle et tous ses
talents.
Des cours devenus indispensables ont été
ajoutés par le corps épiscopal au vaste réseau
des branches universitaires : le cours de mani-
pulations physiques pour les étudiants de la
première année de la candidature en sciences,
et le cours de droit social dans ses rapports
avec la question ouvrière pour les étudiants de
la dernière année des Ecoles spéciales et de
l'Institut agronomique. Les services que les
manipulations physitiues sont appelées à rendre
dans la médecine moderne, et le poids immense
de la question ouvrière, recommandée par
Léon Xlll aux vives sollicitudes des catholiques,
( XLVII )
parce qu'à cette question se rattache le sort de
la société contemporaine, ont décidé NN. SS. les
Évêques à créer deux chaires nouvelles et à les
confier à deux chargés de cours, M. Van Bier-
vliet, docteur en sciences physiques et mathé-
matiques, et M. Fontaine, docteur en droit et
docteur en philosophie selon saint Thomas.
En terminant le compte-rendu de l'année aca-
démique, il me reste, Messieurs, à exprimer un
vœu. Notre ancienne Revue Catholique, inter-
rompue momentanément pour être établie sur
des bases nouvelles, ne tardera pas à reparaître.
Le vœu que je voulais exprimer, c'est que cette
Revue réorganisée laisse une place notable aux
Lettres et attache un prix particulier à tout ce
oui regarde la forme littéraire, aujourd'hui fort
négligée, et qui est pourtant l'achèvement obligé
de la haute culture intellectuelle et l'honneur
distinctif des grands siècles de l'histoire.
Il n'y a que les œuvres bien écrites qui se
répandent, qui exercent une action visible, déci-
sive, permanente, qui réussissent ti survivre
dans l'estime de l'humanité. Un livre auquel
manque la torme littéraire, ne remuera jamais
les peuples. « Rien n'est plus noble — écrivait
Sa Sainteté Léon XIII au cardinal Parocchi —
rien n'est plus noble que la gloire littéraire. On
regarde ceux qui en sont revêtus comme pour-
vus d'un avantage considérable... Une façon de
dire naturelle et soignée, invite les hommes à
( XLvni )
écouter et à lire : la vérilé éclairée par la splen-
deur du langage, pénètre avec moins de peine
dans l'esprit et s'y maintient plus longtemps. Il
en est quelque peu de cela comme du cuite exté-
rieur de Dieu, qui présente cotte grande utilité
d'amener les esprits, à travers les magnificences
extérieures, jusqu'à la pensée de la Divinité
elle-même. Saint Basile, saint Augustin, pour ne
nommer qu'eux, ont vanté ces fruits de la cul-
ture intellectuelle. Tous les saints Pères ont été
lettrés dans la mesure où leur époque le per-
mettait. On en voit parmi eux d'un génie et d'un
art si remarquables qu'ils ne le cèdent guère
aux plus célèbres d'entre les Romains et les
Grecs... Des Pontifes romains plusieurs se sont
distingués par cette habileté dans les belles
lettres qui assure le renom du savoir "
Il semble vraiment aux yeux de quelques
hommes, que la beauté du langage recouvre
nécessairement l'indigence de la pensée. Quoi
de plus erroné ? Quoi de plus formellement con-
tredit par la seule nomenclature des grands
écrivains et par la simple inspection d'une biblio-
thèque ?
Non! non! aucune partie des connaissances
humaines n'est antipathique à la forme; toutes
les branches de l'esprit comptent des écrivains
célèbres, et la géométrie n'a pas empêché Pascal
d'être un maître dans 1 "art d'écrire.
Aujourd'hui chacun prétend tenir une plume,.
( XLIX )
nulle époque n'a compté autant de livres et
d'écrits de tout genre. Jeunes gens qui aspirez à
jouer un rôle au sein de la société contempo-
raine, apprêtez- vous à devenir tous dans une
certaine mesure des écrivains. Et comme on ne
naît pas écrivain, mais qu'on le devient, vous
ne pouvez vous dispenser d'employer les moyens
qui mènent à ce but, c'est-à-dire l'exercice de la
composition littéraire, une conversation toujours
châtiée, choisie, élevée, le commerce des hommes
de goût, enfin et surtout la lecture des modèles.
Tout le monde en ce siècle veut lire et sait
lire. Ce n'est pas nous qui nous en plaindrons.
Ne sommes-nous pas en grande partie les fils
d'un livre, d'un livre divin, que l'Eglise garde
avec fidélité et dont elle est l'infaillible inter-
prête? Qui plus que nous s'est servi de l'impri-
merie? Le pape LéonX, parlant de l'imprimerie,
ne s'est il pas hautement félicité d'une invention
« qui doit contribuer à la gloire de Dieu, à l'ac-
croissement de la foi et à la propagation des
belles lettres? »
C'est donc répondre aux intentions de l'Église
que de vous engager. Messieurs les Étudiants,
à lire les bons livres; et nous n'entendons pas
désigner sous ce nom des compositions faibles
et ennuyeuses qui se recommandent uniquement
par les intentions droites de leurs auteurs, mais
des ouvrages bien conçus, bien conduits, où se
réunissent l'utile et l'agréable, qui instruisent.
( L )
intéressent, entraînent, sans blesser les con-
sciences, et qui ne séparent point ce qui est
naturellement uni. le vrai, le beau, le bien De
tels livres reposent l'esprit, épurent l'imagina-
tion et la mémoire, touchent le cœur, portent
l'homme vers les régions supérieures de l'iiiéal,
et méritent mieux que les bibliothèques de l'an-
tique Egypte, d'être appelés " le trésor des re-
mèdes de l'âme. "
Le nombre des bons livres est considérable,
le temps manque pour les lire; nous sommes
condamnés à faire un choix, si nous voulons
retirer des fruits de nos lectures et nous les
assimiler. «Nous devons — dit Senèque —imiter
les abeilles, qui vont sucer sur les fleurs unique-
meni ce qui est propre à faire leur miel, puis le
rapportent dans leurs ruches et le rangent par
rayons " (i).
C'est aux modèles qu'il nous faut accorder
notre préférence, à ceux que Cicéron nomme les
patricii, à ceux qui constituent l'élite, la tribu
élue, la haute classe des écrivains de tous les
siècles.
« Assurément — au sentiment de Quiiitilien —
c'est dans les écrits de nos grands auteurs qu"il
importe de chercher cette noblesse de sentiments
et ce caractère mâle que l'on ne trouve presque
plus parmi nous, depuis que la fausse délicatesse
(I) Si^Doqiie. Cpist. LXVMV.
( LI )
et le raffinement de toute sorte de voluptés ont
corrompu notre littérature avec nos mœurs. »
Parmi les modèles anciens, le Saint- Père dans
le document déjà cité, recommande - les lettres
romaines, » regrettant " qu'en cette matière les
esprits s'exercent en trop petit nombre ou trop
négligemment. « Sa Sainteté recommande égale-
ment et avec, instance - les auteurs grecs : " les
modèles de la Grèce — ce sont les propres
paroles de Léon XIIT — brillent et l'emportent
tellement en tous les genres, qu'on ne saurait
rien imaginer de plus poli et de plus parfait.
Et relativement aux modèles chrétiens, écou-
lez le témoignage peu suspect et le consoil désin-
téressé d'un homme que vous vous étonnerez
peut-être d'entendre citer en cette circonstance.
Jules Janin écrivait, le 9 août 1841, à un jeune
séminariste d'Evreux qui, se trouvant porter le
même nom que lui, avait imaginé de lui envoyer
quelques lignes de prose fort laudatives et très
enthousiastes : « La vie est chose grave et sé-
rieuse, la jeunesse passe vite, il la faut employer
non pas à admirer des écrivains inutiles comme
moi, mais à étudier les maîtres de la pensée et
de la conscience, les grands orateurs de l'Orient
et de l'Occident, saint Augustin, saint Jérôme,
saint Grégoire et saint Ambroise, saint Jean-
Chrysostome surtout, de Maistre et Bossuet.
Lisez Bossuet. Voilà un maître. Il appartient à
Homère aussi bien qu'à Louis XIV. Lisez-1 >. Ses
21
( LU )
sermons sont peut être le chef-d'œuvre de l'élo-
quence humaine. Son Histoire des Variations
a rendu autant de services à la religion catho-
lique que les épîtres de saint Paul, le grand
organisateur. Je ne connais rien de plus tou-
chant dans aucun livre que les Oraisons fu-
nèbres de Bossuet. Avez- vous lu ses lettres?
Tout l'ensemble du catholicisme se trouve dans
ces papiers détachés, adressés au hasard à qui-
conque avait besoin de cette féconde ei nerveuse
parole. »
Sans doute, il y a d'autres modèles encore à
citer, et gardons-nous à cet égard d'un étroit
exclusivisme. La littérature ne proscrit aucun
genre : si elle laisse une place aux œuvres
sérieuses, elle en laisse une autre aux œuvres
enjouées. Le christianisme n'y répugne aucune-
ment, il admet volontiers ce qui chasse l'ennui,
ce qui relève l'humeur et le courage, il se sou-
vient que saint Paul a insisté, dans ses lettres,
sur la gaieté chrétienne, gaudete. iterum dico
gaudcte... tantum in Domino.
Les bons auteurs, les modèles se rencontrent,
grâces à Dieu, dans toutes ks langues. Voilà
pourquoi il est juste de réserver une partie de
notre temps à lire nos écrivains nationaux, ceux
qui ont vécu au milieu de nous et écrit dans
notre langui : que cette langue nous soit com-
mune avec d'autres peuples, ou qu'elle nous soit
propre, et qu'elle nous ait donné, par exemple,
( LUI )
les poésies de Ledeganck, les romans de Con-
science, l'histoire de Belgique de David, nom
populaire et aimé qui appartient à VAhna Mater
et qu'un vaste mouvement littéraire a pris, si
j'ose m'exprimer ainsi, comme drapeau etcorame
devise. Un peuple s'honore en honorant ses
écrivains. « Il est honteux — a dit Bossuet —
d'ignorer le genre humain; -^ à plus forte raison,
d'ignorer son propre pays et les hommes d'éliie
qui en ont été une des plus pures gloires. Telle
est aussi la pensée de Léon XIII, qui, après nous
avoir engagé à lire les œuvres latines, prescrit
avec non moins do soin la lecture des ouvrages
en langue iîalienne, sa langue nationale à Lui,
illustrée par tant d'immortels chefs-d'œuvre.
Il est donc nécessaire de lire, de lire les mo-
dèles, non pas précipitamment et par fragments
détachés, mais dans des lectures suivies et mé-
ditées, de manière à acquérir des vues d'en-
semble, à saisir le fond et la forme, à com-
prendre l'unité, la proportion, le caractère
soutenu, en un mot le plan et le travail tout
entier du génie. Personne n'a mieux indiqué
que l'orateur romain, dans un passage connu,
les multiples avantages des lectures ainsi faites.
Vous êtes jeunes, chers Étudiants, votre esprit
a besoin d'aliments qui le fortifient : les lectures
sont cette forte nourriture de votre âge, hœc
studia adolescentiam alunt. Elles sont le com-
plément obligé de l'enseignement; elles font
( uv )
mieux saisir les idées et leurs mutuelles rela-
tions, en nous présentant les choses sous les
multiples aspects sous lesquels les penseurs les
ont considérées; elles éveillent la réflexion, elles
enrichissent la mémoire; les pensées deviennent
plus vives et les vues plus larges. — Tous vous
n'atteindrez pas les sommcJs placés de la vieil-
lesse; mais dans l'inceriitude où Dieu vous laisse
sur les limites de votre existence, préparez du
moins au déclin mélancolique de vos jours un
agrément qui les récrée : les lettres sont à la
vieillesse cet agrément souverain, senectutem
oblectant. — Le bonheur, un bonheur sans soucis,
a été jusqu'ici voire unique pauage; apprenez,
jeunes gens, qu'on n'est complè!ement heureux
— c'est une vérité d'expérience — qu'à condition
de posséder ce qui fait l'ornement de la prospé-
rité, je veux dire le beau savouré ilans l'étude
des lettres, secundas res ornant. — Et si vous
voulez ménager à vos âmes des lumières pour
l'heure de la souffrance — elle sonnera tôt ou
tard cette heure assombrie — ce sont encore les
lettres qui vous offriront un refuge et un asile
éclairé d'en haut, adversis refugium ac sola-
tiumprœbeni. — A ceux d'entre vous dont l'actif
dévoùment devra se concentrer entièrement sur
la famille et sur les soins nécessaires du foyer
domestique, les lettres procureront un doux
délassement, une délectation intime et pleine
d'attraits, délestant doini. — Pour ceux qui
( LV )
marchant sur les traces d'illustres maîtres, se
consacreront généreusement à la chose publique,
pour ceux là non plus les lettres ne seront pas
un obstacle, non impcdiunt foris : là ils verront
les exemples â imiter, là ils recueilleront les
leçons de l'expérience, et ils rapporteront de ce
commerce la rectitude de jugement, la calme
raison, la prudence, la sagesse et l'élévation de
caractère indispensables à quiconque administre
les états et gouverne les peuples. — Quand le
poids des affaires troublera vos nuits et empê-
chera votre sommeil, les lettres veilleront avec
vous, caloieront vos soucis, reposeront délicieu-
sement vos sens d.g\{è&, pernoctant nobiscum. —
Et, lorsque, pour céder au goût devenu un be-
soin du siècle, vous irez vous refaire dans de
lointains voyages, au delà des monts, ou dans la
solitude embaumée des champs, ou sur les plages
harmonieuses de la mer, les lettres vous accom-
pagneront partout, elles empêcheront les ennuis
et rendront vos loisirs plus profitables, pere^/ri-
nantur, rusticantur .
Méditez, chers Étudiants, ces lignes substan-
tielles que vous avez entendu expliquer naguère;
n'hésitez pas, je vous en prie, à les mettre large-
ment en pratique : lisez; lisez, malgré le mou-
vement précipité dont le cours entraine notre
époque vers les soins matériels, et à raison
même de cette agitation et de ces soins, qui
requièrent un contrepoids du côté 'de l'âme;
( i.vi )
lisez, malgré les préférences manifestes accor-
dées lar le siècle où nous vivons aux travaux
purement scieniifiquei?, et souvenez- vous que si
les lettres n'ont pas hésité à reconnaître les
sciences dans la personne d'un savant ingénieur
accueilli réceniraent au sein de l'Académie fran-
çaise parmi les maîtres de la plume et de la
parole, il est niiturel et équitable que les sciences
à leur tour ne craignent pas de reconnaître les
lettres, auxquelles d'ailleurs les sciences elles-
mêmes empruntent je ne sais quel éclat qui ks
fait briller aux yeux d'un plus grand nombre ot
qui les présente plus vivement au respect et h
l'admiration du toute la terre.
L'existence simultanée do plusieurs scciéiés
scientifiques et littéraires, toutes également flo-
rissantes et souvent composées des mêmes
membres, me semble réaliser pleinement à notre
Université celte heureuse entente.
Si je vous ai entretenus des lettres, chers Étu-
diants, si je vous ai pressés vivement à lire, il
doit m'être permis de vous mettre en garde
contre les lectures dangereuses ou mauvaises.
Oh! n'acceptez jamais dans votre intimité des
livres dont vous rougiiiez de fréquenter les au-
teurs. Mon devoir est de vous signaler ce funeste
écueil; car le dévergondage de la presse ne
connaît plus de bornes. On en est venu à vanter
le réalisme comme un immense progrès ac-
compli. Le réalisme, c'est le positivisme en liité-
{ LVII )
rature. Ne lui parlez plus d'idéal, ni d'autres
réalités que des réalités corporelles, ni d'autres
faits que des faits tombant sous l'observation
des sens : et souvent quels faits, grand Dieu!
" Quoi! set ait-il possible que le réel fût ce qu'ils
disent! Quoi! voilà tout ce qu'ils possèdent pour
consoler votre âme des spectacles vulgaires du
monde et de sa triste monotonie! Voilà tout ce
qu'ils connaissent pour relever voire cœur, le
fortifier contre l'épreuve et l'ennoblir! Voilà
tout ce qu'ils inventent pour captiver et charmer
votre esprit! Quand nos pères décrivaient le
héros de leurs romans, ils parlaient du moins
de ses vertus : ceux d'aujourd'hui ne décrivent
que son fumier (i). » Le mot n'est pas de moi.
Messieurs, il est d'un ancien prof'sseur de la
Sorbonne, âme tendre et délicate, qui a laissé
aux jeunes gens un si doux et si pieux souvenir.
Je n'ai pas l'intention de m'appesautir sur les
réalités justement flétries par l'abbé Perreyve.
L'Apôtre m'interdit jusqu'au nom de pareilles
turpitudes, nec nominentur in vobis.
" Fuyez — m'écrierai-je avec le même écrivain
— fuyez ces pitoyables livres qui ne semblent
pas s'adresser à l'âme, mais au sang et aux nerfs,
et ne point ambitionner de meilleur succès que
de donner la fièvre. "
« Une parole fugitive — ajouterai je à la suite
(1) Perreyvp. La journée du malade.
( LVIII )
du cardinal Giraud — ne laisse pas toujours dans
l'esprit des traces profondes; mille distractions
affaiblissent eu nous l'tfïet des coupables ma-
ximes débitées sur nos théâtres : mais des ta-
bleaux méiiités à loisir, dont l'imagination s'em-
l)are, qu'elle rapproche, qu'elle grossit, qu'elle
rend présents et sensibles; mais des images
criminelles dont tout sert à la fois à favoriser
l'impression : le silence, la solitude, l'attention
et le recueillement, le soin même qu'on prend
d'éviter tous les regards : quels troubles, quels
bouleversements pensez vous que tous ces objets
doivent causer dans une lime! » d). De là. Mes-
sieurs, ces souvenirs abominables qui souillent
la mémoire et l'importuneront jusqu'au dernier
jour, sans que tous les efforts d'oubli parviennent
à les effacer. C'est à l'école de ces livres infâmes
— des aveux non équivoques l'ont constaté de-
vant les cours d'assises — oui c'est là que se
forment les monstres de crime dont la scéléra-
losse répand à certaines heures la consternation
parmi les peuples.
Ah! qu'elle est effroyable la responsabilité que
les auteurs des livres licencieux portent devant
l'histoire! de Maistre avait raison : ^ Le plus
grand crime qu'on puisse commettre, c'est la
composition d'un mauvais livre, puisqu'on ne
(Ij oeuvres complèlrs. Édition Lprort, t>. 65S.
( LIX )
peut cesser de le commettre " (i). Et d'autre
part : « Que les écrivains y prennent garde,
disait de Bonald ; tous les ouvrages où les prin-
■cipes de l'ordre sont niés ou combattus, dispa-
raîtront de la mémoire des hommes, quelque
bruit qu'ils aient pu faire parmi les contempo-
rains; et il n'j' aura que ceux où ils seront dé-
fendus ou respectés, qui passeront avec gloire à
la i>oslérité, et quelquefois mériteront l'honneur,
le plus grand de tous, d'être comptés parmi les
livres classiques qui servent à former l'homme
pour la société. "
Le réalisme n'est pas !a seule plaie qui infecte
la littérature contemporaine. Comme le style,
c'est l'homme, ainsi la littérature, c'est la société.
Or, la société aujourd'hui, si réaliste, ou, si vous
l'aimez mieux, si matérialiste, soutfre d'un autre
mal, non moins dangereux, non moins funeste,
j'entends le scepticisme froidement calculé, ou
l'indiflférentisme religieux et philosophique vo-
lontairement et systématiquement poursuivi,
qu'on prétend faire passer pour l'état naturel de
l'homme et pour une conquête de la science.
L'humanité autant que la conscience individuelle
protestent contre ce triste attentat à notre na-
ture et contre cette lamentable aberration de la
science, qui, privée d'une de ses ailes et retenue
captive sur la terre, s'imagine en son délire
H) I.tltrc au V de Bonald, «0 juillet 1818.
21.
( LX )
avoir accompli un pas en avant dans la marche
progressive de l'esprit humain. Ah ! je comprends
les mortelles angoisses qui éireigneni tôt ou
tard l'âme du sceptique et qui arrachaient à
Théodore Jouffroy, à lord Byron, à Frédéric
Schiller, à tant d'autres, des accents désespérés-
Alfred de Musset a traduit ce délabrement inté-
rieur d'une manière inoubliable dans des vers
fameux que l'on ne saurait rappeler assez sou-
vent :
« Je ne puis, malgré moi l'infini me tourmenic,
» Je n'y sainais songer s;ms craiiile el sans espoir,
« El, (|Uoi qu'un en ail dit, m^ i-aison .«'épouvante
» De ne point le rompren'tre el pourtant de le voir.
» Qu'esl-ce donc que ce monde et qu'y venons-nous ra-rf,
» Si pour qu'on vive en paix, il faut voiler les cieux,
» Passer comme un troupeau, les yeux lis<^s en terre,
» El renier le resie : est-ce donc être heureux?
» Non, c'est cessek d'être uomme et degradf.h so> ame... »
O mes amis, entendez ce sinistre avertissement
qui retentit ainsi qu'un clairon d'alarme dans la
nuit obscure. Je vous en supplie, ne cessez pas
d'être hommes et ne dégradez pas vos âmes
Avant de mettre tin à ce discours, je voudraiv»-.
Messieurs lej; Étudiants, vous poser une question :
Avez vous dans voire bibliothèque le Livre par
excellence, la Bible? Vous qui avez lu la paroie
des hommes, avez vous lu la parole de Dieu?
Les juifs s'ai)pliquaient à connaître l'Ancien
Testament; et nos trôres séparés font du Non-
( LXl )
veau Testament, mutilé hélas! et altéré, leur
lecture quotidienne. Quelles leçons pour nous
et quels exemples!
Est-ce le style que vous recherchez en lisant?
Les interprètes divins n'ont pas dédaigné la
forme littéraire; rien n'est comparable aux
accents inspirés des prophètes. Est ce le fond,
qui captive surtout votre âme? L'Évangile est la
mine des « profondeurs de Dieu, « le trésor où
sont renfermées les idées nouvelles qui ont
changé la face de la terre, la source intarissable
où, depuis bientôt dix-neuf siècles, !es génies
sont allés puiser d'âge en âge leurs plus nobles
élans.
L'Évangile! Pouvez- vous lire quelque chose
de plus vrai, de plus beau, de meilleur, que la
Parole même ou le Verbe? En le lisant, il vous
arrivera de redire avec l'apôtre Pierre : « Vous
avez, Seigneur, des paroles vivantes "; ou avec
les disciples d'Emmaus : « N'est ce pas que notre
cœur devenait ardent, quand le Maître nous
parlait! •»
Sans doute, vous n'éprouverez pas immédia-
tement cette chaude influence. Ce n'est pas dès
la première heure que vous pourrez apprécier
la manne cachée; mais quand vous vous y serez
habitués peu à peu, quand vous serez suffisam-
ment pénétrés de cette riche et profonde sub-
stance, oh! alors, j'en suis sûr, comme tant
d'autres, émus et ravis, vous répéterez le mot
( LXH )
des Juifs : « Jamais homme n'a parlé comme
Celui-là. "
Au nom du corps épiscopal, je déclare ouverte
l'année académique 1885 86 et je la place avec
conliance sous la protection de Celle que l'Uni-
versité catholique vénère, honore et aime comme
sa Patronne et sa Mère.
Laboratoire d'études pratiques
danatomie.
L'Université catholique de Louvain lient à
honneur de perfectionner chaque année son
outillage scientifique. Chaque année en effet voit
éclore quelque œuvre nouvelle destinée à aug-
menter ou à perfectionner les moyens d'étude et
de recherche pour les nombreux élèves qui se
pressent dans ses instituts. Le laboratoire d'his-
tologie normale et pathologique trop à l'étroit
dans son local de l'Institut Vésale, s'est installé
dans un bâtiment plus vaste où il peut s'épanouir
à l'aise. La salle qu'il a laissée vacante vient de
recevoir une destination nouvelle. Mgr Pie-
raerts, toujours prêt à encourager les idées et les
oeuvres qui peuvent être utiles à l'enseignement,
a permis d'y installer une sorte de musée
d'études pratiques d'anatomie. L'anatomie des-
criptive est avant tout science d'observation.
C'est en fouillant le corps humain, c'est en cher-
chant, découvrant et observant avec attention
ses organes divers que l'on peut apprendre à
connaître sa structure. La dissection est donc et
doit rester le mode d'étude principal et néces-
saire de l'anatomie humaine. Mais après ces re-
cherches et ce travail personnel, il est utile que
l'étudiant revoie tout préparés les organes qu'il
( LXIV )
a lui-même déjà, recherchés. L'on ne connaît bien
un pays qu'après l'avoir parcouru ei étudié sur
place C'est en cheminant lentement, en obser-
vateur tenace à travers ses champs et ses villes,
c'est en escaladant ses raonlagnes et en -fran-
chissant ses vallées, que l'on peut seulement se
faire une id'5e exacte de sa topographie. Mais,
après ces excursions intéressantes et laborieuses,
le voj'agour aime à se rappeler ses propres
observations, à se le graver plus profonilément
dans la mémoire, à revoir par la pensée les
beauté.s naturelles qu'il a admirées, à contem-
pler de nouveau les spectacles qui l'ont charmé
dans la lecture de descriptions écrites par
d'autres ou dans l'observation d'images repro-
duites [)ar la gravure ou la photographie. Les
étudiants du cours d'anatomie, comme dos ex-
cursionnistes observateurs, retrouveront dans
la nouvelle salle dont l'Université l.;ur ouvre les
portes, limage réelle, photographiée ou gravée
des organes qu'ils ont déjà explorés par eux-
mêmes Ils y trouveront des préparations toutes
faites qui leur permettront de revoir les di-
verses régions du corps qu'ils ont déjà par-
courues par la dissection. Ils y trouveront des
gravures, des tableaux qui leur rappelèrent des
vues déjà contemplées en réalité. Ils y trouve-
ront enfin des pièces ariiricielles imitant on
grand ou en abrégé les éléments variés de
l'organisme et leur agencement.
( LXV
Le nouvel établissement comprend trois salles
successives. La plus grande est occupée dans
toute «a longueur par une table d'étude, autour
de laquelle peuvent se ranger vingt étudiants.
Elle présente de chaque côté une surface cou-
verte de zinc et légèrement inclinée, et, au milieu,
une longue armoire vitrée à coulisses, dans
laquelle s'accumuleront les préparations anato-
miques. Les murs sont partout tapissés de gra-
vures anatomiques.
La deuxième salle plus petite servira de labo-
ratoire. C'est là que se préparera le matériel
d'étude et que les principales préparations seront
reproduites par le dessin. C'est là aussi que sera
établie la bibliothèque de la nouvelle institution.
On y rassemblera les ouvrages d'anatomie et les
atlas dont l'acquisition sera reconnue avanta-
geuse. On y trouve déjà le grand atlas de Bonaray,
Broca et Beau, l'ouvrage de Gavoy sur le cer-
veau, l'atlas du système nerveux par Hirschfeld,
l'atlas d'anatomie iconoclastiquo de Wiikovv.ski,
l'ailas d'anatomie topographique de W. Henke,
l'atlas d'anatomie de Obst, etc., etc.
Enlin les étudiants y rencontreront encore des
pièces anatomiques artiticielles, entre autres le
magnifique appareil d'Oeby pour la démonstra-
tion de la structure des centres nerveux.
Une troisième salle a été transformée en
chambre noire pour la photographie. On y
joindra bientôt un petit atelier vitré et l'on
( LXVI )
pourra ainsi photograpliier chaque préparation
nouvelle, avant de la livrer à létude. Les photo-
graphies serviront de modèle pour la production
de dessins schématiques plus grands qui seront
affichés à côté des préparations. Les étudiants
seront invités à en prendre copie et pourront
ainsi rentrer chez eux avec l'image des pièces
anaîomiques étudiées et posséder en peu de
temps un véritable atlas d'anatomie, le plus
proliiable de tous, un atlas dessiné par eux-
mêmes.
D'' C. Ledresseur.
Notice
sur rinstitut de physique pratique.
La création du cours de manipulations de
physique remonte au mois de mai 1885.
L'Université de Louvainen prenant l'initiative
de cette mesure en Belgique a voulu continuer
ses glorieuses traditions et montrer une fois de
plus qu'elle sera toujours la première dans la
voie des véritables progrès.
C'est peut être le moment de remercier Mon-
seigneur le recteur Pieraerts de la liberté entière
avec laquelle il nous a permis d'organiser cet
enseignement nouveau.
Nous réservons pour le prochain numéro de
VAnnuaire un rapport détaillé sur le fonction-
nement du cours et sur le matériel spécial mis
entre les mains des élèves. Nous nous conten-
terons aujourd'hui de dire quelques mots de
l'aménagement des locaux.
Nous demandons pardon au lecteur d'attirer
son attention sur des détails qui pourront lui
sembler insignifiants; il voudra bien nous ex-
cuser en se rappelant qu'un illustre savant
comoie Wurtz ne dédaigna pas de revêtir la
blouse de l'ouvrier pour procéder de ses propres
mains à la toilette de son premier laboratoire.
L'Institut de physique pratique est établi au
( LXVIII )
collège des Prémontrés au premier étage où il
occupe le centre et la majeure partie de l'aile
gauche.
Nous décrirons successivement les deux labo-
ratoires qu'exige un enseignement pratique :
le laboratoire de manipulations et le laboratoire
de recherches.
Le laboratoire de manipulations est réservé
aux démonstrations faites par le professeur et
aux travaux personnels des élèves.
C'est une pièce de vastes dimensions largement
éclairée par six hautes fenêtres.
Au fond de la salle sur une estrade élevée se
dresse la table du professeur. Massive et calée
avec le plus grand soin, pourvue île nonibieux
et vastes tiroirs, entourée d'un véritable réseau
de prises d'eau, de prises de gaz et de communi-
cations électriques, elle offre toute oommuiliié à
l'expérimentateur.
Remarquons à l'arrière plan le tableau noir,
à droite, une crédence scellée au mur destinée à
recevoir les insirumenis dont le bon fonction-
nement exige une stabilité absolue; à j^auche^
une hotte vitrée ventilée par une cheminée de
puissant tirage : c'est là que nous monions la
pile de Bunsen que rien n'a pu remplaeor jus-
qu'ici pour l'usage couraat des laboratoires ti).
(1) En purifiant l'aoidp sulfiiriqnc du roromcrce par h mélhode
aussi simple qu'iiigoniensc di» M. D'Arjonv.il, nous pouvons mouler
DOS éléments le matin et 1rs aliandnnner s.ius crainte jusqn tu suir,
le travail en circuit ouvert rtant entièrement négligeable.
( LXIX )
Les démonstrations de physique, comme d'ail-
leurs toutes les démonstrations expérimentales
faites devant un nombreux auditoire, exigent
impérieusement l'emploi de la méthode des pro-
jections lumineuses. Cette méthode à son tour
demande que l'on puisse régler à volonté l'éclai-
rage de la salle.
Des dispositions fort simples nous permettent
de satisfaire à toutes les exigences tant en plein
jour que le soir. D'une part, six paires de
rideaux noirs épais glissant sur des tringles et
commandés par une corde commune qui aboutit
sur l'estrade, nous permettent d'intercepter la
lumière du jour; la légèreté de ces engins en
rend la manoeuvre prompte et facile. D'autre
part, la conduite qui alimente les becs d'éclai-
rage du laboratoire vient à l'origine passer der-
rière la chaire où elle rencontre un système de
deux robinets juxtaposés : l'un à grande section,
qui s'ouvre ou se ferme en entier sans précau-
tions; l'autre plus petit, qui se règle une fois
pour toutes et maintient les becs en veilleuses.
Nous avons hâte de le dire, l'enseignement
proprement dit, quelque démonstratif qu'il soit,
avec quelque vivacité qu'il s'adresse aux sens,
ne saurait produire de résultats vraiment du-
rables; le travail personnel des élèves est d'une
nécessité absolue.
Douze grandes tables, dressées au niveau et
solidement tixées au plancher, sont disposées
( LXX )
en six rangées parallèles; chacune d'elles est
affectée à un petit groupe d'élèves qui y tra-
vaillent en commun. Une canalisation de gaz
dissimulée sous le parquet vient alimenter toutes
les tables, tandis que des prises d'eau et des
bassins de décharge sont disposés le long des
deux murs principaux du Idboraioire à poriéo
de tous les opérateurs; enfin, une case spéciale
est réservée aux instruments de chaque table.
En résumé, chaque groupe d'élèves trouve en
quelque sorte son petit laboratoire particulier,
indépendant et complètement outillé.
Passons au laboratoire de recherches. Ses di-
mensions sont en rapport avec sa destination;
tout y est plus concentré, tout y révèle un en-
seignement plus intime et par le fait même plus
pénétrant. C'est là que le professeur travaille
entouré de ses assistants ; c'est là qu'on ne craint
pas d'aborder de front des difficultés qui rebu-
teraient infailliblement les commençants, mais
qui deviennent autant de stimulants pour l'élève
déjà aguerri, en le rendant peu à peu maître des
méthodes et des instruments.
C'est le secret des grands travailleurs, non
seulement d'éviter avec un soin jaloux tout ce
qui pourrait rcbutdr, mais encore de se prodiguer
à eux-mêmes tout ce qui facilite les recherches.
Nous connaissons des expérimentateurs émi-
nentsqui étudient et préparent pendant six mois
des recherches, lesquelles sont exécutées et
( LXXI )
jugées en quelques heures. Multiplier les res-
sources, telle est l'idée qui a présidé à l'aména-
gement du laboratoire de recherches.
Au centre de la pièce se dresse un fort pilier
de maçonnerie appuyé sur deux gros murs de
l'étage inférieur et indépendant des vibrations
du parquet. Des tables et des crédences de toutes
hauteurs permettent de se servir commodément
des instruments les plus divers. Citons particu-
lièrement la table d'émailleur dont le chalumeau
habilement manié permet de construire tant
d'appareils nécessaires à l'élude des gaz. Un
circuit électrique de résistance négligeable pas-
sant par la chambre aux piles et par les dy-
namos de l'institut électro technique vient ali-
menter de nombreuses prises de courant; enfin,
une pompe à double effet mue par un moteur à
gaz, système Bisschop [v, forme le point central
d'un réseau de conduites qui s'en vont au loin
faire le vide ou comprimer l'air h volonté. La
photographie qui occupe aujourd'hui une si large
(1) Ce petit moteur qui fjit anjoiir.riiui partie de l'outillago de
tous les grands laboratoires, uoiis donne pleine satisfaction par lu
douceur et la régularité de sa marche. Des mesures au frein nous
ont accusé un travail de 7,5 kilograiiimi'lrcs (0 kilogrammèlres re-
prêseutcnt la force moyenne d'un homme Ira vaillant tonte la journée
sans arrêts) pour une dépense de iOO litres de gaz par heure. —
Ajoutons que le refroidissement du cylindre est obtenu sans eau :
avantage précieux pour les localités dépourvues d'uu service public
di'S eaux.
( LXXll )
place dans les recherches scientifiques ne pou-
vait èire oubliée; une pièce spéciale est affectée
à ces délicates manipulations; on y peut inter-
cepter jusqu'au dernier rayon de lumière exté-
rieure et pratiquer en toute sécurité l'admirable
méthode au gelatino bromure d'argent.
Monseigneur le Recteur, qui ne perd aucune
occasion de montrer sa haute sollicitude pour
l'enseignement pratique, u'a pas voulu que notre
institut fût incomplet. Il vient d'y annexer un
atelier de mécanique outillé pour les travaux si
divers qui se rencontrent au cours des re-
cherches physiques. Suprême desideratum de
l'expérimentateur, l'atelier centuple les res-
sources du laboratoire; nous ne croyons pas exa-
géré de dire qu'un physicien sera d'autant plus
digne de ce nom qu'il sera plus près d'être son
propre constructeur; nous pourrions citer à
l'appui de cette assertion nombre d'illustres
exemples.
A. Van Biervlikt.
TABLE DES MATIERES.
PRELIMINAIRES.
Correspondance des ères anciennes, etc. . v
Calendrier xi
Planètes principales xxxvii
PREMIÈRE PARTIE.
Prière à la très sainte Mère de Dieu, pa-
tronale de V Université 3
Corps épiscopal de Belgique 5
Personnel de V Université 7
Collèges et établissements académiques . 28
Programme des cours de Vannée acadé-
mique 1885-1886 39
Societas philologa Lovaniensis .... 84
Rapport sur les travaux de la Societas
PHILOLOGA de l'Université catholique,
pendant Vannée académique 1884-1885,
po.r M. Jean Terrens, docteur en x>hilo-
Sophie et lettres, secrétaire 88
Société de littérature flamande (Taal-
en letterlievend studentengenootschap
der hatholiehe Hoogeschool, onder ken-
spreuh : Met Tijd en Vlijt) 99
( LXXIV )
Verslag over de loerkzaamheden van het
taal en letterlievend studentengenoot-
schap Met TiJD en Vlijt, gedurende
het verloopen schooljaar ï8Si 1885 . ■ 103
Société juridique de V Université catho-
lique de Couvain 113
Rapport sur les travaux de la Société
juridique de V Université catholique de
Louvain, pendant l'année académique
1884- 1885, fait au nom de la commission
directrice, par M. le baron H. Coppens,
secrétaire I IR
Société littéraire de l'Université catho-
lique de Louvain 139
Rapport sur les travaux de la Société
littéraire de l'Université catholique
pendant l'année académique 18S4-1885,
fait au nom de la commission direc-
trice, par l'abbé G. Vanden Gheyn,
secrétaire 140
Société de Saint-Vincent de Paul . . . 162
Rapport présenté, au nom du Conseil, sur
les travaux des Conférences pendant
l'année académique l88i-lSSô .... 168
Société médicale de l'Université catho-
lique de Louvain 185
Rapport sur les travaux de la Société
médicale, pendant l'année 1884- 1885,
fait au nom de la commission direc-
trice, par M. J Brusselmans, secrétaire 187
( LXXV )
Cercle agronomique de VUnwer site ca-
tholique de Louvain 199
Rapport sur les travaux du Cercle agro-
nomique, pendant Vanytée académique
1884- 1885, fait au nom du bureau direc-
teur par M. J. Cézar "200
Cercle industriel des Écoles spéciales de
r Université catholique -05
Rapport sur les travaux du Cercle in-
dustriel pendant Vannée académique
1884 1885, /«îY au nom du conité direc-
teur, par M. A. Limelette, vice-prési
dent 206
Docteurs ad honores 212
Liste des étudiants adtnis aux grades
académiques par V Université pendant
l'année 1884-1885 212
li'cole normale pour les ecclésiastiques qui
se préparent à V enseignement moyen. 215
Institut agro7iomique 216
Écoles spéciales des arts et manufactu-
res^ du génie civil et des mines . . . 2 m
Liste des étudiants admis aux grades aca-
démiques par les commissions d'exa-
men de l'Université pendant Vannée
1884-1885 224
Statistique des admissions en théologie
et en droit canon 257
Statistique des admissions par les jurys
d'examen 260
( LXXVI )
Statistique des grades obtenus devant les
jurys d'examen 263
Tableau général des inscriptions prises
pendant les années 1834-1835 à 1884-1885 266
Statistique des élèves inscrits pendant
Vannée académique 1884-1885 et répar-
tis d'après leur pays d^origine. . . . 269
Tableau des inscriptions des deux pre-
miers mois comparées avec le total de
chaque année académique 271
Inscriptions par Facultés, prises pendant
les deux premiers mois de la nouvelle
année académique XS^-X^^Q .... 274
Nécrologe 275
DEUXIÈME PARTIE.
Règlement général de ï Université . . . 279
Règlement du Doctorat en philosophie
selon St-Thomas 297
Liste des règlements publiés dans les An-
nuaires 300
Le Séminaire américain de Louvain . . 305
APPENDICE.
Publications m
Nominations et distinctions scientifiques m
Fêtes jubilaires de la Sodalité .... v
Dates mémorables du premier siècle
(15851685) rfe Za SoDALiTE xvi
( LXXVII )
Adresse de V Université catholique à Sa
Majesté Léopold II, à V occasion de
l'heureuse issue de la Conférence de
Berlin ^relativement à l'œuvre du Congo xxvi
Bref de Sa SoÂnteté Léon XIII à Mgr
Pieraerts, recteur magnifique de V Uni-
versité XXIX
Le grand portrait peint de Sa Sainteté
Léon XIII XXXII
Le Livre d'or de V Université catholique
(1834-84) XXXIV
La médailU et Vahurn commémoratifs
du grand cortège historique .... xxxv
i^e Liber MEMORiALis (1834-84) . . . . xxxvii
Discours prononcé à la salle des Promo-
tions de V Ufiiversité catholique de Lou-
vain, le 14 octobre 1885, jour de l'ouver-
ture des cours, après la messe du St-
Esprit, par Mgr Pieraerts, recteur
magnifique de V Université xl
Notice sur le Laboratoire d'études pra-
tiques d'anatomie lxiii
Notice sur l'Institut de physique pratique lxvii
ANNUAIRE
DE
L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE
DE LOUVAIN.
1887.
ANNUAIRE
L'UNIVERSITE CATHOLiaUB
DE LOUVAIN.
1887.
CINQUANTE-UNIÈME ANNÉE.
LOUVAIN,
TYP. DE VANLINTHOUT FRERES,
lUPKIHEUnS DE l'université.
Correspondance
des ères anciennes avec l'ère vulgaire.
Année de l'ère chrétienne 1887
L'année 2663 des Olympiades, ou la 3« année
de la 666* Olympiade, commence en juillet 1887.
L'année 1304 des Turcs ou de l'Hégire com-
mence le 30 septembre 1886; et l'année 1305 com-
mence le 19 septembre 1887, selon l'usage de
Constanlinople, d'après VArt de vérifier les:
dates.
Éclipses en 1887.
Il y aura dans l'année quatre éclipses :
I. Le 8 février, éclipse de lune.
II. Le 22 février, éclipse annulaire de soleil^
invisible à Louvain.
III. Le 3 août, éclipse de lune.
IV. Le 19 août, éclipse totale de soleil, à peine
visible à Louvain, au lever du soleil.
Comput ecclésiastique.
Nombre d'or 7
Épacte VI
Cycle solaire 20
Indiction romaine l.ô
Lettre dominicale li
( Vi )
Fêtes mobiles.
Septuagésime 6 février.
Les Cendres 23 février.
Pâques 10 avril.
Les Rogations 16, 17 et 18 mai.
L'Ascension 19 mai.
La Pentecôte 29 mai.
La Sainte Trinité 5 juin.
La Fête-Dieu 9 juin.
Le premier dimanche de l'Avant 27 novembre.
Fêtes de commandement.
Le premier jour de Noèl, l'Ascension, l'As-
somption et la Toussaint.
La solennité des tètes de l'Épipbanie, du Saint-
Sacrement, des saints Pierre et Paul et du Patron
de cliaque paroisse est transférée au dimanche
suivant.
Les fêtes abolies ou transférées par concession
de Sa Sainteté Pie Vit sont marquées dans le
calendrier d'un astérisque (■), pour indiquer qu'on
célèbre l'office de la lètc dans les églises. Sa
Sainteté exhorte tous les fidùles à sanciider ces
jours autant que possible, en assistant au moins
au saint Sacrillce de la Messe.
Jours de Jeûne d'obligation.
Les quarante jours du Carême, les Quatre-
Temps, la veille de la Pentecôte, de la solennité
( vir )
des saints Pierre et PauJ, de l'Assomption, de la
Toussaint et de Noël.
Quatre-Temps.
Les 2. 4 et 5 mars. — Les 1, 3 et 4 juin. —
Les 21, 23 et 24 septembre. — Les 21, 23 et 24 dé-
cembre.
Indulgences.
Sa Sainteté Grégoire XVI a accordé, le 18 sep-
tembre 1838, à l'Université catholique de Louvain
les Indulgences plénières qui suivent :
1° Le 4 novembre et le 2 février, pour les
bienfaiteurs, les professeurs, les élèves et les
lonctionnaires de l'Université qui, après s'être
confessés et après avoir communié, visiteront
leur église paroissiale ou une des chapelles de
l'Université et y prieront selon 'intention de
Sa Sainteté.
2° Les jours de la Toussaint, de la Conception
de la très sainte Vierge et de la Nativité de Notre-
Seigneur, les dimanches de Quinquagésime et de
Pentecôte et le dimanche pendant l'octave des
apôtres saints Pierre et Paul, pour les profes-
seurs et les élèves qui, après s'être confessés et
après avoir communié, visiteront une des cha-
pelles de l'Université et y prieront selon l'inte»-
tion de Sa Sainteté.
Sa Saintefi Pie IX a accordé, en outre, le
23 décembre 1854, les faveurs suivantes :
( VIII )
1° Le jour de la promotion au grade de docteur
en théologie ou en droit canon, une indulgence
plénière peut être gagnée par le jeune docteur,
le recteur, le vicerecteur, le secrétaire de l'Uni-
versité, les professeurs de la Faculté de théologie
et le pléban de Saint-Pierre, en priant devant
l'image de la sainte Vierge invoquée à l'église de
Saint- Pierre sous le titre de Sedes Sapientiœ.
2° Une indulgence de trois cents jours est
accordée indistinctement à tous les professeurs
et étudiants de l'Université chaque fois qu'ils
réciteront devant cette image de la sainte Vierge,
à l'église de Saint-Pierre, la prière suivante :
Ave Virgo heatissima sine labe originali con-
cepta, avec l'oraison dominicale et la salutation
angélique.
30 Une indulgence plénière peut être gagnée à.
la chapelle du collège du Saint Esprit le? mars
(fête de saint Thomas d'Aquin), jour auquel il y
a exposition du Saint-Sacrement en forme de
prières de quarante heures.
( IX )
FaTeur accordée par le Saint-Père aux élèves
du collège du Saint-Esprit.
Plus PP. IX.
AD PERPETUAM REI MEMORIAM.
Supplicatum nuper Nobis fuit nomine dilecti
lîlii hodierni Prsesidis CoUegii S. Spirilus in
UniversitateStudiorumLovaniensiMechliniensis
diœcesis existentis, ut sibi, professoribus et
alumnis in Collegio commoranlibus facultatem
concedere dignaremur illas Indulgentias, quibus
acquirendis Ecclesia aliqua vel Oratorium pu-
blicum visitandum esset, facta ad Sacellum
ejusdem CoUegii visitatione consequendi. Nos
autem Fidelium bono et commodiiati, quantum
in Domino possumus, consulere volentes, piis
hujusmodi precibus annuendum esse censuimus.
Quamobrem omnibus et singulis Cliristi fldelibus
in prsefato Collegio Universitatis studiorum
Lovaniensis nunc ei pro tempore commoran-
libus, ut illas Indulgentias, quibus acquirendis
Ecclesise alicujus aut Oratorii publici Lova-
niensis visitatio praescripta est, proprium ipsius
Sacellum visitando, dummodo cetera quse in-
juncta sunt pietatis opéra rite praestiterint,
consequi possint, aucloritate Apostolica tenore-
praesentium concedimus et elargimur. In con-
a.
( 3t )
trarium facienlibus non obstantibus quibus-
cumque. Praeseniibus, perpetuis, fuiuris lem-
poribus valiiuris. Datum Romœ apud Sancium
Peirum sub annulo Piscatoris die xxi januarii
jiiDCCCLXXVi, Poniificatus Nosiri anno trigesimo.
F.Card. ASQUINIUS.
Concordantiam cum autographe testor,
A. J. NAMÈCHE,
Rector Universitatis.
( XI )
Janvier,
Le soleil entre dans le Verseau le 20. Pendant
■ce mois les jours croissent de 1 heure 13 minutes.
3) P. Q. le 2, à 0 h. 39 m. du soir.
© P. L. le 9, à 10 h. 51 m. du soir.
C D. Q. le 16, â 3 h. 40 m. du soir.
# N. L. le 24, â 3 h. 19 m. du matin.
1 Sam. Circoncision de Notre-Seigneur.
2 DiM. s. Adélard, abbé de Corbie.
3 Luad. ste Geneviève, vierge. — Réunion de
la Faculté des Sciences.
4 Mard. s. Tite, évêque; ste Pliaraïlde, vierge.
— Réunion de la Fac. de Philosophie et
Lettres.
5 Merc. s. Télesphore, pape. — Réunion de la
Fac. de Médecine, et de l'Institut agrono-
mique.
6 Jeud. Epiphanie*.
7 Vend, sle Mélanie, vierge. — Réunion de la
Fac. de Théologie.
8 Sam. sle Gudule, vierge. — Réunion de la
Fac. de Droit.
9 DiM. Solennité de l'Epiphanie, s. Marcellin,
évêque.
10 Lund. s. Agathon, ^di^^e. — Réunion du Conseil
rectoral.
11 Mard. s. Hygin, pape.
( XII )
12 Merc. s. Arcade, martyr.
13 Jeud. ste Véronique.
14 Vend. s. Hilaire, évêque de Poitiers.
15 Sam. s. Paul, ermite.
16 DiM. Saint Nom de Jésus, s. Marcel, pape.
17 Lund. s. Antoine, abbé.
18 Mard. Chaire de s. Pierre à Rome.
19 Merc. s. Canut, roi de Danemark.
20 Jeud. ss. Fabien et Sébastien, martjrrs.
21 Vend, ste Agnès, vierge et martyre.
22 Sam. ss. Vincent et Anasiase, martyrs.
23 DiM. Épousailles de la très sainte Vierge.
s. Raymond à.i Pennafort.
24 Lund. s. Timothée, évêque d'Éphèse.
25 Mard. Conversion de s. Paul.
26 Merc. s. Polycarpe, évêque et martyr. —
A 7 1/2 heures, à la chapelle du collège du
Saint-Esprit, Messe anniversaire pour le
repos de Vâme de Mgr Laforet, deuxième
Recteur de V Université catholique, décédé
le 26 janvier 1872.
27 Jeud. s. Jean Chrysostôme, évêque et docteur.
28 Vend. s. Julien, évêque de Cuenca.
20 Sam. s. François de Sales, évêque de Genève.
30 DiM. ste Martine, vierge et martyre.
31 Lund. s. Pierre Nolasque.
( XIII )
Février.
Le soleil entre dans les Poissons le 18. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure 41 minutes.
}) p. Q. le 1, à 8 h. 45 m. du matin.
© P. L. le 8, à 10 h. 33 m. du matin.
C D. Q. le 15, à 1 h. 50 m. du matin.
# N. L. le 22, à 9 h. 59 m. du soir.
1 Mard. s. Ignace, évêque et martyr. — Ouver-
ture de la première session ordinaire des
Commissions d'examens.
2 Merc Purification de la très sainte
Vierge*. Fête patronale de l'Université.
Messe solennelle en Véglise primaire de
St-Pierre, à onze heures — Indulgence
plënière. — Réunion de V Institut agrono-
tnique.
3 Jeud. s. Biaise, évêque et martyr.
4 Vend. s. André Corsini, évêque; ste Jeanne,
reine.
5 Sam. ste Agathe, vierge et martyre.
6 DiM. Septuagésime. ste Dorothée, vierge et
martyre; s. Amand, évoque.
7 Lund. s. Romuald, abbé. — Réunion de la
Fac. des Sciences.
8 Mard. s. Jean de Malha. — Réunion de la
Fac- de Philosophie et Lettres.
9 Merc. s. Cyrille d'Alexandrie, évoque; ste Apol-
line, vierge et martyre. — Réunion de la
Fac. de Médecine.
( XIV )
10 Jeud. ste Scolastique, vierge. — Réunion de
la Fac. de Droit.
1 1 Vend. s. Se vérin, abbé. — Réunion de la Fac.
de Théologie.
12 Sam. ste Eulalie, vierge et martyre.
13 DiM. Sexagésime. ste Euphrosine, vierge.
14 Lund. s. Valeiiiin, prêtre et martyr. — Réu-
nion du Conseil rectoral. — Commence-
ment du second semestre de Vannée aca-
démique 1886-1887.
15 Mard. ss Fausiin et Jovite, martyrs.
15 Merc ste Julienne, vierge.
17 Jeud. ss. Théodule et Julien, martyrs.
18 Vend. s. Siméon, évoque et martyr.
"19 Sam. s. Boniface de Lausanne.
20 DiM. Quinquagésime. s. Éleuihère, évêque
de Tournai. — Indulgence plénière.
21 Lund. b. Pépin de Landen.
22 Mard. Chaire de s. Pierre à Antioche.
23 Merc. Les Cendres, s. Pierre Damien, évêque
et docteur.
24 Jeud. s. Mathias, apôtre.
25 Vend, ste Walburge, vierge.
26 Sam. ste Adeltrude, abbesse de Maubeuge.
-27 DiM. Quadragésime. l"" dim. du Carême
s. Alexandre, évèque d'Alexandrie. — Con-
formément à la résolution du Corps épis-
copal, le premier et le deuxième dimanche
du Carcme on fait dans toutes les églises de
Belgique une collecte pour l'Université.
-28 Lund. ss. Julien, Cbrouion et B<?sas, martyrs.
( XV )
Mars.
Le soleil entre dans le Bélier (commencement
■du Printemps) le 20, à 10 heures 37 minutes
du soir. Pendant ce tnois les jours croissent
'de 1 heure 59 minutes.
3) P. Q. le 3, à l h. 26 m. du matin.
© P. L. le y, à 8 il, 52 m. du soir.
C D. Q. le 16, à 2 h. 0 m. du soir.
m N. L. le 24, a 4 h. 28 m. du soir.
1 Mard. s. Aubin, évèque d'Angers.
2 Merc. Quatre-Temps. s. Siaiplice, pape. —
Réunion de V Institut agronomique.
-3 Jeud. sie Cunégonde, impératzice.
4 Vend. Quatre-Temps. s. Casimir, roi.
5 Sam. Quatre-Temps. s. Théophile.
6 DiM. Retniniscere. sie Colette, vserge.
7 Lund. s. Thomas d'Aquin. — Indulgence plé-
nière et exposition du Saint Sacrem,ent à
la chapelle du collège du Saint Esprit. —
Réumon de la Fac. des Sciences.
-8 Mard. s. Jean de Dieu. — Réunion de la Fac.
de Philosophie et Lettres.
■y Merc. sie Françoise, veuve. — Réunion de la
Fac. de Médecine.
10 Jeud. Les 40 ss. Martyrs de Sébaste. — Réu-
nion de la Fac. de Droit.
1 1 Vend. s. Vindicien, évèque. — Réunion de la
Fac. de Théologie.
( XVI )
12 Sam. s. Grégoire le Grand, p^pe.
13 DiM. Oculi. ste Euphrasie, vierge.
14 Lund. ste Maihilde, reine. — Réxinion du
Conseil rectoral.
15 Mard. s. Longin, soldat.
16 Merc. ste Eusébie, vieige.
17 Jeud. ste Gertrude, abbesse de Nivelles.
18 Vend. s. Gabriel, archange ; s. Cyrille de Jéi u-
salem, évêque.
19 Sam. s. Joseph, patron de la Belgique.
20 DiM. Lœtare. s. Wulfran, évêque de Sens.
21 Lund. s. Benoit, abbé.
22 Mard. s. Basile, martyr.
23 INIerc. s. Victorien, martyr.
24 Jeud. s. .\gapet, évêque de Synnade.
25 Vend. Annonciation de la très sainte
Vierge", s. Hurabert. évoque.
26 Sam. s. Liidger, év. do Munster.
27 DiM. La Passion, s. Rupeit, évêque de WoiBûs.
28 Lund. s. Sixte III, pape.
29 Mard. s. Eustase, abbê.
30 Merc. s. Véron, abbé.
31 Jeud. s. Benjamin, maityr.
( XVII )
Avril.
Le soleil entre dans le Taureau le 20. Pendant
ce mois les jours croissent de 1 heure 51 minutes.
D P. Q. le l,à 2 h. 11 m. du soir.
© p. L. le 8, à 5 h. 57 m. du matin.
C D. Q. le 15, à 4 h. 22 m. du malin.
(§) N. L. le 23, à 9 h. 12 m. du matin.
3) P. Q. le 30, à 11 h. 19 m. du soir.
1 Vend. Notre-Dame des Sex)t-Bouleurs. s.
Hugues, abbé.
2 Sam. s. François de Paule.
3 DiM. Les Ro.meaux. s. Richard, évêque do
Chicester.
4 Lund. s. Isidore de Séville.
5 Mard. ste Julienne de Cornillon; s. Vincent
Ferrier. — Commencement des vacances
académiques.
6 Merc. s. Célestin, pape.
7 Jeud. Jeudi saint, s. Albert, ermite.
8 Vend. Vendredi saint, s. Perpétue, évêque
de Tours.
9 Sam. ste Waudru, abbesse. — Anniversaire
de la naissance de S. M. Léopold II, Roi
des Belges, né à Bruxelles le 9 avril 1835.
10 DiM. PAQUES, s. Macaire, évêque.
11 Lund. Second jour de Pâques', s. Léon le
Grand, pape.
12 Mard. s Jules I, pape.
( xviir )
<!?. More. s. Herménégilde, martyr.
U Jeud. s. Justin, philosophe et martyr; ss. Ti-
burce, Valérien et Maximien, martyrs.
15 Vend, stes Anasiasie et Basilise, martyres.
16 Sam. s. Benoit-Joseph Labre, confesseur;
s. Drogon, ermite.
17 DiM. Quasimodo. .s. Anicet. pape et martyr.
18 Lund. s. Ursmer, évèque, abbé de Lobbes.
19 Mard. s Léon IX, pape.
•20 Merc. ste Agnès de Monte- Pulciano, vierge,
^l Jeud s. Anselme, archevêque de Cantorbéry.
jf2 Vend. ss. Soter et Cajus, papes et martyrs.
23 Sam. s. Georges, manyr.
24 DiM. Misericordia. s. Fidèle de Sigmaringen.
25 Lund. Rogations, s. Marc, évangéliste.
26 Mard. ss. Clet et Marcellin, papes et martyrs.
— Fin des vacances académiques.
27 Merc. s. Aniime, évèque et manyr.
28 Jeud. s. Paul-de la-Croix; s. Vital, martyr.
29 Vend. s. Pierre de Milan, manyr. — Messe
anniversaire, fondée dans la chapelle du
collèye du Saint Esprit, pour le repos de
rame de M. F.- T. Becqué, curé de Saint
Michel à Louvain, décédé le 20 avril 1835.
30 Sam. ste Catherine de Sienne, vierge.
( XI.X )
Mai.
Le soleil entre dans les Gémeaux le 21. Pen-
dant ce mois les jours croissent de 1 heure
^8 minutes.
© P. L. le 7, à 2 h. 20 m. du soir.
C D. Q. le 14, à 8 h. 36 m. du soir.
m N. L. le 22, à 11 h. 24 m. du soir.
3) P. Q. le 30, à 5 h, 38 m. du malin.
1 Dm. Jubilate. ss. Philippe et Jacques, apôtres.
2 Lund. s. Aihanase, évéque et docieur. — Réu-
nion de la Fac. des Sciences.
3 Mard. s. Alexandre. Invention de la ste Croix.
— Réunion de la Fac. de Philosophie et
Lettres.
4 Merc. ste Monique, veuve. — Réunion de la
Fac. de Médecine., et de ÏInslitut agrono-
mique.
5 Jeud. s. Pie V, pape. — Réunion de la Fac.
de Brait.
6 Vend. s. Jean devant la Porte Latine. —Réu-
nion de la Fac. de Théologie.
7 Sam. s. Stanislas, évêque et martyr.
S lUM. Cantate. Patronage de s. Joseph. Ap{ia-
rition de s. Michel.
9 Lund. s. Grégoire de Nazianze, docteur. —
Réunion du Conseil rectoral.
10 Mard. s. Antonin, archevêque de Florence.
( XX )
1 1 Merc. s. François de Hiéronymo.
12 Jeud. ss. Nérée et Achillée, martj'rs.
\3 Vend. s. Servais, évêque de Tongres.
14 Sam. s. Pacôme, abbé de Tabennes. — A
10 heures, à V église de Saint- Pierre, Messe
anniversaire pour le repos de l'âme de
Mgr de Ram, premier recteur de X Uni-
versité catholique, décédé le 14 mai 1865.
15 DiM. Yocera sie Dymphne, vierge et martyre-
16 Lund.iîo^'a^îows. s. Jean Népomucène, martyr.
17 Mard. Rogations, s. Pascal Baylon.
18 Merc. Rogations, s. Venance, martyr.
19 Jeud. ASCENSION, s. Pierre Célestin, pape.
•20 Vend. s. Bernardin de Sienne.
•21 Sam. ste Iiisberge, vierge.
•22 Dm. Exaudi. sle Julie, vierge et martyre.
23 Lund. s. Guibert, fondateur de Gembloux.
•24 Mard. Noti-e-Dame Secours des Clirétiens-
•25 Merc. s. Grégoire VII. pape.
26 Jeud. s. Philippe de Néri.
'27 Vend, ste Marie-Madeleine de Pazzis ; s. Jean f.
pape.
•28 Sam. s. Augustin, apôtre de IWngleterre;
s. Germain, évéque de Paris. Jeune.
•29 DiM. PENTECOTE. — Indulgence plénière.
s. Maximin, évêque de Trêves.
30 Lund. Second jour dk Pentecôte', s. Ferdi-
nand III. roi.
31 Mard. ste Angèle de Merici; sic Péironillo,.
vierge.
( XXI )
Juin.
Le soleil entre dans VÉcrevisse (commence-
ment de VÉté) Ze 21, à Q heures 45 tninutes du
soir. Pendant ce mois les jours croissent de
24 mimites jusqu'au 21, et décroissent ensuite
de 6 minutes jusqu'au 30.
© P. L. le 5, à 10 h. 57 m. du soir.
C D. Q. le 13, à l h. 53 m. du soir.
# N. L. le 21, à 11 h. 11 m. du matin,
î P. Q. le 28, à 10 h. 19 m. du matin.
1 Merc. Quatre Temps, s. Justin; s. Pamphile,
martyr. — Réunion de V Institut agrono ■
inique.
2 Jeud. ss. Marcellin, Pierre et Erasme, mart.
3 Vend. Quatre- Temps, ste Clotilde, reine.
4 Sam. Quatre-Temps. s. Optât, év. deMilôve.
5 DiM. La Sainte Trinité, s. Boniface, apôire
de l'Allemagne.
6 Lund. s. Norbert, évêque. — Réunion de la
Fac. des Sciences.
7 Mard. s. Robert, évoque. — Réunion de la
Fac. de Philosophie et Lettres.
8 Merc. s. Médard, évêque de Noyon. — Réu-
nion de la Fac. de Médecine.
9 Jeud. FÉTE-DiEU*. ss. Prime et Félicien, mart.
10 Vend, ste Marguerite, reine. — Réunion de
la Fac. de Théologie.
( XXII )
11 Sara. s. Barnabe, apôtre; s. Aleydis de Schaer-
beek. — Réunion de la Fac. de Droit.
12 DiM. SoLKNNiTF DE LA FÊTE-DiRU. S. Jean (le
Sahagun — Procession générale.
13 Lund. s. Antoine de Padoue. — jR^MWwn du
Conseil rectoral.
14 Mard. s. Basile le Grand, archevêque de Cé-
sarée.
15 Merc. s. Guy, s. Modeste et ste Crescence,
martyrs
16 Jeud. sie Lutgarde, vierge; s. Jean François
Régis.
17 Vend, ste .A.lène, vierge et martyre.
18 Sam. ss. Marc et Marcellin. martyrs.
19 DiM. ste Julienne de Faleoniéri, vierge. —
Fête du Sacré-Cœur de Jésus. — Fête du
Saint Sacrement de Miracle à Louvain.
?0 Lund. s. Sylvère, pape et martyr.
21 Mard. s. Louis de Gonzague.
•J2 Merc. s. Paulin, évoque de Noie.
•23 Jeud. ste Marie d'Oignies.
24 Vend. Nativité de s. Jean-Baptiste.
25 Sam. s. Guillaume, abbé.
2^ DiM. ss. Jean et Paul, martyrs.
•Il Lund. s. Ladislas, roi de Hongrie.
28 Mard. s. Léon II, pape.
29 Merc. ss. Pierre et Paul*, apôtres. — Indtd-
gence plcniére.
30 Jeud. sie Adile, vierge.
( XXIII )
Juillet.
Le soleil entre dans le Lion le 23. Pendant, ce
mois les jours décroissent de I heure 3 minutes^
© P. L. le .5, à 8 h. 53 m. du raatin.
C D. Q. le 13, à 7 h. 15 m. du maiin.
# N. L. le 20, à 9 h. 8 m. du soir.
}) P. Q. le 27, à 2 h. 49 m. du soir.
1 Vend, s Rorabaut, évêque, patron d.^ Maline-.
2 Sam. Visitation de la Ste- Vierge. Jeûne.
3 DiM. Solennité des ss- Pierre et Paul. —
Indulgence plénière. s. Euloge. martyr.
4 Lund. s. Théodore, évêque; ste Zoé, viergo
ei martyre.
5 Mard. ss. Cyrille et Melhodius, apôtres des^
Slaves.
6 Merc. ste Godelive, martyre.— Ouverture de
la seconde session ordinaire des Commis-
sions d'examens.
1 Jeud. s. Willebr^ud, évêque d'Eiehstadt.
8 Vend, ste Elisabeth, reine tie Portugal.
9 Sam. ss. Martyrs de Gorcum.
10 DiM. Les sept Frères Martyrs.
11 Lund. s. Pie I, pape.
12 Mard. s. Jean Gualbert, abbé.
13 Merc. s. Anaclet, pape et martyr.
14 Jeud. s. Bonaveniure, évêque et dociear.
( XXIV )
15 Vend. s. Henri, empereur d'Allemagne.
IG Sam. Notre-Dame du MontCarmel; ste Re-
nilde.
17 DiM. Fête du Saint Sacrement de Miracle à
Bruj:elles. s. Alexis, confesseur.
18 Lund. s. Camille de Lellis.
19 Mard. s. Vincent de Paul.
20 Merc s. Jérôme Émilien.
21 Jeud. ste PraxèJe, vierge. — Anniversaire
de l'inauguration de S. M. Léopold I. Roi
des Belges.
22 Vend, sie Marie-Madeleine-
23 Sam. s. Apollinaire, é^-èque de Ravenne.
24 DiM. ste Christine, vierge et martyre.
25 Lund. s. Jacques le Majeur, apôtre.
26 Mard. ste Anne, mère de la très sainte Vierge
Marie.
27 Mero. s. Pantaléon, martyr.
28 Jeud. ss. Nazaire et Celse, martjTS; s. Victor,
martyr.
29 Vend, ste Marthe, vierge.
30 Sam. ss. Abdon et Sennen, martyrs.
31 Dm. s. Ignace de Loyola.
( XXV )
Août.
Le soleil entre dans la Yierge le 23 Pendant
ce mois les jours décroissent de 1 heure 48 mi-
nutes.
© P. L. le 3, à 8 h. 58 m. du soir.
il D. Q. le H, à 11 h. 55 m. du soir.
% N. L. le 19, à 5 h. 57 m. du matin.
î P. Q. le 25, à 8 h. 40 m. du soir.
1 Lund. s. Pierre es Liens. — Commencement
des vacances académiques.
•2 MarJ. Portiuncule. s. Alphonse de Liguori ;
s. Etienne, pape.
3 Merc. Invention du corps de s. Etienne.
4 Jeud. s. Dominique, confesseur.
5 Vend. Notre Dameaux-Neiges.
6 Sam, Transfiguration de Notre- Seigneur Jé-
sus-Christ.
7 DiM. s. Gaétan de Thiennes; s. Donat, évêque
et martyr.
8 Lund. s. Cyriaque, martyr.
9 Mard. s. Romain, martyr.
10 Merc. s. Laurent, martyr.
11 Jeud. s. Géry, évêque de Cambrai.
12 Vend, ste Claire, vierge.
13 Sam. s. Hippolyte, martyr; b. Jean Berch-
mans, de Diest, confesseur. Jeiine.
14 DiM. s. Eusèbe, martyr.
b
( XXVI )
15 Lund. ASSOMPTION DE LA TRÈS SAINTE
VIERGE, s. Arnould, évêque de Soissons.
16 Mard. s. Hyacinthe, confesseur; s. Roch,
confesseur.
17 Merc. s. Joachira, père de la très sainte Vierge
Marie; s. Libérât, abbé.
18 Jeud. ste Hélène, impératrice.
19 Vend. s. Jules, martyr; b. Urbain II, pape:
b. Louis Florès, d'Anvers, martyr.
20 Sam. s. Bernard, abbé de Clairvaux, docteur.
21 DiM. ste Jeanne Françoise Frémiot de Chantai,
veuve.
22 Lund. s. Timothée, martyr.
•23 Mard. s. Philippe Béniti.
24 Merc. s. Barthélemi, apôtre.
25 Jeud. s. Louis, roi de France.
26 Vend. s. Zéphyrin, pape et martyr.
27 Sam. s. Joseph Calasance.
28 DiM. s. Augustin, évoque et docteur.
29 Lund. Décollation de s. Jean-Baptisie.
30 Mard. ste Rose de Lima, vierge.
31 Merc. s. Raymond Nonnat.
( xxvri )
Septembre.
Le soleil entre dans la Balance (commence-
ment de V Automne) le 23, à 9 heures 12 minutes
du matin. Pendant ce mois les jours décroissent
de I heure 54 'tninutes.
© P. L. le 2, à 1 1 h. 31 m. du matin.
l D. Q. le 10, â 3 h. 22 m. du soir.
m N. L. le 17, à 2 h. 18 m. du soir.
3) P. Q. le 24, à 5 h. 22 m. du matin.
1 Jeud. s. Gilles, abbé.
2 Vend. s. Etienne, roi de Hongrie.
3 Sam. s. Reraacle, évéque de Maesiricht.
4 DiM. ss. Anges Gardiens, ste Rosalie, vierge.
5 Lund. s. Laurent Justinien, patriarche de
Venise.
6 Mard. s. Donatien, martyr.
7 Merc ste Reine. — Installation de l'Uni-
versité DE LOUVAIN (1426), ÉRIGÉE PAR LE
PAPE Martin V (9 décembre 1425).
8 Jeud. Nativité de la très sainte Vierge*.
s. Adrien, martyr
9 Vend. s. Gorgone, martyr.
10 Sam. s. Nicolas de Tolentino.
1 1 DiM. S. Nom de Marie, ss. Prote et Hyacinthe,
martyrs.
12 Lund. s. Guy d'Anderlecht.
13 Mard. s. Amé, évéque de Sion en Valais.
( XXVIII )
14 Merc. Exaltation de la ste Croix.
15 Jeud. s. Nicomède, martyr.
16 Vend, ss Coraeille et Cyprien, martyrs.
17 Sam. s. Lambert, évèque de Maesirichi.
18 DiM. s. Joseph de Cupertino. — Commémo-
ration des douleurs de la très sainte
Yierge Marie.
19 Lund. s. Janvier, martyr.
20 Mard. s. Eusiache, martyr.
21 Merc. Quatre-Temps. s. Mathieu, apôtre.
22 Jeud. s. Thomas de Villeneuve, évèque;
ss. Maurice et ses compagnons, mariyis.
23 Vend. Quatre-Temps. sie Thccle, vierge et
martyre.
24 Sam. Quatre- Temps. Notre:Dame de la Merci.
25 DiM. s. Firmin.
2G Lund. s. Cyprien et ste Justine, martyrs.
27 Mard. ss. Côme et Damien, martyrs.
•2S Merc. s. Weiiceslas, duc de Bohème, martyr.
29 Jeud. s. Michel, archange.
30 Vend. s. Jérôme, docteur.
{ XXIX )
Octobre.
Le soleil entre dans le Scorpion le 23. Pen-
dant ce mois les jours décroissent de 1 heure
55 ininutes.
© P. L. le 2, à 4 h. 6 m. du matin.
(f D. Q. le 10, à 5 h. 16 m. du matin.
m N. L. le 16, à 10 h. 53 m. du soir.
3) P. Q. le 23, à 6 h. 4 m. du soir.
© P. L. le 31, à 9 h 49 m. du soir.
1 Sam. s. Rémi; s Bavon, patron de Gand.
2 DiM. Solennité du Saint- Rosaire, s. Léode-
gaire, évêque d'Autun.
3 Lund. s. Gérard, abbé. — Ouverture de la
session supplémentaire des Commissions
d'examens.
4 Mard. s. François d'Assise.
5 Merc. s. Placide, martyr.
6 Jeud. s. Brunon, confesseur.
7 Vend. s. Marc, pape.
8 Sam. ste Brigitte, veuve.
9 DiM. s. Denis et ses compagnons, martyrs.
10 Lund. s. François de Borgia. — Les inscrip-
tions et les recensements se font à partir
de ce jour jusqu'au sa-tnedi 22 octobre., à
la salle du Sénat académique, de neuf
heures à midi, et de trois à cinq heures.
1 1 Mard. s. Gommai re, patron de Lierre. — Fin
des vacances académiques.
b.
( XXX )
12 Merc s. Wilfrid, évêque d'York. — Messe so-
lennelle du St- Esprit pour V ouverture des
cours académiques, en Véglise primaire
de St Pierre, à onze heures. — Commen-
cement du preraier semestre de Tannée
académique 1887- 1888.
13 Jeud. s. Edouard, roi d'Angleterre.
14 Vend. s. Calliste, pape et martyr.
15 Sam. ste Thérèse, vierge.
IG DiM. s. Mummolin, évêque de Noyon et de
Tournai. — Les deinandes qui se rapportent
aux art. 41, 42 et 45 du règlement général
doivent être adressées aux Facultés avant
les réunions de cette semaine.
17 Lund. ste Hedwige, veuve. — Réunioyi de la
Fac. des Sciences.
18 Mard. s. Luc, évanjjéliste. — Réunion de la
Fac. de Philosophie et Lettres.
19 Merc. s. Pierre d'Alcantara. — Réunion de la
Fac. de Médecine, et de l'Institut agrono-
mique.
50 Jeud. s. Jean de Kenii. — Réunion de la Fac.
de Droit.
21 Vend, ste Ursule et ses conip.^srnes. martyres.
— Réunion de la Far. de Théologie.
22 Sam. s. Mellon, évêque. — Clôture des in-
scriptions et des recensements. Après ce
jour on ne peut être inscrit nu recensé
que si le retard de l'inscription est du à
des motifs légitimes. (Rêgl. gén. art. 6 )
( XXXI )
•23 DiM. s. Jean de Capistran.
24 Lund. s. Raphaël, archange. — Réunion du
Conseil rectoral.
•25 Mard. s. Crépin, s. Crépinien, s. Chrysante et
ste Darie, martyrs."
26 Merc. s. Évarisîe, pape et martyr.
27 Jeud. s. Frumence, apôtre de l'Ethiopie.
28 Vend. ss. Simon et Jude, apôtres.
29 Sam. ste Ermelinde, vierge.
30 DiM. s. Foiilan, martyr.
31 Lund. s. Quentin, martyr. Jei'me.
( MXXII )
Novembre.
Le soleil entre dans le Sagittaire le 22. Pen-
dant ce mois les jours décroissent de 1 heure
28 minutes.
C D. Q. le 8, à 5 h. 20 m. du soir.
® N. L. le 15, à 8 h. 27 m. du matin.
]) P. Q. le 22, à H h. 1 m. du matin.
© P. L. le 30, à 3 h. 38 m. du soir.
1 Mard. TOUSSAINT. — Indulgence plénière.
2 Merc. Les Fidèles Trépassés.
3 Jeud. s. Hubert, évèque de Liéj;e.
4 Vend, s, Charles Borromée, archevêque de
Milan. — Inauguration de l'Université
CATHOLIQUE A MaLINES (1834) ÉRIGÉE PAR
LE Corps épiscopal de Belgique avec
l'assentiment de s. s. Grégoire XVI. —
Indulgence pleniêre.
5 Sam. ste Odrade , vierge; s. Zachaiie et
ste Elisabeth, parents de s. Jean-Baptiste.
6 DiM. ."5. Winoc, abbé — Messe solennelle pour
les bienfaiteurs de V Université, en l'église
primaire de Saint-Pierre, d onze heures.
7 Lund. Patronage de la sainte Vierge, s. Willi-
brord, évèque d'Utrecht. — Réunion de la
Fac. des Sciences.
( xxxm )
8 MarJ. s. Godefroid, évêque d'Amiens. — Héu-
mon de la Faculté de Philosophie et
Lettres.
9 Merc. Dédicace de l'église du Sauveur à Rome.
s. Théodore, martyr. — Réunion de la Fac.
de Médecine, et de l'Institut agronomique.
10 Jeud. s André Avellin. — i^e'MWîO'/i de la Fac.
de Droit.
11 Vend, s Martin, évêque de Tours. — Réunion
de la Fac. de Théologie.
12 Sam. s. Liévin, évêque et martyr.
13 DiM. Dédicace universelle des églises.
s. Stanislas Kostka.
14 Liind. s. Josaphai, évêque et martyr; s. AI-
béric, évêque d'Utrechi. — Réunion du
Conseil rectoral.
15 Mard. ste Gertrude, vierge; s. Léopold, con-
fesseur. — Fête patronale de .S'a Majesté
le Roi Léopold II.
16 Merc. s. Edmond, archevêque de Cantorbéi y.
17 Jeud. s. Grégoire Thaumaturge.
18 Vend. Dédicace des basiliques de s. Pierre et
de s. Paul à Rome.
19 Sam. ste Elisabeth, duchesse de Thuringe.
20 DiM. s. Félix de Valois.
21 Lund. Présentation de la très sainte Vierge.
22 Mard. ste Cécile, vierge et martyre.
23 Merc. s. Clément I, pape et martyr.
24 Jeud. s. Jean de la Croix.
25 Vend, ste Catherine, vierge et martyre.
( XXXIV )
26 Sam. s. Albert de Louvain, évêque de Liège
et martyr.
27 DiM. Avent. s. Acaire, évêque de Noyon.
28 Lund. s. Rufe, martyr.
29 Mard. s Saturnin, martyr.
30 Merc s. André, apôtre.
( XXXV )
Décembre.
Le soleil entre dans le Capricorne (commen-
cement de l'Hiver) le 22, à 3 heures 23 minutes
du matin. Pendant ce m,ois les jours décroissent
de 26 minutes jusqu'au 22, et croissent ensuite
de 4 minutes jusqu'à la fin du mois.
C D. Q. le 8, à 3 h. 29 m. du matin.
® N. L. le 14, à 7 h. 40 m. du soir.
}) P. Q. le 22, à 7 h. 20 m. du matin.
© P. L. le 30, à 8 h. 33 m. du matin.
1 Jeud. s. Éloi, évêque de Noyon. — Installa-
tion DE l'Université catholique a Lou-
VAiN (1835).
2 Vend, sie Bibienne, vierge et martyre.
3 Sam. s. François-Xavier.
4 DiM. ste Barbe, mart.; s. Pierre Chrysologue.
5 Lund. s. Sabbas, abbé. —Réunion de la Fac.
des Sciences.
6 Mard. s. Nicolas, évêque de Myre. — Réunion
de la Fac. de Philosophie et Lettres.
7 Merc. s. Ambroise, évêque et docteur. — i^ew-
nion de la Fac. de Médecine, et de l' Instinct
agronomique.
8 Jeud. Immaculée Conception de la très
sainte Vierge'. — Indulgence plénière.
9 Vend, ste Léocadie, vierge et martyre. — Réu-
nion de la Fac. de Théologie.
( XXXVI )
10 Sam. s. Melchiade, pape et martyr. — Réunion
de la Fac. de Droit.
11 Dlm. s. Damase, pape.
12 Lund.s. Valérie, abbé en Pica.rdie. — Réunion
du Conseil rectoral.
13 Mard. sie Lucie, vierge et martyre.
14 Merc- s. Nicaise, évêque.
15 Jeud. s. Adon, Hrchevéque de Vienne.
16 Vend. s. Eusèbe, évêque de Verceil.
17 Sam. ste Begge, veuve; ste Wivine. — Anni-
versaire de l'inauguration de S. M. LÉo-
POLD II, Roi des Belges.
18 DiM. Expectation de la très sainte Vierge.
19 Lund. s. Némésion, mariyr.
20 Mard. s. Philogone, évêque.
21 Merc. Quatre-Temps. s. Thomas, apôtre. —
Messe d'or
22 Jeud. s. Hungère, évêque d'Utrecht.
23 Vend. Quatre Temps, ste Victoire, vierge et
martyre.
24 Sam Quatre-Temps. s. Lucien. Jeûne.
25 DiM. NOËL. — Indulgence plénièrc.
26 Lund. Second jour de Noël*, s. Etienne, pre-
mier martyr.
27 Mard. s. Jean, apôtre et évangéliste.
28 Merc. ss. Innocents.
29 Jeud. s. Thomas de Cantorbéry.
30 Vend. s. Sabin, évoque et martyr.
31 Sam. s. Silvesire, pape.
Planètes principales.
Moment du x>assage au méridien à Louvain,
le 15 de chaque mois.
VÉNUS.
Le 15
janvier . .
. . à 0 h. 54 m. du soir.
—
février . .
. . à l h. 23 m. du soir.
—
mars . . .
. . à 1 h. 40 m. du soir.
—
avril . . .
. . à 2 h. 3 m. du soir.
—
mai . . .
. . à 2 h. 38 m. du soir.
—
juia . . .
. . à 3 h. 7 m. du soir.
—
juillet. . .
. . à 3 h. 8 m. du soir.
—
août . . .
. . à 2 h. 26 m. du soir.
—
septembre .
. . à 0 h. 17 m. du soir.
—
octobre . .
. . ù 9 h. 43 m. du matin.
—
novembre .
. . ù. 8 h. 51 m- du matin
—
décembre .
. . à 8 h. 47 m. du matin
MARS.
Le II
) janvier . .
. . à 1 h. 42 m. du soir.
—
février . .
. . à 1 h. 14 m. du soir.
—
mars . . .
, . à 0 h. 44 m. du soir.
—
avril . . .
. . à 0 h. 9 m. du soir.
—
mai . . .
. . à 11 h. 36 m. du matin
—
juin . . .
. . â 11 h. 6 m. du matin
—
juillet. . .
. . à 10 h. 37 m. du matin
—
août . . .
. . à 10 h. 4 m. du matin
—
septembre .
. . à 9 h. 24 m. du matin
—
octobre . .
. . à 8 h. 38 m. du matin
—
novembre .
. . à 7 h. 44 m. du matin
—
décembre .
. . à 6 h. 46 m. du matin
1
( xxxvni )
JUPITER.
Le ISjanvier . . .
à 6h
31 m
du matin
—
février . . .
. à 4 h
'3Ô m
du matin
—
mars ....
à 2 h
43 m
du matin
—
avril ....
. û Oh
29 m
du matin
—
mai ....
à 10 h
13 m
du .soir.
—
juin ....
à 8 h.
3m
du soir.
—
juillot. . . .
à 6h
8 m
du soir.
—
août ....
à 4 h.
18 m.
du soir.
—
septembre . .
à 2 h.
35 m.
du soir.
—
octobre . . .
h 1 h
1 m
du soir.
—
novembre . . .
à 11 h
25 m.
du matin.
décembre . . .
S.VT
à 9 h.
[JRNE.
53 m.
du matin.
Le 1=
janvier . . . .
à 11 h.
40 m.
du soir.
—
février . . . .
à 9 h.
29 m.
du soir.
—
mars
à 7 h.
35 m.
du soir.
. —
avril
à .5 h.
37 m.
du soir.
—
mai ....
à 3 h.
48 m.
du soir.
—
juin ....
à 2 h.
Om.
du soir.
—
juillet
à Ob.
18 m.
du soir.
^
août ....
ù. 10 h.
33 m.
du malin.
—
septembre . . .
à S h.
46 m.
du matin.
—
octobre . . .
à tih.
58 m.
du matin.
—
novembre . . .
à 5 h.
Om.
du matin.
—
décembre . . .
à 31i.
Om.
du matin.
PREMIÈRE PARTIE.
Prière à la très sainte Mère de Dieu,
patronne de lUniversité (i).
Souvenez-vous, ô bienheureuse Vierge Marie,
qu'il n'a jamais été dit que quelqu'un ait eu re-
cours â vous sans avoir été exaucé. Plein d'une
confiance sans bornes en cette toute-puissante
protection, je viens, ô Marie, avec tous les fidèles
de Belgique implorer vos bontés sur l'Université
catholique, établie par nos premiers pasteurs,
d'un commun accord avec le Chef auguste de
l'Église. Cette œuvre, ô très sainte Vierge, n'a
d'autre but que la gloirede votre Fils chéri, par
la conservation du précieux don de la foi, des
mœurs et de la vraie science parmi notre jeu-
nesse catholique. Bénissez-la donc, ô Mère de
bonté, afin que tous ceux qui s'y trouvent réunis
aient un cœur pur, une intelligence droite, et
qu'ils soient remplis de l'Esprit-Saint, qui est le
Dieu des sciences. Obtenez moi, à Marie, ainsi
qu'à tous les fidèles catholiques de Belgique, un
zèle constant pour seconder cet établissement,
afin que nous devenions tous participants des
fruits qu'il doit produire. Reine du ciel, votre
Cl) Nosseigneurs le Canlinal-Arclievcque et les Évèques de Bel-
gique ont accordé 40 jours d'indulgeuce à tous les Odèles cliaqnc
lois qu'ils réciteront dévotement celte prière.
( 4 )
propre gloire est intéressée au succès de cette
oeuvre. Si elle prospère, plus de cœurs s'uniront
à nous pour chanter vos louanges et dire sans
cesse avec amour et reconnaissance : 0 très
miséricordieuse, ô très bonne et très douce
Vierge Marie ! — Ave, Maria.
Corps épiscopal de Belgique.
Archevêque de Malines , S. G. Mgr Pierre-
Lambert GoossENS, né h Perck le 18 juillet 1827,
nommé évoque d'Abdôre et coadjuteur de Mgr
Gravez, évêque de Namur, avec droit de succes-
sion le l"" juin 1883, sacré le 24 juin 1883, entré
en pojsession du siège de Namur le 16 juillet
1883, et du siège archiépiscopal de Malines le
12 avril 1884, commandeur de l'ordre de Léopold.
Èvêque de Bruges," S. G. Mgr Jean-Joseph
Faict, né à Leffinghe le 22 mai 1813, docteur en
théologie et en philosophie et lettres, prélat
domestique et évêque assistant au trône de Sa
Sainteté, sacré à Bruges le 18 octobre 1864, offi-
cier de l'ordre de Léopold.
Évêque de Gand, S. G. Mgr HENiii François
Bracq, né à Gand le 26 février 1804, docteur en
théologie, sacré à Gand le l'" mai 1865, officier
de l'ordre de Léopold.
Évêque de Liège, S. G. Mgr Victor-Joseph
DouTRELOUX, né à Chênée le 20 mai 1837, nommé
évêque de Gerrum et coadjuteur de Mgr de Mont-
pellier avec droit de succession le 5 juillet 1875,
sacré à Liège le l^^"" août suivant, entré en pos-
.session du siège épiscopal de Liège le 24 août 1879.
( 6 )
Évêque de Tournai, S. G. Mgr Isidore Joseph
Du RoussAux, né à. Hal le 19 janvier 1826,
nommé le i*"" décembre 1879 administrateur
apostolique du diocèse de Tournai, le 27 février
1880 évêque d'Euménie et sacré à Malines le
14 mars suivant; préconisé évêque de Tournai
le 14 novembre 1880.
Évêque de Namur, S. G. Mgr Edouard-Joseph
Belin, né à Obigies en 1821, sacré à Namur le
14 avril 1884.
ÉVÊQUE COADJUTEUR
De S. G. Mgr VÉvéque de Gand :
S. G. Mgr Henri - Charles - Camille Lam-
BRECHT, né à Welden, le 26 janvier 1848, docteur
en théologie de l'Université catholique de Lou-
vain, évêque de Gerra, sacré à Malines le
4 avril 1880.
Personnel de lUniversité.
RECTEUR MAGNIFIQUE.
C F. J. Pieraerts, prélat domestique de Sa
Sainteté, docteur en théologie, chanoine hono-
raire de l'église métropolitaine de Malines,
membre de l'académie de la religion catholique
de Rome, officier de l'ordre de Léopold, com-
mandeur de l'ordre de François-Joseph d'Au-
triche et commandeur de l'ordre du Christ du
Brésil, professeur ordinaire à la Faculté de phi-
losophie et lettres. Montagne du Collège, 2.
RECTEUR ÉMÉRITE.
A. J. Xaméche, prélat domestique de Sa Sain-
teté, docteur en théologie, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines, officier
de l'ordre de Léopold, etc , professeur émérite
à la Faculté de philosophie et lettres. Abbaye de
Parc.
VICE-RECTEUR.
C. p. E. Carini/vels, prélat domestique de Sa
Sainteté, docteur en théologie, licencié en droit
canon, chanoine honoraire de la cathédrale de
Liège, chevalier de l'ordre de Léopold, profes-
seur ordinaire à la Faculté de philosophie et
lettres. Rue des Récollets (cour St- François).
1.
SECRETAIRE.
P. G. H. Willems, chevalier de l'ordre de Léo-
pold, docteur en philosophie et lettres, docteur
-eu droit honoris causa de l'université de Hei-
delberg, membre de l'académie royale des
sciences, des lettres et des beaux-arts de Bel-
gique et de l'académie royale flamande de langue
et de littérature, membre étranger de l'académie
royale des sciences des Pays-Bas à Amsterdam,
correspondant de l'académie royale des sciences
de Turin, de l'institut royal Lombard à Milan,
de l'académie royale d'histoire d'Espagne et de
l'académie royale de législation et de jurispru-
dence de Madrid, de l'institut royal Grand Ducal
du Luxembourg, président de la société *• Zuid-
Nederlandsche maatschappij van Taalhunde -,
professeur ordinaire à la Faculté de philosophie
et lettres. Rue de Bruxelles, 192.
CONSEIL RECTORAL.
C. p. E. Cartuyvels, vice-recteur.
H. Van den Berghe, doyen de la Faculté de
théologie.
L. Mabille, doyen de la Faculté de droit.
G. Yerriest, doyen de la Faculté de médecine.
L. C de Monge, doyen de la Faculté de philo-
sophie et lettres.
L. Henry, doyen de la Faculté des sciences.
P. G. n. 'Willems, secrétaire de l'Université.
( 9 )
ASSESSEURS DU VICE-RECTEUR.
/. de Groutars, camérier secret de Sa Sainteté,
professeur ordinaire de la Faculté de philoso-
phie et lettres, chanoine honoraire de la cathé-
drale de Liège, chevalier de l'ordre de Léopold,
directeur de l'école normale ecclésiastique des
humanités.
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie, docteur en philosophie et en théo-
logie, chanoine honoraire de l'église métropoli-
taine de Malines.
FACULTÉ DK THÉOLOGIE.
Doyen, H. Van den Berghe.
Secrétaire, M. Reusens.
H. J. Feye, professeur émérite, prélat domes-
tique de Sa Sainteté, docteur en théologie et en
droit canon, consulteurdu concile dtx Vatican et
secrétaire de la députation de discipline ecclé-
siastique. Rue Sie-Anne, 7.
J.-B. Lefebve, professeur émérite, docteur en
théologie, chanoine honoraire de la cathédrale
de Namur. A Sclayn (Namur).
F. J. Ledoux, professeur ordinaire, docteur
en théologie et en philosophie, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Liège; la théologie
dogmatique générale. Rue de Namur, 161.
T. J. Lamy, professeur ordinaire, prélat do-
( 10 )
mestique de Sa Sainteté, docteur en théologie»
chanoine honoraire de la cathédrale de Namur,
membre de l'académie royale des sciences, des
lettres et des beaux-arts de Belgique, chevalier
de l'ordre de Léopold, membre de l'académie de
la religion catholique de Rome, membre de la
société d'archéologie biblique de Londres, pré-
sident du collège Marie-Thérèse; l'Écriture
Sainte et les langues sémitiques.
E. n. J. Reusexs, professeur ordinaire, <!oc-
teur en théologie, chanoine honoraire de l'église
métropolitaine de Malines, bibliothécaire de
l'Université, chevalier de l'ordre de Léopold,
membre de l'académie de la religion catholi(iue
de Rome, membre titulaire de l'académie d'ar-
chéologie de Belgique, membre de la commission
de surveillance du musée royal d'antiquités et
d'armures, membre effectif de la commission
royale des monuments et membre correspondant
d« l'académie poniilicale d'archéologie, membre
honoraire du corps académique d'Anvers; les
antiquités chrétiennes, l'archéologie et la paléo-
graphie. Rue Neuve, 22.
F. J. MouL.vKT, protesseur ordinaire, docteur
en druit canon, clianome honoraire de la cathé-
drale de Tournai ; le droit civil ecclésiastique.
Rue des Bogards, 7G.
A. J. J. F. Haine, professeur ordinaire hono-
raire, docteur en théologie, chanoine honoraire
de l'église métropolitaine de Malines. Ruo de
Namur, 108.
( 11 )
B. JuNGMANN, professeur ordinaire, docteur-
en théologie et en philosophie, chanoine hono-
raire de la cathédrale de Bruges ; Thisioire ecclé-
aiastiQue et la patrologie. Collège Marie Thérèse.
A. H. H. Dupont, proîesseur ordinaire, doc-
teur en philosophie et en théologie, chanoine
honoraire de la cathédrale de Liège; la théologie
dogmatique spéciale — la métaphysique générale
et spéciale (cours de la FacuUé do philosophie).
Collège du Pa[)e.
A. B. Van der Moeren, professeur oïdinaire,
docteur en théologie, président du collège du
St-Esprit, chanoine honoraire de la cathédrale
de Gand ; !a théologie morale.
D. Mercier, professeur ordinaire, docteur en
philosophie et en théologie, chanoine hoLoraire
de l'église métropolitaine de Malines, assesseur
du vicerecteur, membre de l'académie romaine
de Saint-Thomas d'Aquin; le cours de philoso-
phie supérieure selon saint Thomas d'Aquin. Col-
lège du Saint-Esprit.
H. Vanden Berghe, professeur ordinaire, doc-
teur eu droit canon, président du collège du
Pape Adrien VI; le droit canon.
J. FoRGET, professeur extraordinaire, docteur
en théologie, président du Séminaire africain;
le cours d'arabe. Rue de Namur, 2i9.
( 12 )
FACULTÉ DE DROIT.
Doyen, M. Mabille.
Secrétaire, M. Van don Heuvel.
T. J. C. Smoldeus, professeur émériie, officier
<3c l'ordre de Léopold, ancien membre de la
Chambre des représentants eldu conseil provin-
cial du Brabant, ancien bourgmestrede Louvain,
Rue de Bériot, 22.
J. 3. C. G. Delcour, professeur dmérite, com-
mandeur de Tordre de Léopold, grand cordon
de l'ordre du Lion el du Soleil de Perse, grand -
croix de l'ordre du Christ de Portugal, grand
officier de la Légion d'honneur, chevalier de
l'ordre des SS. Maurice cl Lazare, membre de la
Chambre des re[)réseniants, ancien ministre de
l'intérieur. Rue Marie-Thérèse, 27.
J. J. Thonissen, professeur émérite, ministre
de l'intérieur et de l'instruclion publique, mi-
nistre d'État, grand officier de l'ordre de Léopold,
grand-croix de l'ordre de la couronne de Rou-
manie, grand cordon de l'ordre du Medjidié,
grand officier delà Légion d'honneur, chevalier
de l'ordic de Charles 111 d'Espagne, chevalier de
l""* classe de la Branche Ernesiine de Saxe,
commandeur de nombre de l'ordre du Christ,
commandeur de l'ordre royal de Notre-Dame de
Villa-Vi(;osa, grand officier de l'ordre de Sl-Sta-
nislas (Russie), membre de la Chambre des rc[>ré-
sentants, de l'académie royale des sciences, des
( 13 )
tettres et des beaux arts de Belgique, de l'institut
de France, de l'académie des sciences morales
-et politiques de Madrid, de l'académie de légis-
lation et de jurisprudence de la même ville, de
l'académie de législation de Toulouse, de l'aca-
démie d'archéologie d'Anvers, de la société géné-
rale des prisons de France, de la société pour
l'amélioration des prisons d'Espagne, de la
société de statistique de Paris, officier d'acadé-
mie de l'université de France, membre du con-
seil d'administration de la bibliothèque royale,
membre de la commission centrale de statistique,
membre de la commission de surveillance du
pénitencier central de Louvain. Rue de la Sta-
tion, 88.
E. E. A. De Jaer, professeur ordinaire, che-
valier de l'ordre de Léopold ; le droit civil appro-
fondi. Rue de la Station, 152.
G. H. X. PÉRiN, professeur émérite, chevalier
de l'ordre de Léopold, commandeur de l'ordre
de Pie IX, membre correspondant de l'institut
■de France, de l'académie de législation de Tou-
louse, officier d'académie de l'université de
France, membre honoraire de l'académie de
législation de Madrid et de la compagnie des
avocats de St- Pierre à Rome. A Ghlin (Mons).
A. Thimus, professeur émérite, chevalier de
l'ordre de Léopold. Place St- Jacques, 8.
H. J. p. A. Staedtler, professeur ordinaire,
chevalier de l'ordre de Léopold; l'histoire et les
institutes du droit romain. Rue Léopold, 3.
( 14 )
J. Van Biervliet, profL-.'î.-tM;p ordinaire: !e
droit civil approfondi, l'organisation et les attri-
butions judiciaires, et la procédure civile. Rue
Si- Hubert, 1.
L. Mabille, professeur ordinaire; le droit
civil approfondi. Rue de Marengo, 24.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire;
l'encyclopédie d» droit, l'introduction histo-
rique au cours de droit civil, le droit naturel, le
droit administratif, le droit international et la
législation consulaire. Rue de la Station, 114.
F. DE MONGE VICOMTE DE FrANEAU, profoSSeUT
ordinaire, bourgmestre d'Oliey; les pandectes.
Rue de l'Abreuvoir, 9.
A. Nyssens, professeur ordinaire, chevalier
de l'ordre de Léopold, officier de l'ordre de la
Couronne de chêne, chevalier de l'ordre de
Charles Ul d'Espagne, secrétaire général du Con-
grès international de droit commercial, monibre
de la commission de surveillance du pénitencier
central de Louvain; le droit commercial et le
droit criminel. Rue de la Station, 1 15.
•I.Vanden Heuvel, [irofessfcur ordinaire; le
droit public. Rue des Joyeuses Entrées, 20.
A. Maton, professeur extraordinaire, cheva-
lier de l'ordre île Léopold. docteur en droit ad
/loni^r^s de l'Université catholique de Louvain,
fondateur de l'ex-école de pratique notariale de
Bruxelles, directeur de la Revue pratique du
7io(ariat belge ; le droit fiscal, le droit notarial
( 15 )
et la pratique notariale. Rue Juste-Lipse, 37, à
Bruxelles.
Th. Fontaine, profe.sseur agrégé, docteur en
droit et docteur en philosophie selon saint Tho-
mas, chevalier de l'ordre de Pie IX; le droit
social dans ses rapports avec la question ou-
vrière. Rue des Orphelins, 14.
FACULTÉ DE MÉDECINE.
Doyen, M. Verriest.
Secrétaire. M. Denys.
P. J.E.Craninx, professeur émérite, comman-
deur de l'ordre de St-Grégoire le Grand, com-
mandeur de Tordre de Léopold et chevalier de
la Légion d'honneur, membre et ancien prési-
dent de l'académie royale de médecine, membre
de la commission médicale provinciale du Bra-
bani, président de la commission médicale de
Louvain. Rue Léopold, 1.
Le Baron M. R. M. Michaux, professeur ordi-
naire, sénateur, ollicier de l'ordre de Léopold,
chevalier de 3" classe (officier) de la Couronne
royale de Prusse, membre et ancien président
de l'académie royale do médecine de Belgique,
membre associé de l'académie nationale et de la
société de chirurgie de Paris, etc.; la clinique
externe. Marché-aux-Grains, 16.
F. Hairion, professeur émérite, commandeur
de l'ordre de Léopold, décoré de la croix mili-
( IG )
taire, ex-directcur de l'insiitut ophtalmique de
l'armée, membre et ancien i)résideni de l'aca-
démie royale de médecine de Belgique, membre
correspondant de l'académie impériale de Rio-
Janeiro, etc. Boulevard de Tirlemotit, 9.
p. J. Haan, professeur émérite, chevalier de
l'ordre de Léopold, membre de la société des
sciences médicales de Lisbonne. Rue de Tirlc-
mont, 127.
E. M. Van Kempen, professeur émérite, offî-
•cier de l'ordre de Léopold, membre de l'académie
royale de médecine. Rue de Bruxelles, 182.
F. J. M. Lefebvre, professeur ordinaire, offi-
cier de l'ordre de Léopold, chevalier de l'ordre
de François-Joseph d'Autriche,, commandeur do
l'ordre de Pie IX, président de l'académie
royale de médecine de Btdgique, de la société
•de staiisiique de Paris, etc.; la pathologie gé-
nérale et la thérapeutique générale. Rue de
Bériot, 36.
E. Hayoit, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de Léopold, mcmbi'O de l'académie royale
de médecine; la pathologie et la thérapeutique
des maladies internes y compris les maladies des
enfants, et la médecine légale. Rue de Namur, 6(3.
E. Masoin, professeur ordinaire, membre titu-
laire de l'académie royale de médecine, associé
étranger de la société médico-psychologique de
Paris, membre et ancien président de la société
de médecine mentale do Belgique, médecin prin-
( 17 )
•cipal des établissements d'aliénés de la ville de
Louvain; la physiologie liumaiJie, y compris la
physiologie comparée, leçons théoriques et cli-
niques de médecine mentale. Marché S'«-Anne, 15.
E. Hubert, professeur ordinaire, membre cor-
res{)ondant de l'académie royale de médecine
de Belgique; le cours théorique des accouche-
ments, la clinique obstétricale et la gynécologie.
Rue Léopold, 13.
C. Ledresseur, professeur ordinaire; l'ana-
tomie descriptive, l'anatomie des régions et la
policlinique obstétricale. Voer des Capucins, 75.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale, membre correspondant
de l'académie royale de médecine de Belgique;
la pathologie ciiirurgicale et la médecine opéra-
toire. Rue Léopold, 14.
G. Yerriest, professeur ordinaire, membre
correspondant de l'académie royale de médecine
de Belgique; la clinique interne, l'hygiène. Rue
du Canal, 40.
G. Bruylants, professeur ordinaire, pharma-
cien, docteur en sciences chimiques, correspon-
dant de l'académie royale de médecine de Bel-
gique; la chimie physiologique et la chimie
médicale, la pharmacie théorique (partie orga-
nique), la pharmacie pratique et l'urologie. Rue
des Récollets, 28.
E. Venneman, professeur ordinaire; la théorie
et la clinique des maladies oculaires, l'histologie
( 18 )
et les exercices d'anatomie microscopique. Rue
du Canal, 35.
J. Denys, professeur a;;r6gé; l'anatomio pa-
thologique et, les ùlémetits de bactériologie, la
.clinique propédeutique. Rue des Joyeuses.-En-
trées, 20.
L. Daxdois, professeur agrt^gé, chef de clinique
chirurgicale. Rue du JMayeur, 7.
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Doyen, M. de Monge.
Secrétaire, M. Bossu.
C F J. PiERAERTS, recteur de l'Université,
pi ofesseur ordinaire.
A. J. Namèche, ancien recteur de rUniversité,
professeur émérite
C P. E. Cartuyvels, vice-recteur, professeur
ordinaire; l'explication approfondie des vérités
fondamentales de la Religion.
F. J.-B. J. Nève, professeur émérite, chevalier
de l'ordre de Léopold, docteur en philosophie
et lettres, membre de l'académie royale des
sciences, des lettres et des beaux-arts de Bel-
gique, correspondant de racadénde impériale
des sciences de Saint-Pétersbourg, membre de
l'académie de la religion catholique de Rome et
de lacadémie arménienne de Saint- Lazare à
Venise, correspondant de la société a.siaùquo
de Londres, de la société des sciences et des arts
( 19 )
de Lille, correspondant étranger de l'académie
de Stanislas de Nancy, etc. Rue des Orphelins, 52.
E. N'ÈVE, professeur ordinaire honoraire, an-
cien bibliothécaire de l'Université. A Hauthem-
SaintGerlac, près Maestricht.
C C A. M. MoELLER, professeur ordinaire,
chevalier de l'ordre de Léopold, docteur en
philosophie et lettres ; l'histoire générale, les
antiquités grecques et l'iiistoire politique con-
temporaine. Rue de la Station, 120.
L. C. DE MONGE VICOMTE DE FrANEAU, profcs-
seur ordinaire, chevalier de l'ordre de Léopold;
rhi.stoire de la littérature française et l'histoire
comparée des littératures européennes mo-
dernes. Rue des .loncs, 3.
P. G. H. WiLLEMs, professeur ordinaire, secré-
taire de l'Université; la littérature latine, les
antiquités romaines, la grammaire générale et
l'encyclopédie de la philologie.
L. Bossu, professeur ordinaire, chanoine ho-
noraire de la cathédrale de Tournai, docteur en
philosophie et lettres; le cours de religion, l'his-
toire do la philosophie et le cours de philosophie
générale. Rue de Bériot, 38.
C. DE Harlez, professeur ordinaire, caraérier
de Sa Sainteté, chanoine honoraire de la cathé-
drale de Liège, membre correspondant de l'aca-
démie royale des sciences, des lettres et des
beaux-arts de Belgique, membre de la Roi/a
asiatic Society de Londres, de la société asia-
( 20 )
tique et de la société linguistique de Paris, de
la société orientale allemande , de l'institut
ethnographique de Franco, de l'académie indo-
chinoise, de la société des textes pâlis, de la
société américaine de France, etc.; les langues
et les littératures sanscrites et éraniennes, chi-
noises et mandchoues. Rue au Vent, 8.
P. P. M. AlberdinCtK Thum, professeur ordi-
naire, docteur en philosophie et lettres, cheva-
lier do l'ordre de St-Grégoire le Grand, membre
titulaire de l'Académie royale flamande ; l'his-
toire de la littérature flamande. Rue des Récol-
lets, 5.
J. Jacops, professeur ordinaire, chanoine ho-
noraire de l'église métropolitaine de Malines;
l'introduction à la philosophie, la logique, la
psj'chologie et la philosophie morale. Collège du
Saint-Esprit.
F. L. G. CoLL.iRD, professeur ordinaire, docteur
en philosophie et lettres, chevalier de 1'* classe
de l'ordre d'Albert le Valeureux de Saxe, cheva-
lier de S"-' classe de l'ordre de la Couronne royale
de Prusse; les exercices pratiques sur la langue
latine' et la traduction à livre ouvert, Thistoire
de la littérature grecque et celle de la litiéraiure
latine, les exercices philologiques sur la langue
grecque (cours du doctoz-at), les exercices pra-
tiques et didactiques sur la langue grecque
(école normale des humanités). Rue Léopold, 22.
J. DE Groutars, professeur ordinaire, asses-
( 21 )
seur du vice-recteur; la pédagogie et la métho-
dologie, la philologie romane, la grammaire
comparée des langues grecque, latine et fran-
çaise, la littérature grecque et le grec moderne.
Rue des Récollets, 55.
F. M. E. Lefebv're, professeur ordinaire, cha-
noine honoraire de l'église métropolitaine de
Malines; la logique, la psychologie et la philo-
sophie morale, pour les élèves de la Faculté des
sciences. Rue de Bériot, 34.
Is. Hemeryck, professeur ordinaire, chanoine
honoraire de la cathédrale de Bruges, président
du collège Juste- Lipse; la langue et la littérature
latine, les antiquités romaines, les langues alle-
mande et flamande à l'école normale ecclésias-
tique des humanités.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire, doc-
teur en philosophie et lettres et en droit; l'éco-
nomie politique et la statistique, l'histoire de
Belgique, l'histoire politique moderne et le drcit
rural. Place du Manège, 17.
A. J. A. TiELEM.vNS, professeur agrégé, biblio-
thécaire-adjoint; le cours de religion, de géogra-
phie et de littérature à l'Institut préparatoire,
aux Écoles spéciales. Rue Notre-Dame, 54.
Ph. CoLiNET, professeur agrégé, docteur en
langues orientales; le sanscrit et le pâli, les
langues germaniques anciennes , la langue go-
thique. Collège du Saint-Esprit.
( 22 )
FACULTÉ DES SCIENCES, ÉCOLES SPÉCIALES DES
ARTS ET MANUFACTURES, DU GÉNIE CIVIL ET
DES MINES, ET INSTITUT AGRONOMIQUE.
Doyen, M. Henry.
Secrétaire, M. Pasquier.
P. J.VanBeneden, professeur ordinaire, com-
mandeur de l'ordre de Léopold, commandeur de
l'ordre de N.D. de la Conception de Villa-Viçosa,
commandeur de l'ordre de la Rose du Brésil,
commandeur de l'ordre de la Couronne d'Italie,
officier de la Légion d'honneur, chevalier de
l'ordre de l'Étoile polaire, docteur en médecine
et en sciences, docteur en droit de l'université
d'Edimbourg, membre de l'académie royale des
sciences, des lettres et des beaux-arts de Bel-
gique, membre honoraire de l'académie royale
de médecine de Belgique, de l'Institut de France,
de la société royale de Londres, de l'académie
royale des sciences de Stockholm, de l'académie
de Boston, de Madrid et d'Éiimbourg, de l'aca-
démie de médecine de Paris, correspondant de
l'académie voldarnese del Poggio, membre hono-
raire de l'Institut de Bologne, de l'académie
impériale des sciences de St-Pétersbourg, de
l'institut royal des sciences, lettres et arts de
Venise, des académies royales de Lisbonne, de
Berlin et de Munich, de l'académie des saiences
naturelles de Philadelphie et de Californie, de la
société impériale des sciences naturelles à Mos-
cou, de la société d'histoire naturelle de Boston,
( 23 )
de rinstilut des Pays Bas, de l'académie des
sciences de Montpellier, de la société Linnéenne,
de la société royale de microscopie et de la
société géologique de Londres, de la société des
sciences des Indes néerlandaises à Batavia, de
la société philomatique de Paris, de la société
impériale et royale des médecins à Vienne, de
la société des scieaces à Haarlem, de la société
Linnéenne de Bordeaux, président de la com-
mission académique chargée de la publication
de la Biographie nationale, membre du conseil
d'administration de la bibliothèque royale, pré-
sident du conseil de surveillance du musée royal
d'histoire naturelle; la zoologie, l'anatomie com-
parée et la paléontologie animale. Collège du
Roi, rue de Namur, 93.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire, oiïicier
de l'ordre de Léopold, docteur en sciences, an-
cien associé de l'académie royale des sciences.
des lettres et des beaux -arts de Belgique,
membre correspondant de l'académie pontificale
des Nuovi Lincei ii Rome, de la société philo -
mathiqtie de Paris; le calcul différentiel et le
calcul intégral, la mécanique analytique, etc.
Rue Notre-Dame, 20.
L Henry, professeur ordinaire , officier de
Tordre de Léopold, docteur en sciences, corres-
pondant de l'académie royale des sciences, des
lettres et des beaux-arts de Belgique, etc.; la
chimie générale, organique et inorganique. Rue
du Manège, 2. 2
( 2i )
P E. Martens, professeur ordinaire, cheva-
lier de l'ordre de Léopold, docteur en sciences
et en médecine ; la botanique générale et spéciale
(cours de candidature) et la géographie bota-
nique. Rue Marie-Thérèse, 27.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
orilinaire, docteur en sciences, associé de l'aca-
démie royale des sciences, des lettres et des
beaux-arts de Belgique; la minéralogie et la
géologie. Rue de Namur, 190.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire, doc-
teur en sciences; la physique expérimentale,
l'astronomie physique, la physique expérimen-
tale approfondie. Collège des Prémontréi;, rue
de Namur, 95.
F. DeWalque, professeur ordinaire, chevalier
de l'ordre de Léopold, ingénieur des arts et
manufactures et des mines; la chimie indus-
trielle, les manipulations chimiques, l'adminis-
trationindustrielle. Rue des Joyeuses-Entrées, 26-
C. Blas, professeur ordinaire, chevalier de
l'ordre de la Couronne royale de Prusse, docteur
en sciences, membre de l'académie royale de
médecine de Belgique, etc ; la chimie analytique
(docimasie), la chimie pharmaceutique inorga-
nique et toxicologique et la pharmacoguosie.
Rue de Tirlemont, 88.
G. Lambert, professeur ordinaire, clievalier
de l'ordre de Léopold, ingénieur des mines; l'ex-
ploitation des mines. Place de l'Université, 4.
L. Cousin, professeur ordinaire, commandeur
( 25 )
de Tordre d'Isabelle la catholique, chevalier de
l'ordre de Charles III d'Espagne, ingénieur des
ponts et chaussées, vice-consul d'Espagne; les
constructions du génie civil. Rue du Canal, 91.
J. MiCHA, professeur ordinaire, ingénieur-mé-
canicien ; la description générale et la construc-
tion des machines. Place du Peuple, 8.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire, docteur
en sciences, membre de l'académie pontiflcale
des Nuovi Lincei à Rome, de l'académie royale
de Lisbonne; la géométrie analytique, l'algèbre
supérieure, le calcul des probabilités, les com-
pléments d'analyse, la géométrie supérieure ana-
lytique. Rue des Joyeuses-Entrées, 13.
N. E. Breithof, professeur ordinaire, cheva-
lier de l'ordre de la Couronne de chêne, com-
mandeur de nombre de l'ordre d'Isabelle la
catholique, commandeur de l'ordre du Christ de
Portugal, chevalier de l'ordre de l'Étoile polaire,
ingénieur des mmes et des arts et manufactures,
membre correspondant de l'académie royale des
sciences de Madrid, de l'académie royale des
sciences de Lisbonne, de l'académie pontiflcale
des Nuovi Lincei à Rome, de l'institut royal
grand-ducal de Luxembourg, etc.; la géométrie
supérieure synthétique, la géométrie descriptive,
ses applications aux ombres, à la perspective et
à la coupe des pierres et les travaux graphiques.
Rue de Bruxelles, 93.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire, che-
valier de l'ordre de N.-D. de la Conception de
( 26 )
Yilla-Viçosa, docteur en sciences; la mécanique
appliquée, l'astronomie mathématique, la méca-
nique céleste et la méthodologie maihémaiique.
Rue Marie-Thérèse, 22.
G. Helleputte, professeur ordinaire, ingé-
nieur honoraire des ponts et chaussées, membro
de la commission royale des monuments, vice-
consul du Brésil ; l'architecture, les constructions
rurales et la physique industrielle. Rue des Ré-
collets, 16a.
J.-B. Carnoy, professeur ordinaire, docteur
en sciences naturelles, inspecteur du matériel
de l'Université, membre correspondant de l'aca-
démie poniiricale des Nuovi Lincei à Rome;
la paléontologie végétale, la botanique générale
et spéciale (cours de doctorat), la micioscopie
théorique et appliquée à la biologie générale et
à l'étude des proiorganismes, la botanique, la
physiologie végétale et les maladies des plantes
(institut agronomique;. Marché-aux-Grains, 11.
H. PoNTHiÈRE, professeur ordinaire, ingénieur
des ans et manufactures, du génie civil et des
mines; la métallurgie ei l'électricité appliquée.
Rue de Bériot, 23.
U. VVareg MassalsivI, professeur extraordi-
naire, docteur en sciences chimiques, ingénieur
des arts et manuiactures; l'économie industrielle
aux Écoles spéciales. Rue Juste-Lipse, 1b.
J. M. A. Gartuyvels, professeur ordinaire,
ingénieur honoraire au corps iIqs mines, inspec
leur de l'agriculture; l'agronomie (l'agriculture
. ( 27 )
générale, les cultures spéciales, les industries
agricoles). Rue de Bériot, 25.
A. DE Marbaix, professeur ordinaire, cheva-
lier de l'ordre de Léopold, agronome, médecin-
vétérinaire, bourgmestre d'Eynthout, membre
du conseil provincial d'Anvers, etc ; la zootech-
nie. Rue des Bogards, 78.
A. Proost, professeur ordinaire, docteur en
sciences naturelles; la cliimie et la géologie
agricoles, les animaux utiles ou nuisibles à
l'agriculture, et l'hygiène rurale. Rue Noire-
Dame, 19.
J. Marchand, professeur ordinaire, docteur
en sciences physiqaes^et mathématiques, ingé-
nieur des arts et manufactures, du génie civil et
des mines, directeur de l'Insiiiui préparatoire;
le génie rural et la méthodologie mathématique.
Rue des Orphelins, 58.
E. Vanderlaat. professeur agrégé, ingénieur
des arts et manufactures, du génie civil et des
mines, consul de la république de l'Equateur à
Anvers, etc.; la géographie industrielle et com-
merciale. Rue des Orphelins, 49.
A. Lecart, profes.seur ordinaire, ingénieur
agricole, ancien élève libre de l'école forestière
de Nancy; l'économie rurale, la comptabilité
agricole, l'économie forestière et rarboriculture
pratique. Rue des Orphelins, 49.
A. TiiEUNis, professeur ordinaire, ingénieur
des arts et manufactures, du génie civil et des
2.
( 28 )
mines; la chimie générale et la chimie analy-
tique, la falsification des denrées alimentaires.
Rue des Dominicains, 10.
A. DuMONT, professeur extraordinaire, ingé-
nieur lies arts et manufactures, du génie civil et
des mines, suppléant pour le cours d'exploitation
des mines. Anvers, rue d'Argile, 51.
G. GiLSON, professeur agrégé, docteur en
sciences naturelles; l'embryologie. Abbaye de
Pai-c.
A- Van BiERVLTET, professeur, s grégé, docteur
en sciences physiques et mathématiques; les
manipulations physiques. Rue des Joyeuses-
Entrées, 39.
RECEVEUR DES FACULTÉS.
C- Baguet, docteur en droit, rue des Joyeuses-
Entrées, 6.
IMPRIMEURS DE L'uNIVERSITÉ.
Vanlinthout frères, rue de Diest, 44.
bureau de renseignements.
J. Baguet, rue des Joyeuses-Entrées, 11.
APPARITEURS.
E Nackaerts, Kraekestraat, 2.
Ph Vandeborne, rue des Flamands, 15.
F. Degrom, abbaye de Parc
Ph. JoNiAU, place de l'Université, 7.
CONCIERGE de L'UNIVERSITÉ.
E Nackaerts, Kraekestraat, 2.
Collèges & Établissements académiques
COLLÈGE DES THÉOLOGIENS DIT DU SAINT-ESPRIT (l).
(Rue de Namur.)
Président, A. B. Van der Moeren, professeur
à la Faculté de ihéologie.
Sous-régent, F. Ceulemans, docteur en théo-
logie.
COLLÈGE DU PAPE ADRIEN VI : PÉDAGOGIE DES
FACULTÉS DE PHILOSOPHIE ET DE DROIT (2).
(Place de TUniversité.)
Président. H. Van den Berghe, professeur à la
Faculté de théologie.
(l) l.e collège est destine aux élèves inscrits dans la F;icnlté de
théoliigie. Ils n'y sont admis qu'avec le consentement de Icnr
Évêqne.
I.es cours de la Faculté de théologie sont des cours approfondis.
Les eli'ves envoyés pour étudier spécialement le Droit Canon, suivent
aussi dps cours de Droit naturel et Civil. Les cours de littérature,
<le (iliilologie, de sciences, etc., sont accessibles aux élèves que les
Évèqiies destinent à »;es éludes.
Le cours de philosophie de Si-Thomas esl obligatoire pour tous
les ('lèves Les cours de langues orientales el d'archéolcgie sont
faciili.ilifs.
Le collège fournil, moyennant une rétribution annuelle, le bois de
ill avec rideaux, une table, des chaises, une armoire et un bois de
biblollièque. Chaque élève doit être [lourvu d'un couvert en argent,
de serviettes, d'essuie-mains, etc.
Le prix de la pension de l'année académique est de 630 francs et,
pour les étrangers, de 700 francs.
(>) Ld collège du Pape Adrien VI est destiné aux élèves inscrit»
dans les Faculléi de philosophie et du droit; le collège de Miiiis-
( 20 )
Sous-régents, M. Lecler, licencié en droit ca-
nou, et C Delaere, bachelier en théologie.
COLLÈGE MARIE-THÉRÈSE; PÉDAGOGIE
DES FACULTÉS DES SCIENCES ET DE MÉDECINE.
(Rue St-Michel.)
Président, T. J. Lamy, professeur à la Faculté
de théologie.
i'owsre'^en^, A. Hebbelynck, licencié en théo-
logie.
COLLÈGE JUSTELIPSE.
(Rue des Récollets.)
Président, Is. Hemeryck, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
Sous régents, A. Meunier, docteur en sciences
naturelles, et G. VandenGheyn, S. T. B. et licencié
en philosophie selon saint Thomas.
Thérèse et celui do JrsTE-LipsE aux élèves inscrits dans les Facultés
des sciences el de méletine. Ils ne sont admis dius ces élablisse-
nit'Dls que pour le terme a courir depuis leur entrée jusqu'à la liu
de l'année académique.
L'appartement de chaque élève se compose de deux chambres,
dont une avec foyer. Le collège rournil, moyennant une rétnbuticn
annuelle de 10 francs, le bois de lit avec rideaux, uce table, des
chaises, une armoire en forme de commode et une bibliothèque.
Chaque élève doit être pourvu d'un couvert d'arpent, de serviettes,
d'essuie-m:iins, etc. Le prix <le b pension pour l'année académique
est de 700 francs, payable d'avance et par trimestre. Les droits d'in-
scription et les rétributions pour les cours académiques n'y sont
point compris. Il n'est lait aucune réduction du prix de la pension
pour les absences, ni pour le cas oii l'on se retirerait avatt l'échéancr
du trimestre. Le blanchissage, le raccommodage et les frais de m.-v-
ladie sont à la charge des parents.
( 31 )
ÉCOLE NORMALE ECCLÉSL\STIQUE DES HUMANITÉS.
(Collège du Saint-Esprit.)
Directeur, J. de Groutars, professeur à la Fa-
culté (le philosophie et lettres.
Professeurs, F. Collard et Is. Hemeryck, pro-
fesseurs à la Faculté de philosophie et lettres.
BIBLIOTHÈQUE (l).
(Aux Halles, rue de Namur.)
Bibliothécaire, E. H. J. Reusens, professeur à
la Faculté de théologie. Rue Neuve, 22.
Bibliothe'caire adjoint, A. Tielemans, profes-
seur à la Faculté de philosophie. Rue Notre-
Dame, 54.
Aide-bibliothécaire, J. F. Clytimans. Vieux-
marché, 11.
Concierge, E. Nackaerts, Kraekestraat, 2.
LABORATOIRE DE MICROSCOPIE ET DE BIOLOGIE
CELLULAIRE.
(Collège du Pape.)
Directeur, J.-B. Carnoy, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Assistant, l'abbé Meunier, docteur en sciences.
(1) L.T hibliotlicque est ouverte tous les jours (les dimaiiclii's, 1;S
jours di' rèles et les samedis exceptes), de deux à quatre heures peu-
ffanl le semestre d'Inrer et de deux à cinf] pendaut le seuiestre
d'été. Une s.ille de lecture est mise à la disposition des etudiaulsel
du public aux heures indinuéi^s. Voir le règl. pour le service de la
bibliothèque, du d8 avril 1836, yt la notice sur la bibliothèque dans
les Ànnuairei de 1850, p. 28-2; de 1851, p. 257, et de l8S>i, p. ôl'-).
( 32 )
Préparateurs, Demade, Depoorter, Van Bier-
vli.îi.
Concierge, H. Dewaelheyns, rae de la Mon-
naie, 21.
LABORATOIRE D'EMBRYOI.OGIE HUMAINS
ET COMPARÉE.
(Collège du Pape.)
Directeur, G. Gilson, professeur agrégé.
Préparateurs, P. Demade, L. Verhoef.
Concierge, H. Dewaeiheyns.
LABORATOIRE DE CHIMIE GÉNÉRALE (l).
(Rue St-Michel.)
Directeur, L. Henry, professeur à la Faculté
des sciences.
Assistant, A. Bodinar, ingénieur.
Garçon de service, Ph. Delmot.
LABORATOIRE DE CHIMIE ANALYTIQUE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, C Blas, professeur à la Faculté des
sciences.
Asszs^rtn^s, V.André, chaussée deTirlemont,25,
et A. Busschodts, rue de Paris, 96.
Concierge, J. Vranckx.
(1) Vovuî la notice ilaiis i'.^nnuaire île I80I, p. HO.
( 33 )
LABORATOIRE POUR LES EXERCICES PRATIQUES
DE CHIMIE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, Fr. De Walque, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Chef des travaux, A. Van den Bosscbe. Rue
de Malines.
Garçon de service, Jean Vits.
MUSEE ET LABORATOIRE DE CHIMIE INDUSTRIELLE.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, Fr. De Walque, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Chef des travaux, A. Van den Bossche.
Garçon de service, Jean Vils.
LABORATOIRE DE CHIMIE AGRICOLE.
(rue des RëcoUets, 31.)
Directeur, A. Tlieunis, professeur ordinaire.
Préparateurs, '"
CABINET ET LABORATOIRE DE PHYSIQUE.
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Directeur, A. Devivier, professeur à la Faculté
des sciences.
Concierge-préparateur, F. Wouters.
LABORATOIRE POUR LES MANIPULATIONS
PHYSIQUES.
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Directeur, A. Van Biervliet, professeur agrégé.
{ 34 )
LABORATOIRE D'ÉLECTRICITÉ APPLIQUÉE.
(Collège des Préraontrés, rue de Namur.)
Directeur, H. Ponihiôre, professeur ordinaire.
JARDIN BOTANIQUE (l).
(Voer des Capucins.)
Professeur, P. E. Martens, professeur à la
Faculté des sciences.
Chef de culture, J. Giele.
MUSÉE DE BOTANIQUE.
(Collège des Préraontrés, rue de Namur.)
Directeur, P. E. Martens, professeur à la
Faculté des sciences.
Concierge, F. Wouters.
(1) Le jardin botmiuiue, enlrclpiiu par la vjlle, esl rois à la dis-
position de l'Université pour l'enseignement de la botanique. Il est
ouvert tous les jours ouvrables, pendant les mois d'avril à octobre
de six licures du matin jusqu'à midi et de deux lieures jusqu'à liiiil
heures du soir; et pendaiil les muis de novembre à mars, depuis
Uuil lieures du malin jusqu'à quatre heures du soir. Les diman-
clie> et jours de fêle, il est accessible au public, de Uuil heures du
malin â une heure. Les cludianls qui défirent obtenir des éclian-
tilloDs pour l'étude doivent eu faire la demande au chef de cul-
ture. Voir le régi, arrêté par l'Administralion couLinunaie le
S avril 18i8, et {'Annuaire de 1851, p. 285.
( 35 )
CABINET DE MINÉRALOGIE (l).
(Collège des Prémontrés, rue de Namur.)
Directeur, C L. J. X. de la Vallée Poussin,
professeur à la Faculté des sciences.
Concierge, F. Wouiers.
musée de métallurgie,
d'exploitation des mines, etc.
(Place de rUaiversité, 4.)
Directeur, G. Lambert, professeur à la Faculté
des sciences.
Concierge, J. Vranckx.
MUSÉE d'architecture.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, G. Helleputte, professeur à la Fa-
culté des sciences.
Concierge, J. Vranckx.
musée archéologique.
(Place de l'Université, 4.)
Directeur, E. H. J. Reusens, professeur à la
Faculté de théologie.
Concierge, J. Vranckx.
(1) Voyez l'./nnMoire de 1851, p. tJ5.
( 36 )
CABINET ET LABORATOIRE DE ZOOLOGIE,
DE PALÉONTOLOGIE ET D'aNATOMIE COMPARÉE (l).
(Collège du Roi, rue de Namur, 93.)
Directeur, P. J. Van Beneden, professeur à la
Faculté des sciences.
Assistant, G. Gilson, professeur agrégé.
Préparateur, G. Vanminsel.
Concierge, Eug. Clynmans.
INSTITUT VÉSALE.
(Rue des Récollets, 36.)
ANATOMIE DESCRIPTIVE.
AMPHITHÉÂTRE DE DISSECTION.
Directeur, C Ledresseur, professeur à la Fa
culte de médecine.
Assistant, A. Van der Straeten, docteur en
médecine
Concierge, J Deleuze.
MUSÉE AN.'VTOMIQUE ET SALLE DE TRAVAIL
PRATIQUE.
Directeur, C. Ledresseur, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Prosecteur, A. VanJGehuchten.
Concierge, J. Deleuze.
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE.
(Institut Vésale, rue des Rccollets, 36.)
Directeur, E. Masoin, professeur à la Faculté
de médecine.
(1) Voyez VAnnunirc ili- l»ol, y. *67.
( 37 )
Assistant principal, J. F. Heymans, étudiant
ea médecine, docteur en sciences naturelles.
Assistants adjoints, F. Vendrickx, H. Pouil-
lon, G. Van Doorslaer, P. Hurlaux, M. Rerioisîe,
A. Haelewyck, E. Blerot.
Concierge, J. Deleuze.
INSTITUT RÉGA.
LABORATOIRE D'HISTOLOGIE NORMALE.
(Rue des Récollets, 27.)
Directeur, E. Venneman, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, Van Gehuchten, docteur en sciences
naturelles.
Concierge, J. Wouters.
LABORATOIRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE.
(Rue des Récollets, 27.)
Directeur, J. Denys, professeur agrégé.
Concierge, J. Wouters.
LABORATOIRE DE CHIMIE PHYSIOLOGIQUE.
(Rue des Récollets, 27.)
Directeur, G. Bruylants, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, A. Lemaître. •
Concierge, J. Wouters.
LABORATOIRE DE BACTÉRIOLOGIE.
Directeur, J. Denys, professeur.
{ 38 )
LABORATOIRE DE PHARMACIE-
(Rue des Récollets, 27.)
Directeur, G. Bruylants, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, A. Letnaitre.
Concierge, J. Wuuîers.
SALLE DE CLINIQUE EXTERNE.
(A l'hôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.)
Professeur, M. R. Michaux.
Chefs de clinique, le professeur T. Debai-
sieux et Dandois, professeur agrégé.
Élèves internes, F. de Marbaix et E. Piaet,
docteurs en médecine.
SALLE DE CLINIQUE INTERNE.
(A l'hôpital St-Pierre, rue de Bruxelles.)
Professeur, G. Verriest.
Chef de clinique, le docteur Denys, professeur
agrégé.
Élèves internes, le D"" Ch. Louveau et E. Du-
lilleux.
LABORATOIRE ATTACHÉ AU SERVICE DE LA
CLINIQUE INTERNE.
Directeur, G. Verriest, professeur.
SALLE DE CLINIQUE PROPÉDEUTIQUE.
Professeur, J. Denj'S.
Assistants, Debie et Smets.
( 39 )
CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE.
Professeur^ E. Venneman.
Élève interne^ WuUuri, docteur eu médecine.
HOSPICE DE LA MATERNITÉ (l).
(Rue des Dominicains.)
Professeur, E. Hubert.
Directrice, A. Peeters.
Élèves internes, Ed. Lemaitre et V. Feys.
POLICLINIQUE OBSTÉTRICALE.
Directeur, C. Ledresseur, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Assistant, A. Van der Straeien, docteur en
médecine.
Élève attaché au service, A. Tlievelin.
CLINIQUE DES MALADIES MENTALES.
Professeur, E. Masoin.
Chefs des travaux graphiques aux Écoles
spéciales.
J. Degand, ingénieur (section des Arts et Ma-
nufactures, du Génie civil et des Mine.?).
S. Mortier, lauréat de l'École St-Luc à Gand
(section d'Architecture et Institut agronomique).
Répétiteur de calcul infinitésimal et de
mécanique analytique.
E. Suttor, ingénieur honoraire des ponts et
chaussées.
( 1) Voyez V/Innuaire de 1831, p. 2GC.
Programme des cours
de l'année académique 1886-1887.
FACULTÉ DE THÉOLOGIE.
Doyen : M. Van den Berghe. — Secr. : M.Reusens.
F. J. Ledoux, professeur ordinaire. Le traité
DE EccLESiA, lundi et jeudi à 10 heures, vendredi
à 9 heures.
T. J. Lamy, professeur ordinaire et président
du collège Marie-Thérèse. VExode et l^première
épltre de saint Paul aux Thessaloniciens, lundi
et samedi à 9 heures, jeudi à 1 1 heures. — Cours
d'Hébreu : Grammaire et chrestomathie, mardi
et vendredi à 10 heures. — Cours de Syriaque,
mardi à 9 heures.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire et bi-
bliothécaire de l'Université. Les Antiquités
chrétiennes et l'Archéologie, vendredi à
3 heures.
F. J. MouLART, professeur ordinaire. Droit
civil ecclésiastique : partie générale, ven-
dredi et samedi à 10 heures. — Partie spéciale,
mercredi de II heures à midi et demi.
B. JuNGMANN, professeur ordinaire. L'histoire
ecclésiastique du xiv» au xvii<' siècle de l'ère
chrétienne, lundi et mardi à 1 1 heures, mercredi
à 10 heures. — Patrologie, vendredi à midi.
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire. Le
( 41 )
traité De Sacramentis in génère, mercredi à
9 lieures, vendredi à 1 ! lieures, samedi à 8 heures.
A. B. Van der Moeren, professeur ordinaire
et président du collège du Saint-Esprit. La théo-
logie MORALE : DE SACRAMENÏO PŒNITENTI^
(S. Thom. summ. theol. III» p. et suppL), lundi,
mardi et mercredi à 8 heures.
D. Mercier, professeur ordinaire et assesseur
du vice-recteur. Cours de Philosophie supérieure
selon saint Thomas : la Cosmologie (S. Thomas,
Comment, in Phijsic, in lih. de générât, et
corrupt. et in Melaph. Arist.; opusc. de ente et
essentia, de principiis naturœ, de natura tna-
teriœ, de mixtione elemeniorum, de pluralitate
formarum, etc.), jeudi et vendredi à 8 heures.
— Discussion des matières expliquées, au jour
et à l'heure à déterminer.
H. Van den Berghe, professeur ordinaire et
président du collège du Pape. Le droit public
de l'Église, lundi et mardi à midi, jeudi à
9 heures, samedi à 11 heures.
J. FoRGET, professeur extraordinaire. Le cours
dUarahe, deux heures par semaine aux jours et
iieures à déterminer.
C FACULTÉ DE DROIT.
Doyen : M. Mabille.— Secv. : M. Van den Eeuvel.
Examen de candidat.
E. E. F. J. Descamps, prolesseur ordinaire.
( 42 )
L'encyclopédie du droit, l'introduction histo-
rique au cours de droit civil et le droit naturel
ou la philosophie du droit, lundi et mardi de
9 heures à 11 heures.
J. P. A. H. Staedtler, professeur ordinaire.
L'histoire et les institutes du droit romain,
mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 1 1 heures
à i heure.
F. J. MoxjLART, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie. Droit civil ecclésiastique.
Partie générale, vendredi et samedi à 10 heures.
Premier examen de docteur.
F. DE MoNGE, professeur ordinaire, Les pan-
dectes, lundi, mardi et mercredi de 9 heures et
demie à 11 heures.
E. E. A. De Jaer, professeur ordinaire. Le
Code civil, lundi, mardi et samedi à 8 heures et
demie, jeudi à 10 heures et demie, et vendredi à
9 heures.
J. Van den Heuvel, professeur ordinaire. Le
droit public, jeudi de 11 heures et demie à
I heure, pendant le premier semestre; mardi de
II heures à midi et demi, jeudi de 11 heurts et
demie à 1 heure, pendant le second semestre.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordi^nire.
Le droit administratif, mercredi de 8 heures à
9 heures et demie, jeudi de 9 heures à 10 heures
et demie, pendant le premier semestre ; mercredi
de 8 heures à 9 heures et demie, pendant le se-
cond semestre.
( 43 )"
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. L'économie politique^
mardi de 1 1 heures à midi et demi, vendredi de
10 heures à 1 1 heures et demie, et samedi de
9 heures et demie à II heures, pendant le pre
mier semestre.
F. J. MouLART, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie. Droit civil ecclésiastique r
partie spéciale, l' administration du temporel
du culte, meroredi de 11 heures à midi et demi.
Deuxième exam,en de docteur.
L. Mabille, professeur ordinaire. Le Code
civil, lundi de 11 heures à midi et demi, mardi
de 9 heures et demie à 1 ! heures, mercredi de
8 heures à 9 heures et demie.
A. Nyssens, professeur ordinaire. Les éléments
du droit commercial, jeudi et vendredi de
9 heures à 10 heures et demie, pendant le pre-
mier semestre ; jeudi de 9 heures à 10 heure.-; et
demie, pendant le second semisire. — Le droit
criminel (droit pénal et procédure pénale),
lundi de 9 heures et demie à 1 1 heures, mardi et
samedi de 8 heures à 9 heures et demie.
J. Van Biervliet, professeur ordinaire. Le
Code civil, jeudi et vendredi de 10 heures et
demie â midi, samedi de 9 heures ut demie à
11 heures, pendant le premier semestre; jeudi de
10 heures et demie â midi, vendredi et samedi de
9 heures et demie à 11 heures, pendant le second
3.
( 44 )
semestre. — Les éléments de l'organisation ju-
diciaire, de la compétence et de la procédure
civile, mercredi de 9 heures et demie à 1 1 heures-
Examens diplomatiques.
Première année.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire. Le
droit des gens, lundi de 1 1 heures à midi et
demi, pendant le second semestre. — L'intro-
duction historique au cours de droit civil et le
droit naturel, cours indiqués ci dessus.
J. Van den Heuvel, professeur ordinaire. Le
droit public, cours indiqué ci- dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. L'économie politique,
cours indiqué ci-dessus.
Deuxième année.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire. La
continuation du cours de droit des gens, comme
ci-dessus. — Le droit administratif, cours in-
diqué ci dessus. — La législation consulaire,
aux jours et heures à déterminer.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. La continuation du
cours d'économie politique, comme ci-dessus.
— La statistique, aux jours et heures à déter-
miner.
A. Nyssens, professeur ordinaire. Les élé-
ments du droit commercial, cours indiqué ci-
dessus.
( 45 )
Épreuve x>réparatoire au Doctorat en Sciences
politiques et administratives.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
V encyclopédie du droit, l'introduction histo-
rique au cours de droit civil et la philosophie
du droit, cours indiqués ci dessus.
V. L. J, L. Braxts, professeur ordinaire de la
Faculté de philosopliie. L'histoire politique mo-
«Zerwe, mercredi à 10 beureo, jeudi et vendredi
à 8 heures, pendant le second semestre.
Examen de Docteur en Sciences politiques
et administratives.
J. Van den Heuvel, professeur ordinaire. Le
droit public, cours indiqué ci-dessus.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
Le droit des gens, cours indiqué ci- dessus
(cours de deux années).— Le droit administratif,
cours indiqué ci dessus.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. L'économie politique,
■cours indiqué ci-dessus (cours de deux années).
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie et assesseur du vice-recteur. Cours
àQ philosophie supérieure selon saint Thomas,
jeudi et vendredi à 8 heures. — Discussion des
matières expliquées, au jour et à l'heure à dé-
terminer.
( 4G )
Examen de Candidat Notaire.
Première année.
A. Maton, professeur extraordinaire. Les loisr
organiques du notariat, mercredi de 1 1 heures
à midi et demi. — La pratique notariale, mm di
de 3 heures à 4 heures et demie.
L. Mabille, professeur ordinaire. Cowr5523^c?aZ
de droit civil (cours de deux années), jeudi et
vendredi de 9 heures et demie à 11 heures, sa-
medi de 8 heures à 9 heures et demie.
E. E. F. J. Descamps, professeur ordinaire.
L'encyclopédie du droit et rintroduction histo-
rique au cours de droit civil, cours indiqués
ci dessus.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. L'explication approfondie des
vérités fondamentales de la religion, vendredi
à 11 heures, pendant le premier semestre; jeudi
à midi, pendant le second semestre. — Les prin-
cipes de la philosophie, mercredi et jeudi à
8 heures, pendant le second semestre.
Deuxième année.
A. Maton, profes>eur extraordinaire. Le droit
fiscal, mardi de 11 heures à midi et demi, pen-
dant le premier semestre ; mardi et vendredi de
1 1 heures à midi et demi, pendant le second
semestre. — La pratique notariale, mercredi
de 3 heures à 4 heures et demie, pendant le
(47)
premier semestre; mercredi et vendredi de-
3 heures à 4 heures et demie, peiidani le second
semestre.
L. Mabille, profe&SàuvoTiMmdre.Coiirsspécial
de droit civile cours de deux années, indiqué
ci dessus.
E. E. F. J. Descamps, profes.seur ordinaire.
Le droit naturel ou la philosophie du droit,
cours indiqué ci-de^^sus.
COURS FACULTATIF.
Th. Fontaine, professeur agrégé. Le droit
social dans ses rap^.orts avec la question ou-
vrière, samedi à 9 heures, pendant le premier-
semestre; mardi à 8 heures, pendant le second,
semestre
FACULTE DE MEDECINE.
Doyen : M. Verriest. — Secrétaire : M. Denys.
Premier examen de Candidat.
E. Masoin, professeur ordinaire. La physio-
logie humaine (y compris la physiologie corn,-
parée), ]ii\xû\, vendredi et samedi à midi.
E. Venneman, professeur ordinaire. L'Ana-
tomie de texture, mardi, mercredi et samedi à.
8 heures et demie, pendant le second semestre.
— Exercices ptratiques d'anatomie microsco^
pique, deux séances par semaine.
( 48 )
C. Blas, professeur ordinaire de la Faculté
des sciences. La phartnacognosie et les éléments
de pharmacie, lundi, mardi et mercredi à
10 heures, pendant le second semestre.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire de la
Faculté des sciences. Les éléments cCanatomie
comparée, lundi et mardi à 1 1 heures et demie,
pendant le second semestre.
C. Ledhesseuiî,, professeur ordinaire. Lana-
tomie descriptive (ostéologie, syndesmologie et
myologie), jeudi et vendredi à 9 heures, samedi
à 8 heures, pendant le premier semestre.
Le professeur d'anatomie descriptive et le chef
des travaux anatomiques dirigeront les élèves
dans les dissections tous les jours, de 9 heures
à 11 heures et de 2 heures et demie à 6 heures,
pendant le premier semestre.
Deuxième examen de Candidat.
E. Masoin, professeur ordinaire. Le cours de
physiologie, indiqué ci dessus. — Démonstra-
tions et exercices pratiques de physiologie, une
séance par semaine.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. Lana-
tomie descriptive {splanchnologie, angéiologie,
névrologie et organes des sens) et Yanatomie
des régions, lundi, mardi et mercredi à 8 heures,
pendant le premier semestre; lundi, mercredi et
vendredi de 7 heures à 8 heures et demie, pen-
dant le second semestre. — Exercices pratiques
( 49 )
cVanatomie des régions, aux jours et heures à
déterminer.
G. Bruylants, professeur or Jinaire. Z-a c/ir/wie
physiologique, lundi à 9 heures* et demie, pen-
dant le premier semestre; lundi à 9 heures,
pendant le second semestre.
G. GiLSON, professeur agrégé de la Faculté des
sciences. V embryologie, samedi de 2 heures et
demie à 4 heures, pendant le premier semestre.
Dissections comme plus haut.
Premier examen de Docteur.
F. .J. M. Lefebvre, professeur ordinaire. La
pathologie générale, mercredi, vendredi et sa-
medi à 8 heures, pendant le premier semestre.
— La thérapeutique générale, y compris la
jpharrnacodynaraique, mercredi, vendredi et
samedi à 7 heures, pendant le second semestre.
E. Hayoit, professeur ordinaire. La patho-
logie et la thérapeutique spéciales des maladies
internes, y compris les maladies des enfants,
lundi, mercredi et vendredi à 11 heures, mardi
à 8 heures, pendant le premier semestre; lundi,
mercredi et vendredi à 10 heures, mardi à
7 heures, pendant le second semestre.
E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons théo-
riques sur les maladies mentales, mardi à midi,
pendant le second semestre.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef do
clinique chirurgicale. La pathologie chirurgi-
( 50 )
cale (y compris les maladies cutanées et sjjphi-
litiques), lundi et jeudi à 8 heures, mercreili à
midi, pendant le premier semestre; mardi, ven-
dredi et samedi à 11 heures, pendant le second
semestre.
E. Venneman, professeur ordinaire. Leçons
théoriqties et cliniques sur l'ophtalmologie^
mardi et vendredi de 2 heures et demie ii
4 heures. — Exercices ophtabnoscopiques, aux
jours et heures à déterminer.
E. Hubert, professeur oïdinaire. Exercices
cliniques d'obstétrique, iuijdi et mardi à
4 heures.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. Lap^oli
clinique obstétricale, aux jours et heures à.
déterminer.
G. Verriest, professeur ordinaire. La clinique
interne et consultations gratuites, lundi, mer-
credi et vendredi de 9 heures à 11 heures, pen-
dant le premier semestre ; de 8 heures A 10 heures»
pendant le second semestre. — L'hygiène pu-
blique et privée, mardi, jeudi et samedi à.
10 heures, pendant le second semestre.
M. R. MiCH.-vux. professeur ordinaire. La cli
nique externe et consultations gratuites, mard i »
jeudi et samedi de 9 heui es à 1 1 heures, pendant
le premier semestre; de 8 heures à 10 heures»
pendant le second semestre.
Exercices cliniques, aux jours et heures à
déterminer.
{ 51 )
J. Denys, professeur agrégé. Uanatomie pa-
thologique el les éléments de bactériologie^
leçons ihéoriques et pratiques, mardi, jeudi et
samedi de 11 heures à 1 heure, pendant ie pre-
mier semestre. — La clinique propédeutique,
trois séances par semaine, aux jours et heures
à déterminer.
L. Dandois, professeur agrégé, chef de clinique
chirurgicale.
Deuxième examen de Docteur.
E. Hubert, professeur ordinaire. La théorie
des accouchements, les manœuvres obstétri-
cales et la gynécologie, lundi, vendredi et sa-
medi à midi. — Exercices cliniques d'obstétrique
et consultations gratuites, lundi et mardi à
4 heures. — La clinique obstétricale, aux jours
et heures à déterminer.
C. Ledresseur, professeur ordinaire. La poli-
clinique obstétricale, aux jours et heures à.
déterminer.
E. Venneman, professeur ordinaire. Le cours
îï ophtalmologie , indiqué ci-dessus.
E, Hayoit, professeur ordinaire. La médecine
légale, lundi à 7 heures, mercredi à 4 heures,
pendant le second semestre.
G. Verriest, professeur ordinaire. Les cours
à'Hggiéne et de Clinique interne, indiqués ci-
dessus.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cours-
de Clinique externe, indiqué ci-dessus.
( 52 )
T Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. La pathologie chirurgi-
cale y compris les maladies cutanées et syphili-
tiques, cours indiqué ci-dessus. — Lanatomie
chirurgicale, lundi à 2 heures et demie, pendant
le premier semestre. — La médecine opératoire,
lundi, mercredi et jeudi à 2 heures et demie,
pendant le second semestre.
L. Dandois, professeur agrégé, chef de clinique
chirurgicale. Les bandages, les appareils et la
petite chirurgie, mercredi et jeudi à 2 heures et
demie, pendant le premier semestre.
Troisième examen de Docteur.
G. Verriest, professeur ordinaire. Le cours
de clinique interne, indiqué ci- dessus.
M. R. Michaux, professeur ordinaire. Le cours
de clinique externe, indiqué ci-dessus.
E. Hubert, proïesseur ordinaire. Exercices
cliniques d'obstétrique, etc., cours indiqué ci-
dessus. — La clinique obstétricale, aux jours et
heures à déterminer.
E.Venneman, professeur ordinaire. ZacZmigwe
ophtalmologique, cours indiqué ci dessus.
T. Debaisieux, professeur ordinaire, chef de
clinique chirurgicale. Lanatomie chirurgicale
et la médecine opératoire , cours indiqués ci-
dessus.
E. Masoin, professeur ordinaire. Leçons cli-
niques sur les maladies mentales, aux jours et
heures à déterminer.
( 53 )
L. Dandois, professeur agrégé, chef de clinique
chirurgicale. Les bandages, les appareils et la
petite chirurgie, cours indiqué ci-dessus.
COURS FACULTATIF.
G. Bruylants, professeur ordinaire. L'urolo-
gie (cours théorique et pratique), aux jours et
heures à déterminer, pendant le premier se-
mestre.
Examen de Pharmacien.
C. Blas, professeur ordinaire de la Faculté des
sciences. La pharmacie théorique (partie inor-
ganique) ; les éléments de chimie analytique et
de chimie toooicologique , lundi à 11 heures,
mardi à 8 heures et demie, mercredi et jeudi à
10 heures, pendant le premier semestre.
G- Bruylants, professeur ordinaire. Laphar-
macie théorique (partie organique), mercredi
et jeudi à 11 heures et demie, pendant le premier
semestre. — Les drogues et les tnédicaments en
tant que marchandises, les altérations, les
falsifications et les doses maxima, lundi, mardi,
mercredi et jeudi à 11 heures et demie, pendant
le second semestre. — La pharmacie pratique,
les opérations et recherches chimiques, phar-
maceutiques, analytiques et microscopiques,
lundi de 2 heures et demie à 6 heures, mardi de
10 heures à 1 heure et de 2 heures et demie à
6 heures , mercredi de 2 heures et demie à
6 heures, pendant toute l'année.
( 54 )
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Doyen : M. de Monge. — Secrétaire : M. Bossu.
Premier examen
de Candidat en Philosophie et Lettres.
C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire et
vice-recteur de l'Université. Vexplication ap-
profondie des vérités fondamentales de la reli-
gion, jeudi à lO heures, pendant le premier
semestre ; vendredi à 9 heures, pendant le second
semestre.
J. Jacops, professeur ordinaire. La logique et
la jpsychologie , jeudi, vendredi et samedi à
il heures, pendant le premier semestre; lundi,
mardi, mercredi et samedi à 11 heures, pendant
le second semestre.
P. G. H. ^^"ILLEMS, professeur ordinaire et
secrétaire de TUniversiié. Ueccplication d'au-
teurs latins, lundi, mardi et samedi à 10 heures,
jeudi à 9 heures, pendant le second semestre.
F. CoLLARD, professeur ordinaire Exercices
pratiques sur la langue latine et traductions à
livre ouvert, lundi et mardi à 9 heures, pendant
le premier semestre.
J. DE Groutars, professeur ordinaire et asses-
seur du vice- recteur. Vexplication d'auteurs
grecs, mercredi à 9 heures, samedi k 10 heures,
pendant le premier semestre; et pour les élèves
qui se préparent au doctorat, vendredi et samedi
à midi, pendant le second semestre.
( 55 )
C C. A. M. MoELLER, profts?eur ordinaire.
Lhistoire politique de ï antiquité, lundi, mardi
et mercredi à 8 heures, vendredi à 10 heures,
pendant le premier semestre.
V. L. .J. L. Brants, professeur ordinaire. Vhis-
toire politique moderne, mercredi à 10 heures,
jeudi et vendredi à 8 heures, pendant le second
semestre.
Deuxième exmnen
de Candidat en Philosophie et Lettres.
J. Jacops, professeur ovi\\v\?L\ve. La philosophie
morale, lundi, mardi et mercredi à 11 heures,
pendant le premier semestre.
C C. A. M. MoELLER, professeur ordinaire.
Uhistoire politique dumoyen âge et l'histoire
politique coyitemx:>oraine, mardi, mercredi ôt
samedi à 8 heures, jeudi à 10 heures, vendredi
de 10 heures à midi, pendant le second semestre.
V. L. J. L. Brants, professeur ordinaire. Uhis-
toire politique interne de la Belgique, lundi et
mercredi à 10 heures, jeudi à 9 heures, pendant
le premier semestre.
P. G. H. WiLLEMs, professeur ordinaire et
secrétaire de l'Univ-ersité. Les antiquités ro-
maines envisagées au point de vue des institu-
tions politiques jusqu'au règne de Justinien,
mardi à 10 heures, jeudi, vendredi et samedi à
8 heures, pendant le premier semestre.
F. CoLLARi), professeur ordinaire. Exercices
( 56 )
pratiquas sur la langue latine et traductions à
livre ouvert, lundi à 8 heures, mcrcreJi et
samedi à 9 heures, pemiant le second semestre.
L. C DE MoNGE, professeur ordinaire. L'his-
toire de la littérature française, vendredi et
samedi à 9 heures, pendant le premier semestre;
lundi et mardi à 9 heures, pendant le second
semestre.
P. P. M. Aleerdingk Thijm, professeur ordi-
naire. Lliistoire de la littérature flamande,
vendredi et samedi à 9 heures, pendant le pre-
mier semestre; lundi et mardi à 9 heures, pen-
dant le second semestre.
Examen de Candidat en Sciences morales
préparatoire à l'ctude
des Scieyices politiques et administratives .
C. P. K. Cartutvels, professeur ordinaire et
vice recteur de l'Université. Le cours de reli-
gion, indiqué ci-dessus.
J. Jacops, professeur ordinaire. La logique,
la psychologie ex. la philosophie morale, cours
indiqués ci-dessus.
C. C. A. M. MosLLER, professeur ordinaire.
L'histoire politique de l'antiquité et du moyen
âge, cours indiqués ci-dessus.
Examen de Docteur en Philosophie et Lettres.
Première épreuve.
P. G. H. WiLLEMS, professeur ordinaire et
( 57 ]
secrétaire de TUniversité. Les éléments de la
graynmaire générale (cours de deux années),
mardi à 1 1 heures, samedi à 9 heures, pendant
le premier semestre.
L. Bossu, professeur ordinaire. UMstoire de
la philosophie ancienne et de la philosophie
moderne (cours de deux années), mercredi,
jeudi et vendredi à 9 heures, pendant le premier
semestre
L. G. DE MoNGB, professeur ordinaire. L'his-
toire comparée des littératures européennes
tnod.ernes (cours de deux années), mardi à
10 heures, mercredi à 11 heures, pendant le pre-
mier semestre.
A. H. H. Dupont, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie. La ^nétaphysique générale
et spéciale (cours de deux années), lundi, mardi,
mercredi et jeudi à 4 heures, pendant le premier
semestre.
L'épreuve comprend, en outre, la traduction
à livre ouvert d'un texte latin et d'un texte grec.
Deuxième épreuve.
p. G. H. WiLLEMS, professeur ordinaire et
secrétaire de l'Université. Exercices philolo-
giques sur la langue latine, lundi et mardi à
1 1 heures, pendant le second semestre. — Lex-
plication d'auteurs latins, lundi, mardi et sa-
medi à 10 heures, jeudi à 9 heures, pendant le
second semestre. — L'encyclopédie de la philo-
( 58 )
logi.e (cours de deux années), mardi à 11 heures,
samedi à 9 heures, pendant le premier semestre.
F. CoLLARD, professeur ordinaire. Exercices
philologiques sur la langue grecque, lundi et
mardi à midi, pendant le second semestre. —
L'histoire de la littérature grecque et celle de
la littérature latine (cours de deux années)
mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 10 heures
pendant le premier semestre.
J. DE Groutars, professeur ordinaire. Uex
plication d'auteurs grecs, vendredi et samedi
à midi, pendant le second semestre.
C C. A. M. MoELLER, professeur ordinaire
Les antiquités grecques (cours de deux années)
mardi et mercredi à midi, pendant le premier
semestre.
D. Mercier, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie et assesseur du vice-recteur. Cours
de philosophie supérieure selon saint Thomas,
jeudi et vendredi à 8 heures. — Discussion des
matières expliquées, au jour et à l'heure à déter-
miner.
Examens de Licence et de Doctorat en Sciences
philosophiques, — en Sciences philologiques,
— en Sciences morales et historiques.
Voir le programme spécial.
COURS FACULTATIFS.
c. DE Harlez, professeur ordinaire. Cours
supérieur de sanscrit.— Les langues éraniennes
( 5y )
(zend, pehlvi, vieux persan), aux jours et
heures à déterminer.
Ph Colinet, professeur agrégé. Cours infé-
rieur de sanscrit et depâZz. — Cours de langues
germaniques anciennes étudiées au point de
vue de la linguistique indo-européenne . Pre-
mière année. Cours de langue gothique, aux
jours et lieures à déterminer.
J. DE Groutars, professeur ordinaire et asses-
seur du vice -recteur. La grammaire comparée
des langues grecque, latine et française, ]Qnà\
à 11 lieures. — Le grec moderne, aux jours et
heures à indiquer.
T. J. Lamy, professeur ordinaire de la Faculté
de théologie et président du collège Marie-
Thérèse. Les cours d'hébreu et de syriaque,
indiqués ci-dessus.
E. H J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. Les antiquités chrétiennes et Varchéo-
logie, cours indiqué ci-dessus. — Cours depaZe'o-
graphie, aux jours et heures à déterminer.
J. FoRGET, professeur extraordinaire de la
Faculté de théologie. Le cours à!arahe, indiqué
ci dessus.
école normale
pour les Ecclésiastiques qui se préparent
à l'enseignement moyen.
Directeur : M. de Groutars, professeur ordi-
naire et assesseur du vice-recieur. 4
( CO )
Professeurs pour les cours spéciaux : M. Col-
lard, professeur ordinaire, et M. J. Hemeryck,
professeur ordinaire et président du collège
Juste Lipse.
Les cours et les exercices sont d.éterminés par
un programme particulier.
FACULTÉ DES SCIENCES-
Doyen : M. Henry. — Secrétaire : M. Pasquier.
Examen de Co/ndidat en Sciences naturelles.
Première année.
C P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire de
la Faculté de philosophie et vice-recteur de l'Uni-
versité. Le cours de religion, ien^l à 10 heures,
pendant le premier semestre; vendredi à 9 heures,
pendant le second semestre.
L. Henry, professeur ordinaire. La chimie
générale, lundi, mardi, mercredi et jeudi à
9 heures, pendant le premier semestre; lundi,
mardi, mercredi et jeudi à 9 heures, vendredi à
8 heures, pendant le second semestre.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale, lundi, mardi et mer-
credi de 10 heures à 11 heures et demie, jeudi à
Il heures, pendant le premier semestre; lundi
de 10 heures à 1 1 heures et demie, mardi et. mer-
credi de H heures à midi et demi, pendant le
second semestre.
( Gl )
P. E. Martens, professeur ordinaire. Les élé-
ments de hotaniciue générale et spéciale, y com-
pris la hotaniqiie médicale, lundi de 1 1 heures
et demie à 1 heure, vendredi de 9 heures à
10 heures et demie et samedi de 10 heures et
demie à midi, pendant le premier semestre;
jeudi et vendredi de 10 heures à 11 heures et
demie, et samedi de 1 1 heures à midi et demi,
pendant le second semestre. — Herborisations
aux jours et heures à déterminer.
F. M. E. Lefebvre, piofesseur ordinaire de la
Faculté de philosophie. La logique, mardi et
mercredi à 10 heures, pendant le second se-
mestre.
F De Walque, professeur ordinaire. Exer-
cices de chimie pratique, lundi de 2 heures et
demie à 5 heures et demie, pendant le premier
semet^ire, pour les élèves qui désirent subir la
première épreuve à la session de février; lundi
de 2 heures et demie à 5 heures et demie, pen-
dant le second semestre, pour les autres élèves.
A. Van BiEKVLiET, professeur agrégé. Mani-
pulations physiques, une séance par semaine
Deuxième année.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. Les
éléments de zoologie, lundi, mardi et mercredi
à 8 heures, pendant le premier semestre. — Visite
du musée, vendredi à 2 heures, pendant le pre-
mier semestre.
( 62 )
C L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de minéralogie
et de géologie, jeudi et vendredi à 8 heures,
pendant le premier semestre.
F. M. E. Lepebvre, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. La psychologie et la
philosophie morale, mardi et mercredi de
11 heures et demie à l heure, jeudi et samedi à
midi, pendant le premier semestre.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. La mi-
croscopie théorique ; la microscopie appliquée
à la biologie générale et à Vétude des proto-
organismes, mardi et mercredi de 2 heures à
5 heures, pour la première section, vendredi de
10 heures et demie à 1 heure, samedi de 9 heures
à lOheures et demie, pendant le premiersemesire.
Examen de Candidat en Pharmacie.
L Henry, professeur ordinaire. Le cours de
chimie générale, indiqué ci-dessus.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire Le
cours de physique expérimentale, indiqué ci-
dessus
P. E. Martens, professeur ordinaire. Les élé-
"inents de botanique générale tt spéciale, y
compris la botanique médicale, cours indiqué
ci-dessus.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de minéralogie
et de géologie, cours indiqué ci-dessus.
( 63 )
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. L'explication approfondie des
vérités fondamentales de la religion, vendredi
à 11 heures, pendant le premier semestre; jeudi
à midi, pendant le second semestre. — Les prin-
cipes de la philosophie, mercredi et jeudi à
8 heures, pendant le second semestre.
F. De Walque, professeur ordinaire. Exer-
cices de chimie pratique, lundi de 2 heures et
demie à 5 heures et demie, pendant le premier
semestre, pour les élèves qui désirent se pré-
senter à l'examen au mois de février ; lundi de
2 heures et demie à 5 heures et demie, pendant
le second semestre, pour les autres élèves.
J. B. Carnoy, professeur ordinaire. Le cours
de microscopie, indiqué ci-dessus.
Examen de Candidat
en Sciences physiques et mathématiques.
Première année.
C. P. E. Cartuyvels, professeur ordinaire de
la Faculté de philosophie et vice-recteur de l'Uni-
versité. Le cours de religion, indiqué ci dessus.
L. Henry, professeur ordinaire. Principes
généraux de chimie. (Partie du cours de chimie
générale indiqué ci-dessus.)
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale, cours indiqué ci-
dessus.
4
( 04 )
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La géomé-
trie analytique et Valgèhre supérieure, jeudi,
vendi^edi ei bamodi à 8 heures, pendant le pre-
mier seme^itre.— L^s compléments de géométrie
analytique, mercredi et jeudi à 8 heures, veu-
dredi à 9 heures, pendant le second semestre.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La géo-
onétrie descriptive, mercredi à 8 heures, ven-
dredi et samedi à 9 heuriis, pendant le premier
semestre ; samedi de 8 heures et demie à lOheures,
pendant le second semesiro.
F. M. E. Lefebvre, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. Les cours de logique,
{\q psychologie et de philosophie morale, indi-
qués ci dessus.
Deuxième année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. ZecaZcwZ
différentiel et le calcul intégral, jeudi, ven-
dredi et samedi de 8 heures à 9 heures et demie,
pendant le premier semesiro Compléments du
cours précédent et éléments du calcul des varia-
tions, SMX^ours et heures à déterminer. — La
statique analytique et la dynamique dupoint,
parties du cours de mécaniqxie des Ecoles spé-
ciales, indiqué ci-dessous.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. Les com-
pléments d'algèbre supérieure et les éléments
de la théorie des déterminants, mercredi, jeudi
et vendredi à 8 heures, penilani le second se-
mestre.
• ( 63 )
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La cristallographie . Voir le cours de
tninéralogie des Écoles sjiéciales.
A. J. A. Deyivier, professeur ordinaire. Vas-
tronoraie physique, mardi et mercredi à midi,
pendant toute l'année.
Exame7i de Docteur en Sciences naturelles.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. La
zoologie proprement dite, lundi, mardi et mer-
credi à 8 heures, pendant le premier semestre,
avec compléments aux jours et heures à déter-
miner. — La géographie et la paléontologie
animales, mardi à 9 heures et demie, pendant
le second semestre. — Lanatomie comparée,
lundi, mardi et mercredi à 11 heures et demie,
pendant le second semestre.
Suppléant pour le cours d'anatomie comparée,
G. GiLSON, professeur agrégé.
E. Venneman, professeur ordinaire de la Fa-
culté de médecine. Lanafoynie de texture,
mardi, mercredi et samedi à 8 heures et demie,
pendant le second semestre.
E. Masoin, professeur ordinaire de la Faculté
de médecine. La physiologie comparée, jeudi,
vendredi et samedi à midi, pendant toute Tannée.
G. Bruylants, professeur ordinaire de la Fa-
culté de médecine. La chimie physiologique,
lundi à 9 heures et demie, pendant le premier
semestre-, lundi à 9 heures, pendant le second
semestre.
( G6 ) •
J.-B. Carnoy, professeur ordinaire. La hota-
nique générale et spéciale, y compris la paléon-
tologie végétale, mardi et mercredi de 2 heures
à 5 lieures, pendant toute l'année.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La minéralogie, cours des Ecoles
spéciales indiqué ci-dossous avec compléments
aux jours et heures à déterminer. — La géologie,
cours des Écoles spéciales iadiqué ci-dessous. —
La paléontologie strati graphique , lundi à
11 heures, pendant le premier semestre.
L. Henry, professeur ordinaire. La chimie
générale, samedi à ô heures.
C. Blas, professeur ordinaire. La chimie ana-
lytique, mercredi et jeudi à 10 heures, pendant
le premier semestre; mercredi, jeudi ei vendredi
à 10 heures et demie, pendant le second semestre.
Travaux du laboratoire, mercredi et jeudi à
2 heures et demie.
P. E. Martens, professeur ordinaire. La géo-
graphie végétale, lundi de 3 heures à 4 heures
et demie, pendant le second semestre.
Examen de Docteur
en Sciences physiques et mathématiques.
Première année.
P. L. Gilbert, professeur ordinaire. L'analyse
pure, jeudi et vendredi à 3 heures, pendant le
second semestre. — La mécanique analytique
( 67 ■)
des systèmes, l'hydrostatique et l'hydrodyna-
mique, cours des Écoles spéciales indiqué ci-
dessous. — La physique mathématique géné-
rale, y compris la théorie du potentiel, jeudi
ei vendredi à 3 heures, pendant le premier
semestre.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. Le calcul
des probabilités, mardi et mercredi à 10 heures,
pendant le premier semestre.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. Vas-
tronomie mathématique, mardi de 11 heures à
mili et demi.
Deuxième année.
p. L. Gilbert, professeur ordinaire. Les com-
pléraents d'analyse,a.nx']o\x\s et heures à déter-
miner. — Les théories dynamiques de Jacobi,
aux jours et heures à déterminer.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physique expérimentale approfondie, jeudi de
8 heu les à 9 heures et demie, pendant toute
Tannée.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. Les com-
pléments d'analyse, mardi de 11 heures à midi
et demi, pendant toute l'année. — La géométrie
supérieure analytique, jeudi de 11 heures à
midi Cl demi, pendant toute l'année.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
mécanique céleste, mercredi de 1 1 heures à
midi et demi, pendant toute l'année.
( 68 )
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La
(/éométrie supérieure synthétique^ jeudi, ven-
dredi et samedi à 8 heures et demie, peiulant le
second semestre.
ÉCOLES SPÉCIALES DES ARTS ET MANUFACTURES,
DU GÉNIE CIVIL ET DES MINES.
Ingénieurs des arts et manufactures , du génie
civil et des mines.
Première année.
L. Henry, professaur ordinaire. La chimie
générale, inorganique et organique, cours in-
diqué ci-dessus.
A. ,]. A. Devivieu, professeur ordinaire. La
physique expérimentale, i:o\x\H\i\ilï(\uéciAe&B\jiS.
F. De Walque, professeur ordinaire. La théo-
rie des manipulations chimiques, mardi à
8 heures, pendant le premier semestre. — Des
exercices de chinàe pratique, obligatoires, out
lieu mercredi et jeudi de 2 heures et demie à
5 heures et demie, pendant le second semesire.
J. A Caknoy, proicssuur ordinaire. La géomé-
trie analytique et Vd.lgèUre supérieure, cours
Indiqués cidessus. — Les compléments de géo-
tnétrie analytique, indiqués ci-dessus, jusqu'au
l"" mai.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. La géo-
métrie descriptive, cours indiqué ci dessus.
( 09 )
L Bossu, professeur ordinaire de la F;iciilf^
de philosophie. V explication approfondie des
vérités fondamentales de la religion, jeudi à
midi, pendant le premier semestre; mardi à
8 heures, pendant le second semestre
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, vendredi et samedi
de 10 heures à 1 heure, pendant toute l'année, «^t
vendredi de 9 heures à 10 heures, pendant le
second semestre.
Deuxième année.
P. L. GiLBKRT, professeur ordinaire. Le calcul
différentiel et le calcul intégral, cours indiqué
ci dessus. — La mécanique analytique, lundi,
mardi et mercredi de 8 heures à 9 heures et
demie, pendant le second semestre.
C L. .1. X. DE L.\ Vallée Poussin, profes-eur
ordinaire La minéralogie, jeudi et vendredi de
8 heures h 9 heures et demie, samedi de 8 heures
à 9 heures, pendant le seconil semestre. Le
cabinet de minéralogie est ouvert vendi'i'di et
samedi de 2 heures à 4 heures, pendant l' pre-
mier semestre et de 2 heures à G heure.-, pen-
dant le second semestre.
C- Blas, professeur ordinaire. La chimie
analytique (docimasié) , mercredi et jeudi de
10 heures à 11 heures et demie, pendant le pre-
mier semestre; mercredi, jeudi et vendredi à
10 heures et demie, pendant le second semestre.
( "0 )
— Travaux du laboratoire {travaux analy-
tiques), mercredi et jeudi de 2 heures et demie à
5 heuï'es et demie ; vendredi à 2 heures et demie,
sé.ince facultative.
J. MiCHA, professeur ordinaire. La description
générale des machines, vendredi de 9 heures et
demie à 11 heures, pendant le premier semestre;
de 11 heures et demie à 1 heure, pendant le
second semestre.
N. E. Bkeithof, professeur ordinaire. Les ap-
plications de la géométrie descriptive aux
ombres, à la perspective et à la stéréotomie,
lundi et mardi de 8 heures et demie à 10 heures,
pendant le premier semestre.
G. Helleputte, professeur ordinaire. La phy-
sique industrielle, mercredi de 11 heures et
demie à 1 heure, pendant le premier semestre ;
mercredi et jeudi de 1 1 heures et demie à 1 heure,
pendant le second semestre.
Travaux graphiques, sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de
10 heures à 1 heure, pendant le premier semestre;
de 9 heures et demie à 1 heure, pendant le se-
cond semestre.
Troisième année.
P. J. Van Beneden, professeur ordinaire. Les
éléments de la paléontologie animale, partie du
cours indiqué ci-dessus, mardi à 9 heures et
demie, pendant le second semestre. Visite du
( 71 )
■ cabinet de zoologie, vendredi à 2 heures, pen-
dant le second semestre.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. La géologie, lundi et mardi de 9 heures
et demie à 1 1 heures, pendant le premier semestre.
F. De Walque, professeur ordinaire. La ehi-
7}iie industrielle, mardi de 11 heures et demie à
I heure et mercredi de 9 heures et demie à
II heures. — Travaux du laboratoire, mardi
et mercredi de 2 heures et demie à 6 heures et
demie, jusqu'au \d l]an\\ev, pour les sections du
génie civil, de la construction des machines et
des mines, et pendant tout le premier semestre,
pour les sections de métallurgie et de chimie.
G- Lambert, professeur ordinaire (suppléant
A. DuMONT, professeur extraordinaire). L'ex-
ploitation des miyies, jeudi et vendredi de
11 heures et demie à 1 heure, pendant le pre-
mier semestre; jeudi et vendredi de II heures
et demie à 1 heure, pendant le second semestre.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les construc
tions du génie civil, lundi, mardi et mercredi,
de 8 heures à 9 heures et demie, pendant le
premier semestre; mercredi, jeudi et vendredi
de 8 heures à G heures et demie, pendant le
second semestre. — Exercices topographiques,
pendant le second semestre.
J. MiCHA, professeur ordinaire. La construc-
tion des machines, jeudi de 9 heures et demie à
"il heures, samedi de 8 heures à 9 heures et
5
( 72 )
demie. Tous les jeudis après midi, pour la sec-
tion des mécaniciens, visite cVun établissement
de construction. .
E L. J. Pasquier. professeur oriiinaire. La
mécanique appliquée, vendredi et samedi de
9 heures et demie à 11 heures, pendant le pre-
mier semestre ; vendredi de 10 heures à 1 1 heures
et demie, samedi de 9 heures et demie à 1 1 heures, .
pendant le second semestre.
H PoxTHiÈRB, professeur ordinaire. La mé-
tallurgie, lundi et mercredi de 11 heures et
demie à 1 heure, pendant le premier semestre ;
mercredi et samedi de 11 heures et demie à
1 heure, pendant le second semestre.
Travaux graphiques, sous la direction de
M le professeur Breithof, lundi, mardi, mer-
credi et samedi de 2 heures et demie à 4 heures
et demie, du 15 janvier jusqu'à la fin du premier
semestre, pour les sections du génie civiL de la
construction des machines et des mines ; mardi,
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures, pen-
dant tout le second semestre, pour toutes les
sections.
Quatrième année.
F DE Walque, professeur ordinaire. La chi-
mie industrielle (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci-dessus. - Iravau.v
du laboratoire, mardi de 9 heures à 11 heures
et demie, et de 2 heures et demie à 6 heures et
( 73 )
demie, mercredi de 2 heures et demie à 6 heures
et demie, pendant tout le premier semestre,
pour la section de métallurgie, et jusqu'au
l^ avril, ^owr la section de chimie.
G. Lambert, professeur ordinaire (suppléant
A. DuMONT, professeur extraordinaire). Lex-
ploitation des mines (cours de deux années),
aux jours et heures indiqués ci-dessus.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les construc-
tions du génie civil (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci-dessus. — Exercices
topographiques, pendant le second semestre.
J. MicHA, professeur ordinaire. La construc-
tion des machines (cours de deux années), aux
jours et heures indiquas ci-dessus.
G. Helleputte, professeur oràma,ive. Les prin-
cipes de l'architecture, vendredi à 9 heures et
demie, pendant le second semestre.
H. PoNTHiÈRE, professeur ordinaire. La mé-
tallurgie (cours de deux années), aux jours et
heures indiqués ci-dessus. — Les applications
industrielles de l'électricité, jeudi de 8 heures
à 9 heures, pendant le premier semestre, ven-
dredi de 10 heures et demie à 1 1 heures et demie,
pendant le second semestre.
Th. Fontaine, professeur agrégé de la J^'aculté
de droit. Le droit social dans ses rapports avec
la question ouvrière, samedi à 9 heures et demie,
pendant le premier semestre ; mardi à 8 heures,
pendant le second semestre.
( 74 )
Conférences sur la législation des ^nines par
M. le professeur Lambert, sur V administration
industrielle par M. le professeur De Walque,
et sur réconomie industrielle par M. le profes-
seur Massalski.
Travaux graphiques , sous la direction de
M. le professeur Breithof, lundi et vendredi de
9 heures et demie à 11 heures et demie, mardi
de 9 heures à 11 heures et demie, et samedi de
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre, pour les sections des mines, du génie
civil et de la construction des machines; mardi
de 8 heures et demie à 1 1 heures et demie, mer-
credi de 3 heures à 6 heures, samedi de 9 heures
et demie à 11 heures et demie et de 3 lieures à
6 heures, pendant tout le second semestre, pour
les sections des miizes, du génie civil, de la con-
struction des machines et de la métallurgie,
et du premier avril jusqu'à la fin du semestre
pour la section de chimie.
COURS FACULTATIFS.
N. E. Vanderlaat, professeur agrégé. La
géographie industrielle, vendredi à 6 heures.
A. Theunis, professeur ordinaire. La falsifi-
cation des denrées alimentaires, aux jours et
heures à déterminer.
Ingénieurs- Arch itectes.
Première année.
L. Henry, professeur ordinaire. La chimie
( 75 )
inorganique, partie du cours de chimie géné-
rale indiqué ci-dessus.
A. J. A. Devivier, professeur ordinaire. La
physiqne expérimentale , cours indiqué ci-
dessus.
F. De Walque, professeur ordinaire. La théo-
rie des manipulations chimiques, cours indiqué
ci -dessus. — Exercices de chimie pratique,
jeudi de 2 heures et demie à 5 tieures et demie,
pendant le second semestre.
J. A. Carnoy, professeur ordinaire. La géo-
métrie analytique et Valgèhre supérieure ,
cours indiqués ci-des5>us.
N. E Breithof, professeur ordinaire. La géo-
métrie descriptive, cours indiqué ci-dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Les
éléments d'architecture, jeudi de 3 heures à
4 heures et demie, pendant le premier semestre.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie. Le cours de religion indiqué
ci dessus.
Travaux graphiques , sous la direction de
M. le professeur Breithof. vendredi de 10 heures
à l heure, pendant le premier semestre; ven-
dredi et samedi de 10 heures à 1 heure, pendant
le second semestre.
Exercices d'architecture, sous la direction de
M. le professeur Helleputte, lundi, mardi et
mercredi de 1 1 heures et demie à 1 heure, sa-
medi de 10 heures à 1 heure, pendant le premier
( 76 )
semestre ; jeudi de 10 heures à 1 heure, mercredi
et samedi de 3 heures à 6 heures et demie, pen-
dant le second semestre.
Deuxième année.
p. L. Gilbert, professeur ordinaire. Le calcul
différentiel et le calcul intégral. La mécanique
analytique, cours indiqués ci-dessus.
J. MiCHA, professeur ordinaire. La description
générale des machines, cours indiqué ci-dessus.
N. E. Breithof, professeur ordinaire. Les
applications de la géométrie 'descriptive aux
ombres, à la perspective et à la stéréotomie,
cours indiqué ci dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Les
éléments d'architecture (cours de deux années),
au jour et à l'heure indiqués ci-dessus. — La
physique industrielle {chauffage et ventilation
des lieux habités), mercredi de 11 heures et
demie à 1 heure, pendant le premier semestre.
— Exercices d'architecture, jeudi et samedi de
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre; jeudi de 9 heures à 11 heures et demie,
mercredi et samedi de 3 heures à 6 heures et
demie, pendant le second semestre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. L'archéologie chrétienne, vendredi à
3 heures, pendant toute l'année.
To^avaux graphiques, sous la direction de
( 77 )
M. le professeur Breithof, lundi et mardi de
10 heures à l heure, pendant le premie r semestre;
lundi de 9 heures et demie à 1 heure, pendant le
second semestre.
Troisième année.
C. L. J. X. DE LA Vallée Poussin, professeur
ordinaire. Notions élémentaires de minéralogie
et de géologie^ cours indiqué ci-dessus.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les construc-
tions du génie civil, cours indiqué ci-dessus.
E. L. J. Pasquier, professeur ordinaire. La
mécanique appliquée, cours indiqué ci-dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Lliis-
toire raisonnée de l'architecture , mardi de
10 heures à 11 heures et demie, pendant le second
semestre. — V architecture civile et religieuse,
mercredi de 3 heures à 4 heures et demie, ven-
dredi de 11 heures et demie à 1 heure, pendant
le premier semestre. — Projets d' architecture ,
lundi de 9 heures et demie à midi et demi,
mardi de 9 heures et demie à 1 heure, jeudi de
11 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre; mardi de 8 heures à 10 heures et de
11 heures et demie à 1 heure, jeudi et samedi de
11 heures à l heure, mercredi et samedi de
3 heures à 6 heures et demie, pendant le second
semestre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie et bibliothécaiz^e de l'Uni-
( 78 )
versité. U archéologie chrétienne (cours de trois^
années), au jour et à l'heure indiqués ci-dessus.
Quatrième année.
L. Cousin, professeur ordinaire. Les construc-
tions du génie civil (cours de deux années), aux
jours et heures indiqués ci-dessus.
G. Helleputte, professeur ordinaire. L'his-
toire raisonnée de ï architecture (cours de deux
années), au jour et à l'heure indiqués ci dessus.
— V architecture civile et religieuse (cours de
deux années), aux jours et heures indiqués ci-
dessus. — L'esthétique appliquée à Varchitec-
ture, mercredi à 3 heui^es, pendant le second
semestre. — Projets d'architecture, lundi de
9 heures à midi et demi, mardi de 8 heures à
midi et demi, mercredi de 9 heures et demie à
I heure, jeudi de 11 heures à 1 heure, samedi de
9 heures et demie à 1 heure, pendant le premier
semestre; mardi de 8 heures à 10 heures et de
II heures et demie à 1 heure, mercredi de
4 heures à 6 heures et demie, jeudi de 11 heures
à 1 heure, samedi de 9 heures et demie à 1 heure
et de 3 heures à G heures et demie, pendant le
second semestre.
E. H. J. Reusens, professeur ordinaire de la
Faculté de théologie et bibliothécaire de l'Uni-
versité. L'archéologie chrétienne (cours de trois-
années), au jour et à l'heure indiqués ci-dessus.
H. PoxïHiÈRE, professeur ordinaire. Les apt-
( 79 )
plications industrielles de Vélectricité, cours
indiqué ci dessus.
Conférence sur la législation, l'adminis-
tration et Véconomie industrielles indiquées
ci dessus.
Ingénieurs des Constructions civiles et des
Constructions inécaniques.
Ingénieurs des Arts chimiques.
Voir le programme spécial.
INSTITUT AGRONOMIQUE.
Président : M. Helleputte.— Secret.: M. Lecart.
Première année.
L. Bossu, professeur ordinaire de la Faculté
de philosophie et lettres. Religion, jeudi à midi,
pendant le premier semestre ; mardi à 8 heures»
pendant lo second semestre
A. Theunis, professeur ordinaire. La chimie
générale, mardi et mercredi de 9 heures à
10 heures et demie, pendant le premier semestre;
mercredi et jeudi de 8 heures à 9 heures et
demie, pendant le second semestre. — Exercices
de chimie pratique, mercredi de 10 heures et
demie à 1 heure, pendant le premier semestre;
mardi de 10 heures à I heure, pendant le second
semestre.
J.-B. Carnoy. professeur ordinaire. La bota-
nique, y compris les démonstrations et exer-
5.
( 80 )
cices pratiques, vendredi de 8 heures à 1 1 heures,
pendant le premier semestre ; vendredi de
8 heures à 9 heures, pendant le second semestre.
— La microscopie appliquée, vendredi de
9 heures à 11 heures, pendant le second se-
mestre. — Herborisations.
A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La zoo-
technie (anatomie comparée et descriptive),
mercredi de 8 heures à 9 heures, pendant le
premier semestre ; lundi de lOheures à 1 1 heures,
pendant le second semestre. — Démonstrations
et exercices pratiques, mardi à 3 heures. —
Excursions zootechniques.
J. Marchand, professeur ordinaire. Le génie
rural (introduction : éléments de physique,
7nécanique générale), lundi de 9 heures à
10 heures et demie, et samedi de 9 heures à
10 heures, pendant le premier semestre; mardi
de 9 heures à 10 heures et samedi de 8 heures à
9 heures et demie, pendant le second semestre.
— Mathématiques, mardi de 8 heures à 9 heures,
pendant le premier semestre; jeudi de 9 heures
et demie à 10 heures et demie, pendant le second
semestre. — Exercices d arpentage et de topo-
graphie, aux jours et heures à déterminer.
G. Helleputte, professeur ordinaire. Le
génie rural (constructions rurales, notions
sommaires d'archéologie), jeudi et samedi de
8 heures à 9 heures, pendant le premier se-
mestre. — Dessin, lundi de 10 heures et demie à
( 81 )
1 heure, jeudi de 9 heures à midi, pendant le
premier semestre ; mercredi de 10 heures à
1 heure et jeudi de 10 heures et demie à 1 heure,
pendant le second semestre.
J. M. A. Cartuyaels, professeur ordinaire.
L'agronomie (culture générale, climatologie,
agrologie, travaux du sol), lundi de 8 heures à
9 heures, pendant toute l'année. — Excursions.
A. Proost, professeur ordinaire. Z-eseZe'mewîs
de zoologie, vendredi de 11 heures à midi, pen-
dant le second semestre.
A. Lecart, professeur ordinaire. Économie
forestière, lundi de 9 heures à 10 heures, pendant
le second semestre. — Excursions forestières.
Deuxième anuée.
J. M. A. C.A.RTUTVELS, profcsseur ordinaire.
L'agronomie (les cultures spéciales), mardi de
8 heures à 9 heures, pendant le premier se-
mestre ; mardi de 9 heures à 10 heures, pendant
le second semestre. — Excursions.
A. DE Marbaix, professeur ordinaire. La zoo-
technie (physiologie et esthétique animales),
mardi de 10 heures à 1 1 heures, pendant le pre-
mier semestre; mardi de 8 heures à 9 heures,
pendant le second semestre. — Applications,
mardi à 3 heures.
A. Theunis, professeur ordinaire. La chimie
analytique, vendredi de 9 heures à 10 heures et
demie, pendant le premier semestre; vendredi
de 7 heures et demie à 9 heures, pendant !e
( 82 )
second semestre. — Travaux du lahoratoire-
(recherches analytiques, qualitatives et quan-
titatives), jeudi de 9 heures à I heure ei ven-
dredi de 10 heures et demie à 1 heure, pendant
le premier semestre; mercredi de 11 heures à
I heure et vendredi de 9 heures à 1 heure, pen-
dant le second semestre.
A. Proost, professeur ordinaire. Chimie et
physiologie spéciales des plantes cultivées et
géologie, vendredi de 3 heures à 4 heures et
demie, pendant le second semestre.— L'hygiène,
mercredi de 10 heures à 11 heures, pendant le
second semestre.
J. Marchand, professeur ordinaire. Le génie
rural {mécanique agricole, géodésie agraire,
hydraulique agricole), mardi de 9 heures à
10 heures, mercredi de 8 heures à 9 heares,
pendant le premier semestre; lundi de 9 heures
à 10 heures, mardi et samedi de 10 heures à
II heures, pendant le second semestre.
G. Helleputte, proïesseiiT or dmsLire. Le génie
rural {constructions rurales), jeudi et samedi
de 8 heures à 9 heures, -pendant le premier
semestre. — Dessin , mercredi et samedi de
9 heures à midi, pendant le premier semestre;
lundi de 10 heures et demie à 1 heure et mercredi
de 8 heures à 10 heures, pendant le second
semestre.
J.-B. Carnoy, professeur ordinaire. Les mala-
dies des plantes, samedi de 7 heures à 9 heures,
pendant le second semestre.
( 83 )
A. Lecart, professeur ordinaire. Véconomie
rurale, lundi de 10 heures à 11 heures, pendant
le premier semestre ; mardi de 1 1 heures à midi,
pendant le second semestre. — V économie fo-
restière, vendredi de 8 heures à 9 heures, pen-
dant le premier semestre; samedi de 9 heures à
10 heures, pendant le second semestre. — Ex-
cursioyis forestières.
Troisième année.
J. M. A. Cartuyvels, professeur ordinaire.
Les industries agricoles, lundi de 11 heures et
midi, pendant toute l'année; vendredi de 8 heures
à 9 heures, pendant le premier semestre; mer-
credi do 7 heures à 8 heures, pendant le second
semestre. — Excursions.
A. DE Marb.\ix, professeur ordinaire. La
zootechnie {exploitation des animaux domes-
tiques), mercredi de 10 heures à 11 heures et
jeudi de 8 heures à 9 heures, pendant le premier
semestre; mardi de 10 heures à 11 heures et
mercredi de 8 heures à 9 heures, pendant le
second semestre. — .Exercices zootechniques,
mardi à 3 heures. — Excursions.
A. Lecart, professeur ordinaire. Eéconomie
rurale, mercredi de 8 heures à 9 heures, pen-
dant le premier semestre et de 10 heures à
11 heures, pendant le second semestre. — La
comptabilité agricole, jeudi de 9 heures à
10 heures et samedi de 10 heures à II heures,
pendant le premier semestre. — L'économie
( 84 )
forestière, mardi et samedi de 8 heures à
9 heures, pendant le premier semestre ; mardi
de 9 heures à 10 heures et vendredi de 10 heures
à 11 heures, pendant le second semestre. —
Arboriculture pratique, lundi à 3 heures, pen-
dant le second semestre. — Excursions fores-
tières.
A. Proost, professeur ordinaire. La zoologie
agricole, mercredi de 3 heures à 4 heures et
demie, pendant le second semestre. — Hygiène
et biologie générale, samedi de 3 heures à
4 heures et demie, pendant le second semestre.
G. Helleputte, professeur ordinaire, la _p%-
sique industrielle, vendredi de li heures et
demie à 1 heure, pendant le second semestre. —
Dessin et jjrojets, lundi de 8 heures à 10 heures
et demie, mardi de 9 heures à 1 heure, pendant
le premier semestre ; lundi de 8 heures à 10 heures
et demie et samedi de 10 heures à 1 heure, pen-
dant le second semestre.
J.-B. CA.RN0Y, professeur ordinaire. Les mala-
<dies des plantes, samedi de 7 heures à 9 heures,
pendant le second semestre.
V. L. J. L. Braxts, professeur ordinaire de la
Faculté de philosophie. Le droit rural et fores-
tier, mardi de 11 heures à midi et samedi de
9 heures à 10 heures, pendant le second semestre.
J. Marchand, professeur ordinaire. Génie ru-
ral {machines agricoles), mercredi de 9 heures
à 10 heures, pendant toute l'année; vendredi de
9 heures à 10 heures, pendant le second semestre.
( 85 )
A. Theunis , professeur ordinaire. Chùnie
analytique, vendredi de 7 heures et demie à
9 heures, pendant le second semestre. — Les
travaux du laboratoire {analyses industrielles
et agricoles), jeudi de 10 heures à l heure et
vendredi de 9 heures à midi, pendant le premier
£;emestre; mercredi de 11 heures à 1 heure et
vendredi de 3 heures à 6 heures, pendant le
second semestre.
Th. Fontaine, professeur agrégé de la Faculté
de droit. Le droit social dans ses rapports avec
la question ouvrière, samedi de 9 heures à
10 heures, pendant le premier semestre; mardi
de 8 heures à 9 heures, pendant le second se-
mestre.
INSTITUT PRÉPARATOIRE
pour V admission aux Écoles spéciales et à
VInstitut agronomique.
Directeur : J. Marchand, professeur ordinaire
de la Faculté des sciences.
Professeur : M. Tielemans, professeur agrégé
de la Faculté de philosophie, bibliothécaire-
adjoint.
Les cours et les exercices sont déterminés par
un programme paniculier.
LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ,
C. F. J. PIERAERTS.
Le Secrétaire, P. G. H. Willems.
CERCLE INDUSTRIEL
des Écoles spéciales des arts et manu-
factures, du génie civil et des mines
de l'Université catholique.
Bureau directeur (1886- 18S7).
Présidents d'honneicr, MM. les professeurs
A. Devivier et L. Cousin.
Président effectif, M. le professeur Fr. D&
Walque.
Vice-Président, M. L. Doutrepont.
Secrétaire, M. J. Vuylsteke.
Bibliothécaire, M. M. Liesens.
Trésorier, M. H. Vanden Eynde.
RAPPORT
sur les travaux du CERCLE INDUS-
TRIEL pendant Tannée académique
1885-1886, fait au nom du comité
directeur (i) par G. DE RIDDER, vice-
président.
Messieurs,
Chargé par les statuts de vous présenter le
rapport sur les travaux de l'année écoulée, je
suis heureux de pouvoir constater que les mo-
ments que nous avons passés au Cercle n'ont
pas été perdus pour nous. En parcourant les
procès-verbaux des séances, on est étonné de
voir combien l'on peut acquérir de connais-
sances pendant ces quelques heures du soir
employées souvent après une journée laborieuse,
pour profiter en commun des travaux des divers
membres isolés. Qu'il me soit permis ici d'expri-
mer mes remerciements à tous ceux qui ont
contribué à rendre nos séances instructives et
en particulier à M. le professeur De Walque,
notre vénéré président; chaque jour nous avons
pu apprécier la sollicitude toute particulière
qu'il porte à notre société.
\i) Le Bureau était compose de MM. les professeurs Devivieret
Cousin, présidents d'honneur ; le professeur DeVi^ique, président ^ffec-
tfj ; G. De Ritliler, vice-président; i. Pepinsler, tecrétaire ; i. Dfr
Gand, bibliothécaire, et J. Sleylacrs, trésorier.
( 88 )
Citons, entre autres modifications introduites
cette année, les rapports sur les excursions que
nous faisons pour visiter les dififéremes fabrica-
tions qui font l'objet de nos études. Ces rapports,
résumé des notes de plusieurs élevés, se com-
plétant mutuellement et présentés au Cercle
sous une forme claire et précise sont de nature,
par leur exposé et les observations auxquelles
ils donnent lieu, à rectifier au besoin certaines
notions inexactes, à mettre en lumière des points
inaperçus, en un mot, à former un complément
nécessaire de l'excursion elle-même.
La série des travaux originaux dus aux élèves
de la 4<= d'études a été commencée par M. Fréson
qui a examiné la situation minière et métallur-
gique de l'Espagne, au point de vue de la ri-
chesse, de la qualité et de l'exploitation des
minerais. Il nous a montré les progrès à réaliser
et les différentes causes qui se sont opposé jus-
qu'ici au développement industriel de cette con-
trée si riche.
M. Marot, dans un travail du même genre,
nous a entretenus de l'exploitation du combus-
tible aux États-Unis, et principalemen, 1=" de
l'anthracite dont les gisements considérables et
encore relativement peu exploités, nous con-
stituent une réserve précieuse ; 2'^ du pétrole et
des sources de gaz naturel, de leur recherche,
de la manière de les exploiter et de la situation
favorable, économiquement parlant, qu'ils pro-
curent à l'indusliie.
( 89 )
Un des travaux les plus intéressants de l'an-
née, tant à cause de l'actualité du sujet, que par
la manière dont il fut traité, fut celui présenté
par M. De Gand sur les chemins de fer à voie
étroite. Après en avoir donné l'historique, il a
successivement examiné les points suivants :
Largeur à donner à la voie. — Vitesse des
trains. — Charges limites à admettre. — Déblais
et remblais, travaux d'art. — Pose de la voie.
— Traction, locomotives légères. — Wagons à
marchandises et à voyageurs. — Frais d'exploi-
tation, amortissement, prix de revient.
La discussion à laquelle ce travail donna lieu
permit à M. De Gand de réfuter les objections
qui lui furent présentées sur le prix plus élevé
et les avaries résultant du transbordement, le
retard des transports et la nécessité d'outiller
complètement un tronçon local.
M. Steylaers nous exposa ensuite, dans ses
principales lignes, les conditions d'établissement
de « Bruges port de mer «. Considérant d'abord
les raisons commerciales qui poussent à rendre
à cette ville son ancienne importance, il discuta
successivement les diverses parties du projet de
M. de Maere-Limnander, c'est-à dire, 1° l'en-
ceinte entourée de jetées s'avançant à 800 mètres;
2° le canal reliant lavant-port de Heyst à Bruges;
3° les installations maritimes de Bruges.
Il montra les diverses modifications à appor-
ter à l'avant projet ayant pour but de surmonter
( 90 )
les principaux obstacles qui semblent s'opposer
à sa réalisation, c'est-à-dire le maintien de la
passe d'accès, l'ensablement intérieur et exté-
rieur de l'enceinte.
Les principales objections posées à M. Stey-
laers avaient pour but de discuter les conditions
économiques de l'entreprise; il lui fut facile de
les réfuter, en montrant dans quelles condi-
tions défavorables il avait établi le chiffre des
dépenses.
Je vous ai entretenu pendant la séance sui-
vante de la fabrication des tubes en ter laminés
et soudés. Cette industrie toute spéciale est
pourtant d'un grand intérêt, puisqu'elle se rat-
tache à nombre de fabrications distinctes : gaz,
machines, etc. En décrivant les difl'érents appa-
reils et le mode d'opérer, j'ai surtout voulu vous
montrer la simplicité des opérations compara-
tivement à celles de la fabrication des tubes en
fonte coulés et les avantages de solidité et de
prix que présentent, sur ces derniers, les tuj'aux
en fer.
M. Michel nous décrivit en détail les différents
systèmes de traînage mécanique et spécialement
celui employé au puits Sainte- Henriette à Marie-
mont. Après avoir examiné les conditions
locales nécessaires et indiqué les obstacles qui
ont empêché jusqu'ici ce mode de traînage d'être
adopté, il discuta les dilTérentes parties de l'in-
stallation : moteur, chaudières, voie, matériel,
etc.
{ 91 )
Dans un travail sur la fabrication de la glace,
M. Poncelet, énonçant d'abord le principe sur
lequel se fondent leS' méthodes de production,
en général, donne une description complète des
opérations et appareils employés dans le procédé
Carré :
Vaporisation de l'ammoniaque en solution. —
Condensation de la vapeur ammoniacale dans
un liquéfacteur. — Vaporisation par détente. —
Redissolution des vapeurs.
M. l'ingénieur Van den Bossche a bien voulu
nous donner, le 21 mai, une conférence fort
intéressante sur les installations de maltage et
de brassage de Carlsberg : maltage à la main ou
mécanique, — brassage par ébullition en chau-
dière fertnée sous pression, agitation constante
des moûts, — refroidissement par évaporation,
— fermentation dans un courant d'air toujours
le même, mais purifié à la soude caustique et
mis en mouvement par son propre refroidisse-
ment.
M. Brants, professeur d'économie politique,
voulut bien venir clôturer les séances du Cercle
en nous entretenant de la Question ouvrière, si
importante et tout à fait à l'ordre du jour. Je
regrette de ne pouvoir ici reproduire les paroles
mômes du sympathique professeur : les résumer
serait les dénaturer; aussi, me contenterai -je de
dire qu'après nous avoir tenu une heure et
demie s.ous le charme de sa parole, nous avoir
( 92 )
montré l'antagonisme existant entre le patron
et l'ouvrier, examiné les moyens d'y remédier»
tels que sociétés de production, participation,
tribunaux de conciliation et démontré qu'en
dehors de ce que l'on appelle le socialisme chré-
tien, rien ne peut être tenté, nos applaudisse-
ments enthousiastes lui prouvèrent quels étaient
nos sentiments de reconnaissance. Merci, M. le
professeur, pour le bien que vous 'nous avez
fait, merci pour nous avoir indiqué la voie à
suivre, k nous surtout qui, quittant les bancs de
l'École, allons nous trouver bientôt en commu-
nication avec l'ouvrier et à même d'appliquer
les bonnes théories que vous nous avez indiquées.
Après avoir parcouru les travaux originaux,
il serait trop long de traiter toutes les commu-
nications faites, je me bornerai à indiquer les
matières examinées :
Génie civil.
Excavateurs à vapeur.
Épreuves du ciiaaent.
Stabilité des baies dans les constructions.
Pavages en bois.
Pont levant de la Villette.
Communications entre voyageurs et agents du
Irain.
Mesure de la vitesse dos trains.
Modifications de l'appareil Saxby.
Chemins de fer à crémaillère.
( 93 )
Locomotives à grande vitesse.
Coupoles métalliques.
Bateaux-torpilleurs. — Torpilles.
Chimie industrielle.
Utilisation des sous-produits du gaz.
Extraction du soufre des marcs de soude.
Minerais de soufre.
Brasserie allemande.
Malteries.
Mines.
Foncage des puits.
Avertisseurs automatiques du grisou.
Suppression des poussières de charbon.
Traînage mécanique.
Constructions mécaniques.
Traction par câble.
Aero-condenseur de Jonché.
Chaudières De Nayer.
Distribution du moteur à gaz Koerting.
Régulateurs de température.
Usine à vapeur centrale de New-York.
Frein à vapeur Koerting.
Machine soutilante verticale.
Locomotive Compound.
Métallurgie.
Traitement des pyrites aurifères.
Transformation des laitiers en ciment, dosés à.
la sortie du haut-fourneau.
( 94 )
Traitement des mattes de cuivre au Bessermer.
Traitement électrolitique des minerais.
Électricité.
Piles Bunsen et piles au bichromate.
Auto-accumuIatGur de Jabloclilioiï.
Indicateurs électro-magnétique de vitesse.
Présence de l'air dans les lampes à incandes-
cence.
Distribution de l'éclairage électrique.
Calcul des accumulateurs.
Expériences du système Van Rysselbergbe.
Communication des trains, système Edison.
Vous le voyez, Messieurs, par cet exposé tout
succinct qu'il est, les séances du Cercle ont été
bien remplies. Nous avons effleuré tous les su-
jets, étudié les questions les plus diverses. D'au-
eus pourraient dire que par là nous n'avons
rien approfondi. Il est inutile de vous rappeler
que ce n'est pas le but du Cercle où l'on vient,
après un travail de jour, se délasser tout en étu-
diant. Nous ne désirons en parcourant ainsi les
revues que nous tenir au courant des progrès
de la science, dans toutes les branches de l'in-
dustrie et si un jour nous avons besoin d'appro-
fondir l'une ou l'autre question, nous saurons ce
qui a été fait, ce qui a été essayé avant nous et
nous pourrons en faire notre profit.
Nous avons maintenu le Cercle dans la voie
que nos aînés lui avaient tracée, quelques heu-
( ^5 )
reuses modiflcations y ont été introduites dans
le but de l'améliorer. N'oublions pas que ce n'est
qu'en perfectionnant toujours que l'on peu
réussir. «Courage et persévérance dans la voie
du travail » a été jusqu'ici et sera toujours, je
l'espère, la devise du Cercle industriel.
Conférence d'ÉCONOMIE SOCIALE.
Directeur : M. Brants, professeur.
Ont pris part aux travaux en 1885-1886 :
MM. de Brabandère, Gaston, d'Ixelles.
De Brie, Alphonse, de Courtrai.
de Haene, Joseph, de Furnes, secrétaire.
Demaret, Alfred, d'Aubel.
Dumortier, Henri, de Meerendré (Gand).
Hannotte, Alphonse, de Battice.
Lebon, Hector, de Sotteghem.
Van der Smissen, Edouard, d'Alost.
Vande Walle, Maurice, de Schaerbeek.
RAPPORT
sur les travaux de la conférence
dÉCONOMIE SOCIALE, pendant
l'année académique 1885-1886, par
M. Joseph de HAENE, secrétaire.
La conférence ou plus exactement, le cours
pratique d'Economie Sociale a été fondé au mois
d'octobre 1885, sous la direction deM. V. Brants,
professeur d'Économie politique.
Il nous a paru intéressant de noter le commen-
cement de cette œuvre, de montrer l'idée qui a
présidé à son organisation et de constater ses
premiers résultats.
Cette œuvre est le résultat d'une évolution
générale qui s'opère dans l'enseignement supé-
rieur, évolution qui tend à ériger à côté de
chaque chaire universitaire un cours pratique
dans lequel l'étudiant essaierait ses propres
forces sous l'œil et la direction du maître et
ferait ses premiers pas dans la voie de l'étude et
des recherches personnelles.
C'est l'Allemagne qui la première a compris
la nécessité des cours pratiques. L'initiative de
quelques professeurs avait créé des réunions
hebdomadaires dans lesquelles le maître s'en-
{ 98 )
tourait d'un nombre restreint d'élèves pour les
initier aux règles de la critique historique et
philologique. Ces cours pratiques se générali-
sèrent, se développèrent et devinrent les germes
de ces institutions qui sous le nom de Séminaires
philologiques, Eistorische Uebungen, Eisto-
rische Yereine ont tant contribué à entretenir
cette vie intellectuelle, cette activité scienii-
fique, qui sont la force des Universités d'Ouire-
Rhin(i).
Le gouvernement autrichien conçut le premier
l'idée d'appliquer aux Faculté de droit ce qui
avait si bien réussi dans la Faculté de philoso-
phie, et créa les « Rechtsund Staatsioissen-
schclftliche Seminare. » Il voulait relever le
niveau des études juridiques, remédier au défaut
absolu d'initiative et de travail personnel, rem-
placer les auditeurs par des élèves; l'étudiant
en effet réduit à un rôle purement passif ne
cherchait jusque-là qu'à exercer sa mémoire au
détriment de son intelligence, rien ne venait
éveiller en lui le goût de l'étude et de la re-
cherche scientifique.
Les séminaires juridiques ont répondu pleine-
ment à l'attente. On appelle séminaire juridique
l'ensemble des cours pratiques de droit donnés
dans une même université. Dans chaque cours
(I) F.ColUrd. Trot» Université$ altemandes, Loiivain 188Ï; P. Fré-
déricq, Ue l'enteignement tupérieur de l'histoire. Garni 188!.
( 99 )
pratique pleine latitude est donnée au professeur
et aux élèves. Les travaux consistent tantôt dans
l'exposition d'une théorie juridique qui n'a pas
été exposée dans le cours du professeur, tantôt
dans l'examen de quelques cas empruntés à la
jurisprudence, tantôt dans l'étude détaillée d'une
question spéciale. La faculté de Vienne possède
ainsi des cours pratiques de droit civil, de droit
criminel, de procédure civile, de droit romain
et de sciences politiques (i).
En Allemagne les universités organisèrent
aussi des cours pratiques de ce genre; il faut
citer en particulier le cours économique de
M. Schmoller à Strasbourg [2), qui d'ailleui'S
n'est pas isolé.
En Suisse à l'Université de Berne existe aussi
un cours analogue, dit « Yolhsioirthschaftliches
Prahticum. "
En Italie, il n'y a pas de cours pratiques otïi-
ciellement constitués : mais divers professeurs,
notamment à Pise et à Bologne, ont constitué ua
séminaire juridique subsidié par la province.
A Pavie M. Luigi Cossa a organisé lui-même un
groupe d'études économiques d'où sont sortis des
travaux remarquables.
L'insuffisance d'un enseignement puremeLt
(!) Wouters, De l'enseigtiement du droit à l'étranger, Bruxelles 1*81 ,
(l) Ses travaux sont publiés dans les a Stauttund Socialwissen-
tchaftUche Forschungen. .> Leipzig.
6.
( 100 )
théorique et dogmatique a été également re-
connue en France. Déjà sous le second Empire
« l'École pratique des Hautes Études » réalisait
l'idée des cours pratiques de la façon la plus
heureuse; l'École des Chartes applique le même
système. C'est de ces deux écoles qu'est sortie la
rénovation des études historiques en France (i).
Plus récemment, l'École libre des sciences poli-
tiques, qui constitue une véritable Université des
sciences d'État, a institué un cours pratique ou
groupe d'études à côté des principaux cours
théoriques (2).
L'école d'observation fondée par F. Le Play
est mieux qu'aucune autre à même de créer un
tel enseignement, nous croyons savoir que des
conférences pra^zgi<es sur la méthode et les
monographies s'organiseront bientôt à Paris,
avec le concours do MM. Delaire, Jannet Cheys
son, Guérin
En Belgique des essais fructueux, mais isolés
ont été tentés dans le domaine de l'histoire et de
la philologie ; citons : la « Societas Philologa •> de
Louvain, fondée et dirigée depuis quinze années
par M. le professeur Willems ; les cours pratiques
d'histoire de MM. Kurih et Frédéricq à Liège,
MM. Philipscn et Vanderkindere à Bruxelles,
(1) I'. Frudi'ricq, L'eiiseigricmcnt supérieur de l'histoire à Paris.
Paris 1883.
(2) Les groupes, rondes eo 1885, pulilienl leurs travaux daus les
« annales de l'école libre des sciences jiolitiques. » Revue iriiiicslrielle.
( 101 )
MM. Thomas et Motte à Gand, M. Mœller à Lou-
vain (1).
Jusqu'en 1885 l'histoire presque seule était re-
présentée dans ce nouveau mouvement. A l'Uni-
versité de Louvain, vient d'être inauguré l'en-
seignement juridique pratique. En 1885 se fondait
la conférence d'Économie sociale, à l'instar des
oours pratiques des Universités étrangères, en
même temps que s'y constituaient des confé-
rences de droit civil dirigées par MM. Descamps
et Van Biervliet. Un cours pratique de droit
notarial vient de s'y joindre en 1886, grâce à
l'initiative de M. A. Maton (2).
Nous étions neuf étudiants qui dans le cours
de l'année académique 1885- 1886 nous réunissions
de quinze en quinze jours entre huit et dix heures
du soir, chez M. Brants. C'est là que le profes-
seur complétait son enseignement, nous initiait
aux procédés de travail et de recherche et nous
ouvrait l'accès des sources.
La première heure est consacrée à l'examen
des publications nouvelles. Chacun est appelé à
tour de rôle à rendre compte des revues, bro-
chures d'actualité, livres nouveaux qui lui ont
(1) p. Frcilericq, Travaux du cours pratique d'histoire à Liège.
tome I, Inlrotl.
(2) A. Maton, L'enseignement du notariat, Bruxelles 188C.
( 102 )
été communiqués à la réunion précédente. Le
compte rendu ne suffit pas toujours : souvent
l'appréciation personnelle du rapporteur est
provoquée, et alors surgissent des discussions
animées, habilement dirigées par le Professeur
qui nous prête une attention encourageante, cri-
tique les opinions émises, et apporte la solution
que lui suggèrent la science et l'expérience.
Parmi les questions ainsi débattues, citons au
hasard : la loi française sur les syndicats, les
Trade-Unions d'Angleterre, la responsabilité du
patron en matière d'accidents, le morcellement
de la propriété foncière, l'assurance obligatoire
en Allemagne, les banques populaires, etc.
Cette première partie de nos séances a pour
but de tenir les élèves au courant des progrès de
la science et du mouvement économique, de
leur inculquer des règles de critique, de leur
apprendre à trouver les sources et à y puiser.
Pendant la seconde heure, M. Brants veut
nous montrer comment on aborde un travail
original, par quelles voies et quelle méthode
d'investigation on l'étend et on l'achève en l'ap-
puyant sur des bases solides.
Nous nous sommes efforcés d'appliquer à la
science sociale cette méthode d'observation que
l'illustre Le Play a remise en honneur, perfec-
tionnée de son exemple et de ses préceptes (i).
(1) Le Play, Les ouvriers Européens, tome I ; La méthode d'obser-
vation.
( 103 )
Elle est décrite par M. Urbain Guérin en ces
termes : « Recueillir le plus grand nonabre de
" faits généraux, les comparer entre eux, étudier
•' leurs caractères au moyen d'un cadre fixe,
" précis, ne laissant aucune place à l'invention ;
n puis après cette étude préliminaire, proclamer
•» comme lois nécessaires celles que l'observa -
" tion montre partout invariablement liées au
" maintien de la paix sociale (i). "
Celte année, nous appliquâmes cette méthode
aux sociétés coopératives de production, qui
formèrent le principal objet de notre étude.
Nous fîmes successivement les monographies
des types les plus divers et les plus caractéris-
tiques, scrutant les détails de leur organisaiion,
surprenant sur le fait le:s causes de succès et de
revers. — Voici les principaux types qui furent
soumis à celte analyse, soit par le Président,
goit par les membres :
Les sociétés françaises et en particulier les
lunetiers de Paris, qui fondée en 1848 subsistent
encore;
— Les portefaix de Marseille et les Nations
d'Anvers ;
— Les portefaix et porteurs de bière des vilhs
flamandes (Bruges, Furnes , Courtrai, Ter-
monde, etc.).
— Les artèles de la Russie;
II) Ij. Giiérin, Quelques mots sur la méthode d'obiervution dans la
science sociale.
{ 104 )
— L'organisation de la maison Leclaire à
Paris;
-— Les sociétés coopératives de pêcheurs
côtiers ;
— La tentative de la mine aux mineurs de Vic-
Dessos (Ariége) qui date de 1293.
— Diverses boulangeries coopératives, etc., etc.
Étudier les phénomènes pour en dégager la
loi, tel est le but de la méthode expérimentale.
Constatant que l'histoire des sociétés coopéra-
tives de production ne présente qu'un long né-
crologe à côié d'une série très restreinte de
succès, nous avons recherché les causes de celte
variété de destinées qui semble défier la géné-
ralité des conclusions. Pénétrant d'abord dans
les détails d'organisation de chaque société ;
puis, remontant dans la voie de la généralisa-
tion, on groupait les détails et les événements;
on montrait la plupart de ces sociétés aux prises,
dès leur naissance, avec une foule de difficultés
Insurmontables : situation pénible des ouvriers
pendant la période d'établissement, ce qui amène
le découragement et les défections; impossibi-
lité d'établir une direction sérieuse, ce qui con-
duit à l'anarchie; impossibilité de constituer le
capital, etc. — Ces vices semblaient inhérents à
l'institution. Nous avons étudié ensuite d'autres
sociétés et nous les avons vues surmontant tous
les obstacles et produisant dos résultats heureux
au point de vue économique et social. Mais guidés
( 105 )
par une minutieuse analyse nous reconnûmes
bientôt que ces succès étaient dûs à des circon-
stances spéciales auxquelles il fallait attribuer
forcément un caractère exceptionnel. Tantôt
c'était un gérant énergique et influent qui s'em-
parait de la direction et reconstituait de fait le
patronat; — tantôt la phase d'établissement était,
traversée par un groupe d'élite, après beaucoup
de revers et de défaites dans lesquelles les
vaincus étaient nombreux ; la société alors, en
se développant, devenait presque toujours une
société fermée, de plus en plus capitaliste, de
moins en moins coopérative. On voyait aussi
les sociétés coopératives employant un grand
nombre d'auxiliaires non associés et rétablissant
indirectement le salariat; souvent même, et
c'est le cas le plus fréquent, la coopératiou se
bornait au groupement des cotisations et à la
participation aux bénéfices ; — tantôt encore
comme dans les associations de portefaix et de
pêcheurs côtiers, les difficultés étaient écartées
par l'usage, les liens moraux, les traditions
séculaires, toutes choses impossibles à créer
dans les sociétés industrielles modernes.
Et insensiblement une conclusion générale se
dégageait des faits et s'imposait à nous : « la
y coopération appliquée à la production est
» impraticable comme organisation universelle;
» elle est possible et peut être utile dans des cas
» particuliers. »
( 106 )
Ces conclusions nous expliquaient aussi pour-
quoi le succès était au contraire plus facile et
plus général, dans les sociétés dites de consom-
mation, vrai groupement de cotisations, et où les
difficultés et les obstacles étaient bien moindres.
Ainsi les faits se trouvaient interprétés par
une observation attentive.
Nous sommes loin de croire qu'il faille ne
tenir compte que des faits et accepter le doute
métliodique; il y a des principes rationnels; à
côté de l'acte humain il y a la nature humaine.
Ces deux méthodes, l'induction et la déduction,
doivent se compléter pour arriver à la vérité (i).
Apprendre les moyens de les combiner et de les
appliquer, s'habituer à tirer les conclusions des
faits et des principes, tel est le but du cours
pratique. Il rend raison de la doctrine, l'étend
et la complète.
(1) V. Brants, Lois et mélhoÀe de l'économie politique, Louvaia,
Poeters, 1883.
SOCIETE MEDICALE
ûe l'Université catholique de Louvain.
ANNÉE ACADÉMIQUE 1886 1887.
Président d'honneur, Mgr Pieraerts, recteur
magnifique de l'Université.
Président émérite, M. le professeur VauKempen .
Composition du bureau.
Président, M. le professeur Debaisieux.
ler Yice Président, M. le profe.sseur Verriest.
2^ Vice- Président. M. lo professeur Dandois.
Secrétaire, M. Louveaux, étudiant en médecine.
Membres : MM. Heymans, Laruel'.e et Dutilleux,
étudiants en médecine.
Membres actifs.
MM. les professeurs Craninx, Michaux, Hairion,
Haan, Van Kempen, Lefebvre, Hayoii,MasoiD,
Debaisieux, Hubert, Ledresseur, Verriest, Blas,
Venneman, Bruylants, Dandois et Denys.
MM. les docteurs G. Van Roeckhoudt, Boine et
L. De Rode.
MM. les étudiants en médecine Stroobant, Ta
mine, Heymans, Laenen, Moereels, Gids, Praet
Castelain, Wouters, Van Gehucliten, Smets
Rombauts, Stryckers, de Marbaix, Vanvelsen
Pattyn, Debie, Bovy, Pirei J., Alescli, Faucon
"Franck, Vilain, Laruelle, Hupiu, Borreman
Lemaître Ed., Louveaux, Bodson, Charlier
Dutilleux, Willems, Laurent L., Van Geers
4aele, Morren, Devers, Doutreligne.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ MÉDI-
CALE pendant l'année 1885-1886,
fait au nom de la Commission direc-
trice (i), dans la séance du 3 novembre
1886, par M. J. BRUSSELMANS, se-
crétaire sortant.
Messieurs,
Permettez à votre rapporteur, chargé de vous
entretenir des travaux de la sociéié, de rappeler
les changements survenus dans la composition
du bureau, et de rendre hommage au dévoue-
ment des maîtres sympathiques, qui à tous égards
ont droit à notre respect et à notre reconnais-
sance.
Au commencement de Tannée académique, la
place de la présidence devint vacante par suite
de la retraite de M. le professeur Masoin.
M. Masoin avait vu naître la Société médicale, il
y aura bientôt vingt cinq ans. Il fut pour une
(<) La Commission directrice pour l'aonée académique 1885-I8S6
cljil composée comme suit :
Président, M. le professeur Dcbaisieux; 1' Vice-Président, M. le
prolesseur Verriest ; 2' Vice-Président, M. le professeur Dandois;
Secrétaire, M. Bnisselmans, étud. en médecine; Membres. MM. Giele,
■\Vibin, el Roose, ]d.
( 109 )
large part dans les succès de lajeune assemblée.
Devenu professeur, 11 continua à lui porter le
plus vif intérêt. Nos devanciers lui témoignèrent
leur confiance, en l'appelant à diriger leurs tra-
vaux. Le président et les membres de la Société
médicale eurent toujours les relations les plus
affectueuses. Aussi, au moment de se séparer
de nous, M. Masoin affirma ne nous quitter
que comme président, et après avoir mûrement
réfléclii. La commission s'est fait un devoir
d'exprimer à l'honorable professeur ses remer-
ciments pour les services rendus, et nous con-
serverons tous de lui un souvenir reconnaissant.
Le mandat de la présidence fut offert à l'una-
nimité des voix à M. le professeur Debaisieux,
depuis plusieurs années l"" vice-président. M. le
professeur Debaisieux, en acceptant avec em-
pressement voulut bien nous donner une nou-
velle preuve de son attachement pour ses élèves.
Il importait beaucoup de trouver un juge très
compétent dans les questions qui s'agitent de
préférence au sein de notre société, je veux dire
les questions de pathologie générale et de patho-
logie interne. Le dévouement de M. le professeur
Verriest, qui voulut bien accepter le mandat de
l"" vice président, nous procura ce guide pré-
cieux et la parole autorisée, si nécessaire à la
marche régulière des discussions et à leur issue
profitable.
Et pour que rien ne manquât à l'organisation
( 110 )
de la commission directrice, nous avons é!é assez
heureux d'amener à la place de 2^ vice-président
le zélé et sympathique professeur et chef de cli-
nique M. Dandois, dont le dévouement à la So-
ciété médicale ne s'est jamais démenti.
Votre rapporteur, Messieurs, vous félicite du
choix que vous avez fait et du concours qui vous
est assuré de la part d'une direction aussi éclai-
rée et aussi dévouée. 11 ne saurait trop vous
engager à payer, à votre tour, de votre personne,
à apporter chacun sa part aux travaux de la
société, pour répondre au dévouement de vos
maîtres et les dédommager, dans une certaine
mesure, des sacridces qu'ils s'imposent pour vous.
L'année académique 1885-1886 fut assez pros-
père pour la Société jjiédicale. Le nombre des
membres s'est élevé au chififre de quatre vingts.
Nos séances furent plus nombreuses que l'année
précédente. Pendant une certaine période même,
elles ont présenté cette animation et cet intérêt
qui devraient les caractériser toujours.
M. le professeur Dandois voulut bien inaugu-
rer la série de nos travaux, en nous donnant une
conférence très instructive, dans la séance du
H novembre 1885. Le sujet était emprunté à sa
pratique personnelle et consistait dans la relation
d'une opération chirurgicale, rare jusqu'ici dans
les annales de la science. Après avoir exposé
l'historique de la " uéphrectomie» et avoir dressé
la statistique des 200 cas consignés dans la lilté-
( 111 )
rature médicale universelle, l'orateur rapporte
minutieusement le cas qui lui est propre. Il nous
fait assister à toutes les phases de la cure, depuis
le premier examen du malade jusqu'à l'opération
elle-même. Celle-ci est exposée dans tous ses dé-
tails. Le succès rapide et complet démontre la
souveraine vertu des procédés antiseptiques.
C'est la conclusion de l'éminent orateur, qui fut
écouté jusqu'au bout avec l'attentioa digne de sa
science et de l'intérêt de son discours.
Dans la même séance, votre rapporteur eut
l'honneur de donner lecture d'un travail intitulé :
" Pathogéuie de la phlegmatiaalbadolens". Son
but principal é.ait d'appeler votre attention et
vos bienveillantes discussions sur un sujet diffi-
cile de la pathologie : « les thromboses vascu-
laires ". Ce travail comprend deux parties :
La première est exclusivement consacrée à
une étude de pathologie générale La théorie de
Schmidt, celle qui a cours aciucllement dans la
science touchant la coagulation du sang, est
exposée et discutée.
Que faut il pour qu'âne thrombose se produise
pendant la vie? L'auteur répond par l'opinion de
Cohnheim, admettant comme nécessaire une
altération anaiomique ou fonctionnelle des parois
vasculaires. L'élément anatomique, présidant à
la fluidité du sang, est l'endothélium.
La stase sanguine et le ralentissement de la
circulation ne sont que des causes prédispo-
santes ou auxiliaires de la thrombose.
( 112 )
La preuve est fournie par cette expérience
fondamentale : « le sang reste fluide entre deux
" ligature?-, jetées sur une veine avec les pré-
» cautions opératoires voulues » (Baumgarten et
Seuftleben).
Dans la seconde partie du travail, l'auteur fait
l'application de sa tlièse au cas particulier de
r « œdème des femmes en couches. » La théorie
de Virchow, invoquant la propagation du throm-
bus à partir des sinus utérins à thrombose phy-
siologique, doit être écartée. — Il en est de
même de la théorie, dite «des causes septiques-.
Celle ci est exacte quant à l'étiologie. A l'origine
de la phlegmatia, on trouve, en efl'et, l'infection
puerpérale, l'invasion d'organismes à virulence
moyenne, qualifiés du nom d'organismes non
pathogènes (Friisch). Il est démontré que l'infoc-
lion se fraie un passage depuis les organes géni-
taux blessés jusqu'à la thrombose des veines
iliaques et crurales, par l'intermédiaire de la
lésion endothéliale indispensable. La grande
majorité des cas de phlegmatia prennent nais-
sance dans les sinus utérins ou pelviens, grâce
au processus phlébiiique venu de l'extérieur
du vaisseau. Pour quelques cas, le point de
départ se trouve dans les confluents de la veine,
où la thrombose s'établit à la faveur d'une lésion
endothéliale préexistante : " phlébite vari-
queuse ".
La discussion de ce travail fut longue et intô-
( 113 )
ressante. Le rôle de garantir la fluidité du sang,
attribué par l'auteur à l'endothélium vasculaire,
est combatlu par la plupart des membres. Vers
la fin des débals, une pièce pathologique pré-
sentée par M. Schepens, à l'appui de celle objec-
tion , offrait un endothélium anatomiquement
altéré, avec circulation libre, mais n'excluant
pas les thromboses partielles ou même microsco-
piques. La ihèse était donc ébranlée, et la ques-
tion doit être remise à l'étude.
Dans ces premières séances de l'année, nous
eûmes la bonne fortune de posséder parmi nous
un membre zélé, toujours prêt à nous commu-
niquer les pièces anatomiques intéressantes,
que sa pratique lui mettait sous les yeux.
M. Stubbe présenta entre autres, un poumon de
bête à corne atteint de pleuro-pneumonie exsu-
dative, des ganglions, des épiploons tubercu-
leux, etc., eic Ses communications donnèrent
toujours lieu à des causeries très instructives,
ayant pour objet la « pathologie comparée. »
Une grande partie des séances du 18 et du
25 novembre fut consacrée à la lecture d'une
étude complète sur « les nerfs trophiques » par
M. Schepens. Voici comme autant de proposi-
tions, développées et discutées dans cet excel-
lent et substantiel travail de biologie générale.
Une cellule n'a nullement besoin d'une autre
cellule pour vivre. Chez les êtres collectifs, la
nutrition de chaque cellule demande une régula-
( 114 )
risation constante. Les partisans des nerfs tro-
phiques attribuent ce rôle à des nerfs spéciaux.
Il est plus sur de rejeter les nerfs trophiques.
On peut admettre que, si une cellule déter-
Euinée de notre corps revêt telle forme, qu'on,
lui connaît, elle le doit à une double influence :
d'abord celle de Thérédité, ensuite celle du mi-
lieu ambiant. Le milieu ambiant agit par la
quantité et la qualité de nourriture, qu'il prête
à la cellule; par sa température, par ses pres-
sions et ses contacts, par ses appels à un fonc-
tionnfiment particulier.
A l'état normal, ces facteurs multiples con-
courrent à maintenir ou à faire prendre à la
cellule une forme déterminée, appropriée au
rôle spécial qu'elle doit jouer dans notre orga-
nisme.
Après ces vues générales, l'auteur passe en
revue les différents tissus du corps, examinant
pour chacun les preuves pour et contre l'exis-
tence des nerfs trophiques.
I. Les cellules indifférentes, c'est-à-dire les
globules blancs du sang. Il est évident que des
nerfs trophiques n'existent pas pour elles.
II. Cellules différentiées physiquement :
1° Cellules épithéliales. Beaucoup de tissus
épithéliaux n'ont pas de nerfs du tout : les poils»
les cellules de revêtement postérieures de la
cornée, les cellules du cristallin. Les expériences
de greffe épidermique plaident contre l'existence
( 115 )
des nerfs trophiques, de même que la section
des deux nerfs pneumo-gastriques.
2° Cellules connectives. Les principales sont :
a) Les cellules cartilagineuses, dépourvues de
tout nerf;
&) Les cellules osseuses. De nouvelles expé-
riences tendent à faire rejeter leurs nerfs tro-
phiques;
c) Les cellules du tissu conjonctif. Le tiers
postérieur de la cornée n'a pas de nerfs. Les
sections nerveuses, opérées dans le but de
prouver ici l'existence des nerfs trophiques,
doivent s'interpréter d'une autre façon, au point
de prouver contre eux.
III. Cellules diiïéreniiées physiologiquement :
1° Le tissu glandulaire. Si l'on considère les
nerfs dits sécréteurs comme des nerfs moteurs,
tous les phénomènes s'expliquent mieux qu'avec
les nerfs tro[ihiques.
2° Le tissu musculaire. Si les muscles sont
modifiés dans leur nutrition pendant certaines
maladies nerveuses ou grâces à une certaine
expérimentation, il faut l'attribuer aux change-
ments survenus dans leur fonctionnement et
dans l'apport de liquide nourricier.
.3° Le tissu nerveux. Les fibres nerveuses mo-
trices et les fibres nerveuses sensitives ne sont
influencées, les premières par les cornes anté-
rieures de la moelle, les secondes par les gan-
glions des racines postérieures, que pour autant
7.
( 116 )
-que ces centres sont nécessaires au fonctionne-
ment des tubes nerveux eux-mêmes Quant aux
cellules nerveuses, personne ne leur admet des
nerfs spéciaux présidant à leur nutrition.
La fameuse expérience de la section intra-
cranienne du trijumeau constituerait une excel-
lente preuve contre les nerfs trophiques.
On le voit, tout le travail est dirigé contre la
doctrine de Samuel, défendue naguère par la
plupart des physiologistes, mise en lumière en
Belgique par M. le docteur Laliousse.
Il comprend trois points capitaux :
a) La négation absolue des nerfs trophiques
dans certains cas ;
b) La possibilité de leur exclusion dans
d'autres ;
c) Une conception difîérente dans la régulation
des phénomènes de la nutrition cellulaire.
Aussi la discussion fut-elle longue et animée.
De nombreux arguments furent exposés, tant
pour maintenir l'existence des nerfs trophiques,
que pour détruire le système de nutrition dé-
fendu par M. Schepens.
L'honorable premier vice-président M. le pro-
fesseur Verriest voulut bien prendre part aux
débats, mettre l'ordre voulu dans la discussion,
et résumer dans ce sens l'état de la question;
la théorie des nerfs trophiques, née il n'y a pas
bien longtemps, fut exagérée de prime abord.
La réaction, qui s'opère à cette époque, paraît
{ 117 )
exagérée à son tour. Les besoins cliniques pour
l'influence trophique du système nerveux per-
sistent toujours dans certains cas. Et comme
d'autre part, il n'y a rien d'irrationnel à cette
conception, il est prudent de se tenir sur la
réserve, et de reconnaître que la science n'est
nullement fixée sur ce point.
Dans la même séance du 25 novembre 1885,
M. Roose donna lecture d'un travail sur '• la na-
ture de la pneumonie crov/pale,^ c'est un sujet
intéressant, qui nous transporte sur le terrain si
nouveau delà bactériologie.
L'auteur tâche de démontrer que la pneumonie
flbrineuse est de nature infectieuse. Il cite plu-
sieurs exemples d'épidémies de pneumonie crou-
pale. L'élément pathogène est un coccus spécial :
" le diplococcus de Friedlànder ». Les inocula-
lions sur des souris et des lapins ont reproduit
la véritable pneumonie croupale. Quelle est l'in-
fluence du froid? L'auteur lui refuse de pouvoir
être la cause première de la maladie. Il argu-
mente de l'expérimeniation. Le froid n'est que
la cause adjuvante. La pneumonie ne ressemble
pas à une maladie inflammatoire. Elle présente,
dans toutes ses formes, les symptômes d'une
infection générale.
En terminant, M. Roose traite des pneumonies
dites par contusion. Tous les cas cités de ce
genre n'excluent aucunement l'origine micro-
bienne. Il fait la démonstration du diplococcus
( 118 )
de Friedlander et de ses cultures sur gélatine-
peptone.
Cette thèse ne pouvait manquer de rencontrer
beaucoup de contradicteurs. M. Wéry surtout,
objectant d'office, discute longuement le travail.
Il appuie particulièrement sur deux points.
D'abord, il prétend trouver d'autres causes à la
pneumonie croupale que le diplococcus de Fried-
lander, par exemple, la pneufnonie impliquant
la fièvre lyiihoïde. En second lieu, il fait ressortir
d'une façon très spirituelle les cas de pneumonie,,
où les oondiiions étioîogiques, entendues dans le
sens de la nouvelle doctrine, sont difficiles ou
impossibles à saisir jusqu'ici.
Un point, qui reste dans les conclusions, est le
suivant : Si l'inoculation du diplococcus de
Friedlander a donné lieu à une inflammation
pulmonaire avec exsudât fibrineux, nul expéri-
mentateur n'ose affirmer avoir réussi à produire
la « fièvre pneumonique « et par le fait même,
on peut dire « ailhuc sub judice lis est. »
M. Thévelin, dans la séance du 2 décembre, lit
un travail sur « le mode de contraction de
l'utérus. » Il commence par exposer le mode
d'expérimentation mis en u.sage pour étudier la
contraction utérine et le résultat de la recherche,
c'est à-dire la courbe formée au-dessus de la
ligne des abscisses.
Or, cette courbe est variable. Pour quelle rai-
son? L'auteur rejette les explications proposées.
( il9 )
aniérieurement, de « la fi^tigue de l'organe; " de-
là possibilité ou l'itripossibililé où se trouverait
l'organe de se vider. Il admet l'explication
donnée récemment par Schatz : « la forme pé-
ristaltique du mouvement de l'organe, " et « la
distribution spéciale de ses fibres. " Les preuves
sont nombreuses, empruntées en partie à la phy-
siologie comparée.
Quelle est la direction de ce mouvement pé-
ristaltique? Il part de l'orifice des trompes pour
aller au col utérin.
Quelle est sa durée? Elle s'obtient par un
calcul très simple. Soustrayez de la durée totale
de la contraction le nombre de secondes que met
une fibre lisse à se contracter.
Enfin, la péristaltique se propage sur l'organe
par zones et non par fibres lisses
Votre rapporteur eut l'honneur de présenter à-
la société un fœtus monstrueux, appartenant à
la catégorie des anencéphalicns. A cette occa-
sion, il établit la différence de ces monstres
d'avec les acéphales proprement dits; et il dé-
montre que la cause de l'abnormité est dans le
principe une lésion pathologique accidentelle,
survenue dans la période embryonnaire, et
consistant dans une simple hydropisie, fâcheuse
par son siège, hydrencéphalie et hydrorachis.
Les discussions sur « Us nerfs trophiques » et
la « pneumonie croupale, » ont rempli complè-
tement la séance du 10 décembre.
( 120 )
Dans celle du 13 janvier 1886, nous assistons à
la lecture d'une étude sur " le phénomène de
CbeyneStokes " par M. Leuridan. L'auteur le
résume comme suit :
Il existe deux types de respiration périodique :
a) La forme atypique ou respiration ménin-
gitique de Biot;
b) La Jbrme typique ou respiration de Cbeyne-
Stokes.
La première forme appartient à toutes les
affections cérébrales. La seconde est propre aux
dégénérescences du cœur, de quelque nature ou
de quelque cause qu'elles soient.
Son pronostic est grave, sans être désespéré.
Ses phénomènes concomiianis portent sur le
sensorium, sur la pupille et les nerfs vaso-
moteurs.
La pathogénie fait l'objet principal de son
travail, il existe trois hypothèses :
1° Celle de Traube, Opilehne, Cohnbeim, attri-
buant le phénomène à une perte d'excitabilité
des centres nerveux de la respiration.
2° Celle de Rosenbach l'expliquant par une
fatigue, ayant pour résultat une exagération de
la périodicité physiologique inhérente à la cel-
lule en général et à la cellule nerveuse en par-
ticulier.
3" Celle de Hein invoque un ralentissement de
la circulation.
Cette dernière hypothèse, dit l'auteur, expliqi:e
( 121 )
îe mieux tout ce qui a rapport au phénomène
de Cheyne-Stolces, et nous la défendons.
Dans la séance du 28 janvier, M. Roose donne
lecture d'un travail intitulé : " Considérations
sur le diagnostic des affections gastriques ».
L'auteur examine un symptôme nouveau, mis
en avant par un assistant de clinique-allemand,
le docteur von Welden. Il s'agit de l'absence
d'acide chlorhydrique dans l'estomac, pendant
le travail de la digestion. Ce symptôme serait
paihognomonique du cancer de l'estomac.
M. Roose, élève interne à la clinique médicale,
rapporte un cas o'oservé dans ce service, plai-
dant contre von Welden. Les réactions voulues,
à la tropcoline, au perchlorure de fer avec acide
phénique, au violet de méthyle, auraient indiqué
l'absence d'acide chlorhydrique, tandis que
l'autopsie a révélé un épithélioma tubulé du
pylore.
Après cela, que faut-il croire? Que, si les re-
cherches de von Welden ont été exactes, le
symptôme peut s'appliquer à certains cancers
ou à certaines périodes du mal.
Votre rapporteur eut l'honneur de donner
lecture, dans la réunion du 3 mars, d'une étude
sur l'« éiioiogie de la dysménorrhée ". Les causes
de cet accident sont nombreuses et variées.
Leur connaissaiice et leur diagnostic différentiel
sont indispensables à quiconque veut ne pas
s'astreindre à un traitement purement palliatif.
( 122 )
On peut ranger ces causes on trois groupes :
1° Dysménorrhée, appelée idiopaihique, lors-
qu'il n'existe aucune lésion anatomique appré-
ciable ;
2° Dysménorrhée congestive. La lésion initiale
est de nature hy[)érémique ou inflammatoire.
Elle est simple ou plus souvent complexe : en-
dométrite, métrite, périméirite, ovariie, etc.
3° Il y a les conformations vicieuses : utérus
Infantile, utérus en anté- ou en rétro-flexion,
sténoses utérines, etc.
La pathogénie du phénomène est presque dans
tous les cas fort obscure. Une hypothèse nou-
velle a éié émise récemment par le professeur
Friisch. Pour ce gynécologue éminent, le point
de départ des douleurs se trouverait presque
toujours dans l'obstacle à la congestion régulière
de l'organe ou à l'excrétion du sang dans la
cavité utérine, et non dans la diflleulié de son
expulsion, opinion généralement admise.
Séance du 10 mai. M. Louveaux étudie les-
" myélites systématiques ".
La première partie du travail comprend l'ana-
tomie de la moelle épinière, et les enseignements
de la physiologie sur les fonctions de la moelle
en général et de chacun de ses segments.
Dans la seconde partie, l'auteur passe en
revue les principales maladies spinales décrites
aujourd'hui : le tabès dortalis, les polyomyélites
aigiies et chroniques, la sclérose latérale amyo-
trophique, la paralysie bulbaire.
( 123 )
Enfin, il tâche de déduire la syraptomatologie
des lésions anatomiques et d'interpréter les
sympiômes importants, tels que l'ataxie, la dis-
parition des réflexes, les douleurs fulgurantes,
ratroi)hie musculaire, les phénomènes spas-
tiques. C'est cette dernière partie, qui a fourni
le principal sujet de la discussion.
M. Heymans communique à la société ie ré-
sultat d'un certain nombre d'expériences, qu'il a
faites touchant la question « Glycosurie ". Il a
produit le diabète sucré artificiel chez des
lapins, en leur injeciant du curare. Une série
d'animaux avaient pris des composés de man-
ganèse; une autre série étaient Jiourris norma-
lement. L'adminisiraiion préalable du manga-
nèse n"a pas modifié la quantité de sucre excréié..
L'honorable membre est vivement félicité par
M. le président pour sa belle étude de thérapeu-
tique expérimentale.
Dans la séance du 17 mars, M. Thévelin donne
lecture d'un travail sur "l'ictère des nouveau-
nés. " L'ictère hémaphéïque doit être décidé-
ment abandonné. L'ictère patogène dans tous
les cas, comment doit il être conçu? Est-ce la
diminution de la tension du sang dans les vais-
seaux hépatiques, ou l'augmentation de la ten-
sion de la bile dans ses canaux excréteurs, qui
constitue le facteur principal et primitif? L'ictère
par congestion pai^sive des mêmes vaisseaux,,
comment se produit-il?
( 124 )
Les lois de l'osmose sont, à cette occasion,
nettement déflnies par M. le professeur Verriest.
En résumé, le travail donne Heu à une discus-
sion très intéressante.
Les séances du 24 et du 31 mars furent presque
exclusivement consacrées à la lecture et à la
discussion de la question soumise à la société
par M. Doutreligne.
Après avoir rappelé brièvement les accidents,
attribués à l'urémie, l'auteur recherche la pa-
thogénie de ces accidents. Il admet une patho-
génie variable d'après les circonstances.
Dans des états morbides aigus, la pathogénie
serait toute mécanique et les diverses manifes-
tations urémiques seraient dues à l'anémie du
xjerveau, consécutive à l'œdème du même organe.
Dans les états chroniques comme dans la
maladie de Bright, les accidents reconnaissent
pour cause la viciation du sang par des produits
toxiques, résultant non seulement de la désassi-
milation, mais encore de l'absorption intestinale.
Celle ci peut s'exercer, soit sur des éléments
nuisibles introduits avec les aliments, comme
les sels dépotasse, soit sur des principes nés sur
place, comme les produits de fermentation mi-
crobienne, soit sur des produits de socr jtion ou
d'excrétion, comme le liquide biliair.. Vu l'in-
suffisance de la fonction rénale, ces différentes
substances s'accumulent dans le sr.ng, et pro-
voquent tôt ou lard les accidents dits Ui-éniques.
( 125 )
Dans la seconde partie, M. Doutreligne expose
un traitement basé entièrement sur la pathogé-
nie : diminuer la formation ou l'absorption des
produits toxiques, et favoriser leur excrétion*
A ce dernier point de vue, après avoir démontré
que la peau et l'intestin ne peuvent aucunement
suppléer à la fonction rénale, l'auteur conclut à
la nécessité de rétablir cette fonction. A cet effet,
il conseille la digitale ou l'aconitine dans les cas
urgents et quand l'état du pouls le permet; le
lait dans les autres circonstances.
Au point de vue de l'absorption des produits
toxiques, il faut 1° rejeter du régime les sub-
stances minérales nuisibles et les substances
organiques riches en matières extractives; le
lait est le meilleur aliment à conseiller;
2° évacuer la bile rapidement à l'aide de pur-
gatifs ou diminuer sa sécrétion par le régime
lacté ;
3° les fermentations intestinales sont entra-
vées et l'on diminue, dans la mesure du possible,
les résidus fermectescibles. Le lait, encore une
fois, remplit bien ce dernier but, et l'antisepsie
intestinale s'établit à l'aide du calomel, du sous-
nitrate de bismuth, de la naphthaline, de l'iodo-
forme, etc.
Enfin, dans les cas exceptionnellement urgents,
on peut recourir à la saignée. Celle-ci soustrait,
pour un petit volume de sang et en un temps
très court, une quantité considérable de matières
extractives.
( 126 )
Inutile de dire que ce travail offrait ma-
tière à des débats bien intéressants, qui mal-
heureusement n'ont pu être épuisés, à cause dé-
jà clôture de nos séances.
Dans notre unique réunion du trimestre d'été,
celle où l'on procède au renouvellement du
bureau, M. Heymans voulut bien nous faire une
communication instructive sur " les inoculations
antirabiques de M. Pasteur ". L'orateur a suivi
de près les opérations du savant français. En
quelques instants il met l'auditoire au courant
des pratiques d'atténuation et d'inoculation, des
résultats obtenus, etc. Il se montre enthousiaste
de la doctrine, et se propose de commencer une
série d'expériences personnelles.
M. le président remercie l'honorable membre
de sa communication; et, dans une courte allo-
cution, il expose le but et les avantages de la
Société médicale.
Il dit adieu aux anciens et fait appel aux jeunes
étudiants, dont le concours seul peut continuer
à faire fleurir la société.
SOCIETE ORIENTALE
des étudiants delUniversité de Louvain
Président d" honneur.
Mgr PiERAERTs, recteur magnifique de l'Uni-
versité.
Membres d'honneur.
MM. Félix Nève, professeur érnérite.
le D-" Casartelli, professeur à Manchester.
Mgr de Groutars, professeur ordinaire.
R P. Van den Oheyn, S. J.
R. P. Jovino, S. J., professeur de sanscrit.
Membres protecteurs.
Mgr Cartuyvels, vice-recteur de l'Université.
M. le chanoine Mercier, professeur ordinaire.
Membres actifs.
Mgr de Harlez, professeur ordinaire, président
MM. le D"- Colinet, prof^ agrégé, vice président
E, Godineau, éunliant, secrétaire.
G. Stille, id., trésorier.
H. HoUebecq, id,. bibliothécaire.
G. Van den Gheyn, id.
Voet, id.
S. Kayser, id.
S. Reyter, id.
RAPPORT
sur les travaux de Tannée académique
1885-1886, présenté au nom de la
Commission directrice dans la séance
du 15 novembre 1886, par M. E. GO-
BINEAU, secrétaire.
Monseigneur,
Messieurs,
Lorsque, le 19 janvier 1886, Mgr de Harlez
nous réunissait dans ses salons pour nous an-
noncer la création d'une société orientale parmi
les étudiants de l'Université de Louvain. il nous
exposait à peu près dans les termes suivants le
but de ce nouveau cercle d'études : « La Société
Orientale des étudiants de Louvain, disait-il, a
pour but la culture des langues orientales et de
toutes les sciences historiques et philosophiques
qui en sont tributaires. Le sanscrit s'y trouve
naturellement au premier plan : il est en effet
l'auxiliaire indispensable de toute étude appro-
fondie des langues indo-européennes; son an-
tique et vaste littérature se trouve à la base
de la science comparée des religions, devenue
l'objet de tant de préoccupations et de travaux.
Ce n'est pas à dire que les autres langues de
l'Orient soient exclues ou négligées : les langues
l 129 )
éraniennes, le chinois, le tartare trouveront
chez nous une place également honorée ".
Sept étudiants se groupèrent immédiatement
autour du sympathique professeur et bientôt l'on
se mit à l'œuvre, jaloux de réaliser ce vœu
exprimé par Mgr do Harlez au jour de la fonda-
tion : « Puisse la société s'élever au-dessus de
toutes les difficultés et acquérir une réputation
sérieuse et durable par le zèle de ses membres
et la valeur de ses travaux! »
Aussi la jeune société eut-elle les débuts les
plus heureux.
Grâce aux dons de Mgr de Harlez, de M. le pro-
fesseur Nève et du R. P. Van den Gheyn, nous
avons pu commencer aussitôt à mettre à exécu-
tion le projet d'établissement d'une bibliothèque.
Peu après, nous enregistrions, non sans une
certaine tierté, l'entrée dans notre cercle de plu-
sieurs savants dont la réputation et les travaux
sur le terrain des études orientales ou linguis
tiques devaient être un ornement pour la société
en même temps qu'un encouragement et une
lumière pour chacun de ses membres. M. le
professeur Nève, qui fonda à l'Université catho-
lique l'enseignement du sanscrit; M. le D"" Casar-
telli, l'un des élèves les plus éminents de Mgr de
Harlez; Mgr de Groutars, le savant professeur
de grammaire comparée; le R. P. Jovino, pro-
fesseur de sanscrit au collège des P. P. Jésuites
et le R. P. Van den Gheyn dont les œuvres sont
( 130 )
connues et appréciées de tous, ont bien voulu
accepler le titre de membres d'honneur de notre
jeune phalange.
Nos réunions furent toujours nombreuses et
très suivies. Huit travaux ont été lus et discutés
dans six séances. A chaque réunion, l'un des
membres a interprété un texte sanscrit. M. le
Vice Président, dans une série de lectures des
plus intéressantes nous a fait connaître la nature,
l'histoire et le contenu des Védas, ces textes
sacrés par excellence de l'Inde.
Toutefois l'activité de la société ne s'est point
bornée à ces exercices quelque peu scolasliques
L'initiative de ses membres s'est donné carrière
dans l'étude approfondie d'un certain nombre de
sujets choisis dans les diverses parties de son
vaste programme. Nous n'en indiquerons qua
quelques-uns parmi les principaux.
M. Stille inaugura la série de ces travaux
en nous exposant Vétyynulogie de man et de
pax- Il précise d'abord le sens du premier
hotno et non vir. Puis il recherche la forme la
plus ancienne du mot : il élimine les formes
vieux-nordique macZr, néerlandaise iemand,
danoise ynand qui montrent un d parasite et
maintient contre Kern la valeur étymologique
du double n. Il ne veut point faire dériver ce
mot de la racine man, prise dans le sens de
•penser, parce qu'il la trouve trop métaphysique.
Il incline plutôt à le faire venir de la même
( 131 )
racine, mais prise dans le sens de parler et que
l'on retrouve dans mantra, hymne, sentence.
Ne dit-on point, ajoute-til, «qu'en dis-tu» pour
qu'en penses-tu » 1
Celte conclusion que M. Stille ne présentait
d'ailleurs que comme une hypothèse, fut com-
battue par M. l'abbé Van den Gheyn qui lui pré-
féra l'opinion communément admise d'après
laquelle ce mot viendrait de la racine man,
prise dans lo sens de penser.
Cependant la discussion n'amena point de so-
lution définitive. Ne nous en plaignons pas. Mes-
sieurs. La vraie science doute souvent La
science étymologique était certes moins embar-
rassée au temps où « les consonnes comptaient
pour peu de chose et les voyelles pour rien. "
L'étymologie depax fut admise sans difficulté,
M Stille rattache ce mot à la racine sanscrite
paç, lier, qu'on retrouve dans le sanscrit pâça,
lien, dans le grec ■K-nyvj^i, dans le latin pango,
dans le g.Mhique fàhan. Il attribue à pax le sens
étymologique de « état dans lequel un lien moral
vient ordonner les rapports des hommes et des
peuples. »
Dans la séance du mardi 23 février, j'eus l'hon-
neur de présenter un travail sur le sens primitif
des mots qui signifient vouloir dcois les langues
indo européennes. Sinon^exaiminons les langues
de cette famille, nous trouvous dans la plupart
d'entre elles la racine var ou val. Cette permu-
8 -
( 132 )
tation n'est point arbitraire : les langues aryaques
ont peu différencié ces deux racines identiques;
mais les langues européennes ont attribué à la
racine var le sens physique et à la racine val, le
sens moral. Les nuances de ce dernier sens ont
encore été séparées davantage par les langues
germaniques qui emploient vil, vel, dans le sens
de vouloir et val dans le sens da choisir. Recher-
chant ensuite le sens primitif de cette racine, je
crus le trouver dans « saisir tout autour pour
retenir» : ce sens en effet justifie parfaitement
la dérivation des significations que nous trou-
vons aux mots formés de cette racine; et c'est,
de plus, un sens physique.
M. i'abbé Van den Gheyn, nous montra ensuite
la raison du sens complexe qui venait d'être
donné comme primitif de la racine var. Toutes
les significations attachées aux racines primi-
tives sont empruntées au sens physique : ce qui
prouve que les idées, comme dit Saint Thomas,
nous viennent des sens. C'est ainsi que l'étude
du langage confirme la théorie scolastique sur
l'origine des idées. L'auteur de ce travail faisait
remarquer en passant que les savants Fick et
Curiius qui ont recherché ces racines, le premier
pour les langues indo européennes, le second
pour la langue grecque, ont eu le tort de leur
donner un sens simple, car les choses nous
apparaissent comme phénomènes à l'état com-
plexe.
( 133 )
La fin de cette séance fut consacrée à la lecture
d'un travail de M. Colinet : L'enseignement de
Vhistoire des religions en Belgique : le cours
de M. le comte Goblet d'Alviella à Bruxelles (i).
Sous ce litre, l'auteur s'attaque surtout à la leçon
d'ouverture du professeur de Bruxelles et re-
dresse les nombreuses erreurs de M. Goblet.
A la séance solennelle du 2 avril, M. l'abbé
Hollebecq traita, dans une savante étude, de la
valeur historique des racines primitives. L'au-
teur de ce mémoire, suivant l'opinion du docte et
prudent M. Withney, admet comme hautement
probable que les racines, ces derniers éléments
de l'abstraction linguistique, représentent ap-
proximativement les formes d'un langage pré-
historique où régnait encore un système d'isola-
tion, à la fois verbale et idéale, analogue à ce
qui se voit aujourd'hui dans la langue chinoise.
Il établit sa thèse en montrant que toutes les
formes flexionnelles dont l'origine est plus ou
moins connue proviennent de mots ayant eu
d'abord un sens propre. -
Monsieur Stille nous donna ensuite lecture
d'une étude particulièrement intéressante et très
nourrie d'exemples : Le consonantisme dans les
langues germaniques.
Dans un travail sur les divinités solaires du
^i] Celle élude 3 élé publiée dans la Revtie générale, mai, {886.
( 134 )
Rig-Veda u). M. Colinet établit un fait bien
remarquable et qui n'avait pas encore été signalé.
Le soleil qu'on honore dans les hymnes védiques
n'est pas toujours l'astre visible : il est parfois
le symbole de la divinité transcendante, invisible.
Ce dernier aspect règne exclusivement dans le
personnage solaire Savitar.Savitar est du reste
une divinité très ancienne et dont, d'après
M. A. Weber, le caractère primitif n'avait rien
de physique.
Mgr de Harlez nous montra ensuite par de
nombreux exemples et un savant exposé que
Vhistoire des Religions, faites par certains pro-
fesseurs, n'en est que le Roman.
Tel est donc le résumé de nos travaux, le
résultat. Messieurs, qui nous a valu une mention
particulièrement honorable dans le rapport aca-
démique, est le fruit de vos efforts. Mais aussi,
il est diî aux encouragements et aux sympathies
que nous avons rencontrés. Arrivé aux termes
de ma tâche, qu'il me soit permis de m'acquitler
d'un bien doux devoir, celui de la reconnaissance.
Merci d'abord à Mgr le Recteur et à Mgr de
Harlez d'avoir prêté noblement à noire œuvre
le concours puissant de leur influence et de leur
autorité. Leur nom seul signifie honneur et
science. Sous un tel patronage, la prospérité de
la société est assurée : leur exemple sera notre
guide.
(1) Cette étude a été publiée dans le Muséon, avril, «886.
( 135 )
Merci aussi à M. le professeur Colinet, la che-
ville ouvrière et l'àine de notre société. Si l'es-
pace ne me faisait défaut, je m'efforcerais de
retracer ici le dévoùment qu'il nous a montré :
mais tous les éloges ne diront jamais assez haut
la grandeur de notre reconnaissance.
Merci enfin à nos membres protecteurs et à
nos membres d'honneur qui ont secondé nos
faibles efforts avec tant de bienveillance et d'effi-
cacité. Merci à Mgr le Vice-Recteur, à Mgr de
Groutars et à M. le chanoine Mercier, qui n'ont
point hésité à s'arracher à leurs occupations
pour donner de l'éclat à nos réunions.
Et maintenant, Messieurs, ad niultos annos!
Que le passé soit pour nous un gage d'espérance
et un encouragement à mieux faire encore!
8.'
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE
de runiversité catholique de Louvain.
Présidents d'honneur, Mgr Namèche, recteur
émérJte, et Mgr Pieraerts, recteur de l'Uni-
versité.
Commission directrice-
Président, M. F. Lefebvre, professeur à la Fa-
culté de philosophie et lettres.
Ir Vice- Président, M. L. de Monge, professeur à
la Faculté de philosophie et lettres.
Sd Vice- Président , M. G. Van den Gheyn, étu-
diant en théologie.
Secrétaire, M. G. De Graene, étudiant en droit.
Trésorier, M. F. de Mofifarts, étudiant en droit.
Bibliothécaire, M. A. De Ridder, étudiant en
droit.
Membre, M. D. Mercier, professeur à la Faculté
de théologie.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ LIT-
TÉRAIRE de runiversité catholique
de Louvain, pendant l'année acadé-
mique 1885-1886, fait au nom do la
Commission directrice (i) par l'abbé
G. VAN DEN GHEYN, secrétaire.
Messieurs,
Nous voici, dans le domaine toujours nouveau
et toujours plein de charmes de la littérature et
de la science, parvenus au terme de nos excur-
sions annuelles. Puisqu'on ne se met plus en
route aujourd'hui, sans avoir au préalable fait
l'acquisition du mignon carnet, où viendront
s'enregistrer les impressions et les souvenirs,
permettez-moi de jeter, au retour de nos voyages,
un regard indiscret sur vos feuillets... dorés sur
tranche, de rassembler vos notes, et de vous en
donner lecture.
C'est en quête de la vérité que vous avez
essayé vos premiers pas, et pour la trouver vous
(1) I.a commission était composée comme suit :
H. le professeur F. M. E. Lefcbvre, président; M. le professeur
L. de Monge, i' vice-prosideut ; M. E. Dijon, 2* vice-président;
M. G. Van den Gheyn , secrétaire; M. G. De Craene, trésorier;
M. E. Giluerl, bibliothécaire; M. le professeur Mercier, membre.
( 138 )
n'avez pas craint de faire le tour du monde...
philosophique et de me prendre pour guide. Nous
nous sommes adressés d'abord au philosophe
de Kœnigsberg : l'activité de l'esprit, nous dit il,
s'exerce dans deux mondes, le monde sensible,
qui ne nous fournit que les apparences; et le
monde intelligible, où il n'y a rien que ce que
nous y mettons, c'est le domaine du subjeciif pup.
Au reste, nous disent tous les disciples de
Kant, la question de l'existence de la certitude
est subordonnée à la question de sa possibilité.
Nous sommes surpris de l'apprendre; depuis
quand, en effet, le peuple se croit-U obligé de
prouver la possibilité du fait accompli sous ses
yeux avant d'y adhérer en toute confiance?
Cette réponse soulève aussitôt de la part de
Pascal d'énergiques protestations : il nous accuse
de prendre comme règle de la certitude les erre-
ments du vulgaire! " On ne voit presque rien de
juste et d'injuste, qui ne change de qualité en
changeant de climat... « (i). Grande sans doute
est la faiblesse intellectuelle de l'homme. Mais
faut-il avec les sceptiques conclure à l'impuis-
sance naturelle de l'esprit humain ?
"Victor Cousin, et avec lui toute l'école fran-
çaise évoluiioniste, s'offre à terminer le différend
en conciliant tous les intérêts : admettons, nous
dit-il, une vérité essentiellement changeante.
Déjà Spencer acceptait cette manière de voir.
(I) Pascat, Pensées, 1" partio, art. VI.
( 139 )
Mais ce darwinisme philosophique qui va jus-
qu'à admettre l'identité des contraires (i), nous
effrayait à bon droit, et las de consulter les
philosophies contemporaines, nous demandâmes
aux anciens ce qu'ils pensaient de la vérité :
l'Ange de rÉcole nous répondit que Dieu, en tra-
duisant dans les choses les idées archétypes qui
dirigent son acte créateur, nous a présenté dans
l'univers une lointaine, mais tidèle copie de son
éternelle essence. Nous avions enfln trouvé
l'immuable vérité et notre pensée s'arrêta sur
cette parole que seul pouvait prononcer le Dieu
Sauveur : Ego sum veritas.
De la vérité philoso[diique à la vérité morale
il n'y a qu'un pas et je vous l'ai fait franchir
aisément par une leçon de morale cherchée
auprès du grand romancier fi ançais M. Octave
Feuillet. Que le mot ne vous effraie pas, ce n'est
pas un manuel de philosophie qu'il vous mettra
entre les mains, mais son dernier roman inti-
tulé : La Morte.
Aujourd'hui, nous dit-il, trois systèmes se
disputent l'honneur de conduire l'humanité à
ses véritables destinées et à son réel bonheur.
Le premier, celui du vicomte de Vaudricourt,
prétend se passer de la religion et regarde la
vie comme un don du hasard, une jouissance
viagère, une aventure sans lendemain. Pour
(1) Edm. Schërer, Rev. des Deux Mondes, 13 fév. 1801.
( 140 )
dompter la fougue des passions, il n'a qu'un
frein : l'honneur.
A cette morale que j'appelle la morale mon-
daine, opposons la morale chrétienne que per-
sonnilie Miette de Courteheuse, épouse trop
chaste et trop sainte pour un mari si volage.
Au milieu des désordres du monde, elle veut
lui montrer la douceur du foyer chrétien, et n'a
qu'un but, qu'un désir : se faire connaître, aimer
et bénir par lui atîn qu'il connaisse, qu'il aime
et qu'il bénisse un jour le Dieu, qui l'a faite ce
qu'elle est (i).
Le troisième système est mis en pratique par
Mademoiselle Tallevaut. La morale scienti-
fique, voilà son nom. Elle remplace l'idéal chré-
tien par la contemplation et l'étude de la nature
où se poursuii indéfiniment l'œuvre divine de la
création, à laquelle tout être intelligent est
appelé à contribuer et à collaborer. C'est son
devoir de le faire et la récompense de sa vie, il
doit la trouver dans le pur accomplissement de
ce devoir et dans la conscience de servir à un
but supérieur.
Auquel de ces trois systèmes porterons- nous
nos suffrages? L'hésitation n'est pas possible,
on juge l'arbre à ses fruits. Malgré les lois les
plus élémentaires non seulement de la morale,
mais de l'honneur, le vicomte de Vaudricourt
(l) La Morte, p. 89.
( 141 )
sent dans son âme s'allumer une passion crimi-
nelle et la laisse maîtresse de son cœur.
Pour contracter avec le vicomte une coupable
union . Mademoiselle Tallevaut empoisonne
Aliette de Courteheuse et demande à sa morale
la justification de sa conduite; un crime n'est
qu'un mot, et tout ce qui gène, il faut l'éliminer
avec un ëgoïsme impassible. La nature elle-
même nous le prêche par son exemple.
C'est â cet endroit qu'Octave Feuillet met fin à
sa leçon, mais nous nous sommes demandé
ensuite quelle morale il fallait enseigner au
peuple, et nous avons été heureux de nous ren-
contrer avec M. Laurent, pour proclamer la
nécesssilé d'enseigner aux ouvriers la morale
de Jésus-Christ, « puisqu'aucune morale laïque
ou philosophique n'aura jamais l'autorité qui
s'attache au nom du Christ (î). «
La question sociale! Oui parlons -en, nous a
dit M. Guillemin, car elle est brûlante d'actua-
lité et, puisqu'il ne faut pas se croire plus sage
que ses pères, demandons leur comment ils ont
réussi à résoudre ce ^iroblôme, source de
crainte.^ pour l'heure présente.
Voilà pourquoi M. Guillemin nou« ramène en
plein moyen âge, en face des associations ou-
vrières, sous le règne de Guy de Dampierre. Le
comte, la noblesse, les classes agricoles s'effor-
(1) Lauruul, Réformation morale des classes laborieuses, p. C.
( 142 )
cent, mais en vain, d'opposer une digue aux
envatiissements chaque jour plus accentués de
la France. Mais Guy de Dam pierre trouve-til
dans son caractère assez de force et dans son
patriotisme assez d'énergie pour protester contre
les atteintes sacrilèges que Philippe- le-Bel ose
porter aux libertés flamandes, et la noblesse
n'oublie-t-elle pas devant l'or du roi de France
les privilèges, dont elle se montrait naguère, à
juste titre, si jalouse et si fière? Sen\s les métiers
conservent les véritables sentiments de dignité,
d'indépendance et d'amour de la patrie.
Aussi avons-nous voulu de plus près examiner
leur situation intérieure avec les deux grandes
institutions qui les caractérisant : la corporation
et la confrérie.
Apprenti d'abord, l'ouvrier doit mériter par ses
aptituies et son travail de devenir compagnon.
Dès lors ses relations avec le patron sont
déterminées par un contrat et ses heures de
travail fixées par une sage et prudente réglemen-
tation. Mais ses ambitions, il peut s'il le veut,
les porter plus haut : il se verra patron un jour
et cet espoir nourrit en lui l'esprit d'épargne.
L'autorité méritera toujours son respect, et
l'entente la plus cordiale régnera entre ses
ouvriers et lui : car les confréries sont là pour
veiller au maintien des bons rapports des pa-
trons avec les apprentis et les compagnons.
M. Guillemin nojs lit aussi observer l'esprit
( 143 )
religieux du peup'e, qui rendait cette organi-
sation possible, qui conservait et développait en
lui l'amour de la liberté, et créait les héros sur
les champs de bataille.
Ne serait-ce peut-être pas, nous dit notre con-
frère en terminant, par un retour au passé que
pourrait se résoudre efficacement la redoutable
question sociale ?
La discussion sur ce point s'éleva chaude et
serrée.
Entendons nous sur le sens de la question
sociale, nous dit M. Opsomer et, avec Auguste
Nicolas, il la définit : la question de l'avènement
des classes inférieures au même bonheur que
celui dont sont dotées les classes supérieures.
C'est au bonheur que l'homme aspire, et cepen-
dant on ne conçoit pas la société sans inéga-
lités sociales. Où trouver de ces deux termes
la conciliation nécessaire pour le maintien de
l'ordre et de la tranquillité?
Après un coup dœil rapide jeté sur l'histoire
générale de l'humanité, M. Opsomer nous pro-
pose Vctude de la question sociale dans l'an-
tiquité-
Les Romains, et d'ailleurs tous les peuples
païens, ont cru la résoudre par l'esclavage.
L'esclave se retrouve partout : au foyer do-
mestique comme dans les champs, on le voit
combattre sur l'arène et descendre dacs les
mines et les carrières, c'est encore à lui qu'ap-
9 .
( 144 )
partiennent les métiers et les arts, mais partout
aussi c'est l'anéantissement matériel et moral
des classes inférieures.
L'esclave ne connaît plus les aspirations su-
blimes, son état intellectuel se résume en une
inertie stupide, son état moral en une dégra-
dation effrayante, et une corruption sans pareille
dans les annales de l'iiistoiro.
Il n'y avait donc pour la société d'alors qu'un
moyen capable d'assurer son salut : la force
brutale, l'écrastîment du ftiible et du pauvre dont
la présence nécessaire était pour l'ordre une
cause continuelle de dangers.
Tel fut l'abîme d'où l'Église à sa naissance dut
retirer les classes inférieures. Si dès son origine
elle a pu, à travers de continuelles persécutions,
mener à bonne fln l'œuvre de transformation
d'une société si avilie, si elle sut — pour me
servir des paroles de Mgr Mermillod, — si elle
sut délivrer les classes ouvrières des hontes et
des abominations du paganisme antique, n'est-
ce pas à elle qu'il appartient de les relever de la
condition indigne et misérable où les a réduites
le paganisme moderne?
Telle est la conviction des catholiques en gé-
néral — et du comte de Mun en particulier,
observa M. de Moflfarts (i). Car c'est à son zèle
(1) Nous ivgrplloiis ilo 11" pouvoir qii'iudiqtier les travaux île
M. lie MolVirts, inallie>u'>nis<'iiieul euipèclie de aous fourair le
résumé ilcs idées qu'il a développées.
( 145 )
persévérant et c'est à son dévouement inépui-
sable que nous devons ces associations ouvrières
nombreuses et puissantes, seules capables d'ar-
rêter le flot montant du socialisme, et peut-être
sa mâle et chrétienne éloquence épargnerat-elle
à la France la honte de voir se renouveler les
scènes sanglantes de la révolution de 17H9, dont
M. De Ridder est venu rappeler les horreurs en
nous parlant de Mirabeau.
L'immoralité profonde qui dominait la famille
au milieu de laquelle «rrandit Mirabeau, devait
être pour le futur orateur une école de vice.
Il entra d'abord dans la carrière militaire, mais
il l'abandonna bientôt et plus tard nous le voyons
•charmer ses loisirs par des écrits politiques et
littéraires, dans le donjon de Vincennes où il se
trouvait enfermé pour avoir oublié l'indissolu-
bilité du mariage. Les portes de sa prison
s'ouvrent et porté par le Tiers-État, il force celles
des Etats Généraux.
Eut-il dès le principe l'idée de se faire élire
par le Tiers État? M. De Ridder s'appuie sur le
témoignage de Lafayette^our répondre négati-
vement, mais l'ambition fit qu'en désespoir de
causa, Mirabeau se tourna vers la bourgeoisie.
Il savait bien quels dangers courait ia France
puisqu'il disait au m^^is de septembre : « Tout
est perdu, le roi et la reine périront, la popu'ace
battra leurs cadavres «, mais pour briser les
obstacles qui se présentaient devant lui nom-
( 146 )
breux et redoutables, il voulut aller si loin dans
la révoluiioD qu'on se rattacherait à lui comme
à la seule ancre de salut. Son but avant tout
était d'abattre les privilèges et de maintenir la
monarchie, car la république à ses yeux aurait
été « le foyer de la plus active tyrannie. »
Faut-il croire cependant, que pour parvenir à
ce pouvoir si ardemment convoité, il se fit l'allié
du duc d'Orléans, et qu'il fut d'accord avec le
futur Philippe-Égalité pour faire nommer celui-
ci lieutenant-général du royaume et devenir son
premier ministre? De graves motifs permettent
d'écarter cet injurieux soupçon.
Quelles furent d'ailleurs ses relations avec la
cour?
Dès l'origine de sa carrière politique, il eut le
désir de se mettre au service de la royauté; il se
vit toujours repoussé par Louis XVI et Marie-
Antoineite, jusqu'au jour où le danger se montra
au roi dans toute son effrayante réalité, et le
détermina, mais trop tard, à confier son salut
et sa vie aux desseins du redoutable tribun.
Le sol français devait nous retenir longtemps
encore, et nous n'avions pas vu la fin du
xviii* siècle, puisque M. Damoiseaux nous a fait
entrer en relations avec André Chénier. Nous
avons parcouru ses nombreuses poésies, ses
satires, ses élégies, ses é[)îires; surtout ses
idylles attirèrent notre attention et nous regret-
tons, en lisant ses odes et ses iambes, que le
( 147 )
goût de l'époque se portât vers la guillotine
révolutionnaire, plutôt que vers la poésie ly-
rique. André Chénier mérite certes le nom de
poète; ses chants, et c'est là son piincipal mérite,
annoncent déjà l'école moderne avec sa mélan-
colie et sa simplicité de bon goût, et ont éveillé
plusieurs muses en France, surtout celle de
Lamartine.
Souvent, il consacra sa lyre à l'amour; mal-
heureusement il y prostitua sa vie, car il vécut
en épicurien, et en épicurien athée, et ses vers
attristés nous révèlent les désillusions de ceux
qui pensent que la vie se tisse d'or et de soie,
quand on la traîne dans la fange et la boue du
siècle.
Nous ne suivrons pas Chénier dans sa prison,
ni sur l'échafaud, mais nous nous sauvons au....
théâtre, où M. Fischer a retenu nos places. On
joue La Fille de Roland. Dans son drame,
M. Henri de Bornier veut exalter l'honneur
chevaleresque en ce qu'il a de plus pur et de
plus noble, et ce sentiment il l'incarne dans
Gérald, dont il fait à U fuis le type accompli du
preux et du chrétien, sachant se sacrifier et
souffrir. Hélas, la scène d'aujourd'hui ne sert le
plus souvent qu'à l'apothéose du vice et à la
justification des plus viles pass^ions. M. de Bor-
nier n'a pas cru devoir souscrire à ces infamies :
il a créé une pièce honnête et morale et les
passions qu'il excite, on les retrouve chez Cor-
neille dont il a su faire revivre l'esprit.
( 148 )
Nous assistons à un second lever de rideau»
car nous ne [ ouvons partir, s'écrie M. de Mof-
farts, sans avoir vu Les Jacobites de François
Coppée. C'est l'événement littéraire de l'année.
Notre confrère a fait ressortir toutes les beau-
tés de ce drame, et nous a montré coaibien le
poète est resté fidèle à sa devise ; Excelsior!
Nous partageons son enthousiasme et nous
allions peut-être flxer notre tente en pays
gaulois, quand M. Dijon nous dit avec son sou-
rire sceptique et narquois : « Croj^ez-vous donc
qu'il faille être de Paris pour écrire en français?»
Nous nous regardions surpris; et l'un de nous
lui répondit : •• Mais où chercheriez- vous, en
dehors de ia Belgique peut être, un auteur digne
d'être lu en France? "
-A Genève", répondit notre confrère. Soit;
en route pour la Suisse. Allons faire connais-
sance avec Rodolphe Tôpffer.
11 nous reçoit dans son cabinet d'étude et dans
un coin de la chambre nous remarquons des
pinceaux et des palettes abandonnées. "J'ai dû
les quitter, nous diiil, mes j^eux ayant trop
souffert, et c'e^t dans les lettres que maintenant
je cherche la consolation à mes chagrins d'ar-
tiste ". Nous fouillons ses œuvres, et d'abord
nous ouvrons les 'Menus propos d'un peintre
genevois. Nous feuilletons ensuite ses deux
romans le Presbytère et Rosa et Gertrude dont
Sainte-Beuve écrit : " C'est une histoire lou-
( U9 )
chante, simple, savante pourtant de composition
et sans en avoir l'air ". M. Dijon nous eu donne
le canevas et nous lit ensuite quelques pages des
Nouvelles genevoises et puis il dit en termi-
nant : « Topflfer est un talent original et ne copie
personne, cependant il a un frère en littérature.
Je place toujours les œuvres de Topflfer à côté
de celles de X. de Maistre. Sans doute la langue
de de Mai^tre est plus correcte et plus pure,
mais si Topflfer écrit comme on parle à Genève
et ne recule pas devant une incorrection, il
rachète cette Infériorité de style par plus
d'abandon, de naturel et de laisser-aller. "
Décidément nous avons pris goùi aux voyages
l nous acceptons avec joie et reconLaissance la
proposition que nous fait M. le professeur
Forget d'un tour en Orient, pour visiter avec
lui les belles et luxuriantes contrées de la Syrie
qu'il venait à peine de quitter.
Nous arrivons au pied du mont Liban. C'est
une masse rocheuse gigantesque aux cimes
neigeuses, entrecoupée de vallées profondes et
d'affreux précipices C'est là qu'habitent les
Maronites dont les familles se composent de
plusieurs générations vivant côte à côte et cul
tivant le champ paternel , d'ordinaire un mo-
deste enclos de terre végéfale, encadré par
d'immenses rochers. Cette terre, le pauvre mon-
tagnard la dispute aux vents et aux pluies qui
balayent ces pentes escarpées.
{ 150 )
Ces populations sont restées foncièrement ca-
tholiques et ont résisté avec une indomptable
fidélité aux schismes, aux hérésies et à la funeste
influence des Turcs. Plusieurs fois même des
centaines de ces héroïques chrétiens ont payé
de leur sang leur attachement à la foi romaine(i).
L'existence si paisible de ces heureux Libanais,
leurs mœurs si douces et si simples nous firent
tout naturellement songer aux patriarches de
l'Ancien Testament. M. Tabbé Hebbelynck en
profita pour nous parler du peuple hébreu, et
en particulier de sa littérature dite apocalyp-
tique C'est ainsi qu'on est convenu d'appeler un
genre de liiiéraiure propre à certains écrivains
anciens, qui se sont attribué à tort ou à raison
une mission prophétique. Quels en sont les ca-
ractères généraux? Le premier de ces caractères
concerne le fond mémo des choses révélées :
c'est l'enchaînement général des faits ei l'étendue
du coup d'oeil sur les événements de l'avenir,
principalement en ce qui regarde la succession
des empires, le jugement divin contre les nations
coupables, et le règne éternel du Christ.
Si l'on considère la forme de la révélation, on
constate la profusion du symbolisme mystique,
remarquable par !a grandeur et l'originalité de
(1) I a coiiféreiHf de .M. Forgot 4 eii- |iubl>ce dans l'-Xlll* volume
lies lUétiioires de 11 société. CV>l pourquoi nous en abiogeous l'ana-
Ivse.
( 151 )
ses images. A cette forme objective enfin corres-
pond la forme subjective sous laquelle le sym-
bole lui-même est représenté au prophète : c'est
le songe ou la vision.
Les rationalistes modernes ont sur l'origine
des apocalypses une théorie qui tend à les
confondre avec des écrits universellement re-
connus comme apocryphes, et veulent nous faire
croire que les prophètes ont, sous le voile du
symbole, dissimulé leurs fictions. M. Hebbe-
lynck combat ces prétentions absurdes, car si
l'on considère chez les auteurs inspirés cette
forme insolite et mystérieuse des apocalypses»
on doit au contraire admirer en elles comme un
reflet de la sagesse divine, qui sait accommoder
non seulement le fond, mais le mode même de la
prédiction aux nécessités du temps et des lieux.
Cependant un événement littéraire de la plus
haute importance hàie notre retour en Belgique.
Les Chambres étaient saisies d'un projet de loi
sur le droit d'auteur. Vite nous courons au
palais de la nation assister aux discussions que
soulève cette grave et intéressante question. Il
est vrai que tous nous n'étions pas également
préparés pour les suivre avec fruit. Heureuse-
ment qu'en cette occurrence M. Bodeux vint
nous apporter le secours de ses lumières.
Il nous fil remarquer d'abord avec M. PouUet
que le législateur en protégeant la plus sacrée
des propriétés a cependant fait aux lettres et aux
,9.
( 152 )
arts, qu'elle a rendu fatalement mercantiles, un
mal peut-être it.guérissable. Mais quand peut-on
dire d'une œuvre qu'elle est intellectuelle? Selon
M. Picard, c'est l'opération de l'activité céré-
brale qui est le titre à la protecùon de la loi.
Examinons de plus près le projet déposé sur
le bureau de la Chambre.
La Section I à l'article 8 établit une dérogation
au droit commun : « Toute cession, soit du
droit d'auteur, soit de l'objet qui matérialise une
œuvre d'art, s'interprète à l'avantage de l'au-
teur. " Un pareil écart se motive par le caractère
des contractants, et par l'importance de riniérét
à protéger chez l'artiste.
La section II expose le droit d'auteur sur les
œuvres litiéraires.
Les sections III et lY traitent successivement
du droit d auteur sur les œuvres musicales et
plastiques.
Des chambres législatives nous passons au
Sali n des XX; et en nous y introduisant, M. Bo-
deux nous glitse ces mots à l'oreille : La loi s'en
est allée! Ce qui nous manque à nous hommes
du xix« siècle, c'est l'idéalité et la volonté des
âges de ter; aussi n'y a-i il plus guère d'écoles,
il y a des sectes!
En Belgique, deux groupes d'artistes sont à
peu près visibles à l'œil nu : l'Essor, où l'on tra-
vaille la peinture mate, indécise, fugitive,
quelque chose comme la poésie poitrinaire;
les XX qui recherchent au contraire l'effet des
( 153 )
couleurs; c'est l'irapressionisme, c'est le sang
rouge et fumant des Jeune Belgique.
Le salon offrait un singulier aspect. Aux murs
une danse échevelée de couleurs. Et, des groupes
nombreux et compacts qui —un rictus satanique
sur les lèvres, sur la ligure l'air de gens qui
vont à la noce — contemplaient ces œuvres ba-
riolées, il jaillissait mille lazzis mordants, mille
imprécations violentes.
L'étude des couleurs, voilà pour les vingtistes
le point capital de la peinture : aussi leurs
efforts n'ont-ils qu'un but; prendre les tons les
plus criards, les accoler tout en essayant de mé-
nager rbarmonie par une habile transition. Et
lo dessin qu'en font-ils? Cependant c'est lui qui
doit parler, parce que c'est en lui que git l'inspi-
ration.
Nous jetons un regard fugitif sur bien des
toiles, pour nous arrêter à celles du paysagiste
Vogels et de feu Goettials.
Il vous restait, Messieurs, un. désir encore, et
vous ne vouliez pas, sans l'avoir rempli, mettre
fin à vos voyages. Évidemment vous ne pré-
tendiez pas au Parnasse
" De l'art des vers atteindre la hauteur »,
mais plusieurs d'entre nous cherchaient à entrer
en communication avec les muses, et tous nous
appelions de nos vœux l'heureux moment oii se
feraient entendre à la Société Littéraire leurs
voix aimées, dont dejiuis deux ans hélas! l'écho
s'était éteint.
( 154 )
Toutefois M. De Craene ne voulut pas nous
laisser franchir les parsis sacrés de leur temple,
sans avoir renoué les relations que nous avions
eues jadis, peut-être sans trop les rechercher
nous-mêmes, avec un de leurs préférés dans
l'antiquité, Horace de classique mémoire.
Elle date de loin l'histoire des gens qui s'aiment
d'abord, puis se brouillent et enfin se raccom-
modent. Mais personne ne l'a racontée avec
autant d'esprit que notre poète latin dans son
Ode à Lydie. Six strophes de quatre vers cha-
cune lui sufBsent pour rendre avec un art
achevé, les côtés tragiques et comiques de ce
jiujet banal en soi, mais qui se prête chez lui À
une narration charmante et naïve, dont la forme
dialoguée ne permet jamais à l'action de languir.
Combien n'ont pas voulu
« Sur ce penser ancien faire des vers nouveaux <•;
mais VOde à Lydie échappe à la copie et, comme
la fleur qui dans la nature s'appelle le dé-
sespoir du peintre, elle fait le tourment du
poète qui cherche, mais en vain, à l'imiter!
Enfin nous voici chez les muses. M. De Craene
«hante l'humble fille des champs,
•• Qui vous sert empressée
Le verre qu'on sert en passant ....
Dites-vous en voJ^^nt cette enfant chaste et pure.
Ame sans un péché, corps sans une souiUure
Dont la faim a tant combattu,
Que plus d'un laid df^hors cache une belle chose
La gangue un diamant, le bou'on une rose
Le toit de chaume une vertu. "
( 155 )
Les poésies se sont succédées nombreuse est
variées : M. Gilbert nous a lu La Mort du Capi-
taine et Souvenirs de la guerre.
Nous en devons deux autres à M Caîmo, inti-
tulées : Les Ruines et A la recherche du père.
Après m'avoir permis de vous demander en
vers S'il y a du neuf sous le soleil, vous avez
passé la lyre à M. Gofflot, qui vous a fait d'abord
entendre les accents de la Prière, puis vous a
raconté l'iiistoire de ses galons et vous a dit
enfin à quoi rêve le poète sous les armes, Un
jour de garde à la prison cellulaire de Lou-
vain.
O Christ, Dieu du pécheur, qui sur ton Golgotha
Du larron repentant blanchit l'âme avilie
Bien des larrons encor que le siècle enfanta
Viennent à ce Calvaire où l'on réconcilie...
Ta croix seule sourit à ces cœurs sans espoir
Et tes lévites seuls peuvent leur faire entendre
La voix de ton pardon et jusqu'au dernier soir
De leur dernier soleil les forcer de l'attendre.
Avions-nous par nos chants éveillé l'attention
■d'autres amis des mu/e:*? Voici venir à nous un
auteur qui se cache sous le voile de l'anonyme
pour nous faire lecture de son poème : Les deux
reines du monde, et après lui, M. Jean Casier
célèbre les gloires de rUniver&ité de Louvain et
nous offre quelques pièces fugitives dont j'aime
A vous rappeler La halte.
( 156 )
" Que l'œuvre du Seigneur est forte :
Tout en elle chaque saison
Tout, jusqu'à la nature morte,
A sa raison!
Lorsque l'hiver devant ma porte
Vient blanchir l'arbre et l'horizon
Son aspect solennel me porte
A l'oraison.
C'est la halte, d'élan suivie,
Arrêtant le char de la vie
Sur son essieu !
Et ce r>^pos a quelque chose
D'étonnant et de grandiose
Où je vois Dieu! »
Le Parnasse devait nous ménager une dernière
et agréable surprise : celle de nous y rencontrer
avec M. Benoit Quinet, l'un des membres fonda-
teurs de notre société. Il n'avait pas encore
oublié les heureux moments qu'il avait passés
à la Liiiéi aire, et pour nous en fournir la pieuve
il nous donija les prémices de son poème sur
La science, àoin tour à tour il célèbre et les bien-
faits et les excès coupables.
« Oui la science est noble et son œuvre est féconde
On dirait, aujourd'hui qu'elle est l'âme du monde.
Que sondant l'influi de ses regards de feu.
Elle a pu pénétrer dans les secrets de Dieu !...
Mais l'ingrate, oubliant sa mission première,
A nié le soleil d'où nous vient la lumière.
Oui la science humaine, en son ambition.
Veut déposséder Dieu de la création ! »»
{ 157 )
Mais le châtiment suivra de près le crime :
- Dieu parlera bientôt aux peuples effrayés,
Nous aussi nous verrons des Titans foudroyés.
Et ces hommes sans cœur que la fortune hébété
Et qui ne veulent plus à Dieu payer leur dette,
Oui. les fils du veau d'or. Dieu les dépouillera.
Quand le jour imprévu du grand compte viendra...
Dieu fera du bonheur de ces grands de la veille
Le songe évanoui du dormeur qui s'éveille.
Et quand de sa fureur ces signes auront lui,
L'homme peut-être enfin se souviendra de Lui."
Pardonnez-moi, Messieurs, la longueur de ce-
rapport, justifiée d'ailleurs par le nombre et l'im-
portance de vos travaux. Je ne crois pas pouvoir
mieux le terminer, qu'en ramenant vos souvenirs
reconnaissants sur la conférence de M. le pro-
fesseur Lefebvre, notre cher et vénéré président,
qui ■vint si brillamment clôturer notre année lit-
téraire Il avait choisi comme sujet une question
pleine d'intérêt : " La hête et l'homme ", pour
combattre tour à tour les théories de Descartes
qui de la bête a fait un automate, et les exa-
gérations de Darwin, qui a vu dans l'animal une
ébauche de l'homme (i). /
Messieurs, au début de l'année qui vient de
finir, nous entendions ce chaleureux et pressant
appel : «Jeunes gens qui aspirez à jouer un rôle
au sein de la société contemporaine, apprêtez-
(I) Pions nous couteotons d'indiquer celte élude-; elle i élé pu-
bliée dans le Xlll* volumi- des Mémoires Ac la société.
( 158 )
vous à devenir tous, dans une certaine mesure»
des écrivains » (i).
Sommes-nous, membres d'une société qui s'ho-
nore du titre de Littéraire, sommes-nous restés
sourds à la voix autorisée du chef aimé de l'Aima
Mater? Ce rapport, j'en ai la confiance, répondra
de notre zèle et de notre activité, et s'il faut
reporter nos pensées vers ceux qui nous ont
précédés dans cette enceinte, cogitate majores
ves?ro5, j'aime à croire que nous sommes demeu-
rés dignes d'eux, et que nous avons conservé
intactes les glorieuses traditions de la Société
Littéraire !
li) Discours rectoral prononcé le 14 octobre 1883, à roiiverlure des
•cour?.
Societas Philologa Lovaniensis.
Illustrissimus ac Reverendis?imus Dom. C Pie-
RAERTS, Rector magniâcus, Prœses ad hon.
Illustrissimus ac Reverendissimus Dom. A. J. Na-
MÈCHE, Rector emeritus, Prœses ad hon.
P. G- H. Willems, professer ordinarius, Prœses.
Fr. Collard, professer ordinarius, VicePrœsfd.
Prosper PouUet, ptiil. et lit. cand.,^. t. a Secret.
Socii.
Victor Brants, prof, ordin , ex secret. (1874-75).
Johannes Terrens, ex Waldbillig (Magni Duc.
Lucilib.), philos, etlitt. doct., exsecr. (1884 85).
Theodorus Siille, Mosaetrajectinus, phil. et litt.
stud.
Ernesms Dubois, Verviensis, phil. et litt. cand.
Leopoidus Piette, ex Denée, id.
Simon Kayser, ex Esch (Magni Duc Lucil.), id.
Rev. Petrus Marres, Mossetrajoctinus, phil. et
litt. slud.
Mauriiius Dewulf, Popéringhensis, phil. et litt.
cand.
Prosper De Pelsmaecker, ex Denderleeuw, id.
Lambertus Petit, Namurcensis, id.
Josepbus Schumers, Mosacensis, phil. et litt.
stud.
Rev. ^milius Valvekens, ex RiUaer, id.
Rev. Clovis Delannoy, ex Ere, id.
( 160 )
Qui olim socii fuere.
Car. Michel, Tornacensis, phil. et litt. doctor,
prof, univers. Gandavensis, ex-secrel. (1873-74).
Eug. Hubert, Lovaniensis, phil. et litt. doctor,
professer univers. Leodiensis.
Léo De Bruyn, Lovaniensis, phil. et litt. doctor,
mag. serin, stud. super, in Ministerio rer. int.
Petr. Sturna, ex Bivange (Magni Duc. Lucili-
burg.), phil. et litt. doct., professer athentei
Luciliburg.
Rev. Johannes Vanden Weghe, ex Ledeghem^
philolog. licentiatus.
Rev. canunicus Alf. Segers, ex Appels, philolog.
licentiatus, inspecter studiorum humaniorum
in diœcesi Gandavensi.
Joh. Petr. Bestgen, ex Hollerich (Magni Due.
Lucilib ), phil. et litt. doctor, profes.jor pro-
gymnasii Echternacensis.
Rev. Celest. Wadeleux, ex Brée, philolog. licen-
tiatus, professer seminarii Sancto Trudonen-
sis, ex-secret. (1875 70)-
Rev. Lee Van Dorpe, ex Zevecote, i)hilolog. li-
centiatus, vicarius in oppi îo Brugonsi.
Eduardus Houtart, ex Monlibus ad Sabim. phil.
etliit. atque juris doctor. ex secret (1877-78).
Rev. Henricus Eggers, Monasteriensis, philolo-
giae doctor.
Rev. Arthur Vermeersch, S. J., ex Ertvelde,
doct jur. et scient, polit, ex-secret. (1878-79).
( 161 )
Ludovicus Simons, Ruremondensis, phil. et litt.
doct., professer athensei Lovaniensis.
Consiautinus Gelders, Lewensis, phil. et litt.
doct., profrissor coll. Ypriani.
Desiderius Petit, ex Wodecq, phil. et litt. doct.»
professer coll. Diesthem.
Nieolaus Walcb, ex Niederpallen (Magni Duc.
Luciliburg.), phil. et liit. doct., professer col-
legii Virtonensis.
Constaniinus Nannan, ex Redu, phil. et litt. doct.
Gulielmus Streel, ex Alleiir, phil. et litt. atque
j uris doct., ex-secret. (1879 80).
Johannes Dubois, ex Baruich, phil. et litt. atque
uris doct., ex-secret. (1880-81), judex curise
Arlon.
Julius Van Biervliet, Brugensis, phil. et litt. doct.
et scient, nat. candidatus, ex- secret. (1881 82).
Edmundus Cordewener, Mosseirajectinus, phil.
et litt. doct.
Peirus Doppler, Mossetrajectinus. phil. et litt.
doct., ex-ag. vices secret. (1882-83).
Augustus Van Ryckelen, ex Halle-Boyenhoven,
phil. et litt. doct., prof.^coll. Ypriani.
Johannes Petrus Biwer, ex Remich (Magni Duc.
Lucilib.), phil. et litt. doct.
Rev. Edmundus Remy, Senegiensis, philologisa
doct., professer in coUefiioeppidi La Louvière.
Rev. Lecnardus Loetens, ex Anseghem, philolo-
gise licentiatus, professer in seminarie Rola-
riensi.
( 162 )
Michael Meyers, ex Boxhorn (Magni Duc. Luci-
lib.), phil. et litt. doci., professor progymu.
Echiernacensis.
Michael Glaesener, ex Wilwerdingen (Magni
Duc. Lucilib.), pbil. et litt. doct.
Baro Léo Bethune, Alosianus, phil. et litt. et
juris dûctor, ex-secret. (1883-84).
Augustus Bertrand, Bullionensis, philos, et litt.
doct.
Rev. Alphonsus Dassonville, ex Heule, philolo-
giîe licent., prof, collegii Ostendensis.
Eugenius Herbecq, Dionantensis, phil. et litt.
doct. et juris cand., ex-secret. (1885-1886).
Alphonsus Roegiers, Tenersemundanus, phil. et
litt. doct.
Rev. Adrianus Cauwenberg, ex Hoeven (Bata-
vus), phil. et litt. doct., rector inslituti S. An-
tonii Bergis ad Zomam.
Rev. Ludovicus Reyter, ex Altwies (Magni Duc
Lucilib.), phil. et lit. doct.
Alfredus de Groote, Gerardimontensis, juris
cand.
■Carolus Martens, Lovaniensis, phil. et lit cand.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIETAS PHI-
LOLOGA de lUniversité catholique,
pendant l'année académique 1885-
1886, par M. Eug. HERBEGQ, doc-
teur en philosophie et lettres, secré-
taire sortant.
Messieurs,
Nos travaux, pour répondre à l'idée qui a
présidé à la création de la société, ont été en-
tièrement pratiques.
Une notable partie de nos réunions a été con-
sacrée à l'interprétation du Plutus d'Aristophane.
Pour retirer quelques fruits de l'étude d'un
auteur et en particulier du premier des poètes
comiques, il faut connaître sa vie, le milieu où
il a vécu, son caractère, les tendances générales
de ses œuvres. M. le professeur Willems a bien
voulu nous faciliter la tâche, en nous donnant
sur Aristophane une notice savante et détaillée.
Nous avons abordé ensuite l'étude du texte; la
traduction a été suivie d'explications historiques,
philologiques et critiques.
Nous n'avons pas laissé de nous tenir au cou-
rant des progrès de la science dans les matières
qui nous concernaient. A cet effet, chaque séance
un choix considérable de revues a été distribué
( 164 )
aux membres de la société qui acceptaient de
rendre compte des principaux articles. Parmi
les revues analysées avec le plus de soin, je
signalerai : le Berliner Philologische Wochen-
schrift, qui nous renseigne sur la valeur des
ouvrages philologiques de date récente, et la
Mnemosyne, qui nous fait connaître la méthode
de la critique des textes.
M. le professeur Willems a daigné nous don-
ner communication de son remarquable travail,
les élections municipales à Pompéi, lu à l'Aca-
démie royale de Belgique. Il nous trace le
tableau savamment reconstitué d'après les ins-
criptions, des luîtes électorales de ce municipe
dans les dernières années qui précédèrent la
catastrophe de 79.
M. A. De Groote a réuni en une centaine de
pages les renseignements que nous fournissent
les écrivains anciens et les savants modernes
sur l'armée romaine. M. De Groote examine
l'armée romaine sous trois faces : avant, pen-
dant et après la guerre, et telle est la division
de son travail. Notre président et à sa suite
différents membres de la société présentèrent
diverses observations qui furent la source de
discussions à la fois intéressantes et instructives.
Messieurs, j'ai terminé mon rapport. La So-
cietas philologa va reprendre le cours de ses
travaux, et j'ai la confiance que l'année qui
s'ouvre, ne sera pas moins féconde que les pré-
cédentes.
( 165 )
L'usage demande que le secrétaire joigne à
son rapport une étude sur une question relative
à l'antiquité. Pour me conformer à cet usage, je
vous entretiendrai quelques instants de la Loi
de Gortyne.
Gortyne était une des principales villes de la
Crète Comme toutes les villes doriennes , elle
était régie par une constitution aristocratique.
Ses habitants étaient divisés en quatre classes :
les hommes libres [ilsùSspoL), les hommes de
condition inférieure (âïï'dTaj^Oi), les colons
{Foty.jjeç), et les esclaves (cJwXoi).
Une inscription dont la majeure partie fut
découverte au mois de septembre 1884, nous fait
connaître le droit en vigueur à Gortyne. Cette
loi parait être du v« siècle avant notre ère, tant
pour la forme des lettres que pour la direction
des lignes qui vont alternativement de droite à
gauche et de gauche à droite; elle n'est pas la
plus ancienne, car elle fait mention d'une loi
antérieure qu'elle corrige sur certains points.
J'examinerai quelques dispositions de la loi
de Gortyne, et les rapprocherai du droit athé-
nien correspondant (1).
(Il Dareste : La loi de Goilyne. dans I.J Nouvelle Revue de droit
français et étranger. 1885. J'ai suivi le texte et la divisioD de
M lOreste.
Ilûcheler und Zilelmann ; Das Re^^lil von Gortyn, supplément au
RlieJLisclics Mnseuin fiir Pliilologii.-. 1885.
( 166 )
1. LES HÉRITIERS LÉGITIMES.
§ 26. « En cas de décès du mari ou de la
« femme, s'il y a des enfants, ou des enfants de
» ces enfants, ou des enfants de ces derniers,
y ceux-là auront les biens. A leur défaut, les
» frères du défunt, et les enfants des frères, et
" les enfants de ces enfants, ceux-là auront les
» biens. A leur défaut encore, les sœurs du défunt,
» et les enfants des sœurs, et les enfants de ces
" enfants, ceux-là auront les biens. A leur défaut
X encore, l s ayants droit, quels qu'ils soient,
" recueilleront les biens. S'il y n'a pas d'ayants-
» droit, les tenanciers du domaine quels qu'ils
" soient, recueilleront les biens. »
Je distinguerai trois ordres de successibles :
P ordre : la ligne directe descendante; puis les
frères ou sœurs et leurs descendants, formant
la première ligne collatérale par rapport au
défunt. Ce sont les parents se rattachant au père
du défunt par un lien de descendance.
a) Dans cet ordre la loi ne nomme que trois
générations. Est ce à dire que la quatrième géné-
ration est exclue? Les auteurs qui soutiennent
que le premier cercle de parenté à Athènes,
Girand : Le droit de succession chez les AthéDicns, dans la
Revue de législalion et de jurisprudence. Tome XVI.
Caillemer : Le droit de succession légitime a AlUeces. 1879.
Fusiel de Coulangei : La cité antique. 4881.
( 167 )
V âyj^ioTelcx. s'arrêtait à ces trois générations,
trouveront ici un argument en faveur de leur
thèse. Il semble cependant plus naturel d'ad-
mettre que les descendants en ligne directe, de
n'importe quel degré, aient le pas sur tous les
collatéraux, et que les descendants des frères ou
sœurs soient préférés aux autres collatéraux
d'une branche plus éloignée. Quoi qu'il en soit,
le cas où un enfant serait appelé à la succession
de son trisaieiil ou de son arrière-grand-oncle,
ne peut se présenter qu'exceptionnellement :
c'est là peut-être ce qui explique le silence de
la loi.
6) La loi emploie les termes reV.va, eç reV.vwv
Tc'xva, àâel-irZy TcV.va, les enfants, les filles
comme les fils. Je reviendrai tantôt sur ce point.
Mais qui doit-on comprendre sous le nom de
TeV.ya ? les enfants naturels aussi bien que les
enfants légitimes? La loi ne s'occupe que de
l'enfant naturel d'une femme de la classe des
colons, et seulement pour décider à quel maître
il appartient. Le droit antérieur avait fixé la
condition des vôdoi^ enfants naturels de citoyens,
et le législateur nouveau n'y a rien voulu chan-
ger. Leur sort ne devait guère différer de ce
qu'il était généralement en Grèce. A Athènes, le
v66oç n'avait pas Vàyy^iarela', Démosthènes (con-
tra Macartatum, § 51) nous dit : Nc'^o) de [iri^è
vaBr, fjLY) zvja.i à.y/j.(3zdoiV (xyi9 lepùv ft/jô ôatwv.
10
( 168 )
Le vôdsi; n'avait aucun droit à l'héritage de son
père naturel; à peine était il permis à celui-ci
de lui faire un legs (ra voSc'a), dont le maximum
varie entre 500 et 1000 drachmes suivant les
auteurs. N'est-ce pas pour permettre semblable
chose que la disposition suivante se trouve dans
la loi de Goriyne? § 16: - -/.ô/^ta-oa aï xalni
paq ïî ^ji^ey.a ararripwv y.péoç, lOûov 31 fir].
Un mari, une femme pourront léguer, s'ils le
veulent, des aliments, ou un vêtement, ou douze
statères, ou un objet valant douze statères, mais
pas plus. "
c) Comment se fait le partage? Tous les en-
fants ont- ils des parts égales dans la succession
de leur père? A Athènes, les filles n'ont aucun
droit à l'héritage : tous les biens passent aux
fils. Il n'en est pas ainsi à Gortyne. Le § 23 con-
sacre le droit des filles, mais si elles sont favo-
risées sous ce rapport, leur part n'est pas bien
considérable. En effet les fils recueillent comme
préciput les maisons des villes et ce qu'elles
renferment, et au-dehors de la ville les maisons
qui ne sont pas habitées par un colon, de même
que les Kpièx-a. et les y.apralr.o^x qui n'appar-
tiennent pas à un colon; dans les autres biens
seulement, les filles reçoivent chacune une part
et les fils chacun deux. Cependant lorsqu'il n'y a
qu'une maison pour tout bien dans la succession,
les filles y auront part conformément à la loi :
( 169 )
c'est-à-dire, leur part sera égale à la moitié de-
celle de leurs frères. Ces règles s'appliquent au
partage des biens maternels comme à celui des
biens paternels. — L'intention du législateur,
lorsqu'il a dérogé par ces dispositions au droit
antérieur, a été d'assurer une dot à la tille.
Précédemment la fille, qu'elle fût dotée ou non^
n'avait droit à rien dans la succession. Le légis-
lateur a fixé la dot, c'est la pari héréditaii e de
la fllle, ni plus ni moins ; de là, la fille qui a reçu
sa dot du vivant de son père, ne partage pas
avec ses frères; celle dont la dot n'a pas été
constituée ou ne l'a été qu'en partie, viendra au
partage jusqu'à concurrence de ce qui lui est dû.
A Athènes, lo chef de la maison avait bien l'obli-
gation de fournir une dot; mais la quantité
dépendait absolument de la générosité du dona-
teur. — La condition des sœurs du défunt,
lorsque celui ci n'a pas laissé de descendants,
est digne de remarque. Dans l'ancien droit, elles
n'étaient pas appelées, pas plus que les filles.
La même règle existait à Gortyne, qui portait à
Athènes : Kpareîv zoijç âppenaç xac roùç, sy. rcôy
àppévoov. Dans le droit nouveau, les filles héritent
de leur père; il serait logique d'appeler les
sœurs du défunt en concours avec leurs frères,
mais en ne leur accordant que demi part Le
législateur a préféré ne les nommer qu'au
troisième rang, et ne leur permettre de succéder
qu'à défaut de frères; mais, pour compenser ce
( 170 )
désavantage, il leur donne droit à tous les biens.
Il est impossible de dire pourquoi le législateur
a agi de la sorte.
Dans le l^'' ordre sont donc appelés successi-
vement : les descendants du défunt; à leur
défaut, ses frères et leurs descendants, à défaut de
ces deux catégories, les soeurs et leur postérité.
2** ordre : Les ayants-droit, oi ertêàXXovTeç,
succèdent à défaut de tout parent nommé dans
le premier ordre : tels sont probablement les
collatéraux qui ont le même aïeul paternel que
le de cujus; il en était ainsi à Athènes du moins.
La loi ne permet pas de préciser.
3rHe ordre : A défaut de tout successible dans
les deux premiers ordres, la loi donne la pro-
priété aux tenanciers du domaine, quels qu'ils
soient : vàç, Fotxtaç dîziyeç x' l'wvrt ê Y,làpoiy
ToÛTOuç ëx£v Ta y.prju.ci.-cf . — O xXâ^oç zfji
oiKiaq, ol x-lapCiTai^ ce sont les descendants des
anciens habitants du pays, qui avaient été ré-
duits par les conquérants dorions à l'état de
colons, Fot}cJ7£ç, et attribués par le sort à cha-
cune des maisons de Gortyne. Les colons sont
attachés héréditairement à la famille proprié-
taire de la terre qu'ils cultivent. Le chef de la
famille est leur maître, 7T<xc7"aç. — Quand la fa-
mille dont ils dépendent, vient à s'éteindre, ils
deviennent propriétaires du domaine : ainsi le
veut la loi. Dans celte condition, ils n'ont plus
de maître : car ce n'est qu'à défaut de tout
( 171 )
membre de la famille, qui en même temps re-
cueillerait tous les biens et serait leur iraJTaç,
qu'ils sont appelés à succéder. N'ayant plus de
maître, ils ne sont plus des colons. Dès lors que
deviennent ils? Ne formeraient-ils pas, eux et
1-eurs descendants, cette classe de personnes que
la loi nomme à.Tïé'OLipoi^ hommes libres, mais
d'une condition inférieure, et exclus des ézaîoeiucy
corporations religieuses et politiques analogues
aux phratries athéniennes ? Dans l'ancienne
Rome, lorsqu'une famille patricienne s'éteignait,
les clients de celte famille devenaient plébéiens;
et somme toute , la situation des ôazézaipoi
à Gortyne, ne devait guère être plus favorable
que celle des plébéiens à l'origine.
Jusqu'ici je n'ai pas parlé des ascendants.
Sont-ils successibles? Faute de textes précis, de
vives controverses ont été soulevées à ce sujet
entre les savants qui se sont livrés à l'étude du
droit athénien. Si l'on admet généralement que
le père est au nombre des successibles, on n'est
pas d'accord sur le rang qu'il doit occuper. Dès
qu'on lui accorde le droit de succéder, il est juste
de le faire passer avant tous les collatéraux,
même avant les frères. En effet, c'est l'auteur
commun qui est le lien de parenté entre deux
collatéraux; de sorte que l'auteur commun est
plus proche parent de chacune de ces deux per-
sonnes, que l'une ne l'est de l'autre : le père est
.parent au premier degré avec ses fils, deux
19.
( 172 )
frères ne le sont entr'eux qu'au second degré..
Le père n'a-t-il donc pas plus de droit à recueillir-
la succession de son fils défunt que le frère de
celui-ci? Quoiqu'il en soit, la loi de Gortyne
nomme les diverses classes d'héritiers, et il n'est
nullement question ni du père ni d'aucun des
ascendants Puisqu'elle nomme les frères et les
sœurs du défunt, ne devrait elle pas à fortiori
faire de même si ce père avait quelque droit?
2. LA FILLE PATROÏOQUE.
Le § 45 définit la fille palroïoque, celle qui n'a
ni père ni frère issu du même père : T:a.xpoimy.ov
â '/]'^Z)i eu y.ar.cf.xy]0 f/.-}) Yj't vj àâslmo;, îy. "cô aÛTw
■Kazpzt;. La fille patroïoque c'est donc Yév:îyJ.r,poi
athénienne. Hérodote (VI, 57) mentionne la -z-
xcjoxjyoc, nxpBé'jOç, à Sparte.
A Athènes le droit d'épouser l'épiclère appar-
tenait à l'héritier du défunt, car l'épiclère n'est
pas héritière à proprement parler. L'héritier
c'est le parent le plus proche : dans ce cas, l'oncle
devait donc épouser sa nièce. Mais quand plu-
sieurs parents étaient du même degré, quand ils
invoquaient des droits égaux, les sources ne
permettent pas de dire si c'est l'âge ou le sort
qui décidait à qui serait accordée la préférence.
Andocide nous apprend que, lorsqu'il y avait
plusieurs tilles èr.ivX-/]poi, les parents se mettaient
ordinairement d'accord pour l'exercice de leurs
( 173 )
droits respectifs et la détermination des épiclères-
que chacun réclamerait. — La loi de Gortyne
nous permettra de préciser davantage.
«) § 36 : « La tille palroïoque épousera le frère
» de son père, le plus âgé de ceux qui existent;
» s'il y a plusieurs tîlles patroïoques, la seconde
» épousera celui qui vient après le plus âgé.
» S'il n'y a pas de frères du père, et qu'il y ait
y des tîls de frères, la fille épousera celui qui est
" issu du frère aîné; s'il y a plusieurs filles
» patroïoques et plusieurs fils de frères, la se-
» conde épousera celui qui vient après le fils du
" frère aîné " C'est donc l'âge qui fixe absolu-
ment les droits et leur valeur : le frère aîné du
père vient en premier lieu; puis les autres frères
suivant leur âge; à leur défaut, les fils du frère
aîné et ainsi de suite. Les frères et leurs fils
sont ici appelés eTnê^.A^.svreç, ayants- droit : ce
terme n'avait pas dans la classification des héri-
tiers la même signification. — Je signalerai deux
dispositions relatives aux ayants droit : lorsque
la fille est en âge, l'ayant-droit qui n'est pas
dans le pays, est évincépar le suivant; un ayant-
droit recevra une fille patroïoque, mais pas plus,
en ce sens que le droit de l'eTrj^aÀJ.wy ne peut
être exercé qu'une fois.
h) Lorsqu'il n'y a point d'ayant droit confor-
mément à la loi, la fille patroïoque épousera qui
elle voudra parmi ceux de la tribu qui la deman-
deront, ou bien même qui elle pourra.
( 174 )
c) Lorsqu'une fille mariée devenait épiclère,
la loi athénienne la forçait à quitter son mari
pour épouser l'héritier; si celui ci était marié
lui-même, il devait divorcer pour épouser sa
parente. — La loi de Gortyne prévoit le cas, et
voici ce qu'elle décide. Si la fille a des enfants,
elle peut rester mariée ou divorcer; si elle n'a
pas d'enfants, elle doit divorcer et épouser
l'ayant-droit. Lorsque la fille patroïoque, qu'elle
ait été mariée à un ayant-droit ou non, devient
veuve, si le mari laisse des enfants, elle pourra
contracter un second mariage, mais elle n'y
sera pas contrainte; si au contraire le mari ne
laisse pas d'enfants, elle devra épouser l'ayant-
droit désigné par la loi.
Telle est, exposée à grands traits, la situation
de la fille pairoïoque vis à vis des ayants-droit.
Je néglige la question des biens, qui sont soumis
à divers régimes suivant les cas.
3. l'adoption.
Un des plus grands malheurs pour les anciens
-était de mourir sans postérité mâle. Un fils était
nécessaire pour la continuation du culte de la
famille. Aussi l'adoption était connue dans le
droit grec et avait pour but de suppléer au
manque d'enfants. Toutefois le fait de l'adoption
.n'excluait pas la possibilité d'avoir dans la suite
-des enfants légitimes.
L'adoption se fait à l'agora en présence des
( 175 )
citoyens assemblés; l'adoptant donne à la è-ccîpeioc
dont il fait partie, la chair d'une victime et une
mesure de vin : la même distribution était faite
à Athènes par l'adoptant aux membres de sa
phratrie. L'adoption a un triple caractère : reli-
gieux, elle est ace ompagnée d'un sacrifice ; privé,
elle produit ses effets dans le cercle de la famille;
et enfin public, car elle doit avoir lieu devant
l'assemblée des citoyens.
Le choix du fils adoptif est entièrement libre :
on peut adopter qui on veut. De même aussi,
peut adopter qui veut : la loi ne défend d'adopter
qu'aux femmes et aux mineurs.
L'adopté est héritier volontaire, et non néces-
saire. Mais lorsqu'il recueille tous les biens, il
doit remplir toutes les obligations de son père
adoptif : sinon les biens passent aux ayants-
droit, ce qui arrive encore lorsque l'adopté
meurt sans laisser d'enfants légitimes. Cette
dernière disposition est précisément celle de
l'article 351 de notre Code civil : « Si l'adopté
meurt sans descendants légitimes, les choses
données par l'adoptant ou recueillies dans sa
succession, et qui existeront en nature lors du
décès de l'adopté, retourneront à l'adoptant ou
à ses descendants... "
Lorsqu'avec l'adopté, il y a en même temps
des enfants légitimes, l'adopté n'est tenu d'au-
cune obligation ; il a droit à demi-part, si ce sont
des fils, et à part égale, si ce sont des filles.
( 176 )
La rétraction de l'adoption, comme l'adoption^
elle-même, doit se faire devant le peuple, à
l'agora. L'adoptant est obligé de remettre à
l'adopté une certaine somme à titre d'indemnité.
Dans ces grandes lignes, la loi de Gortyne
offre beaucoup d'analogies avec la loi athénienne
au point de vue du droit de succession. De part
et d'autre, nous trouvons les mêmes règles
essentielles, les mêmes principes généraux pré-
sidant à la classification des héritiers, à la con-
dition de la fille patroïoque. Ce que nous disons
du droit de Gortyne, nous pouvons le dire en
général du droit dorien. Les Ioniens et les
Doriens, si divisés par leurs tendances et leurs
rivalités politiques, ont conservé un droit privé
qui atteste à toute évidence leur origine com-
mune.
REGHTSGENOOTSCHAP
•derkatholiekeHoogeschoolvanLeuven.
Eere- Voorzitter :
Hoogeerw. heer Pihraerts, rector magniflcus.
Bestuur (1) :
De lieeren J. Van Biervliet, hoogleeraar, Yoor-
zitter.
Aujr. Raemdonck, Ondervoor zitter.
Alb. Van de Put, Eerste Schyvjver.
Ad. Pauwels, Tioeede Schrijver.
Lod. Plessers, Penningmeester.
Leden :
De lieeren L. Aldernaght; L. Bauwens; A. Be-
heyt; J. Belloy; G- Berclimans; G. Bossaerts
R. Camerlijnck; J. Carbon; A. Cols; A. Coo
man; J. De Béer; A. De Brie; P. Deckers
A. De Groot; E. de Meester; L. De Necker
A. De Néeff; P. Denys: P. De Pelsmaeker
A. Depla; F. Deploige ; E. De Visschere; F. De
Voghel; Dupont; L. Félix; C. Goemaere;
(1) Gedureode hel scliooljaar 1883-1886 was bel bestuur samen-
gesleld als volgt : De befireii Vau Biervliul, boogleeraar, voot-
zitter; Hector l.cbon, ondervoorzitter ; Edward Janss-^ns, eerste
$chrijver ; L. Scbepeus. ttveede sclirijrer ; Hier. Nolerdaeme, pen-
■ningmeester.
( 178 )
A. Hendrickx;E. Janssens; Keteleers; E. Koel-
man; S. Lambrechts; H. Lebon; A. Lepla;
A. Linssen; J. Lombaerîs; E. Loos; J. Maen-
hout; J. Masselus; D. May art; J. Michiels
C. Neven; H. Noterdaeme; J. Opsomer
A. Parmentier; L. Plessers; A. Raemdonck
J. Raes; A. Roelandis; Roger; A. Ruzette
J. Schellekens; L. Schepens; E. Scbiltz
Schramme; E. Smets; J. Smets; J. Spaey
E. Struelens; A. Tbienpont; A. Toen; P. Van
Cutsem; A. Van de Put; A. Van der Eycken;
M. van de Walle; E. Van der Donckt; E. Van
der Smissen; P. Van* Hufifel; A. Van Malle-
ghem; 0. Van Mallegbem; J. Van Neste;
E. Van Reeth; R. van Stratum; B. Van Trim-
pont; A. Van Vuren; J. Van Winckel; J. Ver-
helst; L. Verhoeven ; S. Vermeer; Verstraete;
A. Verwilghen; F. Wyseur.
VERSLAG OVER
de -werkzaamheden van het RECHTS-
GENOOTSCHAP, gedurende het af-
geloopen schooijaar 1885-1886, ge-
daan door Ed. JANSSENS, advokaat,
oud-schrijver des Genootschaps.
MiJNE Heeren,
In 't j aar 1873 weergalmde een machtig vreugde -
kreet over gansch het vlaamsche land. Na on-
ophoudend sireven legen onverschilliglieid en
zelfzuchiigen wederstand hadden de kampers
der volkstaal op wettig gebied eene groote zege
behaald. De wet op liet gebruik der vlaamsche
taal in beieugelende rechtszaken was gesiemd.
Volgens aller meening moest het grievend on-
lecht den Vlaming aangedaan, van zich in eene
vreemde en aan hem onbekende spraak te zien
veroordeelen, weldra verdwijuen, en zou de
volkstaal voor de gereçhtshoven den rang be-
kleeden die men haar al le lang had miskend.
Helaas, welke bittere teleursteliing!
Bij het grooi getal rechtbanken blijft het
fi ansch in,voege en een vlaarasch pleidooi wordt
er als eene zeldzaamheid aanzien. De oorzaak
van dezen droevigen toestand is niet ver te
jzoeken; immers bijna aile advokaten zijn vol-
11-
( ISO )
strekt onwetend der vlaamsche rechierlijke
taal.' Niemand zal het wagen hen deze onerva-
renheid ten kwade aan te duiden, want in niet
een der vier lioogescholen van het land worden
de rechten in het vlâamsch onderwezen. Om
deze luimte in de maat hunner krachten te ver-
vuUen hebben eenige studenten der Hoogeschool
van Leuven besloten een genootschap te stich-
ten waar men zich met de studie en het ocfonen
der vlaamsche rechtstaal zou bezig houden.
Ziedaar, Mijnheeren, de oorsprong van ons
Rechtsgenootschap.
Voorzeker ontbraken ons de moeili,jkheden
iiiet; immers wij hadden allen eene fransche op-
voeding genoten, en vlaamsche reohtswerken om
onze pogingen te vergemakkelijlven bestonden
er niet. Niettegenstaande deze moeilijkheden
werden vergaderingen gehouden van in demaand
november; een voorloopigbesiuur wierd aange-
steld dat omlerhandelingen aanknoopte met de
"Société Juridique» om bij deze maatschappij
eene vlaamsche afdeeling te stichten. Dit voorsiel
wierd door de leden dezer maatschappij van der
hand gewezen en het is dan dat wij ons richtten
tôt de Akademische Overheid, die ons niet alleen
aanmoedigde tôt het volharden in ons ontwerp,
maar ons ook eenen milden onderstand bood.
Wy zeggen haar onzen innigsten dank.
Er blijft ons hier, Mijnheeren, eene plicht van
dankbaarheid te vervuUen, waarvan wij ons
( 181 )
nooit op eene voldoende wijze zullen kunnen
kwijten. Immers indien het Rechtsgenootschap
zich thans mag roemen op een jaar van glansrijk
beslaan dan liebben wij het aan niemand anders
te danken dan aan onzen achibaron voorziuer
heer hoogleeraar Van Biervliet. Slechts gelioor
gevende aan zijnen iever voor de zaak onzer
moedertaal, aan zijnen wensch den studenien
dienst te bewijzen, aanvaardde hij zonder aar-
zelen het voorzitterschap dat wij hem aanboden.
Het is dank aan de zelfopoffering en den onver-
moeibaren iever van den heer Van Biervliet,
dank aan de welwillendheid met dewelke hij
steeds onze ziltingen bestuurde, dat het Rechts-
genootschap van het oogenblik der stichting
zulke verdienstelijlve plaats tusschen de andere
genootschappen der Hoogesehool vervulde.
Volgens het règlement, Mijnheeren, wordt er
wekelijks eene zitting gehouden, die beurtelings
besieed is aan het lezen en bespreken van een
reohtswerk, en aan het pleiten van een rechts-
geding, waarover vervolgens een vonnis wordt
uitgesproken door de leden die een diploma der
faculteit van rechten hetben bekomen. Dit rè-
glement verschaft ook aan den eersten schrij-
ver het genoegen een algemeen versiag der
werkzaamheden van het genoolschap gedu-
rende het afgeloopen jaar te mogen opsteilen.
Ik zeg hei genoegen , Mijnheeren , want niet
alleen is het voor mij eene blijde omstandigheid
( 182 )
mij te midden mijner oude studiemakkers en
vrienden te bevinden, maar het is ook nog een
aangenatne stond wanneer men eenen blik
werpt op aile uwe rechtswerken en pleidpoien,
op aile deze bladzijden waarin gij op het rechts-
gebied de waarlieid hebt nagespoord en haar
met al het vuur uwer jongelingsjaren hardnek-
kig hebt verdedigd.
Zonder verdere inleiding begin ik het onder-
zoek der verschillende werken en rechtsge-
dingen.
In de eerste zitting hleld onze achtbare voor-
zitter eene welgevoelde openingsrede die met
geestdrift wierd toegej uicht . Hij zegde ons dat het
enkel het verlangen was van het zijne bij te bren-
gen tôt de verheerlijking onzer moedertaal, dat
hem aauzette cm het voorzitterschap te aan-
veerden; daarua wenschte hij ons geluk over
het ontwerp van op eigen krachten te stichten
wat andere sinds lang van den Staat afsmeeken,
dat is te zeggen eene vlaamsche school van
rechten.
De eerste voordracht wierd gehouden door
onzen ondervoorzitter de heer Hektor Lebon, en
was getiteld « de oorlog heschouiod onder op-
zicht van natuurrecht ». Spreker aanziet den
oorlog aïs een siaat vijandig voor het raaat-
schappelijk bestaan en erkent er slechts de
wetligheid van in geval van noodweer. Ook
om dezen strijd tusschen de volkeren te ver-
( 183 )
myden stelt hij als middel voor de inrichting
van eenen bond tusschen de verschillende natiën,
alwaar de geschillen zouden geledigd worden.
Indiefi de veroordeelde Staat wederstand biedt,
heeft de bond het bondsleger tôt zijne beschik-
king om zijn vonnis le doen uitvoeren. De heer
Mayart in zijne bespreking is van gevoelen dat
er geeu middel bestaat om den oorlog le ver-
mijden. Hij bestrijdt de afschaffing van het
naiionaal léger omdat bel zelf in het binnenland
in geval van oproer eene groote taak le ver-
vullen heeft.
In eene tweede studie bespreektde heer Lebon
den oorlog als eene bestaande daadzaak door
het volkenrecht geschapen; hij onderzoekt wat
volgens aile logiek die instelling zou moeien
zijn, als men haar grondbegin aanneemt.
De oorlog is een vijandtdijke loestand tus-
schen twee volkeren. Het is de Staat, en niet
elke persoon des staaîs, die oorlog voert. De
rechien der strijden^ie gaan zoover als het noo-
dig is om een gekrenkt rechl te doen herstellen :
wat daarbuiten gaat Z(Ou moeten als onweiiig
aanzien worden. Dit sluit nochtans den alge-
meenen opsiand eener natie niet uit : immers
daardoor zelf dat hij ter verdediging des lands
door den Siaat wordt uitgeroepen, wordt hij
gewettigd. — Heeft een oorlogvoerende Staat
het recht de handelsbetrekkingen van den tegen-
strever te verbieden of te verhinderen? Neen^
( 184 )
zoolang die hanclel met het betwiste recht nieis
te maken heeft, of niet rechtstreeks dient om
don vijand nieuwe sterkte in den strijd te geven.
Wai de moordiuigen betreft die de genezing der
gewomlen zouden vertragen of onmogelijk ma-
ken, deze moetea teu sterkste afgekeurd -u'or-
den : want zoohaast een vijand buiten geveclit
is gebracht, herneemt hij ten voile zijn levens-
rechl. Maar van den anderen kant. neemt spre-
ker aan dat men moordtuigen gebruike die in
eens het leven van een grooi getal vijanden oni-
nemen : want wat geeft het dat een léger lang-
zamerhand of oogenblikkelijk vernietigd wordi.
vermits de eindelijke uitslag toch dezelfde
wreedlieid zal teweegbrengen. Misschien is dit
punt strijdig met onze leergevoeligheid : dit
bewijst aileen de ongerijmdheid van het reciu
van oorlog; en wordt dit punt door de grooie
mogendheden, die het oorlogsrecht maken, ver-
worpen, het is dai zij aan het getal aileen de
zegepraal willen loekennen, en vreezen dat de
vindingsgeest der kleinere landen de kans mocht
langs hunnen kant brengen. Een aanval mag
door list zoowel als door kanonschoien worden
bestreden. Diensvolgens is de spioneering een
recht zoowel als de oorlog zelf. Mag de oorlog-
voerende, die eenen vijandelijken spioen betrapt,
dezen door den kop doen schieten, om wille van
het grootere kwaad dat men van den spioen te
vreezen heeft? Wy durven er aan twijfelen :
( 185 )
want gevangen genomen is hij buiten gevaar;
en men kan niet beweren dat hij het rechl niet
had zoowel eenen gevaarlijken post voor zijn
vaderland le aanveerden dan in de legerrangen
den vijand te bescbieten. Zeker in de spioneering
is er ieis oneerli,jks; doch de logiek gebiedt dat
men de list niet verwerpe als men bet recht des
getals de plaats van bet recbt der volkeren laat
innemen !
Ziedaar hoe de redenaar den oorlog ver-
staat : bij geeft er nog menigvuldige toepas-
singen van, die bij, uit eerbied der logiek, zou
in bet oorlogsrecht wilien zien invoeren. Maar
belaas! de hebzueht van zekere mogendheden
kent enkel eigen belang, en zoo komi bet dat de
oorlog, op ongeboorde grondslagen gebouwd,
een mengsel is van onsamenhangende regels die
nog eeng te meer den onzin van bet gebeele
bewijzen.
De bespreking door den béer Emiel De Vis-
schere droeg b;izonder op de kwestie der ban-
delsbetrekkingen en op die der spioneering.
De béer Adolf Pauwels gaf lezing eener ver-
handeling over de ver^vlaccrnsching der kunst-
woorden van de rechtswetenschap- Spreker is
van gevoelen dat men de nederduitscbe recbts-
termen aan verscbillende bronnen kan ontleenen
zooals de oude eoslumen, de letterkunde, de
nederlandsche wetboeken; maar bij vermaant
ons op onze boede te zijn tegen de bastaard-
woorden die men er met duizenden aantreft.
( 186 )
" Oud en nieuic bestuurrecht onzes lands »
was de titel eener studie voorgedragendoor den
lieer Emiel De Visschere. Om de wetgeving eens
volks wel te beoordeelen moet men vooral den
geest, het stoflfelijk en zedelijk. bestaan van dat
volk in acht nemen. In Vlaanderen heeft er
altijd een vrije geest, taaie "werkzaamheid en
standvastigheid geheerscht : ons machiig ver-
leden is er getuige van.
Diensvolgens behoeft er bij ons volk eene ge-
matigde macht in de handen der Hoogere Over-
heid gegeven te worden, en een grooie vrijheid
en zelfsbestuup aan het volk in staat, gouw en
gemeente. Wonderlijk is het hoe het oud be-
stuurrecht in die behoeften heeft voorzien. In de
gemeenten k\Yamen vorstelijke en stedelijke
macht, in evenwicht; gingen kracht en wijsheid
verbonden door de bestaande instelling van
eenen drievoudige bestuurraad : de schepens-
raad, de gemeenteraad of de wet, en de groote
machtige volksraad. In den gouwraad of pro-
vinciale staten waren aile volkstanden verte-
genwoordigd door de Kamer der Geestelijken,
de Kamer der Edelen of Eigenaars, en de Volks-
kamer of de Derde Staat.
De wetgevende macht behoorde den Land-
vorst : doch de weiten waren er dien tijde klein
in gelai, ingezien het heerschen der costumen
of gebruiken, de lastensiemming der provinciale
staten en de vrijheid van krijgsdienst. Zeker
( 187 )
was het Hoogbestuur des Lands alhier min
grondig, min volledig ingericht als nu, maar
gouwen en gemeenten leefden onder een vrij en
wel geschikt bestuur. Door het toenemen van
bescliaving, bevolking en handelsbetrekkingen
is er eene breedvoeriger wetgevende macht tôt
stand gekomen : in Belgie gaat er de macht
van 't volk, der Edelen en des vorsten vereenigd.
Gouw- en gemeentebesiuur schijnen integendeel
te kunnen volledigd en verbeterd worden. Het
ware wenschelijk dat men de verschillige volks-
sianden en belangen in gouw- en gemeente-
bestuur wederom hunne rechtstreeksche verte-
genwoordigers gave. Zoo in den gouwraad de
vertegenwoordigers van den geestelijken stand,
van den landbouw en der nijverheid. Zoo in de
gemeenteraad de vertegenwoordigers van den
hoogeren en leegeren burgerstand en van het
werkende volk.
Daarenboven diende men in het gouw- en ge-
meentebeheer de macht der staatsoverheid wat
te verminderen, en aile overbodige tusschen-
komst van staatsbemachtigden af te schaffen.
Dit werk wierd in vêle punten bestreden door
den heer Lodewijk Schepens; want volgens hem
is het bijna onmogelijk eene vaste onderschei-
ding tusschen de verschillende standen, bijvoor-
beeid, tusschen den hoogeren en leegeren bur-
gerstand en het werkende volk daar te stellen.
Wat de belangen der landbouwers betreft deze
11.
( 188 )
-zijn, wel is waar op eene onreehtsireeksche
wijze, maar daarom niet minder hardnekkig
door de grondeigenaars verdedigd.
In zijne studie over de vergelding voor rech-
terlijke vervolging loonide heer Noierdaeme hoe
liftigerechtdesterksiesteunpilaarisvanhetmaat-
schappelijk gebouw. Opdat het gerecht zijne ver-
lievene zending kunne bereiken, is hei hoogsl
noodzakelijk dai het voile vertrouwen der bevol-
king geniete, en dat het vrij en ongehinderd in
zijne werking weze. Immers zoo het deze voor-
waarden niet vereenigt onstaat er weldra eenen
walg voo!» het maaischappeiijk leven, "«alg
die omwenteiing en burgersooiiog medesleept.
Welnu volgens de heer Noterdaeme zou eene
vergelding voor rechterlijke vervolging het ver-
trouwen in de rechters aan het volk oninemen
en deze laatste in de onmogelijkheid stellen met
vo'.le vrijheid de misdadigers te vervolgen en
de verdiende straf toe te passen. In het heden-
daagsch steisel zoo de rechters eenen onschul-
digen aanhouden en hem later vrijlaten, aan-
ziet het volk ditslechts als eene misgreep; maar
indien men eene vergelding daarstelt zal het
volk tegen de rechters die deze misgreep heb-
ben begaan vertoornd worden ; 'want indien men
het gerecht geen bewijs van onbekwaamheid
wi! geven moet men in iedere zaak aan de
rechters de beslissing overlaten of deze vergel-
■<iing ja of neen zal worden toegestaan.Weigeren
( 189 )
xij, dan roept men dat zij hunne onbekwaam-
heid willen verbergen; staan zij de vergelding
toe, dan verwijt men hun nogmaals hunne on-
bekwaaraheid en verkwisting der staatsgelden.
Is dit ailes niet eenen doodeiijken slag aan het
vertrouwen in het gerecht en de rust der bevol-
king loebrengen? Wat zou men doen in geval
een betichte op wien zware vermoedens rnsten,
doch tegen wien men geen volmaakt bewijs van
plichtigheiii kan inbrengen wordt losgelaien?
Zal men hem de vergelding toestaan? 't Ware
onzin. Men zal ze dus weigeren ? Maar dan stelt
men eene gansche omwenteling in de rechtsple-
ging daar. Immers het onus probandi valt ten
lasie van het openbaar minisierie en nu zou het
de betichte zijn die zijne onschuld zou moeien
bewijzen opdat de vergelding hem worde toege-
staan, want zoo men hem deze niet geeft zal hij
in het oog van het volk steeds als schuldig aan-
zien worden. Daarenboven men belemmeri de
werking van het openbaar ministerie waat zoo-
lang dit geene volmaakie bev/ijzen zal kunnen
bijbrengen zal het a^rzelen in het vervolgen.
Daaruii moet eene onraiddellijke vermeerdering
der misdaden spruiien toi groote schade der
maaischappy. Besluiten wij hieruit dat de ver-
gelding niei moet ingesteld worden, omdat het
persoonlijk belang voor het algemeen weizijn
moet wijken.
De heer Allons De Brie bespreeki dit werk en
( 190 )
steuHt zich bijzonder op deze rede, dat de recht-
veerdigheid, die grondsteen van het gerecht, de
vergelding der schade den beticliten loege-
bracht vereischt. Hij beroept zich op het ani-
kel 1382 van het B. W.
De heer Noterdaeme bewijst dat het gerecht
niet alleen op de rechtveerdigheid rnaar ook op
het belang der maaischappij is gesteund en dat
dit laatste, hij heefr, het hooger bewezen, door
de instelling eener vergelding wordt gekrenkt.
In het tweede gedeelte van mijn verslag wil
ik u spreken, Mijaheeren, over de verschillende
rechtsgedingen die in ons genootschap "wierden
bepleten.
In zitting van 2 december 1885, beweerde de
heer Noterdaeme, eischer, dat het hezit van staat
een beioijs is der afstmnyning van een onecht
of natuurlijk kind. Volgens hem is het eene
ware erkentenis en zij is zelf sterker dan deze
die bij eene openbare akte zou geschieden. Ook
blijkt het uit de voorafgaande bewerkingen vaa
het B. W. dat het gedacht des wetgevers was
het bezit van staat als eene erkentenis te aan-
zien. Niets in den tekst der wet spreekt dit
gedacht tegen en men moet het gedacht des>
wetgevers volgen telkens de tekst dit loelaat.
Uw verslaggever trad in dit rechtsgeding als
verweerder op. De wet verbiedt aile onderzoek
naar het vaderschap op eene uitzondering na,
en het bezit van staat als eene erkentenis aan-
( 191 )
vaarden is onrechtstreeks ditonderzoek in voege
brengen. Wat de voorbereidende bewerkingen
van het B. W. aangaat, deze bieden ook groote
beweegredens aan, om in zijnen zin te besluiiea.
— In het hoofdstuk II waar de wetgever de ver-
schillende bewijsmiddelen der wettige afstam-
ming opsomt, treffen wij liet bezit van Staat en
iwee andere bewijzen; welnu in het hoofd-
stuk III dat betrekking heeft op de natnurlijke
afsiamming zien wij slechts twee bewijzen : de
erkenning en in een geval het onderzoek. Men
kan lusschen deze verschillende bewijzen eene
zekere evenaardigheid daarstellen en zeggen
dat de erkenning voor het natuurlijk kind is
wat de geboorteakte is voor het weitig kind.
Ook kan men zeggen dat het onderzoek is voor
het onweitig kind wat de getuigenis is voor de
wettige afsiammelingen. Voor het bezit van
Staat integendeel bestaat er geene evenaardig-
heid; de wetgever heeft geen legenstuk van dit
bewijs in het hoofdstuk der onwettige afstam-
ming daargesteld. Dit stilzwijgen bewijst dui-
delijk dat hij het be?it van Siaat niet als een
bewijs der onweiiige afstamming heeft willen
aanvaarden ; en de geest van al zijne werkingen
kan dit gedacht bekrachtigen. Daarenboven er
bestaan geene redens om een nieuw bewijs der
onwettige afstamming bij de twee andere te
voegen, wel integendeel. En ten overvloede
zouden die redens bestaan ; de rechters hebben
( 192 )
hier te beslissen niet over de wetten maar vol-
gens de wetten : Non de legibus sed secundum
îeges judicandum. Het openbaar ministerie ver-
tegenwoordigd door den heer Lodewijk Sche
pens trad deze denkwijze bij omdat de wetgever
nergens een recht aan het natuurlijk kind toe-
kent, indien het niet erkend is. De rechtbank
sprak een vonnis nit in voordeel van den ver-
weerder.
Een allerbelangrijkst rechtsgeding sproot uit
de volgende kwestie. Eenjager is opjacht, een
haas springt op en achtervolgd door den hond
vernestelt hij zich in het net van eenen pachter
die op het land door hem in hniir genomen
leeuiceriken vangt. De heer Léo Aldernaglit
in naam van den jager, beweert dat de haas hem
toebehoort en vervolgt den pachter tôt weer-
gave van het wild. Immers van het oogenblik
dat de haas door den hond nagespeurd was kon
hij niet meer ontsnappen, en de jager vereenigde
dus in zich al de bestanddeelen van de occupatio,
dat is te zeggen animas rem sibi habendi en de
bezitneming eener res nullius.
Dit laatste punt wierd door den heer Jozef
Raes, verdediger des pachters, hevig bestreden.
De jager kan den haas niet in zijn bezit genomen
hebben mits deze ontsnapt is; de pachter is dus
de ware eigenaar van het wild.
M. Frans Devoghel zetelt als openbaar minis-
terie en vraagt de veroordeeling van den pachter
( 193 )
tôt eene boet vau 50 franken, als toepassing van
art. 4 van het kuninklijk besluit van 28 februari
1882. Op eene zeer behendige wijze loont spreker
ons dat de paohter op iemands anders land
leeuweriken heeft gevangen; want het jacht-
recht is niet met het pachtrecht verbonden. Dit
bewijst zich door de nauwkeurige ontleding van
het huurkonirakt. Vooreerst kan men het jachi-
recht niet onder het genot van het land begrijpen,
want het genot geeft enkel aanspraak op de
vruchten en vooribrengselen der zaak volgens
hare bestemming, en niemand zal beweren dat
het land diende om leeuweriken le kweeken.
Eene andere beweegrede is de volgende : het
genot moet den lasi evenaren aan den paohter
opgelegd door de belofte den vastgeslelden prijs
te beialen, en die prijs zal zeker niet meer
bedragen dan de protijien die hij uit het land
denkt te irekken. Welnu het jachtrecht is een al
te onzeker profljt om rekening van te houden in
het stellen van den prijs. Eene andere handel-
wijze zou eenen schatrijken pachter verraden,
en daar wij het stelsel van algemeen recht onder-
zoeken, moeten wij enkel den gewonen siaai van
zaken in oog nemen. Ook de rechtsgeleerd-
heid komt dit stelsel bekrachtigen en heeft
beslist dat eene verdraagzaamheid van den eige-
naar aangaande dit punt nooit door den pachter
zal mogen ingeroepen worden om hem het jacht-
recht te doen erkennen.
( 194 )
De heer Raes beweerde integendeel met veel
overtuiging dal het jachtiecht deel maakte vaa
het genot door de huur toegekend. Ook hield hij,
slaan dat liet mogelijk was de leeuweriken op
eene plek land aan te lokken en ze aizoo ois
eene vrucht van het land te aanschouwen. Dit
gezegde gaf aanleiding tôt eene hevige woorJen-
wisseling lusschen het openbaar ministerie en:
den verdediger. Het vonnis, bijzonder gegrond op
de gebruiken, was voordeelig aan den paehter.
Daarna wierd de volgende rechtskwestie aan
hei genootschap onderworpên.
Heeft een ingesloten eigenaar, die uit gehuur-
zaamheid doortceg kan netnen, helang om voor
de Rechtbank de dienstbaarheid van art. 682
van het B. W. dat is te zeggen het recht zelf
in plaats van het gedoogen te vragen. De heer
Van de Put, eischer, beweerde met veel welspre-
kendheid dat zulks zijn recht was. Hij steunde
zich bijzonder op hel art. 682 van het B. W. Oit
artikel erkent mij het recht eenen doorweg te
eischen, en dien doorwi g moet voortdurend en
zeker zijn; 1er wijl hij in mijn geval onzeker is
en onderworpên aan den goeden wil van mijnen
gebuur. Indien deze mij gedurende den oogstiijd
den doorgang weigert, wie zal mij de vergoeding
betalen voor de schade door dit leit veroorzaaki ?
En ten overvloede zoo deze schadevergoeding
mij wordt toegekend, beweer ik dal zij niet vol-
doende is.
( 195 )
Zeer behendig was het pleidooi van den heer
August Raemdonck verweerder die besloot als
volgt :
Aangezien de vraag van den eischer rechi-
streeks legen den geest en den tekst van art. G82
sirijdt ;
Aangezien hij ten onrechie beweert ingesloien
eigenaar te zijn daar hij eenen doorgang bij
gedoogen bezil; dat hij dus geen belang heelt
om Toor het gerecht eenen doorweg te eischen;
Aangezien het oordeel der rechtskunde en der
rechtsgeJeerdheid; om deze redens : gelieve d&
Rechtbank aile tegeuovergestelde besluiiselen
verwerpende den eischer tôt de onkosien te
veroordeelen, en dit vonnis niettegensiaande
beroep uitvoerbaar te verklaren.
Het openbaar ministerie vertegenwoordigd
door den heer Allons Cols verzoekt de Recht-
bank de vraag des eischers te verwerpen mils
deze geen ingesloten eigenaar is, daar hij eenen
doorgang bezit, al is deze dan ook slechts ge-
doogd. en omdatde eischer geen dadelijk belang
heelt om de dienstba*irheid te bekomen. Het
vonnis bekrachtigde het stelsel des verweerders.
In eene volgende zitiing beweert de heer Adolf
Pauwels, eischer, dat de ontvoogde minderja-
rige zonder tusschenkomst van zijnen curator
zijne penningen besteden mag tôt het aan-
koopen van onroerende goedereyi. Hij beroept
zich op het art. 484 B. W. dat zegt : « Wat betrelt
( 196 )
de verbintenissen door hem bij wege van koop
of anderzins aangegaan, dezelve zullen in geval
van bovenmaligheid kunnen worden vermin-
derd enz.... « Oader deze koopen beweert de
eischer de aankoopen van onroerende goederen
te begrijpen zoowel als die van roerende goe-
deren.
In dezen zin spreken Zaehariae en Marcadé.
De heer Paul Van Huffel, verweerder, verde-
digt bet tegenstnjdig stelsel. De onivoogde min-
derjarige mag zonder tusschenkomsi van zijnen
curaior slechis daden van zuiver beheer plegen,
en het spruit uit bel stelsel van het B. \V. dat
hei aankoopen van onroerende goederen bel
zuiver beheer le buiten gaat. Immers de zelfgo-
maakie minderjarige mag nog geen kwijtsehrift
van roerende goederen teekenen zonder bijstand,
hoe zou bij de penningen aldus ontvangen uit
eigen beweging en zonder toelating moge ge-
bruiken tôt bel aankoopen van onroerende goe-
deren. Dit stelsel is redelijk want in zulke aan-
koopen ligt dikwijls een groot gevaar bedolven.
De Recbtbank deelde de zienwijze uitgelegd door
bet openbaar ministerie vertegenwoordigd door
den béer Léonard Félix. Deze vroeg dat men een
onderscbeid zou maken lusschen de inkomsten
en de kapilalen van den ontvoogden minder-
jarige; de eerste mag bij tôt bet aankoopen van
onroerende goederen gebruikcn, de tweede niet.
Niet minder belangwekkend was bel gesehil
( 197 )
over de volgende stelling van strafrecht : Een
persoon die een ander met een vuuricapen
treft, en hem de dood toehrengt, alhoewel hij
slechts op eenen derden persoon die er nevens
staat gemiht heeft, begaat eenen moord en niet
eene poging tôt moord vergezeld van onvrij-
willigen doodslag.
De béer Emiel De Visschere als openbaar mi-
nisterie, besluit als volgt :
Aangezien de beticbie bet inzicht gehad heeft
te dooden;
Aangezien de belichte dadelijk. eenen- doodslag
begaan heeft ;
Aangezien zulks enkel de twee vereischten
zijn der wet voor den moord;
Vraag ik dat bet t^of den beticbte de voile
straf voor moord oplejige.
De verdediger M. Lodewijk Scbepens doet uit-
scbijnen dat bet noodzalcelijk is dat deze twea
vereiscbien denzelfdeu persoon voor doel heb-
ben.en dat deze voorwaarde hier niet vervuld is.
Dat men ait de daad van op iemand te mikken
niet kan besluuen dal hij bet inzicht had dien
persoon te dooden. Dat de wet op den moord en
zelf die op de poging lot moord niet toepasselijk
is. Het Hof veroordeeii nieitemin den betichte
lot twintig jaren dwaugarbeid voor poging tôt
moord volgens de aitilvelen 52 en 82 van het
atralwetboek.
Hier is mijne taak volbracht, doch alvorens
( 198 )
dit verslag te sluiten valt er mij uog eene
plicht te vervuUen. Ik dank u dus, Mijnheeren^
voor den lever en den taaien wil met dewelke
gij steeds voor onzen kring hebt gewerkt, en
druk de vaste hoop uit dat gij in de toekomst
deu weg zult volgen die uwe voorzaten u gebaand
hebben. Immers het doel van het Rechtsgenoot-
schap is edel, want het strekt tôt de getrouwe
uitvoering der wet; het is vaderlandsch, want
het beoogt de verheerlijking onzer dierbare
moedertaal.
Onze ieuze zij dus steeds : Voor Wet en Vader-
land!
SOCIETE JURIDIQUE
de l'Université catholique de Louvain.
Commission directrice.
Président, M. le professeur Descamps.
Yice- Président, M. Albert Van de Put.
Secrétaire, M. Maurice Damoiseaux.
Trésorier, M. Victor Denyn.
Membre, M. Alplionse Collard.
Membres protecteurs.
Mgr Pieraerts, recteur magnifique et Mgr Na-
mèche,recienv éméTÏte, Présidents d'honneur .
M. le professeur Francis de Monge, Vice Prési-
dent d'honneur.
MM. les professeurs De Jaer, Jacops, Nyssens,
Van Biervliet et Van den Heuvel.
M. Thonissen, minisire de l'intérieur et de l'in-
struction publique.
M. de Smedt, membre de la Chambre des repré-
sentants. ^
Membres honoraires.
MM. Aglave, Alhon, Ancot, Barbieur, Bartholo-
meut'sen, Beauloye, Bertrand, Béthune, abbé
Bouzin, Boeyé, Boekaert, Brants, Butaye,
Buyse, Cambrésy, Cappuyns, Caprasse, Car-
lier, Chevalier, Christiaens, Claes, Coppens,
( 200 )
Coucke A, Coucke S., Criquillion, Croonen-
berghs, Dassy, De Brie, De Coster, De Cot»
De Decker, De Groote, de Haulleville, Delraée,
de Ravenne, Dermine, de Thier, De Valkeneer,
Deville, De Voghel, D'Heygere, Diricq, Dubois.
Dujardin, Dupriez, Empain, Ermel, Faucon,
Fontaine, Fourquet, Gérard, Gilkin, Glorieux,
Gourdet, Hammane, Hanotieau, Hayoit, Hec-
quet, Herdewyn, Heuvelmans, Hoefnagels,
Hoyois, Jans, Janssen, Joly, Jonard, Lamotte,
Landas, Lappau, Lebon, Leduc, Leemans, abbé
Lemaître, Léonard, Lepaige, Leroy, Loiî,
Lombaerts, Losseau, Loweî, Meyers, Michaux,
Mineur, Moens, Mommaerts, Montons, Mo-
relie, Mussely. Notelteirs, Noierdaeme, Orban
de Xivry, Ortegat, Parmeniier, Perin, Fil,
Quirini, Raes, Rauwez, Rops, Sanders, Schey-
vaerts, Schicks,Scliyrgens,Ségliin, Sepulchre,
Serigiers. Simonard, Singelée, Soenens, Sol-
vyns, Siandaert. Streel, Thery, Thevelin, Tib-
baut Ern., Tibbaut J., Tonnelier, T'Serstevens,
Van Caster, Van den Broeck, Van Bortel, Van
den Wouwer, Vande Werve, Van Dieren, Van
Ham, Van Reeth, Van Ruymbeke, Van Troyen,
Verbiest, Verbist, Verbruggen, Verhaegen,
Verlant, Vico, Wacrenier, Wauters, Wellens,
Wiiieveen, Zwaenepoel.
Membres actifs.
MM. Aldernaght, Allard, \uwers, Bareel, Beeck-
( 201 )
mans, Berckmans, Bodeux, Brentani, Carbon»
Charlotteaux, Cols, Coppens Armand, Coppens
Théodore, Collard, Corbiau, Damoiseaux, de
Brabandère, de Clèves, De Craene, de Géra-
don, De Haene, de la Vallée Poussin, Demaret,
De Necker, Denj^n, De Roeck, De Tollenaer,
Dierckx, Dubois, du Bus, Dullaert, Durand,
Félix, Féron, Fisher, Géron, Gilles dePélichy,
Goetlials, Golenvaux, Goriia, Guillemin, Han-
nolte, Jacobs, Jacquemin, Joly, Jorion, Lam-
brechts, Laurent, Leclef, abbé Lecler, Lefeb-
vre, Linssen, Lombaerts, Malherbe, Maquinay,
Masselus, Misonne, Muùls, Neven, Opsomer
Achille, Opsomer Georges, Poliart, Raem-
donck, Roest, Schramme, Slotte, Turloi, Van
Cutsem, Van de Put, Van der Donckt, Van der
Eycken, Van der Smissen, Van de Velde, van de
Walle, Van Malleghem, Van Mol , Van Reeih,
Verhoeven, Voisin.
RAPPORT
sur les travaux de la SOCIÉTÉ JURI-
DIQUE de l'Université catholique de
Louvain, pendant Tannée académique
1885-1886, présenté au nom de la
Commission directrice (i), par M. Al-
bert VAN DE PUT, secrétaire.
Messieurs,
En commençant le rapport sur les travaux de
la Société Juridique pendant la sixième année
de son existence, si je crains de ne pas vous
intéresser autant que je le voudrais aux souve-
nirs de nos réunions hebdomadaires, je ne puis
m'empêclier de vous dire tour l'agrément que
j'ai éprouvé en repassant le cours si bien rempli
de nos séances. C'est en effet chose agréable
pour votre secrétaire de pouvoir constater les
progrès réalisés pendant l'exercice écoulé, et la
place honorable que notre société occupe parmi
toutes celles que nous voyons fleurir à l'Uni-
versité.
(i) La commistioa était composée comme suit :
M. le professeur Dcscauips, président; le barou Hubert Coppens,
vice-président; M. \lbert Vau de Pul, secrétaire; M. Maurice Da-
moiseaux, trésorier; M. Victor Deuvn, membre.
( 203 )
Je me hâte de le dire : ce résultat ne m'a
pas surpris. Il ne vous surprendra pas davan-
tage, M'-ssieurs. Comme moi, vous connaissez
l'amabilité et le tact de notre excellent Président,
le dévouement et l'exaciitude qu'il met au ser-
vice dd notre société depuis sa fondation; nous
engaaroant à nous mêler aux discussions, prê-
chant lui même d'exemple, se trouvant toujours
prêt à nous fournir les documents et les instruc-
tions utiles. Quand les bons exemples viennent
de haut, ils sont plus aisément suivis. Aussi
rivalisât on de zèle au point d'arriver à un
nombre de travaux que nous n'avions pu at-
teindre encore; et la tin de l'année put seule
mettre un terme à cette ardeur.
Ce fut à M. Maurice Damoiseaux qu'échut
l'honneur d'ouvrir la série de nos travaux Sous
le titre : « Les Hérétiques et le Droit pé'nal dans
les Pays Bas au xvi« siècle " l'auteur s'était
proposé d'examiner les rapports de l'Église et
de l'Etat à l'époque troublée de la réforme lu-
thérienne. Une question préalable se posait
ici : les hérétiques rer»traient-ils ou non dans
le droit commun? On doit y répondre affirmati-
vement : en eîTot, l'histoire des Pays-Bas nous
montre que, depuis les temps les plus reculés,
l'union la plus intime régnait entre l'Église
et l'Èîat dans l'ordre politique comme dans
l'ordi e social. Il éiait donc du droit et du devoir
du Souverain de coiubaitre l'hérésie, d'accord
12,
( 204 )
avec le pouvoir ecclésiastique. Cette théorie est
d'ailleurs soutenue par les chefs hérétiques dans
leurs discours et leurs écrits.
Ce point se trouvant ainsi acquis, voyons lie
plus près la législation pénale en matière de
religion. Charles-Quint, dans des placards de-
meurés fameux, fixa définitivement les espèces
de crimes, les juridictions appelées à en con-
naître, et les peines à appliquer aux personnes
condamnées du chef d'hérésie. Dans ces trois
ordres d'idées, le législateur, les yeux toujours
fixés sur la Constitution des Pays-Bas, définit la
part respective des offlcialités ecclésiastiques et
des juges laïques. Par lettres patentes du 20 août
1556, Philippe II déclare accepter cette législa-
tion. Pendant son règne, les principes de la
répression en matière d'hérésie ne subirent
qu'une seule atteinte : elle lui fut portée en 1567
par la création du conseil des troubles. Cette
institution est à la fois illégitime et illégale. Elle
violait en effet le droit reconnu aux habitants
de n'être justiciables que de leurs juges naturels;
elle enlevait à l'Église la part incontestable qui
lui revenait dans l'appréciaiion des crimes d'hé-
résie. Enfin sa compétence étendue et sa com-
position étaient entièrement contraires aux
règles les plus élémentaires de la Constitution.
A son tour M. Louis De Necker nous donna
lecture d'un " aperçu historique sur le droit
d'aubaine ". L'origine de ce droit se trouve dans
( 205 )
les pagi de la Germanie, réunions d'hommes
libres liés les uns envers les autres par une soli-
darité réciproque. L'étranger qui venait s'éta-
blir sur le territoire de ce canton ne pouvait
faire partie de la communauté ; il ne pouvait rien
avoir en propre, et conséquemment ne pouvait
disposer ni par testament ni de quelque autre
manière. C'est à ces principes germaniques qu'il
faut rattacher toutes les incapacités découlant
du droit d'aubaine. C'était spécialement la dé-
fense de recueillir une succession. L'aubain était
soumis en outre à quelques droits secondaires :
il devait payer chaque année le droit de chenage;
dans certains cas on exigeait encore le droit de
formariage ; et, demandeur au procès, il était
astreint à la cautio judicatwn solvi.
Mais qui était réputé aubain? En principe tous
les étrangers résidant en France; mais il y eut
bientôt de nombreuses exceptions : ainsi les
ambassadeurs, les étudiants, les pilotes et d'autres
encore. De plus, l'habitude s'établit que le roi
renonçait au droit d'aubaine pour certaines caté-
gories de choses. Grade aux relations interna-
tionales, la France conclut avec les principaux
Etats des traités par lesquels elle abandonnait ce
droit à charge de réciprocité. Jusqu'au xii^ siècle
ce droit profita exclusivement aux seigneurs ; à
partir de celte époque jusqu'au xv« siècle, 11
profita aux rois et aux seigneurs suivant les
provinces, et depuis le xv* siècle seulement aux
rois.
( 206 )
Nous arrivons ainsi à la Révolution française.
Un de ses premiers actes fut d'abolir le droit
d'aubaine par décret du 6 août 1790, et bientôt
l'étranger se trouva complètement assimilé au
national. Mais ce système devait amener une
réaction. Le Code Napoléon par ses art. 726 et
912 rétablit la simple réciprocité. Sous la Restau-
ration la loi du 14 juillet 1819 vint abroger ces
articles et le droit d'aubaine se trouva supprimé-
Telle est l'histoire du droit d'aubaine en France.
Pour la Belgique les sources sont malheureuse-
ment plus rares. Il paraît certain cependant que
ce droit a exisié du moins dans quelques unes
de nos provinces. Pendant notre annexion à la
France, le pays se trouva soumis aux divers
régimes français que nous avons signalés. Plus
tard notre gouvernement conclut des traités
avec les différentes puissances et nous restâmes
sous le régime de la réciprocité jusqu'en 1865.
La loi vint alors abolir ce qui restait encore du
droit d'aubaine.
M. Hector Lebon eut ensuite la bonne fortune
de provoquer une discas.«ion longue et intéres-
sante en envisageant « la guerre au point de
vue du droit naturel". L'organisation et la
législation intérieure des Etats a fait d'immenses
progrès. Alors que la guerre civile était autre-
fois l'état habituel des peuples, elle se trouve
extirpée aujourd'hui; et c'est de loin en loin
seulement qu'on signale une révolte subite contre
{ 207 )
l'ordre social, qui ne tarde pas à reprendre le
dessus.
Pourquoi cette même transformation ne s'est-
elle pas produite dans les relations internatio-
nales ? Alors que le duel est puni par nos lois et
répudié par nos mœurs , la guerre subsiste
comme un droit et comme argument suprême
devant lequel s'abaissent tous les autres. On
abandonne ainsi au sort aveugle et brutal le
droit et l'honneur des peuples.
Mais la guerre peut- elle être supprimée? Il
s'agit avant tout d'une réforme clans les mœurs,
le jour où les peuples comprendront que la
guerre ne leur apporte que deuil et misères;
que la paix seule, au dire de Léon XIII, engendre
le bonheur et le développement dans toutes les
sphères de l'activité humaine, ce jour-là le dioit
de guerre sera frappé d'un coup décisif. A part
les rares cas où la guerre s'im'pose pour défendre
l'indépendance d'un peuple ou repousser v;ne
injuste agression, les causes ne sont autres que
des machinations diplomatiques eu des ambi-
tions de cour auxquelles le peuple est étranger.
Pourquoi celui-ci ne pourrait-il donc, prenant
possession de lui même, et plaçant son bonheur
au dessus d'un intérêt qui n'est pas le sien, im-
poser enfin une barrière à ces aspirations san-
guinaires ?
Mais il ne suffit pas d'indiquer le mal; il faut
encore trouver le remède. Par analogie avec
12.
( 308 )
l'organisation intérieure des États, un tribunal
international semble être le plus naturellement
destiné à terminer les conflits accidentels qui
pourraient s'élever, même dans l'état des moeurs
nécessaire à cette situation. Dès à présent la
vulgarisation des idées de paix, la généralisation
des sociétés de pacification seraient de précieux
moyens pour préparer le résultat. L'union des
pays, qui par leur étendue restreinte nejouissent
en face du droit de guerre que d'une indépen-
dance précaire, l'union de ces pays, en vue de
faire prévaloir la réforme dans les Congrès
internationaux, serait un second pas important
vers la disparition d'une institution qui fait la
honte de la civilisation moderne.
Vers cette époque le ^projet de loi sur le
droit d'auteur " avait été porté à la tribune
nationale où il donna lieu à des considérations
fort instructives. M. Michel Bodeux se chargea
de le faire connaître à la Société juridique, et il
s'acquitta supérieurement de cette tâche.
Les questions suivantes résument la théorie du
droit d'auteur. Quelle en est la base? Qu'on ne
prétende plus qu'il y a là un privilège; qu'on ne
base pas ce droit uniquement sur le service
social; mais plutôt avec la raison observons que
c'est la conséquence naturelle, spontanée du
travail et de la conception intellectuels.
Quelles sont les limites de ce droit? En prin-
cipe 41 est illimité, parce que c'est un droit par-
( 209 )
fait. Mais dans la pratique il se trouve énervé
de mille manières, entre autres par la limitation
de sa durée. Et pourquoi restreint on la durée
du droit d'auteur? Ici deux prétextes sont appor-
tés. Les uns ont recours à la coopération latente
d'une époque, d'un peuple à l'œuvre de ses génies.
C'est la thèse de ]\1. Woeste. Cette thèse, poussée
à ses dernières conséquences, mènerait droit au
-communisme. D'autres considèrent celte aliéna-
tion fatale comme la résultante du vœu de l'au-
teur. C'est la théorie de M. de Borchgrave: elle
est très peu d'accord avec la réalité. En défini-
tive, hormis les difficultés pratiques, il n'y a pas
de raisons suffisantes pour limiter le droit de
l'auteur.
Dans quelle catégorie ranger ce droit? Si l'on
prend la division bipartite (jus in re—jusad
rem) le droit d'auteur ?e range dans les -^jura
in re. - Si on adopte au contraire la division
tripartite (droits réels, — personnels, — d'obli-
gation) le droit d'auteur ne se case pas , et
appelle une nouvelle subdivision : droits intel-
lectuels.
Le droit d'auteur n'est pas une propriété; celte
appellation porte d'ailleurs à confondre malheu-
reusement, et malgré des divergences très
réelles, le droit du propriétaire sur son bien et
celui de l'auteur sur son œuvre.
Après ces considérations d'ordre général,
M. Bodeux nous donna l'exposé des débats de
( 210 )
la Chambre sur la section première du projet de
loi, en insistant sur l'art. 1 qui définit admira-
blement et largement le droit d'auteur.
Somme toute, l'auteur est comblé; mais ces
faveurs n'ont pas été adressées à des cœurs ia-
grats, et par diverses manifestations nous avons
vu depuis qu'elles sont payées de reconnais-
sance.
Cette discussion close, M. Henri Voisin vint
nous parler de " la loi sur la chasse ». Sous
l'ancien régime, le droit de chasse appartenait
exclusivement au seigneur qui protégeait ce
plaisir par des peines véritablement excessives.
L'acte le plus important de cette période est un
édit d'Albert et d'Isabelle de 1612 : c"e.*t le pre-
mier essai de codiflcaiion des règles sur la
chasse. Ici encore les peines contre le bracon-
nage sont d'une sévérité inouïe. On voit poindre
cependant le désir de protéger un peu Tagri-
culture contre les déprédations des chasseurs;
ainsi la chasse est suspendue de msi en sep-
tembre.
La loi révolutionnaire consacre un excellent
principe en matière de chasse : droit de chacun
de s'approprier le gibier qui est <^res nullhiso,
mais droit du propriétaire d'interdire à autrui
de chasser sur ses terres. Toutefois dans le but
de protéger l'agriculture, on dé'end la chasse au
fusil et à courre pendant que les moissons
mûrissent. Notons encore une loi allemande qui
{ 211 )
régit un moment nos contrées sous le régime
hollandais : le droit de chasse appartient à l'au-
torité communale qui le loue au chasseur, et la
loi de 1836 qui a les plus grandes affinités avec
la loi actuelle.
M. Voisin s'occupe alors de cette loi, dont il
critique vivement plusieurs dispositions, pro-
posant les réformes qui selon lui devraient être
adoptées.
Jusque-là nos travaux avaient eu pour objet
le droit, quand M. Alfred Demaret nous con-
duisit sur le terrain de l'économie politique.
Plusieurs questions en cette matière se trouvent
aujourd'hui plus discutées que jamais : ainsi en
est-il de •< la question des machines ". A l'oo
casion de la crise actuelle, plusieurs personnes
ont recommencé la guerre contre les machines ;
elles les accusent notamment de priver l'ouvritr
de son gagne- pain et d'amener le travail des
femmes et des enfants dans les manufactures.
Notre confrère s'était chargé de réfuter éloquem-
ment ces deux principaux griefs.
La première objection consiste à dire : la ma-
chine a pour effet nécessaire de faire subir aux
ouvriers les privations et les souffrances du chô-
mage.—C'est une vérité passée à l'état d'axiome
que la machine produit plus, plus vite et à meil-
leur marché. Mais la multiplication de la popu-
lation, le besoin de nouveaux produits et la soli-
darité entre les diverses industries provoquej;t
( 212 )
un accroissement de production et nécessitent
un nombre égal d'ouvriers. L'expérience vient
à l'appui de cette assertion.
La seconde critique se résume en ces termes :
La machine, en demandant moins de force mus-
culaire, entraîne le travail des femmes et des
enfants dans les manufactures. — Ce fait est
réel, grave et funeste au point de vue social;
mais il se trouve souvent exagéré, car il est
certain que ces travaux se font sans grand effort.
De différents côtés on exige une réglementa-
tion officielle du travail des enfants. M. Demaret
pense que l'initiative privée atteindra parfaite-
ment le but : déjà des associations sont fondées
pour remédier aux abus; déjà un grand nombre
d'industriels n'admettent pas les enfants avant
l'âge de douze ans et ne les soumettent qu'à un
travail de dix heures par jour. D'ailleurs une loi
en cette matière serait difficile et l'exemple des
pays voisins n'est pas engageant.
Vous avez encore souvenir, Messieurs, du
savant travail qui nous fut soumis ensuite par
M. Louis De Necker et où il traita longuement
« la question des inhumations ". Il n'est pas de
terrain où l'autorité civile et l'autorité ecclé-
siastique se touchent de plus près. Nous avons à
rechercher ici le sens précis du décret de Prai-
rial an XII qui réglemente la matière. Avons-
nous raison de réclamer l'ensevelissement des
libres-penseurs dans un compartiment spécial?
( 213 )
Une jurisprudence de notre Cour de cassation,
constante depuis quelques années, consacre les
revendications de nos adversaires. Depuis lors
la justice a forcé les administrations catholiques
à exécuter le décret dans ce sens. Bien plus, iî
y a trois ans, nous avons vu la Cour d'appel
de Gand créer une théorie juridique inconnue
jusque là, et condamner à des peines correc-
tionnelles les bourgmestres qui appliquaient le
décret de Prairial selon l'ancienne interprétation.
Dans son arrêt du 6 juin 1879, la Cour de cas-
sation émet une double théorie : Les divisions
confessionnelles ne doivent être admises que
dans les localités où s'élèvent des temples de
différents cultes. Aucun compartiment spécial
ne peut être réservé à ceux qui sont morts en
dehors de toute religion positive.
Soutenir ce premier point, c'est mal inter-
préter l'article 15 du décret de Prairial. Celui ci
exige, pour que le cimetière soit divisé, que
différents cultes soient professés dans la com-
mune. Or nous n'admettons pas qu'il faut pour
cela un temple et un ministre salarié par l'État.
« Professer un culte, dit M. Woeste (I\ c'est
faire profession d'une religion déterminée, c'est
lui appartenir; et dès lors comment contester
que du moment où dans une commune existent
des protestants et des juifs, ces cultes y soient
(1) Woeste : fingt ant de polémique.
( 214 )
professés? " Telle est l'opinion qui a prévalu en
France : déjà en 1809 elle était partagée par
M. Bigol-Préameneu, ministre des cultes, et en
1860 elle fut consacrée par le conseil d'État. Nos
adversaires ne présentent d'ailleurs aucune
bonne raison à l'appui.
Mais le décret de Prairial défend il de conser
ver à côté du cimetière commun un comparti-
ment spécial pour les libres-penseurs? M. De
Necker s'attache à prouver d'abord qu'il n'or-
donne pas une pareille distinction. L'erreur de
laCour de cassation est de tirer de ses prémisses
une conclusion beaucoup trop large. Le décret
de Prairial est en effet une simple mesure de
police. Or, le premier devoir d'un bourgmestre
n'eet-il pas de prévenir les troubles? Et dès lors
ne devrat-il pas prendre les mesures que néces-
siteront les circonstances? Le décr' t lui accorde
formellement ce droit aux art. 16 et 17. Il pourra
donc, s'il le juge nécessaire, ordonaer que telle
inhumation se fera dans un endroit particulier du
cimetière. Aucune disposition n'ordonne d'ail-
leurs de faire les inhumations les unes à la suite
des autres. Nous pouvons conclure que ni le
texte ni l'esprit du décret de Prairial ne dé-
fendent d'établir des divisions en dehors du cas
prévu par l'art. 15 de ce décret.
M. De Necker combat ensuite la théorie nou-
velle inaugurée en 1882 par la Cour d'appel de
Gand, et, se fondant sur l'intention dos réJac-
{ 215 )
leurs du Code pénal il prouve que, lors même
que le décret de Prairial ordonnerait les inhu-
mations les unes à la suite des autres, le bourg-
mesire qui ne le ferait pas. ne serait pas punis-
sable. Les textes lui donnent aussi raison : ainsi
l'art. 315 C. p. sur lequel la Cour de Gand a basé
son système n'est pas applicable aux bourg-
mestres. Cet article combiné avec les articles 266
et 66 ne peut pas être invoqué davantage. Donc
si le bourgmestre est coupable, il n'est cependant
pas punissable, et on a doublement tort de con-
<lamner les magistrats communaux à des peines
correctionnelles.
A mon tour j'abordai la tribune et signalant
les vices d'une institution de l'ordre admmis-
iratif, je cherchai à résoudre cette question :
* Faut il maintenir ou supprimer les commis-
saires d'arrondissem,ent? » Dans la situation
actuelle, une réforme s'impose en celte madère
comme on a pu le voir dans la presse, et même
dans les discussions de nos Chambres. Quand
on considère en effet l'institution telle qu'elle
résultait de l'art. 132 de notre loi provinciale,
on n'en peut méconnaître l'utilité. Mais placez
en regard le rôle que remplissent aujourd'hui
les commissaires, et vous remarquerez aussitôt
combien ils ont dévié de la route que leur avait
tracée le législateur. Il faut le dire d'ailleurs :
•oute institution centralisatrice est contraire à
notre organisation politique; or les commis-
13
( 216 )
saires d'arrondissement sont agents centralisa-
teurs au premier chef. Mais ce qui leur a valu
les plus sérieuses critiques ce sont les abus de
tout genre dans lesquels ils ont versé depuis
longtemps déjà, se faisant presque toujours les
instruments d'un parti. Qui ne se rappelle les
nominations politiques de 1878, et les plaintes
nombreuses portées à ce sujet à notre tribune
nationale?
Encore si cette institution offrait une utilité
réelle, on serait certes mal venu d'en demander
la suppression; mais elle n'en offre presque plus
à nos yeux. Pendant ce demi-siècle de notre
indépendance, les connaissances administra-
tives se sont en effet notablement répandues
dans le pays. D'autre part les voies de commu-
nication se sont accrues dans la plus large me-
sure, et bientôt les chemins de fer vicinaux
relieront le dernier des hameaux au centre de la
province. La mission de transmission et de con-
trôle des commissaires se trouve ainsi singu-
lièrement diminuée.
Que faire devant une pareille institution? Quel
remède employer? Faut-il laisser les choses dans
leur état? Non évidemment; ici presque tous
sont d'accord. Faut-il modifier seulement? Beau-
coup le prétendent; mais nous estimons que le
mal est trop grand pour qu'une demie mesure
suffise, et nous demandons la suppression des
commissaires d'arrondissement. Sans doute cette
( 217 )
exécution devrait se faire avec prudence pour
la rendre moins sensible ; mais elle serait un
bienfait pour le pays. Sans parler de l'économie
qui en résulterait pour nos finances, ce serait un
nouvel hommage rendu au principe décentrali-
sateur qui fait la force et le bonheur de notre
pays. Et surtout une pareille réforme, loin de
compromettre l'administration, lui donnerait
une vigueur nouvelle en la dépouillant de ses
attaches politiques et en simplifiant les rouages
de la bureaucratie.
En finissant j'indiquais un mode de répartir
entre divers autres fonctionnaires les attribu-
tions du commissaire d'arrondissement.
Un nouveau sujet d'ordre politique vint nous
occuper. Des journaux hostiles à notre gouver-
nement avaient osé lui dénier le droit de police,
et ces prétentions avaient même trouvé des
défenseurs à la Chambre des représentants.
M. Alphonse Hannotte prit sur lui le soin de
nous démontrer « le droit que possède le gouver-
nement de veiller à la \ûreté publique ". Tout ce
qui est d'intérêt général, étant donné l'état actuel
de notre législation, est de la compétence du
pouvoir central. Or le droit de police dans son
sens large, c'est-à-dire la faculté de sauvegarder
l'ordre public, de veiller à la tranquillité et à la
sécurité des citoyens, au maintien des institu-
tions existantes, est une question d'intérêt géné-
ral. Donc, le gouvernement a par essence, par
( 218 )
son institution même, le droit et le devoir de
prendre les mesures de police que les circon-
stances peuvent nécessiter. Lorsque dans un cas
donné, l'ordre public est gravement compromis,
quand, par exemple,des manifestations bruyantes
et hostiles s'organisent sur le passage du roi,
alors que des gens soudoyés par un parti qui ne
se respecte pas, viennent insulter à la Majesté
royale et outrager un ministre, représentant de
la nation, quand par des menées séditieuses on
veut empêcher le verdict du pays de produire
tous ses effets, l'intérêt général n'apparaîlil pas?
n'est il pas menacé? Mais dans ces circonstances
le droit de police ne devient-il pas la première
nécessité d'un gouvernement digne de ce nom ?
De plus, si la faiblesse ou l'indifférence de la
police locale s'est déjà manifestée, si son impuis-
sance ou son mauvais vouloir a eu déjà de
tristes conséquences, le droit du gouvernement
de se protéger lui-même n'engendre-t-il pas le
plus impérieux des devoirs ?
Cette théorie ne se base pas d'ailleurs sur ces
seules considérations philosophiques; d'autres
arguments résultent de la comparaison de diffé-
rents textes. Vous me pardonnerez. Messieurs,
de ne pas les rappeler ici; leur exposé nous
mènerait trop loin. Disons en terminant que
dans la discussion parlementaire au cours de la
dernière session, ce droit a été reconnu au gou-
vernement par les chefs de nos graads partis
politiques.
( 219 )
Les derniers travaux présentés à la Société
juridique empruntèrent un intérêt particulier à
leur caractère d'actualité. Des événements re-
grettables venaient de se produire dans nos
centres industriels, et eurent dans le pays un
long retentissement.
M. Henri Maquinay envisagea le « droit de
st</fra^e ".-l'extension de ce droit figurait en tête
des revendications de nos travailleurs égarés.
Certes le suffrage n'est pas de droit naturel,
comme le prétendent Rousseau et l'école démo-
cratique ; c'est un droit positif reconnu au citoyen
par la Constitution de son pays. Le législateur
peut il octroyer ce droit d'après son bon plaisir,
ou bien doit-il recourir à certaines présomptions
comme garanties du bon usage de ce droit?
C'est là que naii la discussion : la première alter-
native doit être écartée, et tout le monde est
d'accord là-dessus; quant à la deuxième, les opi-
nions sont partagées, et il se trouve une école
puissante -qui n'admet d'autre présomption de
capacité que le cens. Mais nous voulons prouver
par la théorie contraire que cette présomption
n'est pas rationnelle.
Dès qu'on admet la représentation on doit faire
la part de tous les intérêts, et si un intérêt res-
pectable est sacrifié, la Société risque fort d'être
gouvernée par une classe égoïste. Il faut donc
permettre au travail comme au capital de se
faire entendre dans nos assemblées où s'agitent
( 220 )
gi souvent des questions vitales pour eux. C'est
d'ailleurs ainsi que l'Église au moyen âge tâchait
d'harmoniser tous les rapports sociaux : elle
assurait à tous une représentation dans les con-
seils et les assemblées.
La théorie ainsi présentée, donna lieu à une
vive discussion ; plusieurs orateurs se levèrent
pour la combattre; seul contre eux M. Maquinay
la détendit avec une chaleur et une conviction
auxquelles je me plais à rendre hommage.
A ce travail se rattache celui de M. Edouard
Vander Smissen qui traita de « la Grève «. La
grève étant la suspension du travail est mau-
vaise en elle-même, car la loi religieuse et la
loi morale sont d'accord pour faire du travail un
devoir. Le plus souvent il est pour l'ouvrier le
seul moyen de nourrir sa famille. La Société de
son côté a intérêt à ce que chacun travaille
dans sa sphère d'activité.
La grève est plus mauvaise encore dans les
circonstances qui l'accompagnent. Bien rares
sont celles qui n'ont amené à leur suite les rixes,
les pillages et les violences de toute sorte. Les
grévistes sont forcés pour la plupart et à ce
point de vue la grève est une atteinte à la
liberté individuelle. Encore si la grève avait des
chances d'aboutir, mais presque toujours elle
manque son but qui est l'augmentation du salaire.
L'ouvrier, ignorant du milieu économique où se
débat le patron, choisit d'ordinaire pour ses
( 221 )
revendications les moments de crise où l'aug-
mentation du salaire est impossible.
Mais comment supprimer les grèves ? en
d'autres termes, comment remédier aux maux
de la classe ouvrière de façon à faire disparaître
les causes de la grève? Ces causes sont d'ordres
divers : les unes matérielles, les autres morales,
et parmi les premières nous trouvons d'abord
celles résidant dans l'ouvrier même, à savoir
l'imprévoyance et l'intempérance; puis des
causes indépendantes de l'ouvrier, la pauvreté
et la misère. Sous ce rapport on peut améliorer
surtout par les institutions de prévoyance.
Restent l'antagonisme social et ses sources :
l'ignorance, l'irréligion surtout, les excitations
malsaines des journalistes et des meneurs. Ici
les vrais remèdes sautent aux yeux : c'est le
retour au Décalogue et le Patronage, qui n'est
autre chose que la force du bon exemple et de la
charité!
Me voici donc au terme de mon exposé.
Vous aurez remaf-qué, Messieurs, que les
questions politiques et sociales ont tenu cette
année une large place dans nos discussions.
€'est un nouveau gage de succès pour l'avenir
de notre société. La question des inhumations,
le droit d'auteur, les commissaires d'arrondis-
sement, le droit de police du gouvernement
d'une part, et d'autre part la question des ma-
chines, le suffrage universel, les grèves, voilà
( 2-22 )
au ant de sujets d'une actualité frappante. Et
toutes ces questions n'ont pu être qu'effleurées;
beaucoup d'autres, découlant de celles-ci, peuvent
encore ôtrel'objet d'études utiles et intéressantes.
Pour le moment, n'est-ce pas là le terrain à
exploiter?
La question sociale se pose menaçante et
exige une solution à bref délai. Sans doute diffé-
rents éléments seront appelés à intervenir, mais
la législation y sera pour une large part; la cha-
rité et la justice feront le reste.
Le premier, notre Gouvernemeni s'est engagé
résolument dans cette voie : il est du devoir de
chacun de l'y suivre, et de concourir à rendre
pour tous la solution aussi satisfaisante que
possible. Dès lors quelle meilleure occasion pour
étudier et apprécier ces questions que de les
exposer à notre tribune , et de provoquer la
discussion, « ce choc des idées d'où naît la
lumière >». Sans doute nos projets se ressentiront
souvent de notre inexpérience, mais au moins
nous les défendrons avec tout l'enthousiasme et
l'ardeur de notre vingtième année. Que si nous
nous écartions trop de la route, la vigilance de
notre Président aurait bientôt fait de nous y
ramener.
L'année 1836-1887 s'ouvre ainsi pleine d'espé-
rances pour notre chère société. Un passé jeune»
il est vrai, mais déjà fécond en travaux utiles»
un vaste champ d'exploitation où les ronces sont
( 223 )
plus rares que les roses à cueillir, des tra-
Viiilleurs nombreux sous la sage direction d'un
chef aussi aimable qu'indulgent, et là-bas à
Ihorizon, comme but de nos efforts, l'espoir
d'être un jour utiles à l'Église et à la Patrie, en
apprenant à manier ici la plume et la parole.
Puisse Dieu bénir nos efforts, et rendre prospère
cette nouvelle année sociale !
13.
Société de SAINT- VINCENT DE PAUL.
Président d'honneur, Mgr C. Pieraerts, rec-
teur magnifique de l'Université catholique.
Ancien Président d'honneur, Mgr Namèche,
recteur émérite de l'Université catholique.
CONSEIL PARTICULIER DE LOUVAIN.
Président, F. Lefebvre, professeur à la Faculté
de médecine.
Vice-Président, G. Cappellen-Smoiders, avocat,
conseiller provincial.
Secrétaire, Ch. Baguet, docteur en droit, rece-
veur des Facultés de l'Université.
Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con-
seiller provincial.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-PIERRE.
Président d'honneur, M. De Ridder, curé-doyen
de Sakit-Pierre.
Président, G. Cappellen-Smoiders, avocat, con-
seiller provincial.
P Vice- Président, Ch. Delcour, membre de la
Chambre des représentants, ancien ministre
de l'intérieur.
•2'i Vice- Président, J.-B. Boine, rentier.
Secrétaire, Ch. Baguet, receveur des Facultés
de l'Université.
( 225 )
Trésorier, Jos. Boine, docteur en médecine, con-
seiller provincial.
Gardien du vestiaire, G. Jacqmotte, négociant.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE NOTRE-DAME.
Président, T. .Debaisieux, professeur à la Fa-
culté de médecine.
Vice-Président, E. Isaac, étudiant en médecine.
Secrétaire, J. Helsmortel, id.
Trésorier, G. AUard, étudiant en droit.
■Gardien du vestiaire^ G. Decoster, étudiant en
théologie.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-MICHEL.
Président, V. Brants, professeur à la Faculté de
philosophie et lettres.
Vice- Président, A. Cols, étudiant en droit.
Secrétaire, P. Van Cutsem, id.
Trésorier, G. de Cock, id.
Gardien du vestiaire, P. Poullet, étudiant en
philosophie.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE -GERTRUDE.
Président, L. Henry, professeur à la Faculté
des sciences.
Vice- Président, H. Bragard, étudiant en mé-
decine.
Secrétaire, J. Vuylsteke, étudiant aux Écoles
spéciales.
Trésorier, J. Nys, étudiant en théologie.
( 226 )
Gardien du vestiaire, L. Landmeters, étudiant
en médecine.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-QUENTIN.
Président, E. Descamps, professeur à la Faculté
de droit.
Vice- Président, C. Jorion, étudiant en droit.
Secrétaire, J. Bareel, étudiant en pliilosophie.
Trésorier, M. Bodeux, étudiant en droit.
Gardien du vestiaire, E. Dubois, étudiant en
pliilosophie.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT- ALBERT.
Président, Fr. de Monge, professeur à la Fa-
culté de droit.
Vice- Président, A. Vangehuchten, étudiant en
médecine.
Secrétaire, C. Moereels, id.
Trésorier, G. Fortemps, id.
Gardien du vestiaire, F. "Wuyts, id.
CONSBIL DE LA CONFÉRENCE SAINT JACQUES.
Président, F. Lefebvre, professeur à la Faculté
de médecine.
Vice Président, A. Hebbelynck, étud. en théo-
logie, sous régent au collège Marie-Thérèse.
Secrétaire, G. Mostaert, étudiant en médecine.
Trésorier, A. Laporta, id.
Gardien du vestiaire, G. Begerem, étudiant en
droit.
( 227 )
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT CHARLES-
BORROMÉE.
Président, M. J. Van Biervliet, professeur à la
Faculté de droit.
Secrétaire, G. Jacqmotte, négociant.
Trésorier, J. Boine, docteur en médecine.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINT-LAMBERT.
(HÉVERLÉ LEZ-LOUVAIN.)
Protecteur, Son Altesse Sérénissime le jeune
Duc régnant d'Arenberg, et, en son nom, Ma-
dame la duchesse douairière d'Arenberg, â
Héverlé.
Président, Chevalier X. van Elewyck, docteur
en sciences politiques et administratives, à
Louvain.
Secrétaire, G. Tombeur, conseiller communal,
à Héverlé.
Trésorier, A. Ruelens, curé, à Héverlé.
Gardien du vestiaire, G. Vanderborght, fermier»
à Héverlé.
CONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTJOSEPH.
(COLLÈGE DE LA SAINTE-TRINITÉ.)
Président d'honneur, M. le supérieur du collège.
Président, E. Pettens, étudiant.
Secrétaire, J. Vanden Plas, id.
Trésorier, E. Westerlinck, id.
Gardien des jeux, A. Stroobants, id.
Gardien du vestiaire, L. Mottoule, id.
( 228 )
€ONSEIL DE LA CONFÉRENCE SAINTE-BARBE.
(SOCIÉTÉ DES OUVRIERS.)
Président, J. de Trooz-van Elewyck, conseiller
provincial.
Vice Président, F. SchoUaert, avocat, conseiller
provincial.
Secrétaire, P. De Becker, avocat.
Trésorier, l'abbé Kennis.
Me^nbres : J.-B. Boine, rentier; M. Boon, ren-
tier; Deckers, vicaire de Sie-Gertrude ; J. No-
vent, professeur; Van Olmen, vicaire de
St-Pierre; les aumôniers Janssens et Ver-
haegen ; C. GofTaerts.
P section.
PATRONAGE. ~ ÉCOLE DOMrNICALE.
Président, F. SchoUaert.
Vice- Président, P. De Becker.
Aumônier, vicaire Van Olmen.
Directeur de Vécole, Kennis, aumônier.
Secrétaire-trésorier, Peeters, vicaire de N.-D.
aux Dominicains.
Membres : Verhaegen, aumônier; Lambrechts,
vicaire; Cli. Terwagne, propriétaire; A. Ber-
rewaerts, avocat; G. Jacqmotte, négociant;
F. Pels, employé; A. Gonne, F. Van Emelen,
étudiants; J. Peeters.
( 229 )
2« section.
ADULTES.
Président, J. de Trooz.
Vice-Président, J. No vent.
Aumônier, Deckers, vicaire.
Secrétaire-trésorier, Janssens, aumônier.
Membres : A. Peeters, avocat; baron P. van Oide-
neel tôt Oldenzeel, M- Boon, C Goffaerts,
J.-B. Boine, Tyck, vicaire de Saint- Quentin.
RAPPORT
présenté au nom du Conseil sur les
travaux des Conférences pendant
Tannée académique 1885-1886.
Monseigneur,
Messieurs,
Nous voici de nouveau réunis pour exa-
miner ensemble les travaux accomplis pendant
l'année 1885-1886. Par ce coup d'œil sur le passé
nous verrons de quel côté doivent surtout se
porter nos efforts afin que notre société se
développe davantage et puisse venir en aide à
de plus nombreuses misères.
Mais avant tout n'oublions pas d'élever nos
regards vers le ciel : rendons à Dieu les plus vives
actions de grâces pour le bien qu'il nous a aidés
à faire et appelons par de confiantes prières sa
Bénédiction sur nos travaux futurs !
A cette réunion toute de joie et d'espoir se mêle
un triste souvenir : le souvenir de ceux qui
l'année dernière encore étaient avec nous et que
la mort est venue arracher à nos rangs. Arrêtons-
nous un instant pour déposer sur leur tombe un
pieux hommage de reconnaissance.
Nous avons perdu deux de nos plus anciens
souscripteurs : M. le baron de Dieudonné de
( 231 )
Corbeek-over-Loo et M. Vandenplas. Quoique
retiré depuis longtemps àla campagne, M. de Dieu-
donné n'en continua pas moins à soutenir les
œuvres charitables de notre ville. Dans les mo-
ments de détresse, ni lui ni sa noble famille ne
nous ont jamais refusé un secours généreux.
En M. Vandenplas aussi nous perdons un de
nos membres les plus dévoués.
Les bonnes oeuvres louvanistes et en parti-
culier la Société de St-Vincent de Paul ont
éprouvé une autre perte bien sensible en la per-
sonne de Madame de Feyler dont la charité^
inépuisable n'avait d'égale que sa profonde mo-
destie.
La mort enfin a frappé deux étudiants membres
actifs de nos conférences : MM. Louis Dhoni et
Georges Stasse.
Suivant une pieuse coutume, des messes ont
été célébrées pour le repos de l'âme de nos bien-
faiteurs et confrères décédés. M. le chanoine
Carnoy a bien voulu, comme par le passé, cé-
lébrer ces services. Permettez-moi de lui dire
une fois de plus combien nous lui sommes recon ■
naissants de son généreux ministère.
Jetons maintenant un coup d'oeil sur la situa-
tion de nos Conférences pendant l'exercice
écoulé.
L'an dernier notre rapporteur se félicitait de
( 232 )
raccroissement considérable du nombre des
membres actifs : leur chiffre s'élevait à 429. Vous
serez heureux d'apprendre que ce chiffre n'a
guère diminué : pendant l'exercice écoulé nous
avons compté 426 membres actifs. Les visites
dans leur ensemble se sont faites avec régu-
larité : mais, il faut rendre justice à qui de droit,
la palme ici revient incontestablement aux
62 membres de la Conférence bourgeoise. Je ne
doute pas que leur exemple ne nous excite tous
à nous montrer de plus en plus assidus. Qu'y
a-t-il de plus propre à mettre fin à l'antagonisme
entre le pauvre et le riche, à rapprocher les
classes sociales que ces visites fréquentes du
riche à ses frères déshérités? Que de défiances,
que de préjugés, ces rapports fraternels ne font-
ils pas tomber !
Nous avons secouru 272 familles, soit 30 de
moins que l'an passé. Il importe de rappeler que
le chiffre atteint en 1885 était tout à fait excep-
tionnel et en disproportion avec nos ressources :
déjà l'an dernier notre rapporteur prévoyait
qu'il ne se maintiendrait pas. J'ajoute d'ailleurs
qu'en secourant 272 familles, nous restons dans
la bonne moyenne des années précédentes.
Disons un mot de nos recettes.
Leur total général atteint la somme de
irs 8021-83, soit une augmentation de 1200 frs sur
( 233 )
l'année 1885. Ce chiffre n'est pas aussi satisfai-
sant qu'il le semble à première vue. Car, comme
vous le remarquerez à l'instant, nos ressources
normales et ordinaires ont diminué dans de
notables proportions. Ce n'est que grâce à une
augmentation exceptionnelle du produit des dons
particuliers que le total de nos recettes a atteint
8000 francs.
Dans l'ordre de nos ressources normales, le
produit des quêtes ordinaires seul ne présente
qu'une diminution insignifiante. Au lieu de
1849 frs nous en obtenons 1828-20. Ce qui n'a
pas peu contribué à ce résultat, c'est un usage
qui se pratique régulièrement dans certaines
conférences, où tout membre empêché d'assisterà
la réunion hebdomadaire, paye une cotisation vo-
lontaire de 25 centimes. Ces cotisations d'absence
sont versées au produit de la quête. Là où cette
mesure a été observée avec exactitude— en par-
ticulier dans les conférences de St-Michel et de
St- Pierre — le produit de la quête s'est de beau-
coup élevé. Ne peut-on émettre le vœu de voir
toutes les conférences adopter cette mesure?
Le produit des quêtes extraordinaires, par
leur nature même, est sujet à des fluctuations
plus ou moins grandes, selon les années. Pour
notre exercice il s'abaisse de 1014 frs à 578 frs.
Le fait s'explique aisément. Le chiffre anormal
atteint en 1885 était dû moins aux quêtes faites
au cours des assemblées générales de la Société
( 234 )
qu'à celles qui ont eu lieu dans des réunions pro-
fanes tout exceptionnelles. Ces réunions ne se
sont plus présentées en aussi grand nombre cette
année. Nous devons cependant au Comité du
Cercle catholique de n'avoir pas été complète-
ment privés de cette dernière ressource II nou&
a permis en effet d'imposer au nom des i^auvres
un léger tribut au nom'oreux auditoire qui est
venu applaudir le R P. Van Tricht dans la salle
des fêtes du Cercle. Nos plus sincères remer-
ciments à MM. les membres du comité et à
l'éminent orateur, dont la belle conférence sur
la Vie chrétienne restera gravée dans notre
souvenir à tous. La somme recueillie a atteint
469 frs 18 c
Une diminution plus regrettable, parce qu'elle
atteint noire ressource principale, se manifeste
dans le produit des souscriptions. Au lieu de
1933 frs, nous n'obtenons que 1714 frs, soit 219frs
de moins. Ce ne sera là, espérons-le, qu'une
petite crise passagère. Elle a sans doute pour
cause les multiples sacrifices qu'en ce temps de
misère et de malaise général, on demande chaque
jour aux personnes favorisées de la fortune. Peut-
être faut-il attribuer à ce fait encore qu'au lieu
de nous rapporter six ou sept cents francs le
sermon de charité, prêché tous les ans à la
collégiale de St- Pierre, n'ait produit que 451 frs.
Il nous faut ici exprimer publiquement notre
reconnaissance à Mgr d'Hulst, recteur des
( 235 )
Facultés catholiques de Paris, qui a bien voulu
nous prêter le concours de sa parole éloquente.
Nous, qui accourions avec un respectueux
empressement à ses profondes conférences,
n'avons pas été moins heureux d'entendre son
éloquent plaidoyer en faveur de nos frères
souffrants.
En résumé. Messieurs, c'est avec un budget en
diminution de plus de 1000 francs — soit 20 °/o —
sut" les ressources normales, et grevé d'un passif
considérable provenant du déficit des exercices
précédents, que nous eussions dû subvenir aux
misères que le rigoureux hiver de l'an dernier
avait si tristement multipliées, si Dieu qui pro -
tége les pauvres ne nous avait fait trouver une
compensation dans le produit des dons particu-
liers. Leur total s'est élevé de 1224 francs à la
somme considérable de 3449 francs.
Vous ne me pardonneriez pas de passer sous
silence le nom des généreux bienfaiteurs qui
sont venus au secours de notre œuvre en dé-
tresse. Du moins veux-je vous en citer quelques-
uns auxquels nous devons une gratitude spéciale
parce qu'ils comptent parmi nos plus anciens et
nos plus fidèles soutiens.
Ici sa représente à notre souvenir le nom de
Madame de Feyter. Toute sa vie avait été
consacrée au soulagement des pauvres; sa der-
nière pensée fut pour eux. Conformément à
ses désirs, la famille nous a fait remettre une
( 236 )
somme de 2200 francs. Mille francs nous ont été
remis par M. et M™» Van Doren. Depuis long-
temps les pauvres secourus par nos conférences
sont habitués à rencontrer chez ces dignes
représentants de la bourgeoisie louvaniste —
toujours si dévouée à notre œuvre — un
accueil des plus bienveillants. La famille de
Kerchove enfin a droit une fois déplus à notre re-
connaissance. Comme vous le savez, feu M. Henri
de Kerchove, ancien président de la conférence
St- Pierre, envoyait chaque année aux pauvres
de Louvain une abondante aumône. Par suite
d'une charitable disposition, prise par la famille
du regretté défunt, nos pauvres continueront
chaque année à jouir des bienfaits de cette
aumône.
En parlant des bienfaiteurs de notre œuvre, je
ne voudrais pas oublier d'adresser un remercî-
ment à tous les généreux souscripteurs qui ont
répondu avec tant d'empressement à l'appel ex-
traordinaire fait cet hiver à leur inépuisable
charité. Nous adressons des remercîments
spéciaux à M. Hairion auquel notre œuvre est
chaque année redevable de dons abondants. Le
produit de la souscription nous a permis de
régulariser une situation financière datant de
loin et due à la solidarité qui existait dans le
principe entre les caisses de St-Vincent de Paul
et la caisse de St-Charles-Borromée.
( 237 )
Je passe aux dépenses. Pour l'exercice cou-
rant proprement dit, elles se sont élevées à
6743 frs.
Voici leur répartition :
La distribution des pains nous a coûté 3163 frs.
Nous en avons distribué moins que l'année
passée et de ce chef notre dépense est de quelques
centaines de francs inférieure à celle de l'exer-
cice précédent.
C'est à 2110 francs seulement que s'est élevée
la somme de nos dépenses pour l'achat de vête-
ments. En effet, la prescription du règlement en
vertu de laquelle on ne peut dans la distribution
de vêtements dépasser une somme fixe par
ménage, a été mieux observée que par le passé.
Il importe que les conférences marchent de plus
en plus dans cette voie afin que les secours de
la société ne soient pas attribués à certains
ménages au détriment de? autres. Remarquons
que les pauvres secourus par les conférences où
la prescription a été observée avec la plus
grande rigueur, je veux parler des conférences
St-Pierre, SteGertrude et St-Michel, n'en ont
aucunement souffert. En effet, lorsque l'une ou
l'autre famille avait besoin d'un secours extraor-
dinaire, dépassant la moyenne réglementaire,
les membres visiteurs suppléaient la différence
en argent. La prescription réglementaire a cet
autre avantage de maintenir les dépenses de la
société dans les limites de ses ressources.
( 238 )
Les dépenses pour paille sont restées à peu
près les mêmes que l'an dernier : nous avons
dépensé de ce chef 278 francs. Par contre la
dépense pour coke s'élève de 450 francs à la
somme de 685, la rigueur persistante de l'hiver
ayant exigé des distributions extraordinaires de
charbon.
Avant de terminer l'examen de nos dépenses,
je veux vous rappeler une heureuse mesure
décrétée il y a un certain nombre d'années, par
le conseil particulier. Le dénuement complet
d'un certain nombre de ménages les réduit à
louer un poêle à la semaine. Le prix de location
étant relativement élevé (on exige en effet 20 ou
25 centimes par semaine), il arrive que le
pauvre paye souvent trois ou quatre fois la va-
leur du poêle. Les conférences font don d'un
poêle neuf aux ménages qui se trouvent dans ce
cas. Les dépenses de ce chef sont encore restées
inférieures à celles de l'année dernière : elles ne
se sont élevées qu'à 103 francs.
En somme. Messieurs, le budget des dépenses
dans son ensemble n'est pas aussi considérable
que celui de l'exercice précédent. Il eut été im-
prudent de ne pas tenir compte de la décrois-
sance de nos recettes normales et de grever
d'un nouveau déficit nos budgets futurs, le passif
des années précédentes s'élevant déjà à 1734 frs.
Si nous faisons maintenant la récapitulation
( 239 )
des recettes et des dépenses (i), nous constatons
que, grâce aux mesures d'équilibre qui ont pré-
sidé à nos dépenses, le bilan de notre exercice,
loin d'accuser un déficit, nous donne un boni
assez considérable, grâce auquel le passif des
années précédentes se trouve réduit à 456 francs.
On ne peut que se féliciter de ce résultat : que
deviendraient en effet les malheureux secourus
par noire société, si en face d'une année caiami-
teuse, celle-ci se trouvait non seulement sans
ressources suffisantes, mais encore chargée d'un
passif considérable ?
(1) Tableau des
recettes et des dépenses :
RECETTES.
DÉPENSES.
liuèles ordinaires
: 1,828 20
Déficit de l'anuée anté-
Quêtes extraordinaires: 578 39
rieure :
1,73* Oi
Souscriptions :
l,71i 00
Pains (13,909) :
3,1CS 4«
Dons particuliers :
3,ii9 83
Vêtements ;
2,110 21
Sermon
4SI 18
Poêles :
103 Cl
Coke :
683 80
Total :
fr. 8,021 80
Paille :
Dépenses diverses
2T8 iO
40Î 30
Total :
fr.
8,477 80
BILAN.
Dépenses :
fr. 8,477 80
Receltes :
8,021 80
Déficit : fr. 436 00
Produit de la Kermesse Flam.inde de 1886 : fr. 4,760 00
Déficit de l'aunée 1883-86 : 436 00
Reliquat
fr. 4,294 00
( 240 )
Grâce à Dieu qui nous a suscité de généreux
dévouements, nous n'avons plus à craindre
d'éventualité aussi fâcheuse. Notre réserve,
épuisée depuis trois ans, se trouve de nouveau
abondamment pourv^ue par notre part dans le
produit de la dernière kermesse flamande, part
qui s'élève à la somme de 4750 francs. De sorte
que notre encaisse, déduction faite des 456 frs
de passif, s'élève à 4294 francs.
Nous ne pouvons parler de cette situation si
heureuse pour l'avenir de notre œuvre, sans
exprimer notre gratitude à tous ceux qui ont
contribué au brillant succès des fêtes de mai
dernier : à la population louvaniste qui y a fait
un si chaleureux accueil, au comité organisateur
qui leur a donné un si bel éclat, à Son Altesse
Sér. Madame la Duchesse d'Arenberg, qui, non
contente de mettre à la disposition des organi-
sateurs son parc et son château d'Héverlé, a
encore voulu honorer les fêtes de sa présence et
de ses largesses princières.
Le nom de la famille d'Arenberg est intime-
ment uni à l'œuvre bienfaisante que poursuit la
Conférence St-Lambert dans la vaste paroisse
d'Héverlé. Sous la haute protection de la Sér.
Maison d'Arenberg, cette conférence continue
avec succès à soulager de nombreuses misères.
Pour la première fois nos confrères nous ap-
( 241 )
portent un budget clôturant en déficit, déficit
minime d'ailleurs et provenant de quelques
souscriptions restées en souffrance qui ne tarde-
ront pas, nous dit-on, à être soldées (i).
Disons un mot de la Conférence St-Joseph (2).
Dernièrement le congrès d'œuvres sociales à
^1) Tableau des recettes et des dépenses de la Conféreuce Saiat-
Lambert :
RECETTES. DÉPENSES.
Subside de la Sérénissime Combustible :
Maison d'Arenberg : 300 00 Perte d'animaux :
Habillements de 1" corn-
S7 46 munion :
Pains :
li 8S Secours en argent :
Excédant de l'exercice
précédent :
Produit d'un concert de
charité ■
Intérêts de fonds belges
3"/«:
Souscriptions particu-
lières :
Total
fr.
18 00
as 00
SOO 31
BILAN.
fr.
111 60
S5 00
60 00
5 80
4 00
Total : fr. 537 40
Recettes fr. 500 31
Dépenses « 537 40
Déficit : fr 57 09
(2) Bilan de la Conférence St-Jo.«epli :
Total des recettes : fr. 1,969 59
Total des dépenses : > 1,969 59
En caisse : 0
Le produit de la représentation d<i FUs de Ganelon figure aux
recettes psur fr. 6t7-«7.
( 242 )
Liège, émettait le vœu que les jeunes gens des
collèges catholiques soient enrôlés sous la ban-
nière de St- Vincent de Paul, dès les classes supé-
rieures, et si faire se pouvait dans une confé-
rence établie à leur intention. Au collège de la
T. S.Trinité à Louvain, on a compris depuis long-
temps qu'on ne pouvait initier trop tôt les jeunes
gens au devoir qu'a tout chrétien de venir au
secours de ses frères malheureux en soulageant
leurs misères tant intellectuelles et morales que
matérielles. Voilà bientôt en effet, vingt-cinq ans
qu'a été établie au collège de la T. S. Trinité
cette Conférence SiJoseph, dont chaque année
nos rapporteurs se plaisent à constater la pros-
périté croissante. Cette année la Conférence
St Joseph a compté 32 membres honoraires ou
souscripteurs, et patroné 65 enfants de l'école
des Frères. Comme par le passé les membres
actifs —au nombre de sept — visitent réguliè-
rement leurs jeunes protégés, s'intéressent à
leurs études, les interrogent sur le catéchisme,
les éléments du calcul, do la langue française
et de la langue flamande. Ainsi ils s'habituent à
l'enseignement de la classe ouvrière et forment
au sortir de leurs humanités de dignes recrues
pour notre école d'adultes.
Nos confrères viennent également en aide aux
misères matérielles de leurs protégés par des
distributions de pains. Rappelons encore que la
St-Nicolas, la distribution des prix et la prome-
( 243 )
nade à la campagne,sont venues comme autrefois,
stimuler l'application des élèves et récompenser
leur bonne conduite.
La Conférence St- Joseph enfin — car son acti-
vité est multiple — a donné pendant l'année
courante, un nouveau développement à l'œuvre
des bourses, fondées pour venir en aide aux
protégés de la conférence qui se font remar-
quer par un zèle particulier. Une somme de
frs 916-95 a été ajoutée au capital. Les intérêts
de ce capital ont permis à nos confrères d'ac-
corder cette année une première bourse. Espé-
rons que la charité des élèves du collège de la
T. S. Trinité ne se ralentira pas et que bientôt
plusieurs bourses seront distribuées.
Le bilan de la Conférence St- Joseph se solde
en équilibre, les recettes et dépenses s'élevant
à la somme de 1969 francs.
La Société des ouvriers (Conférence Ste-
Barbe), dont il me reste à vous parler continue
à rendre les plus incontestables services à la
classe ouvrière. Des progrès nouveaux ont
été réalisés par nos confrères. C'est au Patro-
nage que revient l'honneur d'avoir davantage
développé son organisation. Grâce au bienveil-
lant appui que le comité central a rencontré
chez quelques jeunes gens de la ville, aussi
intelligents que dévoués, grâce au zèle éclairé
14.
( 244 )
du clergé paroissial et à la collaboration active
de membres de la Compagnie de Jésus, le Pa-
tronage peut aujourd'hui rendre d'utiles services
à la jeunesse des écoles et des ateliers.
L'École Dominicale et Patronage se divise en
deux sections. La première est destinée aux
jeunes gens de 16 à 18 ans. Elle compte 40 ap-
prentis. La seconde reçoit les jeunes gens de 11
à 16 ans : le nombre de ses membres s'est élevé
à 140. L'assiduité des jeunes ouvriers est au-
dessus de tout éloge, ainsi qu'il ressort des re-
gistres de présence.
On sait que des fêtes variées sont offertes aux
patronnés. A ce propos le comité a pris une me-
sure des plus heureuses : c'est l'intervention
personnelle des jeunes gens dans la dépense des
fêtes par le versement hebdomadaire d'une
somme de 2 centimes. Cette mesure intéresse
davantage l'enfant au Patronage et contribue à
l'assiduité des membres.
Ce ne sont pas seulement des réjouissances
profanes : — tombolas, concerts, excursions à la
campagne — qui ont été offertes aux jeunes gens
du Patronage : il y a eu aussi, comme il con-
vient dans une société empreinte du véritable
esprit chrétien, des fêtes et réunions religieuses.
Le comité enfin a décidé qu'une retraite serait
annuellement préchée au Patronage.
Est-il besoin. Messieurs, d'insister ici sur le
bien réalisé par cette institution? Les faits ne
( 245 )
parlent-ils pas assez haut? Aujourd'hui que le
socialisme s'efforce plus que jamais de recueillir
des adeptes, que tous ses efforts portent sur la
jeunesse dans laquelle il voit l'espoir de l'avenir,
aujourd'hui qu'il cherche à l'attirer dans ses
rangs par l'appât de plaisirs et de jouissances
trompeuses, ne doit-on pas applaudir au succès
d'une œuvre de préservation, d'une œuvre qui
en réunissant nos jeunes ouvriers dans des so-
ciétés honnêtes et fraternelles, cherche à les
soustraire au milieu malsain où on voudrait les
entraîner? Devons-nous nousborner à applaudir ?
N'est-il pas plutôt de noire devoir de faire tous
les efforts possibles pour permettre qu'une insti-
tution d'une actualité si évidente puisse étendre
ses bienfaits?
Non moins importante que le Patronage est
la grande section ou section des adultes. Elle
est fréquentée par 120 à 125 ouvriers dont le
plus grand nombre sont chefs de familles. Ce
chiffre quelqu'important qu'il soit, n'est pas en
rapport avec la population ouvrière de notre
ville. Aussi les membres du comité ?ectionnaire
sont-ils résolus à déployer tout le zèle dont ils
sont capables pour remédier à cette situation
qui trouve son excuse dans le nombre consi
dérable de sociétés et d'œuvres secondaires qui
se disputent l'ouvrier le dimanche.
La société des ouvriers s'apprête à célébrer
dans l'intimité de l'œuvre son 20"e anniversaire.
( 246 )
C'est en 1867 qu'elle fut fondée. Cet anniversaire
sera pour les membres une occasion de resserrer
le lien qui les unit et peut être, c'est le souhait
que nous formons, de donner à leur œuvre de
nouveaux développements. Le comité central a
fait un premier pas dans cette voie en cherchant
à augmenter les ressources financières de la
Société. C'est ainsi qu'il se propose de remplacer
le concert annuel par une souscription : c'est le
moyen d'éviter les dépenses qu'entraine l'orga-
nisation d'une fête, dépenses qui ne profitent pas
à l'œuvre. Il est à espérer que cet essai réussira.
Le comité central adresse aussi un pressant
appel au dévouement de ceux qui s'intéressent
aux classes ouvrières, et les prie de -se faire
membres honoraires de l'œuvre.
Qui pourrait encore résister à cet appel? N'est-
ce pas dans les œuvres ouvrières chrétiennes
que se trouve le salut de la Société ? Rappelons à
ce propos — et c'est par là que je termine — les
paroles que S. S. Léon XIII adressait naguère à
la chrétienté : « ceux qui n'échappent à la misère
qu'au prix du labeur de leurs mains, sont sou-
verainement dignes à cause de leur condition,
de la charitable assistance de leurs semblables,
mais ils sont aussi les plus exposés à être trom-
pés par les séductions et les ruses des apôtres
du mensonge. Il faut donc leur venir en aide
avec une très grande bonté et leur ouvrir les
rangs d'associations honnêtes pour les empêcher
( 247 )
d'être enrôlés dans les mauvaises. En consé-
quenceet pour le salut du peuple, nous souhaitons
ardemment de voir se rétablir ces corporations
ouvrières .. (destinées à protéger, sous la tutelle
de la religion, les intérêts du travail et les mœurs
des travailleurs). Ce n'est pas pour nous une
médiocre joie, d'avoir vu déjà se constituer en
plusieurs lieux, des associations de ce genre...
leur but étant de venir en aide à l'honorable
classe des prolétaires, d'assurer à leurs familles
et à leurs enfants les moyens de garder avec de
bonnes moeurs la connaissance de la religion et
l'amour de la piété ! »
Taal- en letterlievend Studentengenoot-
SChap MET TIJD EN VLIJT.
Eere- Yoorzitter.
Hoogeerw. Heer Pieraerts, rector magnificus.
Oud Eere- Yoorzitter.
Hoogeerw. Heer Namèche, rector emerilus.
Bestuur :
De Heeren :
P. G. H. Willems, hoogleeraar, Besiendige Yaor-
zitter.
G. Helleputte, hoogleeraar, Eerste Ondervoor-
zitter.
P.P.M.AlberdingkThijm, hoogleeraar, Tioeede
Ondervoor zitter .
Lod. Plessers, Eerste Schrijver.
Ado If Pauwels, Ticeede Schrijver.
Jul. Vanneste, Boekheicaarder.
Jul. D'Haeaens, Penningmeester.
A. Laporta, Raad.
A. Raemdonck, id.
Eerelid.
Eerw. Heer Schuermans, pastoor te Wilsele.
( 249 )
Werkende leden
De heeren P. P. M. Alberdingk Thijm, hooglee-
raar; E. Cappuyns, advokaat; J. D'Haenens,
student; Eerw. Dupont, hoogleeraar; P. Frank,
student; Hellepuite, hoogleeraar; A. Hende-
rickx, student; J. Hendrix, id.; F. Heymans,
id.; S. Lambrechts, id.; A. Laporta, id.;E. Loos,
id ; J. Michiels, id.; A. Pauwels, id.; L. Ples-
sers, id.; A. Raemdonck, id.; Eerw. Seliuer-
mans, pastoor; Simons, leeraar; E. Smets,
student; Th. Stille, id.; E. Van Coillie, id.;
A. Van den Berghen, id.; J. Vanlinthout, druk-
ker; 0. Van Malleghem, student; J. Vanneste,
id.; H. Veltkamp, advokaat; P. Willems,
hoogleeraar.
Bijîoonende leden.
De heeren A. Aelbrecht, student; U. Aelbrecht,
id.; L. Aertsens, id.; L. Aldernaght, id.;
R. Ameye, id.; J. Bareel, id.; J. Begerem, id.
Beheyt, id.; G. Berckmans, id.; F. Béthune, id.;
K. Béthune, id.; BoonHecking; K. Borreman,
student; L. Bouwens, id.; G. Bossaerts, id.;
L. Bruynincx, id.; A. Cailloux, id.; R. Camer-
lynck, id.; A. Carpentero, id.; Hoogeerw.
Cartuyvels, onder-rector; FI. Coreman, stu-
dent; A. Coucke, id.; Eerw. Craenen, onder-
pastoor; Coelman, student; A. Cols, id.;H.Col-
saerts,id.;DeBeer,id.; J. DeBie,id.; J. Debock,
( -250 )
id.; A. De Clercq, id.; De Custer id.; E. De
Laet, id ; A. De Man, id.; L. De Meester, id.;
L. De Merlier, id.; L. Demolin, id.; De Nekker,
id.;P. De Peismaecker, id.; A. Depla, id.;V. De
Poorter, id.; H. DePoortere, id.; G. De Ridder,
id.; Descamps, hoogleeraar; 0. Desmares,
student; H. de Somer, id.; Devers, id.; C. De
Wolf, id.; H. De Wolf, id.; De Zulter, id.;
H. Dierckx, id.; P. Diericx, id.; A. Dircx. id.;
du Bus, id.; G. Duparc, id.; Dupont, id.; d'Yde-
walle, id.; A. Erens, id.; L. Félix, Id.; K. Fia-
hou, id.; J. Floer, id.; J. Floren,id.; G. Gezelle,
id.; Giliaems, id.; P. Gillon, id.; E. Goedertier,
id.; C. Goemaere,id.; L. Goemaere, id.; P.Guil-
lemin,id.;Hanssen,id.;Eerw.Hemeryck, hoog-
leeraar; K. Hertoglie, studenl; M. Jacobs,
advokaat; Eerw. Jacops, hoogleeraar; A. Jans-
sens, student; K. Kockerols, id.; J. Laeneu,
id.; Lagrange, id.; Z. Lambrecht, id.; K. Lam-
brechts , id.; Linssen , id.; Lombaerts, id.;
Loontjens, id.; L. Luysterborghs, id.; Eerw.
Macs, aalmoezenier; Eerw. Maes, onderpas-
toor; Martens, hoogleeraar; J. Masselus, stu-
dent; L. Moens, id.; C Moereols. id.; Nick-
mans, id.; Nyssens, hoogleeraar; L. Ooms,
student; A. Opsomer, id.; L. Peeters, id.;
A. Pelgrims, id.; L. Petit, id.; J. Pillen, id.;
A. Pouillon,id.; A. Pringiers,id.;Reynaert, id.;
Reyniers, id.; 0. Reyntens, id.; R. Roelens, id.;
Roger, id.; J. Rombauis, id.; Rooryck, id.;
( 251 )
Ivuzeite, id.; P. Schaelsen, id ; J. Schellekens
id.; Schepens, id.; D. Schoeiers, id ; F. Schol
laert, advokaal: H. Schoutheet , student
J. Schumers, id.; Simoens, id.; J. Slegers, id.
M. Smets, id.; J. Smets, id.; J. Sobry, id.
J. Spaey, id.; L. Stassens, id.; Steenwerckx
R. Stroobant , student; E. Struelens , id.
A Strykers, id.; Tli. Surmont van Volsber
ghen, id.; A. Toen, id.; F. Tyrell, id.; J. Uiten
hove. id.; Van Biervliet, hooi^leeraar; D. Van
Borstel, student; Ed. Van Coillie, id.; M. Van
den Berghe, id ; Vanden Gheiu, id.; J. Vanden
Haute, id.; Van de Put, id.; Vander Smessen,
id.; E. Vanderdonck, id.; 0. Vanderdonckt,
id.; M. Vande Walle, id.; C Vamie Weghe, id.;
Vande Wouwer, id.; K. Van Doorslaar de Ten
Ryen, id.; Van Gehuchten, id ; H. Van Gool,
id.; P Van Hoonacker, id.; A. Van Hooren-
beeck, id.; Van Hove, id.; Van Huffel, id.;
A. Van Malleghem, id ; L. Van Nayen, id ;
H. Van Pevenaege, id.; B. Van Trimpont, id.;
A. Vendelmans, id.; F. Venderickx,id.; J. Vor-
craye, id.; A. Verdoodt, id ; J. Verhelst, id.;
L. Verhoef, id.; Verhoeven, id.; A. Vermeire,
id ; Verriest, hoogleeraar; C. Verstraeten, stu-
dent; A. Vuilsteke, id.; J. Vuylsteke, id.; Wil-
^ens, id ; J. Zuure, id.
15
VERSLAG
over de'werkzaamhedsn van het taal- en
letterlievend Studenteng-enootschap
MET TIJD EN VLIJT, gedurende het
verloopen schooljaar 1885-86, door
Hektor LEBON, schrijvep des Ge-
nootseîiaps.
MiJNE Hekren,
Wij tellen vijftig jaren bëstaan. Dit langdurig
tijdsiip zelf zegi luid hoe ingeworteUi de Vlaam-
sche Beweging in het hert der Vlaamsehe stu-
denten ligt, hoe billijk. en edel de zaak is die wij
verdedigen; want, ver-mag een oppervlakkig
doel, eea geestdriftigen oogenblik te baren,
hetgaen recht ea grootsch is kan allaen hoel een
leven, heel een geslacht aan zijne werking
binden. Wallicht nochtans mocht men denken
dat na vijftig jaren de jeugdige bloei van Met
Tijd en Vlijf, zooniet versienst, toch aau het
kwijnen is geraakt : daartegen getuigt wel-
sprekend het getal onzer leden, hetwelk dit
jaar haast verdubbeld is geworden. Daartegen
geiuigt nog die leven lige Vlaamsehe werking
van Leuven, die, heel het jaar door, het onsiuimig
flikkerend vuar der jonge herten weêrkaatsie.
Het is niet met langmoeilig op den terugkeer
( 253 )
vau ontstolene volksrechten te zitten wachten»
dat men veM wint in den aanval : de vooroor-
deelen afschudden, de ingeankerde verfran-
sching van onzen bodem losscheuren, is het
■werk van onverpoosde woreleling on onwrik-
baren moed. 't Is die gedurige opstand tegen het
onrecht die ons de zege moet aanwerven, en,
daaromtrent zal men, na de werking van ver-
leden jaar, de Vlaamsche studenten van Leuven
van geen lauwheid betichten. Recht vooruit!
was onze leus ; raochten wij ook door de hoflfe-
lijkheid onzer bandeling, door de gematigdheid
jegens de personen, zoowel als door de stand-
vasiigheid voor ons grondbegin en zijne mis-
kende toepassingen, meer en meer vrienden
winnen voor de Vlaamsche zaak, meer en meer.
onze stelselmatige vijanden doen zien hoe onge-
rijmd hunne schermsiagen zijn.
De warme geestdrift der studenten weêrspie-
gelde zieh dan ook in de levendige besprekingen
die wij op de avondzittingen van Met Tijd en
Vlf'jt dees jaar bijwoonden. De weikzaamheden
vingen aan door de verbroederiug van Noord
en Zuid. De samenspanuing der krachten vôôr
den strijdl De heer Van Vuuren, van Noorine-
derland, door een werk getiteld : De Neder-
landsche Taal, bewijst in gevoelvolle woorden
hoe Noord en Zuid onder opzicht van taal
steeds een' enkelen stam uitmaaliten : terzelver
tijd groeide de taal bij beide volkeren aan. de
( 254 )
letlerkundigen van het ééne land waren deze
van het andere; en de overvloed van bastaard-
woorden die hedendaags in het Noorden is
binnengeslopen, keurt de spreker, even goed als
wij, volkomen af. M. Van Vuuren haalt dan al
de voordeelen aan die onze taal in zich sluit :
de keurigste stukjes uit Bilderdijk. Vondel, Van
Lennep, da Costa, de Koninck, enz , bevestigen
zijne woorden. Onder het aanheffen van den
Vlaamschen Leeuw, gaat de eerste vergadering
uiteen.
Daarna gaf ons de heer Lod. Plessers lezing
van eene wel beredeneerde en gedachtenvolle
studie over " AmMorix. " Eenige schrijvers,
bijzonderltjk onder de Fransche, die het voor
stelsel schijnen aan te nemen hunne eigene
helden gedurig op te hemelen en die der
vreemde volkeren te verlagen, hebben Ambio-
rix, den dapperen Eburonen koning, als een'
nieineedige uitgescholden. M. Plessers toont
aan, in het eerste deel zijns werks, hoe weiuig
grond die bevestiging in de geschiedkundige
bronnen heeft. De eenige bron immers die ons
van dit tijdstip overblijft, is Cœsars " De Bello
Gallico " Waarom heeft Cœsar dit werk, het
verhaal zijner veldtochten geschreven? Omdat
hij te Rome, en dit door den mond van Cato in
den Senaat beschuldigd werd, de volkeren, die
hij veroverde, len prolijte zyner beurs uit te
plunderen, en nuttelooze wreedheden te doea
( 255 )
onderstaan. Het werk was dan liever eene ver-
rechtvaardiging dan eene geschiedenis. Wat
dienen wij derhalve uii « De Bolio Gallico " aan
te nemen en te verwerpen? M. Plessers ant-
woordi met hoogleeraar Roersch : de daadzaken
zyn geschiedkundig, de beoordeeling derzelve
is al te dikwijls inbeelding op eigen lofzucht
getoelst om er eenig geloof aan te liechten. Wat
in het tegenwoordig geval dus -waar is, 't is de
verplettering van Sabinus en Cotta; wat men
liier meer dan elders moet, wantrouwen, 't is de
uitlegging, de verscbooning der Romeinsche
nederlaag door den meineed van Ambiorix.
Andere beweegredens staven die meening :
Csesar doet Ambiorix aan de Romeinsche veld
heeren eene redevoering uil^preken , die zoa
fijn is aaneengeschakeld, zoodanig naar Room-
schen siijl, Roomsche gedachten en volgorde
rieki, dat er, zooals David bevestigt, geen twijfel
kan bestaan of zij is eerst onder Csesars peu
aangewassen. Het verhaal der nederlaag is
daarenboven zoo onnatuurlijk dat iedereen het
leugenweefsel tusschen de regelen moet lezen :
en inderdaad, Sabinus weet wel dat heel België
is opgesfaan tegen het vreemd beheer; dat,
"willen de Romeinen, te Atualika gelegerd, Cicero
in zij a kamp gaan vervoegen, zij door vijan-
delijke streken moeten irekken waar telken
stond de vijand kan opdagen; en nochtans de
Romeinsche soldalen, zegt Csesar, trokken in
( 256 )
wanorde, zonder wapens bijna, door de engten;
en Cotta, die de hinderlaag van Ambiorix voor-
zeid had, dacht nu aan niefs en liet het léger
eyen ordeloos vooruiigaan! Maar uit, het vol-
gende blijkt nog rechlstreekscher dal de meineed
ten beîange der zaak door Caesar is uitgedacht :
Ambiorix, zegt de schrijver van « De Bello
Gallico, " had op de wilde Eburonen weinig
ontzag : men luisterde daar naar geen oversten
(nochtans wordt er ook gezegd dat, gedurende
het gevecht, de Eburonen goede bevelen kregen
en ze stipt volbrachlen). Doch laalons het eerste
gezegde aannemen, vermits Ca^sar er een iweede
maal op sieuni: hij zcgt immers dat de Romeinen
genade vroegen binst don sirijd, en dat de Ebu-
ronen koning tôt antwoord gaf : " Ik zal trachten
by njijn voik genade voor u te verkiijgen, doch
ik kan niets stellig beloven. -' Maar is het zoc,
dan wordt het heel twijfelaehtig of Ambiorix
meineedig was geweest : deze woorden laten
zijnen goeden wil blijken ; en, had hij zoo weinig
ontzag bij zijn volk, dan is het waarschijnlijk
dat Ambiorix, zijnen eed getrouw of outrouw,
de slachtmg van het Roomsche léger niet had
kunnen vermijden.
En laat ons nu een oogenblik Caesars verhaal
voor waarheid aanzien. Welke vaderlander,
welk menschenhert zou Ambiorix kunnen schaud
spreken? Zijn vaderland is, zonder de minsie
reden, door roofgierige benden overvallen, Hij
( 257 )
randt eerst het Romeinsche katnp openlyk aan;
doch hij mislukl tegen de sehranderheid van
Rome's oorlogkunst. En hij zou liel recht niet
hebben de list legenover het woesl geweld in de
schaal le leggen om zijn land verlossing le
schenken? Scboone meineed! zegt de heer Ples-
sers met recht en reden. — Wani in aile geval,
de belofie die Ambiorix den Romeinen deed van
huniie benden vrij door le hiten was geen eed,
maar siechts een schijneed. Is degene, die, het
mes op de keel gezet, zweert, en later zijn woord
ontrouw is, een meineedige? Zoo was ook het
Eburonenland het mes op de keel gezet, en Am-
biorix, die voor dit land sprak, had siechts ge-
dwongen den oed bij de Romtinea gaan afleggen.
In het iweede deel zijner studie, schetsi de
heer Plessers het leven van Ambiorix. Hij doet
opmerken hoe Csesar, vôor Gallië te verlaten,
tien duizend soldaten bij de Ebuionen legerde,
en siechts zes duizend in de overige winterpos-
ten; hoe Ambiorix, de eersie in Gallië, de
Roomsche vaandels in 't zand deed bukken,
ofschoon zijn léger niet talrijker dan dit des
vyands was; hoe Csesar eindelijk, vooraleer
zijne barbaarsche wedeiwraak aan te vangen,
met aile omliggende volkeren den vrede sloot,
ten einde al zijne machieu tegen dengevreesden
Eburoner te kuunen keeren.
De heer Emiel Schiltz, in een weikje over de
£astaardwoorden,kenvi volstrekt aile vreemde
( 258 )
vormen af. M. Stille doet opmerken dat er een
verschil ligt tusschen « vreemde woorden » die
in onze taal zijn overgegaan, en bastaardwoor-
den, dit zijn woorden, die,van Fransche afkomst,
eenen vervlaamschten uitgang gekregen heb-
ben. Evenmin mag men hedendaags bastaard-
woorden heeten, deze die sedert onheugelijken
tijd bij ons in gebruik zyn : zooniet zouden een
aautal Vlaanasche woorden als kroon, troon,
enz , enz. onverwacht als bastaardwoorden
moeten aanzien worden.
De hedendaagsche taalkwestie in Vlaanderen,
die der Gexoestspraken^ is dit jaar nogmaals in
ons Genootschap liervat. Gelukkiglijk werd zij
er besproken door gevoelvolle redenaars, als
denheerEm. DeVisschere, door ernstige peizers.
als de heeren Lod. Schepens en H. Noterdaeme.
Is ons een enkeie kritiek geoorloofd, dan meenen
wij, met andere leden van Met Tijd en Vlijt,
dat een stelsel , meer door voorbeelden om-
geven, zich netter zou afteekenen; terwijl, bij
eene ilieorelische bespreking, de redenaars mal-
kander soms aanvallen als zelfs hunne gedach-
ten samenloopen. De heer De Visschere had in
De Vlaamsche Wekker eene studie laien ver-
schijnen, waarin hij bel stelsel der gewestspra-
ken als het middel aanschouwde om de taie
heuren rykdom, heure eigenaardigheid en le
vende eenheid te bewaren. De heer Schepens^
werpt hlertegen op dat de toepassing van een
( 259 )
dergelijk stelsel na weinigen lijd de taal zou-
onverstaanbaar maken, door de tallooze idiomen
die zich in onze boeken zouden aanbieden. —
Overigens die toepassing wordt door hare ver-
dedigers zelf veroordeeld : niemand schrijft
zijne gewestspraak zooals zy is : neemt de heer
De Visschere zelf in zijn schrijven geen aanial
woorden aan die in Westviaanderen niet worden
gebruikt, verwerpt hij niet een aantal woorden
die nochtans lot de Westvlaamsche volksspraak
behooren ? Hij zelf schrijft de « algemeene taie ",
met weinige wijzigingen door zijne West-
vlaamïch-gezindheid daaraan toegebracht. —
Eindelijk is liet stelsel der gewestspraken den
vooruitgang der Vlaamsche Beweging nadeelig :
want, zoolangwij niet éene taal hebban, gelijk
de andere volkeren, zal 1° de Fransche taal ge-
bruikt blijven om gemakkelijker koophandel en
hoogore klas der verscheidene gewesten in be-
trekking le brengen, en 2° zal voor onze taal
die eerbied in ons volk niet dringen , die de
franschelary moet dooden en het Nederlandsch
zijne rechten doen berwinnen. M. Schepens
besluit dat eene Vlaamsche Akademie, die het
verzorgen eener algemeene taie zou betrachten
zonder zich evenwel te uitsluitend jegens de
gewestspraken te gedragen, een hoogst nuttig en
vaderlandsch werk zou stichten.
De heeren De Visschere en Notredaeme doen,
van den andereft kant, uitscbijnen hoe eene
15.
( 260 )
algemeene taie, samengesteld uii woorden, vor-
men en wendingen, door enkele geleerden aan
deze of gène gewestspraak willekeurig ontleend,
onnatuurlijk is, dewijl de geschreven taie, nict
door geleerden bepaald, maar enkel de gelou-
terde volkssprake wezen mag. — De algemeene
taie leidt tôt dit misbruik dat men de geletterJen
eene andere taie hoort spreken dan het volk,
dat het onderwijs gegeven wordt in klanken en
"woorden die voor den leerling vreemdsoortig
kliuken en hem de take vermoeielijken. — Het
stelsel der gewestspraken . bediedt overigens
niet, dat men de dorpspraken met hunne menig-
vuldige bijzonderheden zou moeten schrijven;
trouwens, de dorpspraken blijven in elke sireek
vertakkingen derzelfde gewestsprake, en tus-
schen de gewejitspraken alleen liggen diepe en
vaste verscheidenheden.
Na dien ernstigen woordentwist , las ons
M. Pauwels eenige vertalingen voor uit Schil-
ler en Kôrner. « Mijn vaderland, » •• De oogen
mijner geliefde, » " Het lied der Zwarte Jagers "
zijn vol gevoel en geestdrift. De vertaling is
daarbij uiterst geslaagd. Eene alleenspraak van
« Beatrix haren beminde wachtende, » vloeit
over van poëzij en zoete melancholie. Het was
een welriekeade bloemtuil dien de heer Pauwels
ons dien avond aanbood. — Uw verslaggever
gaf daarbij lezing van een gedicht Volksverhaal
uit den tijd van Keizer Karel, en M. Julius Van
( 261 )
■JNesie van eene trefTiiiide légende uit West-
vlaanderen.
De heer Julius D'Haenens, na gewetensvolie
opzoekingen, liet ons eenen oogslag werpen op
de Godenleer der Germanen. Hij leidt ons door
het Wallialla, deii naam en hei zinnebeeld van
eiken god verklarende, doet voor onze oogen
de kwade geecl met Loke aan 't Jioofd voorbij-
trekken, en verrast de vergadering door eea
aantal overleveriugen die het bygeloof onzer
vooi'ouders in 't ieven geroepen had. Het ware
ons onmogelyk, uit hoofde van plaatsgebrek,
den spreker in al die bijzouderheden te volgen :
herinneren wij enkel hoe rijk de Germaansche
mythologie ons vooikwam, ofschoon zij heden-
daags voor die der Grieken en Romeinen wordt
achieruitgestoken.
Een hoflfelijke woordenwi^seling ontsiaat hier
tusschen de heeren Seraf Lambrechts en D'Hae-
nens. Deze, met de meerderheid der geschied-
schrijvers, houdt vol dai de Germanen het voor
de Goden vei'nederend achiten tempels le bou-
wen, en enkel in de bosschen de geesten aan-
riepen; terwijl M. Lambrechts, steunende op
Ozanam, Maurice Verne en Blommaert dit ge-
zegde niet ontegensprekelijk vindt.
Eene diepdoordachte studie, in vloeienden styl
door M. Stille geschreven, liet ons met Hooft,
den HoUandschen letierkundige, kennis makea
<loor de ontleding van diens laatste treurspel^
( 262 )
Baeto of de oorsprong der Hollanders. De ko-
niûgiu Penta, uit haat legen haren stiefzoon
Baeto, roept de heksen bijeen, die haar het
àelsche vuur bezorgen, hetwelk zij aan Baeto's
echtgenoote Rijkhaldin, verdoken onder ge-
schenken, aanbiedt. Rijkhaldin bezwijkt hier-
door; en Penta, den koning Kapmeer wijsge-
maakt hebbende dat de wraak des Hemels op
Baeto weegt en Rijkhaldin te dien gevolge is
gestorven, geluki er in haren ongelukkigen
stiefzoon in de boeien te doen slaan. Ten slotte
belooft de geest van Rijkhaldin aan Baeto, ter
belooning van zijn schuldeloos lijden, een rijk
tusschen Maas en Oceaan.
Hooft meende hier een vaderlandsch treurspel
van te maken ; doch de naam van den held alleen
is nalionaai. Diens karakier verwekl medelijden.
in plaats van bewondering lijk het den siichter
der Batavieren had betaamd. — De overige ka-
rakters laten evenveel te wenschen. Penta is
geene vorstin, maar eene furie; de bijtredende
personen zijn eerder wijsgeerige raadsheeren,
dan ruwe en onversaagde Noordmannen. — De
styl is langdradig, stijf en gewrongen.
De uitkomst van het stuk is onvoldoende : de
zegepraal des helden ligt enkel in eene toekom-
stige hoop van eenige bunders onbebouwd land
en een volk van vluchtelingen te beheeren.
Hooft heeft overigens nooit vaste denkbeelden
in de strekking van zijn talent en groot vernuft
bezeten-
( 263 )
Dit werk geeft aanleiding tôt eene aantrek-
kelijke voordracht van onzen geachten lieer-
ondervoorzitter Alberdingk Thijm, die sedert
zoolang den vooruitgang van Met Ti'jd en Vlijt
beïevert, en in de minste onzer werkzaamherien
een zoo welwillend belang stelt. Hij sprak ons
van de Letterkunde der xvii« eeuio, van hare
groote verdiensten, van hare gebreken ook, en,,
wat Hoofi in het bijzonder beireft, van zijne
slavelijke navolging van Taciius en Jer vreemde
landspelen, zijne lichizinnigheid onder zedelijk
opzicht, de godsdienstige onverschilliglieid die
bij hem, lijk bij vêle schrijvers, de bovenhand
kreeg.
Onnoodig te zeggen welken bijval die woorden
genoten. Heden dat wij weten hoe de Vlaamsche
Akademie de verdiensten van Prof. Alberdingk
Thijm waardeert met hem een zetel in heur
midden aan te bieden, juichen wij onzen ge-
leerden ondervoorzitter dubbel toe.
Uwe verslaggever gafeene korte voordracht
over de De Vrijheid. Hij vraagt zich af \relken
toestand de verfransching, onder opzicht van
uiiwendige vrijheid, bij het Vlaamsche voik
geschapen heeft. Hiertoe onderzoekt hij de ver
schillige klassen der samenleving.
Daî de lagere klas, die de vreemde zuidertaaf
niet machtig is, hare vrije onafhankelijkheid
gekrenkt moet voelen als zij in het léger, op de
rechibanken, bij de staatsbedienden niets dan
( 264 )
Fransch hoort, duldt geentegenspraak.Zoohaast
de werkman zijne burgerlijke rechien m 't
openbaar wil uitoefenen, wordt er ia zijn eigen
land, alsof hij op den vreemde ware, eene laal
gesproken die hij niet verstaat. Zoo bukt de
lagere klas gedurig onder een juk, zooveel te
schandiger, zooveel meer den vrijheidszin doo-
dend, daar het door een vrij volk gedragcn
■wordt, en door de verfransching der rijken,
van medeburgers, op de schouders der minderen
is geladen.
En de hoogere klas, die het'Fransch machtig
is, geniet evenmin die voile vrijheid, do voile
gelijkheid nevens aadere volkeren. Door het
verdringen der moedertaal is zij inderdaad zoo-
ver gekomen, dat zij geen enkele laal met die
gemakkelijkheid en sierlijken vorm kan spre-
ken zooals elk volk de zijne spreekt. — En onze
geleerden, als arenden wier vleugelen men heeft
gefnuikt, peilen nog wel in de hoogte, doch zy
vinden dien vorm niet om hunne gedachten in
al den luister uit te drukken; de vleugel schiet
hun te kort, de geesiesvrijheid ontbreekt, en
hunne wetenschappelijke werken verliezen die
bevalligheid die ze met aandacht en gretigheid
doet lezen.
Eene soort van Vlamingen blijft over : het is
onze hedendaagsche Leliaert, of , puisqu'il faut
V appeler par son nom,... de fransquillon. Deze
toch waant de vrijheid te bezitten, ofschoon hij,
( 265 )
zooals spreker het door luimige voorbeelden
poogt te bewuzen, de slaaf en naàper des
vreemiien is. Voor hem was het woord van de
Genestet bestemd :
"Wees u zelf, zei ik tôt iemaiid;
Maar hij kon niet, hij was niemand!
Ziedaar de toestand van het Vlaamsche volk
wiens vrijheidszin in de geschiedc-nis steeds zoo
vurig is geweest. Ook was ons besluit, dat het
noodig is, om de Vlaamsche Beweging in Vlaan-
deren te doen doordringen, de aandacht van
het volk op de vrijheidslievende helden van het
verleden te roepen, om door die voorbeelden
de Vlaamschen vrijheidszucht te doen herboren
worden.
M. Plessers had reeds in dien zin gewerkt :
uwe versiaggever ondernam later ook, door
eene Redcvoering van Egmont in het hôtel van
Culemburg voor zijne aanhouding uitgesproken,
het liguur van den vaderlandsminnenden Lamo-
raal in eere te brengen.
Sommigen, door partijgeest gedreven, hebben
de omwenteling der xvi« eeuw zonder voorbe-
houd opgehcmeld, de gruwelen van Spanje ge-
schandvkdvi zonder een woord van afkter te
vinden jeg^^ns de woestheden der ketterij.
Anderen hebben ze veroordeeld zonder er het
edele van te waardeeren. Nochtans nevens de
ketterij stond er in de omwenteling een tweede
( 266 )
opstandeling te wapen, de vaderlandsliefde, de
vrijheid; nevens de ketiers, vindt men katho-
lieken, vindt men heel het Vlaamsehe land, dat,
hoe vurig aan zijnen godsdienst gehechi, bel
Spaansche juk met openbaar misnoegen op de
schouders torschte. Onder deze was de graaf
van Egmont de eerste.
Wie moet immers niet bekennen dat bat
Spaansch bebeer onvaderlandscb was, al. onze
oude vrijbeden in de Spaanscbe centralisatie
zocht te versmachten, en Philips II en Alva,
door bun Spaansch karakter, min dan welke
anderen ook geschikt waren om België op eenen
nieuwen leest te schoeien ! Zoo kwam bat, dat
de burgers de kalvinistische plunderingen lieten
begaan, wani men zag er een middel in om het
Spaansch bestuur in den nek te schuppen.
Was er dus iets meer gerecbtvaardigd dan de
handeling van Egmont? Verre van de plannen
des Zwijgers aan te kleven, staat hij sieeds op
tegen aile poging om Filips naar de kroon te
steken, om den katholieken godsdienst te bena-
deeligen. Hij vergenoegt zich den wettelijken
tegenstand in te richten, zendt smeekschriften
naar Spaanje, legt er bezoeken af,... en wordt
telkens zonder rechtzinnigheid om den tuin ge-
leid. Zoohaast hij de inziehten van Willem van
Oranje doorgrond had, bood hij Margareta van
Parma zijne hulp om het land tôt bedaren le
brengen, en hij zou het wellicht op wcinige
( 267 )
dagen vermogen hebben, was Al va niet reeds;
aan de grenzen verschenen.
Eq wie was ooit zoo'n volksvriend als Egmoni?
Zijne rechtschapenheid, zijne vaderlaadsiiefde,
zijne milddadigfaeid jegens de armea hadden
hem lot een waren afgod in de liefde en den
eerbied des volks verheven.
Hierna geeft de heer De Visschere m levendige
kleuren een Schets van het huitenleven in
yiaanderen. Na eenen dichterlijken oogslag op
het landschap, hetzelve dat vroeger onze groot-
heid zag bloeien, wijst hij er op hoe de Vlaamsche
boer zijne gescliiedenis irouw is gebleven, en
zijn geloof, zijne taal, zijne eerlijkheid, hoffelijk-
heid en gebruiken heeft bewaard. Te midden
der verbasiering die op de sieden nedersloeg, Is
bel de landman, die alleen het heilig pand onzer
voorvaderen aan het nakomelingschap heeft
overgezet.
M Octaaf Van Malleghem oogstte welver-
diende toejuichingen in met zijne merkwaardige
studie over I>e Voorvaderen en hunne taal.
De menigvuldige volksverhuizingen. vangt de
sprekeraan, hebben den oorsprong onzer natio-
naliieit hait in de schaduwe verdoken : het
ware dan ook moeielijk le bepalen wanneer het
eigenlijk Nederduitsch is geboren. In de ix« eeuw
echter ontdekt men onze taal klaar genoeg in
den eed die bij den vrede van Verdun wordt
afgelegd. In de xi« eeuw was het Vlaamsch ia
bloei, en werd Reynaert de Vos gedicht.
( 268 )
Reeds dan was de taalstrijd met de Fransche
of Waalische taal ontsiaan : daar van getuigt Maer-
lant in zijne verzen; alsook de partij der Le-
liaerts, die liei invoeren der zuideriaal als een
propagandamiddel Iiarer politiek gebruikte. —
De koningen van Frankrijiî. bleven niet len
achter; Filips de Sclioone gebood den Gente-
naren bunne besiuiten in bel Fransch op le ma-
ken, opdat bij die zoudc verstaan; doch wel
meer om den Vlaming zijne eigenaardigbeid, die
hem aan 't spits der volkeren stelde, te ont-
stelen. De graven van Vlaanderen werden naar
Parijs gelokt, om ons in een Franscb pak te
worden weêrgestuurd. — Filipa de Goede trok
-de edellieden naar zijn bof om bun de verbas-
tering aan te leeren; maar de weêr^tand der
Vlamingen , die zicb zoo luisterrijk reeds te
Brugge en le Groeningen had lucbt gegeven,
ontstond woedender dan ooit : de bertog werd
te Brugge gevangen gebouden, de Gcntenaars
siierven te Gaver, docb lieten er den moed niet.
Karel de Stoute, bevreesd voor ergere onlussen,
ging ben op de Vrijdagmarkl in 't Vlaamsch
aanspreken; en Maria van BurgonJië werd ge-
dwongen aile bestuurzaken in 't Vlaamscb te
laten gebeuren. — Zoo duurde de strijd in Vlaan-
deren voort, terwijl de Limburgers, na dapper
stryden, de vrijbeid wounen voor het Gerecbts-
hof der XXII in de moederiaal bunne belangen
le verdedigcn.
( 269 )
In de volgende ziiting, zet de heer Van Malle-
gbem, met evenveel bijval, zijnev lezing voort.
Wij vergenoBgen ons, als hooger, de bijzon-
deiste feiten aan te stippen dezer studie, die
breedvoeriger in het Oostvlaamsch vlugschrift
« De Klaroen » is overgeuomen geweest. — Het
Latijn "was toi dan toe de taal der geleerden ge-
weest : maar de Burgondisehe vorsien trachtten
hunne taal als letteikundige in te voeren, en
wonnen zooveel veld, dat in de xvF eeuw,
Fransche zoowel als Vlaamscbe hervormings-
predikers Vlaanderen dooiliepen. De vernaaarde
Maruix van Sint-Aldegonde zelf schreef meer
werken in het Fransch dan in de moederlaal! —
Oudei Lodewijk XIV ging de verfranscliing
erger dan ooit vooruii : een Fransch tooneel
ontstond in bijna al de ReJerijk.erskaaiers onzer
gewesten. — Doch 't was inzonderheid sedert de
veldslagen van Jemappes en Fleuras dat de
Fransche politiek onze vaderlandsche taal en
zeden onbesehaamd met voeten trapte : Fransche
ambtenaars werden ons in overvloed gezonden;
in 1803 gebeurden aile openbare akien in de
vreemde taal; in 1812 verbood Napoléon dat een
Vlaamsch blad nog verschijnen zou zonder eene
Fransche vertaling er neven.
Toch ontstond er in de natie een gevoel van
walg en weêrstand, ongelukkiglijk niet machtig
genoeg om den indringer acbteruii te slaan.
't Was vruchieloos dat Maria-Theresia eene
( 2T0 )
Ylaamsche Akademie had gesticht, dat de Fon-
teyriisten nog onder de Republiek moedig den
kamp voortzetten. — In 1814 scheen er voor de
moedertaal een vrijheidstijdperk aan te vangen;
doch de omwenleling van 1830, wat zij ook
onder andere opzichlen zij, sloeg onze taal-
rechten dieper in de boeien. Schandelijke de-
kreten worden het land opgelegd zoowel in
besiuur, als in léger en rechtszaken : schande-
lijke gevolgen sproten er uit voon.
Onze werkzaamheden eindigden door ecne
koortsige bespreking, die gedurende zes zit-
tingen talrijke toehoorders naar Met Tijd en
Ylijt deed toestroomen. Betrekkingen waren
aangeknoopt geweesi lusschen Vlaamschgezinde
siudenten der vier hoogescholen van het land,
ten einde door gezamenlijk streven, te gemak-
kelijker op zekere punien den Vlamingen recht
te doen wpdervaren. Te dier gelegenheid, en
als antwoord op zekere kriiieken die by som-
mige leden van Met Tijd en Vlijt in omloop
waren, droeg de heer Adoif Pauwels, het vraag-
punt uitbreidende, een werk voor over de
Samemaerking van katholieke en libérale
vlaamschgezinden. In de eenheid is alleen de
zegepraal te vindon : want, moest de Vlaamsche
Beweging in de Beweging eener poliiieke partij
versmelten , dan zou de tegenstrijdige partij,
telkens zij de bovenhand krijgt, afbreken wat
door de voorgangster is opgebouwd, of ten
( 271 )
tninste de herstelling onzer reohten merkelijk
vertragen, 't zij door onverschilligheid, of veel
erger, door dezer bevechting. — Overigens de
Ylaamsche zaak is de zaak van een volk zondor
onderscheid van denkwijze : al wie Vlaming
heei, hij zij wat hij wil, voelt zijne nationaliieit
gekrenkt door- het misachten van den slam uit
denweiken hij geboren is; al wie ware vader-
lander is, draagt in zijn hert de flerheid van het
vaderland; en ware het niet kleingeestig voor
eene panij te beweren dat, buiten haar, geene
vaderlandsliefde bestaat? Wilien wij de liberalen
het recht ontkennen van hunne vaderlandscha
rechien te verdedigen? En, indien wij bij hen
maanen vinden, die, buiten aile politiek, ons de
hand reiken om het Vlaamsche volk te redden,
waarom zouden wij die niet grijpen! De katho-
lieken rekenen het zich heden tôt eer de omwen-
teling van 1830 (die M. Pauwels afkeurt) met de
liberalen te hebben teweeggebracht : hoe zouden
zij nu beschaamd worden met hen het Vlaamsche
land van de verfransching te ontkluisteren?
Eene samenwerking der beide partijen op
Vlaamsch terrein is dus wenschelijk en mo-
gelijk : welke ook de feiten zijn tegen de recht-
zinnigheid der libérale Vlaamschgezindheid
vroeger daargesteld, de Landdagen van heden,
de verstandhouding der hoogescholen bewijzen
dat er in het andere politleke kamp mannon van
moed en overtuiging zijn; en, als wij in de
( 272 )
Vlaamsclie zaak, wier grondbegin vreemd is
aan politiek, met de liberalen niet mogen samen-
werken, dan moet men met evenveel reden
besluiten dat wij met hen noch maatschappolijke
noch handelsbetrekkingen mogen aanknoopen,
en veroorJeeld zijn om in ons land voortaan
twee maatschappijen le vormen. Ten minste —
is het niet mogelijk, uit lioofde der vijandelijk-
heid van beide kampen, de Vlaamschgezinde
katholieken en liberalen in eenen wezenlijken
bond te vereenigen — moeten wij met deze
laatsten een " zedolijken bond •> aangaan, dit "wil
zeggen, voor zekere heel onpartij lige rechtvor-
deringen (a!s Vlaamschen Monit<>ur, wet Core-
mans, enz ) aile de Vlaarasche kracUten van het
land vereenigen om redit te eischen.'
Dit is het stelsel van M. Pauwels, door anlere
leden warm ondersteund. Allen nochtans zijn
het met hem niet eens : de tegenovergastelde
meening vond vêle aanhangers, en een welspre-
kend orgaan in den mond van onzen alombe-
minden ondervoorzilter hoogleeraar Helleputte.
Wij geven koud, doch zoo naiiwkeurig mogelijk,
de overtuigde woorden des redenaars terug.
Twee punten zijn hier te onderzoeken : is de
samenwerking als grondbegin mogelijk, en is
zy het inderdaad?
Ons katholiek princiep is het verhevenste
onzer ziel, dat al de anderen in zich begrypt en
bovenzweeft : dit princiep is de waarheid, en
( 273 )
ailes wat waarheid en rechtveerdigheid weêr-
spiegelt, vindt hulp en steun bij ons, omdathet
op ons godsdienstig grondbegrip is getoetst ge-
weest. Daarom ligt de Vlaamsche zaak ons
nauwaan 't hert; doch de katholieke belangen
zijn zooverre boven de Vlaamsche belangen
verheven, als Gol boven een volk verheven is.
— De liberalen, van hnnnen kant, hebben voor
princiep den haat tegen onzon Godsdienst : heel
hunne openbare werking is aan dit hoofdge-
dacht onderworpen : overal waar het katholieke
nationaliieiten geldt, in Polen, in Oostenrijk, in
lerland, zijn zij als dezer vijanden opgetreden.
— En zoo ook in Vlaanderen. Waartoe strekt
immers de Vlaamsche Beweging? Niet alleen
tôt belîoud eener taal zonder verdore gevolgen,
maar tôt behoud van het Vlaamsche volk, zijn
katholiek geloof, zijne reine zeden, zijne ei-
genaardigheid! Niemand betwist dit : en hoe
zouden dan de liberalen in voile rechtzinnigheid
de Vlaamsche Zaak bijîreden?
De daadzaken bevestigen die meening. Nauw
had de Vlaamsche Beweging door het stichten
van het Willemsfonds stand genomen, of de
onverdraagzaamheid onzer politieke tegenstre-
vers dwong ons het Davidsfonds te stichten. De
redenaar herinnert de woorden van Rogier aan
Conscience, de schimpbeoordeelingen vêler libé-
rale hoofdmannen over het Vlaamsch : hij toont
hoe in de Kamers de Vlamingen byna enkel door
( 274 )
katholieken rechtuit worden verdedigd ; hoe
Tiiet ééa katholiek blad van ons heele land de
Vlaamsclie Beweging tegenspreekt, hoe het
meerendeel die warra ondersteunen, terwijl al
de Fransche libérale bladen ons beschimpen, en
onder de Vlaamsche vêle ons heel flauwhertig
ter zijde staan. — Te lang haeft onze toegevend-
heid onze vijanden veld laten winnen : zoo ging
het in 1830, in 1842, en zoo zou het nog gaan,
naoesten wij samenwerken met deze. die enkel
op wachtwoord der Logie, de Vlaamsche Bewe-
ging hebben aangekleefd om ze lot hun politiek
doel af te leiden. Reeds in 1873 hebben de verie-
genwoordigers van Met Tijd en Vlijt de libérale
hoffelijkheid van "'t Zal wel gaan" beproefd :
wij zullen niet andermaal in 't strop loopen.
Willen wij gelukken, laat ons onder ons
werken : laat ons onder de katholieke kieskan-
didaten de vertegenwoordiging der Vlaamsch-
gezinde minderheid of meerderheid vragen : op
weinige jaren zullen wij in de Wetgevende
Kamers langverwachte rechtsherkenningen be-
komen.
De schrijver des Genootschaps bedankt hoog-
leeraar Helleputte onder het langdurig gejuich
der opgepropie zaal.
Aan die bespreking namen nog deel de heeren
voorzitter Willems, ondervoorzitter Alberdingk
Thijm, Jansseus, Plessers, Hendrix, Heymans,
De Visschere.VanVuuren, Noiredaeme en Raem-
( 275 )
donck. De heer Voorzitter dankte vurig de leden
van Met Tijd en Vlijt om die ongewone deel-
neming. Wij danken Hem op onze beurt om de
welwillendheid en hoffelijkheid waarmeê hy
onze werkzaamheden immer bestierde,en achten
ons gelukkig Hem geestdriflige gelukwenschen
aan te bieden om de eer die de Koning hem
onlangs te rechte bewees met Hem het besluur
der Vlaamsclie Taalkamer op te dragen.
Onzen dank aan den eerweerden heer De Haes
van Rijssel die ons met eene voortreffelijke
voordrachl over Het loerk der Ylmningen te
Rijssel vergastte. Dank aan de heeren wior
naam wij hooger reeds mochten aanstippen, en
aan MM. Struelens, Bossaerts, Hendrickx, Van
Neste die door hunne besprekingen onze avond-
zittingen opluisterden : mochten vêle leden
voortaan h un voorbeeld volgen; mocht dit jaar
bijzonderlijk elkeen zijn deel van zelfopoffering
aanbrengen om de Jubelfeesten van Met Tijd en
Vlijt pracht en luisicr bij te zetten !
16-
CONFERENCE D HISTOIRE.
Fondateur : Mgr Pieraerts, recteur magnifique
de l'Université.
Président .- M. Moeller, professeur ordinaire de
la Faculté de philosophie et lettres
Secrétaire : De Groote (Alfred), de Grammont,
candidat en droit.
Membres.
d'Anethan (Paul), de Bruxelles, candidat en
philosophie et lettres.
Béthune (François), de Gand, id.
Gauchie (l'abbé Alfred), d'Haulchin.
Carrière (l'abbé Louis), de Nivelles.
de Moffarts (Ferdinand), de Liège, candidat en
droit.
De Ridder (Alfred), de Louvain, id.
de la Vallée Poussin (Joseph), de Louvain, id.
Holemans (l'abbé François), de Putte.
Houtart (Maurice), de Tournai, candidat en phi-
losophie et lettres.
Poullet (Prosper), de Louvain, id.
Simonis (André), de Verviers, id.
Stadniçki (Ladislas), de Lublin (Pologne), id.
Terrens (Jean), de Waldbillig (Gr. Duc. Lux.),
docteur en philosophie et lettres.
Thiry (l'abbé Constant), de Bruxelles.
( 277 )
Anciens membres.
Gofflot (Louis), de Pliilippeville, candidat en
droit.
Martens (Charles), de Louvain, candidat en piii-
losophie et lettres.
Meeus (l'abbé Joseph), de Casterlée, professeur
au petit séminaire de Maliues.
RAPPORT
sur les travaux de la Conférence pen-
dant l'année académique 1885-1886,
par M. Alfred DE GROOTE, candidat
en droit, secrétaire.
Messieurs,
La Conférence d'histoire ne compte qu'une
année d'existence. En vous présentant le rap-
port sur les travaux d'une société née d'hier, je
suis heureux de pouvoir enregistrer déjà des
résultats sérieux et positifs.
Il y a un an à peine, grâce à l'initiative éciairée
de Monseigneur le Recteur et avec le concours
bienveillant de MM. les professeurs de la Faculté
de philosophie et lettres, VAlma Mater donnait
une nouvelle extension au programme univer-
sitaire.
La loi de 1876 sur l'enseignement supérieur en
Belgique se borne à exiger des connaissances
théoriques en fait d'histoire. L'esprit d'initiative,
le travail personnel ne sont pas stimulés. L'étu-
diant de nos universités belges se borne trop
souvent à la seule étude d'un cours théorique.
Cette élude, exigée comme minimum de science
pour l'obtention d'un diplôme, constitue le plus
souvent le maximum du savoir historique; heu-
( 279 )
reux si quelques mois après l'examen l'étudiant
parvient à ne pas oublier ce qu'il connut un
jour.
L'enseignement pratique de l'histoire est laissé
à l'initiative des universités. L'Université catho-
lique de Louvain, Hère de sa Sociéié philolo-
gique, devait, pour rester fidèle à ses antécé-
dents, accorder à l'histoire ce qu'elle concède à
la [)liilologie La Faculté de philosophie et lettres
recruta dans ce but un groupe d'éiudiants dési-
reux dé se préparer à défendre un .jour les inté-
rêts de la Foi et de la Science dans le domaine
de Ihistoire.
Il nous fallait un guide pour nous conduire à
travers le labyrinthe des sources. Notre pré-
sident M. le professeur Moeiler eu accepta la
lourde làche. Il entreprit de nous ouvrir les
secrets du passé. Sa grande connaissance de la
littérature historique nous aidait à écarter les
historiens de second rang, alors que par son
expérience il nous initiait à la pratique de l'his-
toire. Comment sans un bon guide aurions- nous-
pu nous diriger à travers ce monde si nouveau
pour nous?
Heureux de l'avoir à notre léte, installés dans
une dépendance de la bibliothèque, dont toutes
les ressources étaient mises à noire disposition,
nous osâmes marcher en avant. Nous ne nous
sommes pas trompés; nous avons même le droit,,
sinon d'être fiers, au moins de nous réjouir; car-
16..
( 280 )
le succès a dépassé notre attente : nous n'avons
pas seulement travaillé, nous avons produit.
L'organisation et la distribution méthodique
de notre travail nous ont permis de faire grande
besogne en peu de temps. En six heures de tra-
vail par semaine, pendant cinq mois, nous avons
achevé le dépouillement des sources imprimées
relatives au règne de Philippe le Beau.
A la vérité nous n'avons pas entrepris d'écrire
l'histoire complète de ce prince, né à Bruges le
•23 juin 1478, appelé en 1494 au gouvernement
des Pays Bas, mourant à l'âge de "27 ans à Bur-
gos en Espagne le 25 septembre 1506, et qui. pen-
dant ce régne si court de 14 ans, a, jeté les bases
de la grandeur européenne de son fils Charles-
Quint.
Ce qu'il s'agissait d'étudier, c'était d'abord
l'organisation de notre fameuse cour de Bour-
gogne, le rendez-vous de cette aristocratie féo-
dale, qui avait quitté ses domaines où el!e brillait
sans rivale, pour prendre à la cour le rôle d'un
satellite éclipsé par l'éclat de la puissance sou-
veraine.
A l'aide des documents à notre disposition,
nous avons reconstitué le personnel de cotte
cour, rhôtel du prince, sa chambre, ses écuries,
sa chapelle et les divers consaux suivant sa
personne.
Il était nécessaire en eftet de connaître les
personnages avant d'aborder l'histoire où ils
jouent leur rôle.
( 281 )
Après ce travail préparatoire nous avons
entamé le dépouillement des historiens.
L'étude de ces auteurs n'était guère attrayante
par elle-même. Fouiller les textes originaux si
abstrus du moyen âge, s'initier à des sources
auparavant inconnues pour nous, s'évertuer à
comprendre les expressions, les signes, les
abréviations du temps, se heurter à des obstacles
sans cesse répétés, enfin après un travail opi-
niâtre, trouver des contradictions parfois appa-
rentes, parfois réelles entre les auteurs contem-
porains, toutes ces causes de découragement
s'amassaient devant nous, et encombraient notre
route.
Et cependant " lahore et constantia » nous
apprîmes à surmonter ces difUcultés. La diplo-
matique et la paléographie (i) vinrent à notre
secours. L'" Art de vérifier les dates » nous initia
à la distinction entre style ancien et style nou-
veau. Grâce à la connaissance des langues mo-
dernes, plusieurs de nos membres fouillèrent
les auteurs italiens, espagnols, flamands, anglais
et allemands.
Ces matériaux réunis, les auteurs contempo-
rains de Philippe le Beau, aussi bien que les
auteurs modernes, furent soumis à l'épreuve de
la critique.
(1) Cours fondé à l'Cûiversité csllioliqiie par M. le cliaiioiue
Reuscus.
( 282 )
Ici les questions à résoudre surgissaient en
foule. Les historiens anciens sont-ils compila-
teurs ou originaux? S'ils sont plagiaires, dans
quelle mesure et jusqu'à quelle époque le sont-
ils? S'ils sont originaux, inscrivantjour par jour
les événements historiques du temps, quelle
valeur scientifique peut-on leur attribuer?
Pour discerner le vrai du faux, il nous fallait
un critérium. Ce critérium, nous l'avons trouvé
dans les actes officiels du temps, conservés dans
les archives.
Depuis la révolution française, depuis le décret
du 14 juillet 1794, nos dépôts publics sont en
possession de la plupart des anciennes archives
abbatiales, communales ou provinciales. Les
secrets des chartriers féodaux, les cartulaires
et les polyptiques, les rôles ou montres de
guerre, les diplômes, les dépêches d'État et des
chancelleries, tous ces trésors historiques con-
servés avec un soin jaloux pendant des siècles,
une fois tombés enti-e les mains du pouvoir cen-
tral, furent livrés aux recherches de la science.
C'est au moyen de ces archives qu'il nous est
donné de reconstituer l'histoire, de rectifier les
erreurs , de critiquer les historiens du moyen
âge, de corriger les anciens par les anciens, à
l'aide de documents authentiques qu'ils n'eurent
pas le bonheur d'avoir sous la main. Dans ce
but, nous avons dépouillé successivement : les
correspondances et lettres d'Erasme, de Pierre
( 283 )
Marlyr, de Louis XII, des ambassadeurs véni-
tiens; les publications de notre commission
royale d'histoire; les placards du Brabani, de
la Flandre, de Frise et de Hollande; les extraits
de la Bibliothèque Nationale à Paris, de la Biblio-
thèque de Madrid et de TEscuriai, par Gachard;
les Analectes de Papeudrecht, de Mattheus,
de Reu!«ens, etc., les collections de documents
inédits de Gachard; les Documentos ineditos
de Madrid.
Il faut y joindre le corps diplomatique de
Dumont, les Fœdera de Rymer, les Calendars
uf State Papers, les Sigilla comitum Flandriœ
de Vredius, les Urkunden de Chmel et de Lacom-
blet; les inventaires des archives de Bruxelles et
de Lille, des chartes et archives d'Anvers, Ath,
Bruges (ville et Franc), Courtrai, Diest, Gand,
Grammont (ville, abbaye et collection de Porte-
mont), Ypres, Louvain, Malines, Mons, etc.
Cet ensemble de documents, résumés dans plu-
sieurs centaines de fiches, nous fournit les re-
gestes complets pour les quatorze années du
règne de Philippe le Beau.
Ce résultat, dépassant nos espérances, est d'une
utilité incontestable au point de vue diploma-
tique, aussi bien qu'au point de vue historique
et juridique.
L'archiviste privé de regestes se trouve en
présence de difficultés innombrables. Quel parti
peut on tirer d'archives non classées? " Eu
( 284 )
présence, dit M. Pirenne dans ses Études de
paléographie et de dixjlomatique (Oand 1886),
en présence de textes aussi nombreux, aussi
éparpillés, aussi encombrés de lalsiflcaiions que
ces milliers de diplômes, qui depuis les Méro-
vingiens jusqu'au xvi« siècle, emplissent nos
archives, « il faut " établir des classifications
dans ce désordre, rassembler, cataloguer.» Sans
regestes la critique diplomatique est presque
Impossible. Leur grande valeur n'est vrai-
ment appréciable que par ceux qui, avec plus
ou moins de succès, ont été forcés de tra-
vailler tans leur concours. « Depuis longtemps
en possession de regestes, dit Sickel (Jjie Ur-
kunden der Karolinger, pp. 53-54\ il nous est à
peine possible aujourd'hui de nous faire une
idée exacte de la valeur de ces travaux, et c'est
seulement en voyant avec quelle joie leur appa-
rition fut saluée par ceux qui pendant de longues
années avaient travaillé sans leur secours, que
nous comprenons toute leur importance. "
En Belgique M. Schoolmeesters, en suivant le
système de l'école allemande, a fait paraître les
regestes de l'évèque de Liège, Raoul de Zaeh-
ringen. A ce propos M. Pirenne ajoute dans son
étude mendounée : « Il serait à désirer qu'il
irouvàt dans cette voie des émules. Chez nous, oii
de si bonne heure le pouvoir des princes féo-
daux s'est solidement constitué, des éludes sur
la diplomatique des comtes de Flandre, des ducs
( 2H5 )
de Brabant et des évêques de Liège, donneraient
certainemont les résultats les plus intéressants.
Sans regestes nous ne pouvons entreprendre
une telle étude et c'est pourquoi je terminerai
cet article en émettant de vœu que, puisque
nous avons imité nos voisins, en faisant entrer
la diplomatique dans notre enseignement supé-
rieur, nous puissions imiter les méthodes de
travail qui portent chez eux de si beaux fruits. «
Nous avons devancé le désir de M. H. Pirenne;
nos regestes étaient commencés lorsque nous
avons trouvé dans son étude de Paléographie et
de Diplomatique cet encouragement à les pour-
suivre.
L'utilité de notre travail n'est pas moindre
pour l'histoire proprement dite. L'histoire du
règne de Philippe le Beau a été fort négligée
jusqu'ici en Belgique. Du grand ouvrage que le
D"" Von Hoefler de Vienne nous promet sur. ce
prince, les travaux préliminaires ont seuls
parus (1). A notre tour nous apportons quelques
pierres à cet édifice. Nos regestes sont indispen-
sables pour fixer la chronologie des actes de ce
(1) Dans les Bulletins de l'Arailéniie de Vunne : fiiitische Vnter-
tuchungen ueber die Quellen (1er Gesckichte Philipps des Scboenen
(1883); — j4ntoine de LaUiing, Qiiiriiio, etc., als BericlUerstuttei- ûber
K. Philipp l (1883); — Depeschen des venetiaitischen Botschafler bfi
Erzh. Philipp (1881); — Das diplomat.sche Journal de s Andréa del
Burgo (1883); — Dans les Mémoires de celte Académie : Donn^
Jitana, Kocnigin ton Léon, etc. (1883).
( 286 )
règne. Ils nous ont permis aussi de reconstituer
l'itinéraire du prince, de ses déplacenaents con-
tinuels dans nos provinces, et de ses deux
grands voyages en Espagne.
Les regestes ne sont pas non plus sans utilité
pour l'élude du droit. Quoique le Code civil
de 1804, en réunissant le droit privé dans une
législation unique, ait aboli les droits, privi-
lèges, immunités des classes, des corporations
et des communautés, certaines de nos anciennes
coutumes trouvent encore leur application en
justice. Dans le but de les recueillir, le gouver-
nement entreprit la publication des coutumes,
des édits et ordonnances en vigueur dans les
anciens Pays-Bas. En attendant il a dressé une
liste provisoire de ces actes ot fait appel à la
bonne volonté des particuliers pour la com-
pléter. Dans les limites modestes du règne de
Philippe le Beau, notre travail répond à cet
appel. On y trouvera l'indication exacte des
recueils imprimés où figurent les ordonnances
de ce prince, et nous avons en même temps
rétabli leur chronologie, que les éditeurs mo-
dernes ont souvent faussée par la confusion des
doux styles.
''^ol est, Messieurs, le résultat pratique de notre
travail. Nos regestes de Philippe le Beau n'ont
pas seulement eu leur utilité historique, diplo-
matique et juridique; en nous adonnant à leur
élude, nous avons trouvé dans le succès le sti-
{ 287 )
mulant nécessaire à la continuation de nos
efforts. Plusieurs des membres de la Conférence
nous ont donné lecture de travaux personnels
où l'initiative privée, jointe à l'amour du travail,
a conquis ses premiers lauriers.
Vous le voyez, Messieurs, nous n'avons pas
seulement travaillé, nous avons produit. La pro-
sopographie de la cour de Philippe le Beau, les
regestes du prince, et des travaux personnels
ont couronné notre première année d'existence.
Puissions-nous, pendant cette seconde année,
persévérer dans la voie du travail historique et
avec des efforts constants et une ardeur nou-
velle nous livrer à l'étude des grandes gloires
du passé.
17
CERCLE AGRONOMIQUE
de l'Université catholique de Louvain.
Composition du Cercle agronomique.
Président d'honneur : M^p Pierakrts, recteur
magnifique de l'Université.
Président : M. le professeur Cartuyvels-
Premier Vice-Président : M. le professeur De
Marbaix.
Membres étudiants du bureau.
Eu 3« année : MM. J. Cézar, Second Vice-Prési-
dent et L. Boiiienghien.
En 2» année : MM. A. Jadoul, Trésorier et
A. Stroobants, Secrétaire.
En 1« année : MM. Paquet et Schreiber, Biblio-
thécaires.
Pour les élèves libres : M. P. Nyssens, Second
Secrétaire.
Membres.
MM. Ansiaux, Beaulieu, Bouillot, Dereuser,
Forihomme, François, Gilliart, Hardy, Laval,
Lyssens, Michiels. Moreius, Salmon, Vander
Vorst, Vande Velde, Van Raemdonck, Vaa
Velsen.
RAPPORT
sur les travaux de Tannée 1885-1886^
fait au nom de la Commission, par
M. Albert STROOBANTS, secrétaire.
Messieurs,
Il y a un an vous applaudissiez à juste titre
le beau rapport dans lequel notre secrétaire
M. Prosper François nous retraçait l'origine et
les commencements diâîciles de notre cercle.
Le Cercle agronomique marchera avec honneur
sur les traces de ses aînés. Est-il besoin de vous
dire. Messieurs, que notre seconde année ne
l'a cédé en rien à la première? Si nous nous
rappelons tous les intéressants travaux que
nous avons eu l'heureuse fortune d'entendre,
nous n'avons en effet que des progrès à constater
et pas la moindre défaillance sur aucun point.
Et le premier, le plus grand progrès, c'est
de nous être enhardis presque tous à présenter
des travaux oraux. La plupart d'entre nous
auront plus tard dans leurs attributions de faire
des conférences agricoles : mais si nous arrivons
là sans jamais avoir essayé nos forces, nous
serons vaincus dès la première difficulté. J'ai
encore à signaler un autre progrès sur notre pre-
mière année, c'est l'entrain de nos discussions.
( 290 )
Tous les membres actifs du cercle ont fait
preuve de la plus louable activité. Pas un n'est
resté en arrière ni pour la présence aux séances,
ni pour les discussions, ni enfin pour le travail
au jour par le sort dé!;igné. Et ici, rendons un
juste hommage à la première année d'études
qui a bien voulu accepter sa tâche comme les
autres et à M. Schreiber en particulier, qui a
généreusement donné l'exemple à tous. N'ou-
blions pas non plus d'adresser de vifs remercie-
ments à M. Bouillot, notre initiateur, notre pre-
mier chef, qui nous a poussés en avant dans la
voie que nous comptons bien ne pas quitter.
Nos séances ont été, Messieurs, vous avez pu le
remarquer, d'un iniérêt tout particulier; toutes
les branches de nos études ont offert un sujet à
l'un ou l'autre de nos conférenciers. Et quand
nous avions exposé tout ce que notre faible
savoir pouvait nous fournir, le sujet était tou-
jours poussé à bout par la parole éloquente de
nos dévoués Président et Vice Président, MM. les
professeurs Cartuyvels et De Marbaix.
Dans les travaux qui regardent la botanique je
trouve d'abord le travail de M. Gilliart qui nous
a exposé avec sa clarté et son entrain ordinaires
les principaux effets de la lumière sur la végé-
tation. Vient ensuite celui de M. E. Derenser qui
nous a donné avec charme la théorie complète de
la fleur et dans un second travail, celle de la
germination des graines. Enfin, le travail clair
( £91 )
et lucide de M. Bouillot sur ralimcntaiion raùon-
nelie des végétaux et des animaux.
L'horticulture aussi a eu ses conférenciers :
MM. Vande Velde, Anciaux et Bouillot. Le pre-
mier, dans un travail rempli de faits, nous a
développé les soins d'aménagement et d'entretien
des vergers. Le second nous a indiqué d'une
manière remarquable les conditions de pro-
duction de la vigne. Enfin le troisième, l'infati-
gable M. Bouillot, nous a ffiit un cours complet
sur la taille des arbres fruitiers.
Mais les branches qui semblent avoir le plus
d'attrait pour les membres du Cercle agrono-
mique, sont surtout l'économie animale et l'agro-
nomie en généraL C'est dans ces deux branches
en effet que nous trouvons le plus de travaux et
surtout dans la seconde.
Pour l'économie animale nous rappelons d'abord
l'important travail de M. Lava! sur l'avortement
épizootique des vaches; puis l'étude très com-
plète de M Beauli^u sur le lait. M. Vander Vorst
aussi a préféré cette branche et nous a exposé,
avec les remô les connus, tous les cas de tym"
panite des ruminants. La question des bêtes à
l'engrais, de leur choix et de leur entretien, a
trouvé un interprète entendu dans M. Jadoul et
celle des vaches laitières dans M. Boidenghien.
Enfin ici encore INI. Bouillot n'est pas resté en
arrière; et dans d( ux conférences très instruc-
tives il nous a montré ses connaissances en
( 292 )
pisciculture, et à propos d'une de nos excur-
sions, en ce qui regarde les races et les qualités
des chevaux et des vaches.
Mais où nous avons entendu le plus de sujets
différents, c'est en ce qui concerne l'agro-
nomie en général, et cela se comprend : c'est
la branche qui résume en quelque sorte toutes
celles qui font l'objet de nos éludes. Ici ce sont
des sujets de tous genres : description d'ap-
pareils de labour et de leur fonctionnement,
culture et soins spéciaux de certaines plantes,
discussion économique sur les avantages d'une
culture en particulier, enfin tous les sujets que
pourrait traiter un conférencier agricole. Je ne
ferai que citer tous ces travaux que les dimen-
sions permises à un rapport, ne me permettent
pas de caractériser : M. Schreiber, sur les la-
bours, M. Jadoul sur le binage, M. Hardy sur la
betterave, M. Michiels sur le houblon, M. Fran-
çois sur l'asperge, M. Boidenghien sur le topi-
nambour, M.Cézar sur les champignons, M. Stroo-
bants sur le trèfle, pour les cultures spéciales et
M. Bouillot sur la possibilité de la culture du blé,
M. Salmon les avantages de la culture du froment
schérif et M. François sur les avantages de
la culture des céréales en ligne, pour les ques-
tions économiques.
Enfin reste un travail qui embrasse pour ainsi
dire toutes les branches de nos études, je veux
parler de l'exposé complet que nous a fait
( 293 )
M. Nyssens du service agricole dans le Grand-
Duché de Luxembourg.
Je ne puis que remercier au nom de tous leurs
condisciples et amis tous les jeunes orateurs qui
ont essayé leurs talents dans nos réunions.
Qu'il me soit permis de remercier aussi au
nom de tous les membres du cercle, notre zélé
président M. le professeur Cartuyvels, notre
dévoué vice-président M. le professeur De Mar-
baix et aussi notre sympathique membre hono-
raire M. le professeur Theunis, pour l'habile et
savante direction qu'ils ont imprimée à nos
débats et pour tous les bons conseils qu'ils nous
ont donnés au cours de nos séances.
Rendons aussi un juste hommage et nos re-
merciements les plus sincères à notre bon et
savant professeur M. Proost, pour l'extrême
bienveillance qu'il a eue de vouloir mettre à
notre disposition un si beau rayon de sa biblio-
thèque.
Honneur également à notre second vice-prési-
dent M. Cézar pour le dévouement et le tact qu'il
a mis dans l'exécution de ses délicates fonctions.
Nous avons vécu et prospéré, Messieurs. Nous
tâcherons toujours de marcher en avant, assurés
que nous sommes de la réussite. Courage et con-
£ance ! A l'année prochaine !
Docteur ad honores.
A. Maton, professeur à l'Université, docteur en droit-
LISTE DES ETUDIANTS
admis aux grades académiques par l'Université
pendant l'année 1885-1886.
BACHELIERS EN THÉOLOGIE (l).
1 Byl, Oscar, de Grammont, prêtre du diocèse de
Gand; 20 juillet.
2 Delaere, Camille, de Hulste, prêtre du diocèse de
Bruges; id.
3 De Pauw, Aug., de Hoboken, prêtre de l'archidio-
cèse de Malines; id.
4 De Wael, Gliarles, de Diest, prêtre de l'archidiocèse
de Malines; id.
5 Famelard, Firmin, d'Ellezelles, prêtre du diocèse de
Tournai ; id.
6 Libert, Prosper, d'Audenarde, prêtre du diocèse de
Gand ; id.
LICENCIÉ EN THÉOLOGIE.
Buelens, le R. P. Wenceslas, de Molenbeek-St-Jean
prêtre de la Congrégation des SS. Cœurs de Jésus
et de Marie (dite de Picpus), bachelier en théologie;
20 juillet.
(I) Les grades en tlieologie et en droit canon sont conlérés cci -
rorniémcQt aux règlements du 15 mars 1836, du 4 mai 1837 el <i"
IH juin 1841. Voyez plus loin la Liste des Règlements publié$dan>
let annuaire!.
( 295 )
LICENCIÉS EN DROIT CANON.
i Bauduin, Guillaume, de Maestricht, prêtre du dio-
cèse de Ruremonde, bachelier en droit canon;
20 juillet.
2 Lecler, Mathias, d'Houdelange, prêtre du diocèse de
Namur, sous-régent du collège du Pape, bachelier
en droit canon ; id.
DOCTEURS EN THÉOLOGIE.
i Geulemans, François-Corneille, de Wei'chter, prêtre
de l'archidiocèse de Malines (i), sous-régent du
collège du Saint-Esprit, licencié en théologie;
20 juillet.
2 Crets, Gommaire-Joseph , de Broechem, chanoine
régulier de l'ordre des Prémontrés à l'abbaye
d'Averbode (2), licencié en théologie; id.
3 Vanhoonacker, Albin, de Bruges, prêtre du diocèse
de Bruges (3), licencié en théologie; id.
DOCTEUR EN DROIT (1^ ÉPREUVE).
Brentani, Laurent, de Lugano (Suisse) ; 21 juillet.
ÉPREUVE PRÉPARATOIRE AU DOCTORAT EN SCIENCES
POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES.
Zabeo, Alphonse, de Padoue; 21 juillet.
DOCTEURS EN SCIENCES
POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES.
1 de Patin, vicomte Gai'los, de Langemarck ; 11 février.
(1) Les thèses de M. Ceulemans étaieut précédées d'une disserta-
tion inaugurale intitulée : De Parvulis qui sine baptismo moriuitur.
— SU pages.
(î) Les thèses de M. Crets étaient précédées d'une dis<ert.ition
inaugurale intitulée : De Divina Bibliorum inspiratione . - 3i6 pages
(î) I-es thèses de M. Vanhoonacker étaient précédées d'une disser-
tation inaugurale intitulée : De Rerum Creatione ex nihilo. 550 pages.
17.
( 296 )
2 Bivort, Fernand, de Monceau-sur-Sambre ; id.
3 Rotsart, Paul, de Hertaing; 21 juillet.
4 Vander Smissen, Edouard, d'Alost; 21 octobre.
5 Hap, Félix, d'Etterbeek ; id.
6 Raemdouck, Auguste, de Lokeren; id.
DOCTEUR EN SCIENCES DIPLOMATIQUES.
Avec distinction.
Rotsart, Paul, de Hertaing ; 21 juillet.
LICENCIÉS EN PHILOSOPHIE SELON SAINT THOMAS.
1 De Coster, Jean, d'Opwj'ck, avec grande distinc-
tion ; 23 mars.
2 Vanden GhejTi, Gabriel, de Gand, avec grande dis-
tinction; Irjuin.
3 Nj's, Désiré, de St-Léger, avec la plus grande dis-
tinction; 15 juillet.
DOCTEUR EN PHILOSOPHIE SELON SAINT THOMAS.
de Lantslieere, Léon, de Bruxelles, avec grande dis-
tinction; 3 décembre (i).
[l] Les thèses de M. de Lantshcere avaienl pour titre : Du bien
au point de vue ontologique et moral.
ECOLE NORMALE
pour les ecclésiastiques qui se préparent
à l'enseignement moyen.
BACHELIERS EN SCIENCES PHILOLOGIQUES
ET LITTÉRAIRES.
1 Froidmont, Michel, de Milieu, diacre du diocèse de
Liège; 19 juillet.
2 Haemels, Victor, de Louvain, prêtre de l'archidiocèse
de Malines; id.
3 Hollebecq, Hippolyte, d'Ooteghera, prêtre du diocèse
de Bruges; id.
4 Jadoul, Edmond, de Velm, diacre du diocèse de
Liège; id.
5 Janssens, Théodore, d'Anvers, prêtre de l'archidio-
cèse de Malines; id.
6 Mertens, Alphonse, de Brasschaet, prêtre de l'archi-
diocèse de Malines; id.
7 Van Damme, Louis, de Knocke, prêtre du diocèse
de Bruges ; id. ,
INSTITUT AGRONOMIQUE
Élèves réguliers.
EXAMENS d'admission.
1 de Lannoy, comte Philippe, de Bruxelles.
2 Derwa, Prosper. de Hasselt.
3 Lecoq, Ernest, de Namur.
4 Lunden, Léopold, de Bruxelles.
5 Libion, Léon, de Haltinne.
6 Dessy, Gustave, de Dion-le-Val.
7 Goopman, Henri, de Verviers.
8 Deru, François, de Polleur,
9 Dumonceaux, Eugène, de Vencimont.
10 Quinot, Joseph, de Ste-Marie-Etalle.
11 Sonnet, Georges, de St-Hubert.
12 Wauters, Pierre, de Malines.
13 Coppens, baron Louis, de Vielsalm.
14 Pecsteen, Raymond, de Bruges.
15 Olozabal, Carlos, d'Irun (Espagne).
16 Lambotte, Nestor, de Ghapelle-lez-Herlaimont.
17 Bethune, baron Charles, d'Alost.
18 Goblet, Clément, de Liège.
19 de Thier, Henri, de Verviers.
20 Bivort, Fernand, de Monceau-s/-Sambie.
21 Jimenez, Alexandre, de Costa-Rica.
22 Fontaine, Joseph, de Vertryck.
23 Dony, Eugène, de Quartes.
24 WiUem, Victor, de Velaine.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA l'e ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 2o.
Avec grande distinction.
1 de Vuyst, Paul, de Borsbeke.
2 Gharle, Gustave, de Moorseele.
Avec distinction.
3 Follet, Julien, de Verviers.
( 299 )
4 Schreiber, Constant, de Tongres.
5 Forthomme, Pierre, de Bastogne.
6 PoUet, Alfred, de Verviers.
7 Lanthier, Fernand, de Ville-s/-Haine.
D'une inanière satisfaisante.
8 Bouillot, Constant, de Couvin.
9 Triaille, Louis, de Péronne.
10 Peten, Clément, de Roosbeek.
H Stroobants, Albert, de Mont-St-André.
12 Dujardin, Joseph, de Bastogne.
13 Vandeputte, Hubert, d'Alost.
14 Paquot, Joseph, de Bleyberg.
15 Stracmas, Alphonse, de Vienne.
16 Vanderkam, Victor, d'Ixelles.
17 Petit, Herman. d'Auvelais.
18 Otto, Alû-ed, de Bruges.
19 Dubuisson, Arthur, de Roulers.
20 Donny, Emile, de Bruges.
21 Van Raemdonck, Emile, de St-Nicolas.
22 Porlier, Auguste, de Hodimont.
23 Glose, Joseph, de Steinbach.
24 Huwart, Chai'les, de Loupoigne.
EXAMENS POUR LE P.\SS.\GE DE LA 2>' ANNKK
d'Études a la 3e.
Avec grajide disthiction.
1 Fabry, Victor, de Famagne.
2 Laval, Armand, d'Ocquier.
3 Jadoul, Arthur, de Velm.
Avec distinction.
4 Pieraerts, Joseph, de Malines.
5 Bouillot, Constant, de Couvin.
6 Stroobants, Albert, de Mont-St-André.
7 François, Auguste, d'Ixelles.
D'une manière satisfaisante.
8 du Val de Beaulieu, c'a Raym., de Cambron-Castiau.
( 300 )
^ Salmon, Désiré, de Temploux.
10 Vandevelde, Honoré, de Landscauter.
11 Ponce, José, de Mendoza (Républ. Argentine).
12 Paquet, Adolphe, d'Erpion.
13 Estienne, Léon, de Feluy.
14 Vandervorst. Paul, de Tervueren.
15 Dereuser, Ernest, de Fleurus.
16 Bessemans, Lambert, de Metstei'en.
17 Lemos, Carlos, de Mendoza (Républ. Argentine).
18 Ansiaux, Léon, de Huj'.
19 Gochet, Léon, de Bertrix.
20 Jimenez, Sirnéon, de Gosta-Rica.
21 Delcorde, Joseph, de St-Germain.
examens dk sortie et ont obtenu le diplôme
d'ingénieur agricole.
D'une manière satisfaisante.
1 Boidenghien, Lucien, de Rœulx.
2 Trouet, Jules, de Namur.
3 Beaulieu, Louis, de Namur.
4 Cézar, Joseph, de Perwez.
5 Lohest, Charles, de Liège.
6 Courtois, Louis, de Habay-la-Neuve.
7 Rigaux, Félix, de Modave.
8 Fichefet, Jean-Bapt.. de Velaine.
9 François, Prosper, de Bruxelles.
10 Moretus de Bouchout, d'Anvei's.
11 du Val de Beaulieu,cieRaym.,de Cambron-Castiau.
ÉPREUVES SUR DIVERSES BRANCHKS.
Avec grand succès,
1 Ponce, José, de Mendoza (Républ. Argentine).
Avec succès.
2 Nagant, Charles, de Liège.
3 Dereuser, Georges, de Fleurus.
4 Gochet, Léon, de Bertrix.
ÉCOLES SPÉCIALES
des arts et manufactures, du génie civil
et des mines.
1° Élèves ordinaires.
I. Examens cV admission.
Programme A.
1 Ballber, Jacques, de Tarrasa (Espagne).
2 Bouriez, Feruand, de Gouillet.
3 Busschodts, Auguste, de Lierre.
4 Camarena, Jesù, de Guadalaxara (Mexique).
5 Careaga, José, de Mazatlan (Mexique).
6 Cerckel, Paul, de Cui-eghem.
7 Ghatrian, Pierre, de Bruxelles.
8 Crusat, Manuel, de Genève (Suisse).
6 Delmiche, Georges, de Jemappes.
10 de Waepenaert, Ferdinand, de Bruxelles.
11 De Waey, Jean, de Flessingue (Hollande).
12 Diaz y Ojesto, José-Pédro, de Madrid (Espagne).
13 Dony, Emile, de Sorinnes-lez-Dinant.
14 Doutrelepont, Renier, de Malmedy (Prusse).
15 Dujardin, Henri, de Louvain.
16 Evrard, Emile, de Denée.
17 Fontaine, Georges, de Haine-St-Pierre.
18 François, Henri, de Schaerbeek.
19 François, Léon, de Marner (G.-D. de Luxembourg).
20 Grottendieck, Paul, de Bruxelles.
21 Kohi, Jean-Pierre, d'Ehnen (G.-D. de Luxemb.).
22 Lahaye, Léandre, de Bierwart.
23 Leborgne, Hector, de GillJ^
24 Linard, Jules, de Bois-de-Villers.
25 Maes, Alphonse, de Malines.
26 Marien, Prosper, de Mazy.
( 302 )
27 Mercier, Henri, de Bruxelles.
28 Miguel, Louis, de Caballer (Espagne).
29 Nieuwland, Pierre, d'Anvers.
30 Plottier, Adolphe, de Montevideo (Uruguaj-).
31 Regout, Eugène, de Maestricht (Hollande).
32 Ricart, Jules, de Tournai.
33 Sauveur, Gustave, de Jamoigne.
34 Servet, Sébastien, de Murcie (Espagne).
35 Slosse, Eugène, de Bruxelles.
36 Van Arenbergh, Augustin, de Louvain.
37 Van Arenbergli, Louis, de Louvain.
38 Wérotte, Léon, de Profondeville.
Progi'amme B.
39 Badart, Henri, de Nivelles.
40 Borissowski, Michel, de Moscou (Russie).
41 De Groës, Paul, de Mons.
42 Favart, Ernest, de Bruxelles.
43 L'Hoëst, Louis, de Walcourt.
44 Minnaert, Paul, de Grammont.
45 Vanden Berghe, Alphonse, de Menin.
46 Van Roye, Emile, de Molenbeek-St-Jean.
II. Ingénieurs des arts et manufaclures^
du génie civil et des mines.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 1™ ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 28.
Avec la phis grande distinction.
1 de la VaUée Poussin, Charles, de Louvain.
2 Sibenaler, Nicolas, de Remich (G.-D. de Luxemb.
3 Therasse, Charles, de Bioulx.
Arec distinction.
4 Diderrich, Norbert, de Vielsakn.
5 Fontaine, Albert, de Haine-St-Pierre.
6 Prudhomme, Emile, de Gand.
( 303 )
7 Prudhomme, Hector, de Gand.
8 Tilman, Firmin, rie Virton.
9 Van Bastelaer, Léonce, de Chaiieroi.
D'une mani€7~e satisfaisante.
10 Ballber, Jacques, de Tarrasa (Esi agne).
H Berger, Jules, de Jambes.
12 Boine, Jean, de Louvain.
13 Bouriez, Fernand, de Gouillet.
14 Carton, Léonard, de Tournai.
15 Grèvecœur, Félix, de Lathuy.
16 D'Hainaut, Jules, de Baudour.
17 Duvigneaud, Albert, de Gennevaux.
18 Halewj'ck, Eugène, d'Ostende.
19 Luyckx, Léon, de Bruxelles.
20 Moulart, Edouard, de Bruxelles.
21 Van Opstal, Charles, de Jlalines.
22 Wouters, Joseph, de Louvain.
EXAMENS POUR LE PASS.^GE DE LA 2e ANNÉE
d'Études a la 3e.
Ai-ec distinction.
1 Busschodts, Alphonse, de Lierre.
2 Colson, Léon, de Buissonville.
3 Linard, Firmin, de Wauthier-Braine.
4 Schlogi'l, Emile, de Giney.
5 Schuler, Aloïs, de Mertert (G.-D. de Luxembourg
D'une inaniére satisfaisante.
6 Antoine, Stanislas, de Bruxelles.
7 Bidez, Léon, de Frameries.
8 Bleyenheuft, Auguste, de Bruxelles.
9 De Groote, Mctor, d'Aardenburg (Hollande),
10 De Zutter, François, de Ninove.
11 Guiot, Joseph, de Forzéc.
12 Ferez Garcia, Pie Abdon, de Gorgal (Espagne).
13 Pignolet, Louis, de Warmilbntaine.
14 Schepens, Henri, de Bulscarap.
15 Wouters, Emile, de Malines.
( 304 )
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3e ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 4^.
Avec grande distinction.
1 Van den Eynde, Hector, de Voorde.
2 Vuylsteke, Jules, de Menin.
Avec distinction.
3 Doutrepont, Léon, de Hervé.
4 Liesens, Mathieu, de Tongres.
5 Renders, Gustave, de Schaerbeek.
6 Tasiaux, Alexis, de Sclialtin.
D'une manière satisfaisante.
7 Bauwens, Louis, de Lierre.
8 Blondieau, Etienne, de Peer.
9 de Liedekerke, comte Florimond, de Bruxelles.
10 Smlts, Eugène, de Gouillet.
EXAMENS DE SORTIE.
Arec grande distinction.
1 Steylaers, Joseph, de Bruges.
Avec distinction.
2 Degand, Jules, d'Hellebecq.
3 De Ridder, Georges, de Louvain.
4 Marot, Fortuné, de Rochel'ort.
5 Pepinster, Joseph, de Hervé.
D'une manière satisfaisante.
6 Grimont, Charles, de Bernissart.
7 De Lanuoy, Louis, de Messines.
8 Grognard, Emile, de Baranzy.
9 Hoflfer, Henri, de Mous.
10 Hoho, Paul, de Wittem (Hollande).
11 Michiels, Josse, de Berchem-Ste-Agathe.
12 Poncelet, Paul, d'Orsinfaing.
13 Stoesser, Fernand, de Quaregnon.
( 305 )
III. Ingénieurs des constructions civiles
et des constructions mécaniques.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA l^ ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 2e.
D'une manière satisfaisante.
1 Franssen, Robert, de Liège.
2 Gilliot, Léon, d'Anvers.
3 Lebrun, Edmond, de Berzée-lez-Walcourt.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2^ ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 3e.
Avec grande distinction.
1 Chavai-ria Mora, Nicolas, de San-José (Costa-Rica).
D'une manière satisfaisante.
2 De Wilde, Arthur, de Tirlemont.
3 Neut, Georges, de Gand.
4 Thomas, Emile, de Gouy-lez-Piéton.
EXAMENS DE SORTIE.
D'une manière satisfaisante.
i Laminne, Paul, de Tongres.
2 Pel, Camille, de Bruxelles.
IV. Ingénieurs architectes.
Examens pour le passage de la l^ année
D'ÉTUDES A LA 2e.
Avec distinction.
1 Martin, Valentin, de Kiederich (Prusse).
D'une manière satisfaisante.
2 Leborgne, Hector, de Gilly.
EXAMEN POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNÉE
d'Études a la 3e.
D'une manière satisfaisante.
Dony, Julien, de Rummeu.
( 306 1
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 3e ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 4e.
D'une manière satisfaisante.
1 Salmon, Clément, de Bruxelles.
2 Swéron, Oscar, de Haecht.
V. Ingénieurs des arts chimiques.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA Ire ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 2e.
D'une manière satisfaisante.
1 Gollart, Charles, de Stf^infort (G.-D. de Luxemb.).
2 Staquet, Armand, de Fleurus.
EXAMENS POUR LE PASSAGE DE LA 2e ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 3e.
D'ime 7naniére satisfaisante.
1 Soler y PuigdoUers. François, de Tarrasa (Espagne)-
2 Tonglet, Camille, de Gesves.
EXAMEN POUR LE PASSAGE DE LA 3e ANNÉE
D'ÉTUDES A LA 4e.
D'une manière satisfaisante.
Motquin, Louis, de Soignies.
EXAMENS DE SORTIE.
D'une manière satisfaisante.
1 Gobbe, Octave, de Lodelinsart.
2 Ouwerx, Charles, de Velm.
3 Van Lierde, Camille, d'Everbecq.
2" Élèves libres.
EXAMEN SUR DES COURS DE LA 3e ET DE LA 4e ANNÉE.
Avec le plus grand succès.
Michel, Amédée, de Marseille (France).
LISTE DES ETUDIANTS
admis aux grades académiques par les Commis-
sions d'examen de l'Université, en exécution de
la loi du 20 mai 1878. dans les deux sessions
ordinaires etla session supplémentaire de 1886
FACULTÉ DE DROIT.
EXAMEN DE CANDIDAT.
Avec la plus grande distinction.
1 Damoiseaux, Maurice, de Mons.
2 Lambrechts, Hector, de Louvain.
3 Maus, Isidore, de Bruxelles.
4 Corbiau, Jean, de Bouillon.
Arec grande distinction.
5 Opsomer, Georgos, de St-Genois.
6 Golesco, Georges, de Spa.
7 Bergeret, Victor, de Soignies.
8 De Ridder, Alfred, de Louvain.
9 de la Vallée Poussin, Joseph, de Louvain.
10 Désolée, Paul, de Tournai.
li Jorion, Charles, d'Ath,
Avec distinction.
12 De Meester, Emmanuel, d'Anvers.
13 Labis, Albert, de Tournai.
14 Joly, Albert, d'IxeUes.
15 Duvieusart, Léopold, de Gosen-Filée.
16 Bodeux, Michel, de Spa.
17 Dullaert, Maurice, de Bruges.
18 Mommen, Edmond, de Boom.
19 du Parc, vicomte Gustave, de Vlamertinghe.
D'une manière satisfaisante.
20 Denefve, Joseph, de Mons.
( 308 )
21 Gesché, Alfred, de Molenbeek-St-Jean.
22 Aelbrecht, Ulmar, de Louvain.
23 Gillis de Pelichj% baron Henri, d'Anvers.
24 Gérard, Alexandre, de Xamur.
25 Gofflot, Louis, de Roclif^fort.
26 Schoeters, Désiré, de Herenthout.
27 Gorlia, Emile, d'Ath.
28 Rousseau. Aimé, de Dour.
29 Van Malleghem, Octave, de Nukerke.
30 Van Cutsem. Paul, d'Anvers.
31 Guillemin, Paul, de Gramraont.
32 Verstraeten, Jean, de Malines.
33 Materne, Alphonse, de Charleroi.
34 Misonne, Etienne, de Gilly.
35 Van Neste, Jules, d'Oostcamp.
36 Marchant, Pierre, de Bruxelles.
37 Hachez, Léon, de Soignies.
38 Plessers, Louis, de Niel.
39 Dijon, Paul, de Huy.
40 Thimus, Edgard, de Battice.
41 Schramme, Victor, d'Osteude.
42 Goemaere, Clément, de Coui-trai.
43 Van Bortel, David, d'Anvers.
44 Bettonville. Jean, de Canne.
45 Bernaerts. Georges, d'Assche.
46 Gréteur, Géry, de Renaix.
47 Camerlynck. Rémi, de Reninghelst.
48 Vander Eycken, Albert, de Herck-la-Ville.
49 Cambier, Jean, de Renaix.
50 Lemaître. Joseph, de Marcinello.
51 De Kinder. Victor, d'Anvers.
52 Laurent, Paul, de Dinant.
53 De Clippele. Paul, de Grammont.
54 De Groote. Alfred, de Grammont.
55 Gaillioux, Arthur, de Tirlemont.
56 De Glèves, Philippe, de Papignies.
57 Stroobants, Emile, de Huldenberg.
( 309 )
58 Franck, Olivier, de Jumet.
59 Golenvaux, Fernand, de Bouge.
PREMIER EXAMEN DE DOCTEUR.
Avec la plus grande distinction.
1 Dumortier, Henri, de Meerendré.
2 Bribosia, Henri, de Nainur.
3 de Brabandere, Gaston, d'Ixelles.
Avec grande distinction.
4 de Villermont, comte Charles, de Bruxelles.
5 Voisin. Henri, de Wodecq.
6 De Becker, Emile, de Louvain.
Avec distinction.
1 De Necker, Louis, de Courtrai.
8 de Limburg-Stirum, ct« Adolphe, de Zetrud-Lnmay.
9 Gilbert. Eugène, de Louvain.
10 Ernst, baron Alexandre, de Louvain.
11 de Wouters d'Oplinter, chev. Emmanuel, de Bru-
xelles.
12 Vander Smissen, Edouard, d'Alost,
13 Hap, Félix. d'Etterbeok.
14 Vanden Rydt, Georges, de Nivelles.
15 De Prêter, Jean. d'Anvei-s.
16 Aelbrecht, Ulmar, de Louvain.
17 De Haene, Joseph, de Furnes.
18 Gesché, Alfred, de Molenbeek-St-Jean.
19 Maquinay. Henri, de Verviers.
20 Van Cutsem, Paul, de Bruxelles.
21 Leschevin, Fernand, de Tournai.
22 Stouflfs, Léon, d'Ohain.
D'une manière satisfaisante.
23 Vincent, Edgar, d'Acoz.
24 Denis, Léon, de Namèche.
25 Drernel, Albert, de Bruxelles.
26 Muuls, Charles, de Bruges.
27 Van Reeth, Edouard, de Boom.
( 310 )
28 Dochy, Robert, de Licht^rvelde.
29 Lambrec.hts, Alfred, de Waterloo.
30 Pécher, Léou, de Boiissu.
31 Singelée. Charles, de Schaerbeek.
32 Aldernaght. Léon. d"Anvers.
33 Georis, Edgar, de Marcmelle.
34 Aelbrecht, Arnold, de Louvain.
35 Vander Donckt, Edmond, d'Etichove.
36 Poliart, Jean, de Fontainc-rËvèque.
37 Fichefet, Emile, de Sombreffe.
38 Claes, Raoul, de Bruxelles.
39 David, Alphonse, de Moustier-sur-Sambre.
40 Slotte, Nestor, de Quenast.
41 Van de Put, Albert, d'Aiivere.
42 Cols, Alphonse, d'Anvers.
43 Coppens, baron Hubert, de Waelhem.
44 Vau Huffol, Paul, de Soeverghem.
45 Rouchet, Louis, de Molckwezer.
46 Van Kerckhoven, Jules, de Louvain.
47 Géron, Victor, de Montzen.
48 Raemdonck. Auguste, de Lokeren.
49 Deploige, Florent, de Tongres.
50 Neve, Corneille, de Mettecoven.
51 Rotsart de Hertaing. Richard, de Bruges.
52 Vande Walle. Maurice, de Schaerbeek.
53 Allard, Gustave, de Baileux (Chimay).
54 Vanderborght, Victor, de Tournai.
55 De Somer, Clément, de Turnhout.
56 Claes, Jacques, de Tongres.
57 van Elewyck, chevalier Arnold, de Louvain.
58 \'erhees. Emile, de Louvain.
59 Hap, Joseph, d'Etterbeek.
60 Ramlot. Henri, de Perwez Ohey.
61 Diuon, Waldor, de Ciney.
62 Pauwels, Adolphe, de Hoboken.
63 Masselus, Georges, de Belleghem.
64 Lannoy, Gustave, de Comines.
( 31! )
65 Félix, Léonard, d'Audenarde.
66 de Limburg Stirum. comte Henri, de Gand.
67 Frère, Edmond, de Gilly.
68 de Waepenaert. Charles, d'Anvers.
69 Mayart. Déni?, d'Alost.
70 Piret. Arthm-, de Tarcienne.
71 de Nieulant. vicomte Charles, de Gand.
72 Duquesne. Léon, de Merbes-le-Chateau.
73 Ketelers, Henri, de Pervyse.
SECOND EXAMEN DE DOCTEUR.
Avec la plus grande distinction.
1 Vermeer, Sylvain, d'Anvers.
Ai'ec grande distinction.
2 Dijon, Eugène, de Huy.
3 Raes, Joseph, de Hougaerde.
Avec distinction.
4 Jacobs, Emile, de Louvain.
5 De Visschere, Emile, de Ruddervoorde.
6 Demaret, Alfred. d'Aubel.
7 Lebon, Hector, de Sotteghem.
8 Do Brie, Alphonse, de Courtrai.
9 Smits. Jules, de Louvain.
10 De Voghel. Fi'ançois, de Lennick-St-Quentin.
11 Bauwens. Léon, d'Oostmalle.
12 Siraons, Henri. d'Ixelles.
13 Janssens, Edouard. d'Anvers.
14 Deckers, Paul, d'Anvers.
15 Morelle, François, de Gosselies.
16 Dom, Henri, de Naraur.
17 Belle. Fernand. de Louvain.
18 Pecquereau. Gustave, de Pottes.
D'une manière satisfaisante.
19 de Burlet, Paul, de Nivelles.
20 Loix. Arthur, d'Alken.
21 Irarrazaval, Fernando, de Santiago.
18
( 312 )
22 Wacrenier, Paul, d'Escanaffles.
23 Ermel, Charles, de Frasnes-lez-Gosselies.
24 Dubois d'enghlen, Arthur, de Senefife.
25 Thomas, François, de Gouy-lez-Piéton.
26 Delfosse, Paulin, de Senefife.
27 de Villers, Fernand, de Gand.
28 Leunen, Joseph, de St-Trond.
29 Noterdaeme. Jérôme, de Loo.
30 Quirini, Jules, de Velaines-sur-Sambre.
31 Béthune, baron Léon, d'.-Uost.
32 Denis, Eugène, de Liernu.
33 Schepens, Louis, de Bulscamp.
34 DaiUy, Jules, de Schaerbeek.
35 Wilmart, Adolphe, de Gosselies.
36 Bosquet, Hervey, de St-Nicolas.
37 Goossens. Hubert, de Laer.
38 Thienpont, Alphonse, de Hooi'ebeke.
39 Vander Meerschen. Eugène, de Bruxelles.
40 Van Beeck, Théophile, de Wommelghem.
41 Bolle, Emile, de Fleurus.
42 Le Tellier, Pol. d'Ath.
43 Malherbe, Paul, d'Andenne.
44 Vanden Wouver, Arthur, d'Anvers.
45 Van Winckel, Georges, de Lokeren.
46 De Cooman, Oscar, de Ninove.
47 Roelandts, Aimé, de Wacken.
48 Lauwers, Jean, d'Ostende.
49 De Bleeckere, Léon. d'Audenai'de.
50 Petit. Louis. d'Auvelais.
51 de Faudeur, Adelin, de Bruxelles.
52 Gillaiu, Edouard, de Glabais.
53 Leduc, Octave, de Velaines.
54 Vico, Louis, de Maubrai.
55 Baus, Hector, d'Ypres.
56 Buisseret. René, de Wavre.
57 Misonne, Edouard, de Gilly.
58 de Troostembergh, Louis, de Louvain.
( 313 )
59 d'Udekem, Ferdinand, de Bossut-Gottechain.
60 Hannotte, Alphonse, de Battice (Ghaineux).
61 Dujardin, Narcisse, de Bastogne.
62 Delvenne, Joseph, de Stavelot.
63 Stamane, Edmond, de Ghièvres.
6i Verwilghen, Alphonse, de St-Nicolas.
65 Wyseur, Ferdinand, de Menin.
66 Stas, Joseph, de St-Trond.
Ire ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE.
Avec la plus grande distinction.
1 Lombaerts, Joseph, d'Anvers.
Avec grande distinction.
2 Schottey, Eugène, de Menin.
3 Van Malleghem, Amédée, de Nukerke.
4 Haghebaert, honoré, d'Elverdinghe.
5 Toelen, Auguste, d'Anvers.
Avec distinction.
6 Roelandts, Emile, de Tielrode.
7 Verstraeten, Gonstant, de Vlierzele.
8 Goemine, Auguste, d'Aeltre.
9 Beheyt, Alard, de Bruges.
10 Vanden Wouver, Léonce, d'Anvers.
11 Gonveut, Camille, de Boom.
12 Hemeleers, Max, de Bruxelles.
13 Coelembier, Joseph, de Courtrai.
14 Pieraerts, Paul, de Malines.
15 Soenens, Ernest, d'Audenarde.
16 Maton, Aristide, de Bruxelles.
17 Vermoelen, Pancrace, de St-Josse-ten-Noode.
D'une manière satisfaisante.
18 Demolder, Jean, de Basse- Wavre.
19 Gappuyns, Joseph, de Gorbeek-Dyle.
20 Van Stratum, Raymond, d'Anvers,
21 Fabry, Léon, de Marchin.
22 Verhaert, Hubert, de Hersselt.
( 314 )
23 Vande Velae, ii^dgard, disque.
24 Ameye, Raymond, de Roulers.
25 Poncelet, Paul, d'OlTagne.
26 Hertsens, Henri, de Doel,
27 Depla, Arthui", de Ruddervoorde.
28 Gilles, Stanislas, d'Arendonck.
29 Tanger, Auguste, de Moerkerke-lez-Bruges.
30 Coppin, Désiré, de Neuve-Église.
31 De Quinnemar, Raymond, de Heule.
32 Peeters, Louis, de Neeroeteren.
33 Goedhuys, Joseph, d'Attenrode-Wever.
34 Vanden Begin, Eugène. d'Anvers.
35 Dewit, Ferdinand, de Terhaegen.
36 De Béer, Joseph, de Leeuwerghem.
37 Aerts, Jules, de Wyneghem.
38 Raeymaekers, Eugène, de Lichtaert.
39 Bouhy, Victor, de Liège.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE.
Avec la plus grande distiiictioji.
1 Dochy, François, de Barry.
Avec grande distinction.
2 Burie, Eugène, de Grammont.
3 Aerts, Achille, de Lierre.
Avec distinction.
4 Tielens. Charles, de Maestricht.
5 Vander Smissen, Léon, de Genenbosch.
6 Vande Lanoitte, Evariste, d'Ypres.
7 Loridan, AltVcd. de Ploegsteert.
8 Cappuyns, Joseph, de Gorbeek-Dyle.
D'une manière satisfaisante.
9 Van Hove, Joseph, de Londerzeel.
10 Lemaître, Emile, do CourccUes.
11 Cools. Léon, de Bruxelles.
12 De Geest, Fernand, de Lokeren.
13 Lanen, Jules, de Gheel.
( 315 )
14 Goffaerts, Camille, de Louvain.
15 Belloy, Joseph. d'Anvers.
16 Vanden Broeck, Jean, de Jette-St-Pierre.
17 Van Hoof, François, de Koningshoickt.
18 De Witte, Alfred, de Velsicque.
19 Indekeu, Jacques, de Neerneteron.
20 De Moor, Tliéodore, d'Oombergen.
1 Mertens, Alfred, de Hainme-Ste-Anne.
22 De Bleeclcere, Paul, d'Audenarde.
3 Claes. Julien, de Castre.
4 Van Stratuai, Raj-mond, d'Anvers.
25 Bruaux, Lou's, de Hanzinnes.
26 Demarbaix, Théodore, d'Eynthout.
ÉPREUVE SUPPLÉMENTAIRE DE L'EXAMEN DK
CANDIDAT NOTAIRE.
Avec distinction.
etellier, Pol, d'Ath.
EXAMEN DE CANDIDAT NOTAIRE
(DOCTEURS EN DROIT).
Avec la plus grande distinction.
Jonnart, Orner, de Masnuy.
Avec grande distinction.
2 Wacrenier, Paul, d'Escanafles.
3 De Brie, Alphonse, de Courti-ai.
4 De Visschere, Emile, de Ruddervoorde.
5 Demaret, Alfred, d'Aubel.
Avec distinction.
6 Wouters, Jean. d'Anderlecht.
^7 Gravis, Orner, de Péronne-lez-Binche.
8 Baeten, Ernest, de Nieuwerkerken-lez-Alost.
9 Nagels, Charles, de Hassclt.
10 Thienpont, Alphonse, de Hoorebeke.
D'une manière satisfaisante.
il Roberti, Max, de Louvain.
18.
( 316 )
12 Butaj'e, Emile, de INIessines.
13 Beaulo5'e. Eusèbe. de Rhisnes.
14 De Vos. Michel, d'Audenarde.
15 Schepens, Louis, de Bulscamp.
16 Wilmai't, Adolphe, de Gosselies.
FACULTE DE MEDECINE.
Ire ÉPREUVE DE CANDIDATURE.
Avec grande distinction.
1 Pouillon, Henri, d'Estinnes-au Mont.
2' Huriaux, Pierre, de Hantes- Wihéries.
3 Ide Manille, de Wervicq.
Arec distinction.
4 Haelewj'ck, Aimé, de Charleroi.
5 Vendrickx. François, de Bruxelles.
6 Van Waesberghe, Edouard, d'Eecloo.
7 Somers, Emile, de Gierle.
8 Asselbergs, Jean, de Bruxelles.
9 Renoirte, Marins, de St-Ghislain.
10 Boucquey. Hilaire, de Poperinghe.
11 Lecouturier, Edmond, de Walhain-St-Paul.
D'une manière satisfaisante.
12 Van Houtte, Alidor, de Desselghem.
13 Moulin, Jules, d'OEudeghien.
14 Laenen, Joseph, de Heyst-op-den-Berg.
15 Deraade, Pol, de Connues.
16 Gabriels, Raymond, de Muncbzwalm.
17 Deréme, Alfred, de Grand-Reng.
18 Goemaere, César, de W3'tschaete.
19 Scruel, Vincent, d'Anvers.
20 Wauters, Emile, de Grobbendonck.
21 Ameye, Emile, de Roulers.
22 Van Hoonacker. Pierre, de Bruges.
23 Lefevre, Lubin, de Wanferzée.
( 317 )
24 Van Egroo. Alphonse, de Stavele.
25 Verhoef, Léon, de Bruges.
26 Gompagnion, Jean, de Roubaix.
27 Verryt, Jean-François, de Tremeloo.
28 Buj-se, Henri, de Menin.
29 Mahy, Louis, de Soh-e-St-Géry.
30 Cea, Emile, de Horrues.
31 Vermeersch. Emile, de Houthem (Furnes).
32 Haverland, Eugène, de Thy-le-Château.
33 Vsm Doorslaer, Georges, de Malines
34 De Braeckeleer, Xavier, d'Ophasselt.
35 Moulaert, Théodule, de Bruges.
36 Feys, Odilon, d'Eggewaertscappelle.
37 Beurskens, Antoine, de Neer (Pays-Bas).
38 Brehain, Clovis, de Thieulain.
39 Verbelen, Charles, de Buggenhout.
40 Byl. Jean, de Perck.
41 Gollot, Joseph, de Lustin.
42 Lcbas, Alfred, de Mons.
43 Alenus, Gustave, de Baelen.
44 Blerot, Edmond, d'Ixelles.
45 Gambron, Gharles, d'Ath.
46 Seghin, Emile, de Ste-Marie-d"Oignies.
47 Van Noyen, Louis, de Wihyck.
48 Mahieu, Emile, de Géminés.
49 Jeanty, Arthur, de Strainchamps.
50 Witvrouwen, Isidore, de Bouwel.
51 Dutoy, Ai'thur, de Namur.
52 Debisschop, Emile, d'Etichove.
53 Lox, Basile, de Neerlinter.
54 Temmerman, Philéaion. d'Erembodeghem.
55 Ortegat, Lucien, de Malines.
56 Pousseur, Emile, de Gedinne.
57 Gusters, Michel, de Groote-Brogel.
58 Haveau, Jules, de Ghapelle-lez-Herlaimont.
59 Gailly, Albert, de Nivelles.
60 Reners, Louis, de Hasselt.
61 Lefevre, Théophile, de Louvain.
( 318 )
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE.
Avec la plus grande distinction.
i Brebant, Adhémar, de Warquegnies.
Avec grande distinction.
2 Feys, Victor, de Thielt.
3 Carlier, Emile, de Meerbeke.
4 De Champs, Alfred, de Châtelineau.
5 Bauwens, François, de Viersel.
6 Planquart, Cyrille, de Mouscron.
7 Helsmortel, John, d'Ostende.
Avec distinction.
8 Van Bierv'liet, Jules, de Bruges.
9 Kuyl, Clément, de Vilvorde.
10 Tellier, Elie, de Barbençon.
11 Fauconnier, Edmond, de Mignault.
12 Dusollier, Cj'rille, de Luingne.
13 Rubbens, Emile, de Zèle.
14 Flahou, Camille, de Wulveringhem.
15 Claes, François, d'Oetinghen.
16 Devaux, Léon, de Philippeville.
17 Deleval, Rémi, d'Aubel.
18 Delchevalerie, Jules, de Temploux.
D'une manière satisfaisante.
19 Van Eynde, Henri, de Moll.
20 Maeyens, Eugène, de Knesselaere.
21 Mahieu, Albert, de Rumbeke.
22 Rooryck. Emile, de Hoogstaede.
23 Vanden Wouwer, Louis, d'Itegem.
24 Joye, René, de Woumen.
25 Hertsens, Pierre, de Stekene.
26 Basyn, Georges, de Bruges.
27 De Ridder, Joseph, de Deurne.
28 Xhonneux, Jacques, de Lontzen.
29 Lamal, Louis, de Ninove.
319 )
30 Eeckman, Jean, de Tournai.
31 Laporta. Auguste, de Lierre.
32 D"Hauwer, Pierre, de Castre.
33 Van Holder, Auguste, de Herinnes.
34 Billouez, Antuine, de Maulde,
35 Maliaux, Léon, de Boignée.
36 De Lantsheere, Joseph, d'Assche.
37 Jullien. Albert, de St-Hubert.
38 Baudlium, Léon, de Bois-de-Villers.
39 Prévost, Erinire, de Tourpes.
40 Rademaekers. Joseph, de Maeseyck.
41 Fostie, Antoine, de Signeulx.
42 Gielis, François, de Liège,
43 Mostaert. Georges, de Watou.
44 Van Gorp. Eugène, de Booitmeerbeek.
45 Allard, Eloi, de Châtolineau.
46 Lonimen, Ferdinand, de MoU.
47 Pelgrims, Albéfic, de Louvain.
48 Plauquart, Godel'roid. de Mouscron.
49 Reuseus, Georges, de Malines,
50 Theunis, Jules, de Wygmael.
51 Goossens, Edmond, de Malines.
52 Van Tricht, Emile, de Louvain.
53 De Gheselle, Gustave, tllngelmunster.
54 Verstappen. Henii, de Diest.
55 Nansoû, Jean, de Verviers.
56 Van Hoonacker, Pierre, de Bruges.
57 Van Baelen, Adolphe, de Louvain.
58 Claos, Alphonse, de Herent.
59 Drousie, Jules, de Hornu.
60 De Ryck, Léon, de Tamise.
61 Duchàteau, Alphonse, de Malines.
62 Lebrun, Nestor, de Seloignes.
63 Janssens, Alexandre, de Lillo.
64 Leemans, Charles, de Malines.
65 Van Meirhaeghe, Jules, de Mullem.
66 Gevaert, Charles, d'Eyne.
67 Jobart, Gustave, de Diuant.
( 320 )
68 Comelis, Emile, d'Ostende.
69 Leroy, Franz, de Verviers.
KXAMEN DE DOCTEUR EX MÉDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS (l^ ÉPREUVE).
Avec la plus grande distinction.
1 Heymans, François, de Ghoyck.
2 Doutreligne, Robert, de Gourtrai.
3 Bovy, Jules, de Villers-le-Peuplier.
Avec grande distinction.
4 Louveaux, Charles, de Malines.
5 Verschraegen, Jean, de Beirvelde.
6 Dutilleux, Marcellin, de Goutisse.
7 Gastelain, Louis, de Gouy-le-Piéton.
8 Wouters, Henri, de Louvain.
9 De Marbaix, Franz, d'Ej^nthout.
Avec distinction.
10 Foucai't, Adhémar, de Mainvault.
11 Praet, Emile, de Grammont.
12 Piret, Jules, d'Eghezée.
13 Lamal, Prosper, de Malines.
14 Depoitte, Emile, de Ronquières.
15 Gillet, Joseph. d'Anloy.
16 Vincart, Antoine, de Saintes.
17 Standaert, Léopold, d'Adegem.
18 Turner, Alfred, du Rœulx.
19 Tamine, Edmond, de Nivelles.
20 Vilain, Albert, de Pâturages.
21 Debie, Joseph, de Lichtaert.
22 Fortemps, Gérard, de Trembleur.
23 Vanden Hove, Gonstant, de St-Trond.
24 Dessy, Jules, de Dion-le-Val.
f& Gits, René, d'Iseghem.
D'une manière satisfaisante.
26 Lantmeeters, Louis, de Genck.
( 321 )
27 Alesch, Edouard, de Bascharage.
28 Van Goillie, Edouard, de Gits.
29 Van Bever, Odilon, d'Okegem.
30 Lefebure, Ernest, de Thieusies.
31 Possemiers, Victor, d'Anvers.
32 Gallez, Léon, de Châtelet.
33 Vermeylen, Louis, de Louvain.
34 Moereels, Céleste, de Willebroeck.
35 De Gorte, Victorien, de Hove.
36 Wynants, Joseph. d'Opwyck.
37 Gaffet, Adolphe, de Haine-St-Paul.
38 Stroobants, Rodolphe, de Leeuw-St-Pierre-
39 Van Vooren, Victor, de Watervliet.
40 Blancke, Auguste, de Wj-nghene.
41 Faucon, Adolphe, du Rœulx.
42 Duvellié, Henri, de Mourcourt.
43 Laenen, Romain, de Heyst-op-den-Berg.
44 Stryckers, Alphonse, de Maesej'ck.
45 Lemaître, Edouard, de Gharleroi.
46 Van Looveren, Henri, de Wuestwezel.
47 Nlhon, Toussaint, de Trembleur.
48 Masen, Emile, de Lede.
49 Piret, Prosper, de Tournai.
50 Vîdentin, Eudore, de Gonrieux.
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE
CHIRURGIE ET ACCOUCHEMENTS l2me ÉPREUVE).
Avec la plus rjrancle distinction.
1 Brusselmans, Jules, de Puers.
2 Mortieaux, Henri, d'Andonne.
3 Giele, Frédéric, de Louvain.
4 Rubbens, Armand, do Zèle.
Avec grande distinction.
5 Lefebvre, Edmond, d'Ohey.
6 Aerts, Florent, de Maiiinne.
7 Glorieux, Henri, de Bruges.
( 322 )
8 Leuridan, Aimable, de Nieppe.
9 Verwilghen. Alphonse, de Roosendael.
10 Bragard. Henri, de Cliarneux.
11 Haers, Honoré, de Bassevelde.
12 Thevelin, Arthur, de Kemmel.
13 Sacré, Edmond. dTves-Gomzée.
14 Gillet, Joseph, d'Anloy (Libin).
Ai-ec distinction.
15 Maubille, René, de Lonpoigne.
16 Hiernaùx, Emile, d'^ ^larchienne-au-Pont.
17 Wibin, Benjamin, de St-Geoi'gi^s.
18 De Mesmaecker, Pierre, de Steenhuffel.
19 Caucheteux. Anatole, de Thumaide.
20 Van Kronkelsven. François, de Quaedraechelen.
21 Toné, Michel, de Reckhoim.
22 Schelfliaut, Léon, de Sinay.
23 Daine, Alfred, de Beaumont.
24 Bergen, Louis, de Langdorp.
25 Courtoy, Auguste, de Hervé.
26 De Naeyer, Théodore. d'Alost.
27 Le Jeune. Camille. d'Estinne-au-Val.
28 Bodart, Charles, de Naraur.
29 Pattyn, Emile, de Handzaeme.
30 Godeau, Jules, d'Ittre.
31 Ingebos. Jean, de Nethen.
32 Vander Haegen, Jean-Baptiste, de Tourneppe.
33 Yserbyt, Alphonse, de Cuerne.
34 Evrard, Léon, d'Acoz.
35 Morciaux, Alfred, de Jodoigne.
36 Marot, Jules, de Rochefort.
37 Alesch, Edouard, de Bascliarage.
38 Vander Haeghen, Cyrille, de Sulsicque.
D'une inaaiére satisfaisante.
39 Valvekens, Andronic, de Rillaer.
40 Verhoeven, Louis, de Nieuwrode.
41 Burton, Cyprien, de Foy-Notre-Dame.
( 323 )
42 Martin, Aimé, de Niverlée.
43 Pasquasy, François, de Beirendrecht.
44 Pourbaix, Hein'i, de Gourcelles.
45 Wéry, Auguste, de St-Georges.
46 Stubbe, Lambert, de Bruxelles.
47 Strauven, Hippolyte. d'Engeluianshoveri.
48 Pratte, Auguste, de Quartes.
49 Smet, Auguste, de St-Nicolas.
50 Boeder, Mathias, de Bi-eidweiler.
5i Hottlet, Alfred, de Bioul.
52 Vranckx, Bichard. de Glabbeek-Suerbempde.
53 Devos, Maurice, d'Eecloo.
54».Luyten, Louis, de Beggynendyck.
55 Lodewyckx. Jules, de Hougaerde.
56 Thiernagand, Alphonse, de Lambermont
•57 Devos, Victor, dAth.
■58 Dupagne, Jules, de Pontillas.
59 De Leyn, Emile, de Foëcv (France).
60 Delbeke, Jules, de Thonrout.
€1 Claes. Jean-Baptiste, d'Oetinghen.
62 Godeau, Charles, de Virginal.
63 Derroitte. Nestor, de Cinoy.
M Debandt. Emile, de Boesinghe.
'65 Roland, Joseph, de Grosage.
66 Guyaux. Emile, de Ham-sur-Sambre.
67 Volt, Victor, de Beauvechain.
68 Roosens, Joseph, de Maffe.
69 Dessy. Ernest, de Dion-le-Val.
70 Goedertier, Polydore. de Munte.
71 Lucq, Louis, de Templouve.
72 De Wuli; Camille, d'Ingelmunster.
73 Grard, Louis, de Brasménil.
74 Laurent, Edmond, de Daussois.
75 Michiels, Victor, de Keei'borghen.
76 Van Pevenage, Henri. d<^ Nederbi'akol
77 Muls, Charles, de Herent.
19
( 324 )
EXAMEN DE DOCTEUR EN MÉDECINE
CHIRXJRGIE ET ACCOUCHEMENTS (3™" ÉPREUVE).
Avec la plus grande distinction.
1 Rubbens, Armand, da Zèle.
2 Mortiaux, Henri, d'Andenne.
3 Giele, Frédéric, de Louvain.
4 Glorieux, Henri, de Bruges.
5 Brusselmans, Jules, de Puers.
Arec grande distinction.
6 Maubille, René, de Loupoigne.
7 Van Krunkelsven. François, de Quaedrnechelen.
8 De Mesmaeciier, Pierre, de Steenhuffel. ^
9 Schepens, Auguste, de Bulscamp.
10 Roose, Arthur, de Courtrai,
11 Sacré, Edmond. d'Yves-Gomzée.
12 Leuridan, Aimable, de Nieppe.
13 Thevelin, Arthur, de Kemmel.
14 Verwilghen, Alphonse, de Roosendael.
15 Morciaux, Alfred, de Jodoigne.
Avec distinction.
16 Thoné, Michel, de Reckheim.
17 Wéry, Auguste, de St-Georges,
18 Wibiu, Benjamin, de St-Georges.
19 Gaucheteux, Anatole, de Thumaide.
20 Lefebvre, Edmond, d'Ohey.
21 Aerts, Florent, de Marlinne.
22 Hiernaux, Emile, de Marchienne-au-Pont.
23 Bergen, Louis, de Langdorp.
24 Schelfhaut, Léon, de Sinay.
25 Bodart, Charles, de Namur.
26 Martin, Aimé, de Niverlée.
27 Gourtoy, Auguste, de Hervé.
28 Le Jeune, Camille, d'Estinne-au-Val.
29 Vander Haogen, Jean-Baptisto, de Tourneppe.
30 Delbeke, Jules, de Thourout.
31 Haers, Honoré, de Bassevelde.
( 325 )
32 De Naeyer. Théodore, d'Alost.
33 Ingebos, Jean, de Nethen.
34 Pattyn, Emile, de Handzaeme.
35 Marot, Jules, de Rochefoi't.
36 Evi'ard, Léon, d'Acoz.
37 Yserbyt. Alphonse, de Cuerne.
38 Vander Haegen, Cyrille, de Sulsicque.
D'une inanière satisfaisante.
39 Pasquasy, François, de Beirendrecht.
40 Hottlet, Alfred, de Bioiilx.
41 Valvekens. Andronic, de Rillaer.
4âtStubbe, Lambert, de Bruxelles.
43 Pourbaix, Henri, de Coui'celles.
44 Devezon, Hector, de Chièvres.
45 Strauven. Hippolyte, d'Engelmanshoven.
46 Burton, C5T>rien. de Foy-Xotre-Dame.
47 Yernaux, François, de Villers-la-Ville.
48 Sraet, Auguste, de St-Nicolas.
49 Daine, Alfred, de Beaumont.
50 Verhoeven, Louis, de Nieuwrode.
51 Boeder, Mathias, do Breidweiler.
52 Bricard, Ernest, de Falmagne.
53 Luyten, Louis, de Beggyneudj'ck.
54 De Leyn. Emile, de Foëcy (France).
55 Pratte, Auguste, de Quartes.
56 De Vos, Maurice. d'Eecloo.
57 Lodewyckx, Jules, de Hougaerde.
58 Vranckx, Richard, de Glabbeek-Suerbempde.
59 Dupagne, Jules, de Pontillas.
60 Godeau, Jules, d'Ittre.
61 Debandt, Emile, de Boesinghe.
62 Claes. Jean-Baptiste, d'Oetinghen.
613 Thiemagand, Alphonse, de Lambermont.
64 Godeau, Charles, de Virginal.
65 Derroitte, Nestor, de Ciney.
66 Devos, Victor, d'Ath.
67 Guyaux, Emile, do Ham-s/-Sambre.
( 326 )
68 Volt, Victor, de Beauvechain.
69 Dessy, Ernest, de Dion-le-Val.
70 Roosens, Joseph, de Maffe.
71 Roland, Joseph, de Grosage.
72 Laurent, Edmond, de Daussois.
73 Goedertier, Polydore. de Munte.
74 Van Pevenage, Henri, de Nederbrakel.
75 De Wulf, Camille. d'Ingel munster.
76 Grard, Louis, de Brasméuil.
Ire ÉPREUVE DE L'EXAMKX DE PHARMACIEN.
Avec la plus grande distinction.
1 Ranwez, Fernand. de Morialmé.
2 Lemaitre, Alphonse, d'Escanafles.
Avec distinction.
3 Gallez, Maurice, de Binche.
4 Haelewyck, Louis, de Charleroi.
5 De Schepper, Camille, d'Oedelem.
D'une manière satisfaisante.
6 Friart, Gustave, du Rœulx.
7 Moens, Léon, de Malines.
8 Mathy, Joseph, de Louvain.
9 De Hondt, Louis, d'Aertselaer.
10 Mauray. Emile, de Grand-Reng.
11 Frère, Alexandre, de Gilly.
12 Beaulieu, Léon, de Namèche.
13 Deneef, Joseph, de Louvain.
14 Burghgraeve. Pierre, de Molenbeek-St-Jean.
15 Hanssens, Guillaume, de Huyssinghen.
16 Dambrin, Léopold, de Roucourt.
17 Halloy, Adehn, de Rosée.
18 Vincx, Richard, d'Oplinter.
19 Gobeaux, Jules, de Forges.
20 Nuj'ers, Jules, de Bruxelles,
21 Roland, Oscar, de Grosage.
22 Lamelle, Clément, de Forville.
( 327 )
23 Dehoest, Gratien, de Horrues.
24 Dotremont. Arthur, de Tirlemont.
25 Van Schoubroek, Louis, do Diest.
26 De Bruyne. Philémon. de Moerbeke.
27 Robyns, Pierre, d'Attenhoven.
28 Gossiaux, Louis, de Xiederpalen.
29 Boulvin, Augustin, de Gerpinnes.
30 Woltèche, Eugène, de Frasnes-lez-Couvin.
31 Janssens, Edouard, de Borgerhout.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE PHARMACIEN.
Ai-ec la plus grayide distinction.
i Lemaître, Alphonse, d'Escanafles.
Ai:ec grande distinction.
2 Ranwez, Fernand, de Morialmé.
Arec distinction.
3 Burghgraeve, Pierre, de Molenbeek-St-Jean.
D'une manière satisfaisante.
4 Moens, Léon, de Malines.
5 Math3% Joseph, de Louvain.
6 Friart, Gustave, du Rœiilx.
7 Mauro}-, Emile, de Grand-Reng.
8 Siroe, Constant, de Malines.
9 Gallez, Maurice, de Binche.
10 De Hondt, Louis. d'Aertselaer.
11 Beaulieu, Léon, de Namèche.
12 Gobeaux, Jules, de Forges.
13 Dambrin, Léopold, de Roucourt.
14 Haelewyck, Louis, de Gharleroi.
15 Halloy, Adolin. de Rosée.
16 Hanssens, Guillaume, de Huyssinghen.
17 Laruelle, Clément, de Forvifle.
18 Frère, Alexandre, de Gilly.
19 Deneef, Joseph, de Louvain.
20 Nuyers, Jules, de Bruxelles.
21 De Bruyne, Philémon, de Moerkerke.
( 328 )
22 Vincx, Richard, d'Oplinter.
23 Van Schoubroeck, Louis, de Diest.
24 Boulvin, Augustin, de Gerpinnes.
25 De Schepper, Camille, d'Oedelen.
26 Dotremont, Ai-thur, de Tirlemont.
FACULTE DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Ire ÉPREUVE DE CANDIDATURE.
Avec la phts grande distinction
1 De Pelsmaecker, Prosper, de Denderleeuw.
Avec grande distinction.
2 Paillot, René, de Roucourt.
3 Van Ti'impont, Benoît, de Grammont.
4 Petit, Alphonse, de Mons.
5 Jacquai't, Camille, de La Louvière.
Avec distinction.
6 Lebi-un, Théophile, de Flobecq.
7 Roger, Denis, de Bruges.
8 CarUer, César, de BEisècles.
9 de ToUenaer, Louis, d'Ostende.
10 Lepîiige, Léopold, de Herenthals.
11 BiTivninckx, Léon, de Termonde.
12 Verhoeven, Louis, d'Anvers.
13 Wittmann, Jules, de Malines.
D'une manière satisfaisante.
14 Gilis, Hubert, de Bruxelles.
15 de Liedekerke. ct>; Albert, de Leeuw-St-Pierre.
16 Leysbeth, Nicolas, de Louvain.
17 De Merlier, Louis, de St-Nicolas.
18 de Tei'wagne. Joseph, d'Anvers.
19 deGhellinckd'Elseghem, chrJ., deWaneghem-Lede
20 Mercier, Odon, d'Ogy.
21 Béthune, baron François, de Gand.
V 329 )
22 Renard, Jules, de Fraire.
23 Jaquet, Emile, de Ville-sui--Haine.
24 Poncelet, Ernest, de Diuant.
25 d'Haart, baron Fernand, de Bruxelles.
26 Frères, Fernand, de Mons.
27 Angillis, Einile, d'Ypres.
28 Bareel, Jean, de Bruxelles.
29 Bogaerts, Fernand, de Tirlemont.
30 d'Huart, baron Albert, de Bruxelles.
31 de Man, Amédée, de Varssenaere.
32 Le Jeune, Jules, d'Arlon.
33 Leroy, Adrien, de Binche.
34 Behaghel, Gaston, d'Anvers.
35 Lambrechts, Victor, d'Oostroosebeke.
36 de Géradon, Gustave, de Liège.
37 Havenith, Emmanuel. d'Anvers.
38 Declercq, Joseph, de Louvain.
39 Dhont, Charles, de Bruges.
40 De Becker, Edgard, de Tirlemont.
41 Collard, Alphonse, de Verviers.
42 Dierckx, Léon, de Turnhout.
43 Elleboudt, Victor, de Langemarck.
44 Thomas, Auguste, de Fontaine-rEvèque.
45 Henquinez, Timothée, d'Athis.
46 Turlot, Léon, de Chimaj' .
47 Van Grootven, Edmond, de Blicquy.
48 Schwind, Jean, de Septfontaine.
49 Pourcelet, Fernand, d'Ecaussines.
50 Wibaut, Edmond, de Tournai.
51 de Briey, cte Charles, de Laclaireau.
52 De Jonghe, Louis, d"Anvers.
53 Lambreghts, Séraphin, de Vorst.
54 Laitem, Adrien, de Stambrugge.
55 Bastenier, Fernand, de Gand,
56 Bertrand, FéUx, de Fourmies.
57 Leclef, Charles, d'Anvers.
-58 de Liedekerke, cte Jacques, de Bruxelles.
( 330 )
59 Spaej', Jean, d'Eecloo,
60 Toussaint, Alphonse, de Jnmet.
61 Reynaert, Ernest, de Conrtrai.
62 Demolder, Léopold, de Wavre.
63 Einard, Louis, de Bulle (Suisse).
64 Jacobs. Alfred, d'Anvers.
65 Henderickx, Alphonse, d'Anvers.
66 Cuypers, Théophile, de Bruges.
67 de Grombrugghede Looringhe, bon Wern.,de Bruges
68 De Decker, Joseph, d'Anvers,
69 Masson, Henri, d'Anvers.
70 Halewyck, René. d'Ostende.
71 Schumers, Joseph, de Maeseyck.
72 Honlet, Antoine, de Berloz.
73 Loos, Ferdinand, de Haecht.
74 Noyon, Ernest, de St-Amand.
75 Begerem. Hector, de Conrtrai.
76 Nj's, Oscar, de Jodoigne.
77 Robj'ns, Auguste, de Bruxelles.
78 Dankelman, Guillaume, de St-Josse-ten-Noode.
79 Vande Wyngaert, Athanase. de Lierre,
80 Charloteaux. Henri, de Senzeilles.
81 de Francquen. Raoul, de Gand.
82 Hamoir, Hippoljte, de Landenne-s/-Meuse.
83 Verstraeten, Cyrille, de Heule.
84 Beeckmans, Louis, d'Anvers.
85 Goppez, Georges, de Tournai.
86 Schock, Jean-Pierre, de Grevenmacker.
87 Gruls, René, de Liège.
li-e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 8 BRANCHES,
Ai-ec grande distinction.
1 Pringiei*s, Achille, de Courtrai.
Arec distinction.
2 Quinet, Charles, de Gosselies.
D'une manière satisfaisante.
3 Dupont, Lucien, d'Ostende.
4 Van Hove, Paul, de Tliielt.
( 331 )
2« ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
T COMPRIS LA LITTÉRATURE FRANÇAISE).
Avec la plus grande distinction.
1 Hocepied, Albert, de Mouscron.
2 Simonis, André, de Verviers.
3 Poullet, Prosper, de Louvain.
4 Houtart, Maurice, de Tournai.
5 Denyn, Victor, de Maliues.
Avec ffrande distinction.
0 Dubois, Ei-nest, de Verviers.
7 Martens, Charles, de Louvain.
8 Jacquart, Camille, de La Louvière.
Avec distinction.
9 van Elewyck, chevalier Théodore, de Louvain.
10 Dierckx, Louis, de Casterlé.
11 d"Anethan. baron Paul, de Paris.
12 Ruzette, chev. Albert, de St-Josse-ten-Noode.
13 Carlier, César, de Basécles.
D'une manière satisfaisante.
14 Decléves, Philippe, do Papignies.
15 Fourniez, Laurent, d î Tournai.
16 Van Roy. Jules, de Bruxelles.
17 Smits, Alfred, de Couillet.
18 Coppens, baron Ai'maiid, de Waelhem.
19 Lefevre, Charles, de Bastogne.
20 Moressée André, de Dinant.
21 Theunis. Léopold, de Wygmael.
22 Gesché, Adolphe, do Moienbeek-St-Jean.
23 Auwers, Albert, de Petit-Enghien.
24 Leplae, Alfred, de Fumes.
^ Coulon, Georges, de Sirault.
26 van E>11, baron Edgar, de Liège.
27 Cabaret, Philippe, de Gand.
28 Berckmans, Gustave, d'Anvers.
29 Berckmans, Chai'les, de Bruxelles.
19.'
( 332 )
30 de Lannoy, comte Pliilippe, de Bruxelles.
31 Slegers, Joseph, de Tougres.
32 Dewit, Hippolyte, de Louvain.
33 Dehon, Emile, de Chatelineau.
34 Gastiaux, Arthur, de Leuze.
35 De Cock, Georges, d'Anvers.
36 de Thomaz de Bossierre, Fernand, de Louvain.
37 Iweins, Henri, d'Ypres.
38 Coopman, Joseph, de Heusy.
39 Surmont de Volsberghe, baron Théodore. d'Ypres.
40 Simonis, Iwan, de Verviers.
41 Leblux, Henri, de Brugelette.
42 de Schouttete de Tervarent, chev. Ro-nain. de
St-Nicolas.
43 Havenith, Maurice, d'Anvers.
44 Smits, Maurice, de Bruxelles.
45 Désolée, René, de Tournai.
46 Mercier, Odon, d'Ogy.
47 Georges, Fernand, de Cliarleroi.
48 Hertogho, Charles, d'Anvers.
49 Visart de Bocarmé, Etienne, de Bruxelles.
50 de Sant'Anna, Emmanuel, de Turin.
51 Lahaye, Edmond, de Fontaine-l'Evéque.
29 ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHIES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE;.
Arec la plus grande distinction.
1 Dewulf, Maurice, de Poperinghe.
2 Do Pelsmaecker, Prosper, de Denderloeuw.
Avec grande distinction.
3 Vermeersch, Oscar, d'Ertvelde.
4 Bossaerts, Gérard, d'Anvers.
Avec distinctio)).
5 Van Overberghe, Cyrille, de Courtrai.
6 Carbon, Jules, d'Ostende.
7 Opsomer, Achille, de St-Genois.
( 333 )
D'une manière satisfaisante.
8 Smets, Eugène, de Neerpelt.
9 Verhelst, Joseph, de St-Josse-ten-Noode
10 Loos, Edouard, de Louvain.
11 Thieupont. Orner, de Hoorebeke.
12 De Brabaiit, Alphonse, de Roulers.
13 von Haeften, baron Gaston, d'Anvers.
14 Caillioux, Arthur, de Tirlemont.
15 Ooms, Louis, de Tessenderloo.
16 Begerem. Georges, d'Ypres.
17 De Smeth, François. d'Anvers.
18 Liusseu. Albert, d'Anvers.
19 EUeboudt, Maurice, de Langemarck.
20 De Clercq, Arthur, de St-Nicolas.
21 Verachtert, Joseph, de Norderwjj^ck.
22 Schellekeus, Joseph, de Lierre.
23 Struelens. Emile, de Grammont.
24 Angillis, Emile, d'Ypres.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 5 BRANCHES
Y COMPRIS l'histoire MODERNE).
D'Orne manière satisfaisante.
Renotte, Edmond, d'Anvers.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHES
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FRANÇAISE).
Avec distinction.
1 Quinet, Charles, de Gosselies.
D'une manière satisfaisante.
2 Thimus, Edgai'd, de Battice.
3 Kayser, Simon, d'Esch-sur-Alzette.
2e ÉPREUVE DE CANDIDATURE (SUR 2 BRANCHKS
Y COMPRIS LA LITTÉRATURE FLAMANDE).
Avec grande distinction.
1 Pringiers, Achille, de Gourtrai.
( 334 )
Avec distinction.
2 Dupont, Lucien, d'Ostende.
D'une mayiiire satisfaisante,
•.i Van Hove, Paul, de Thiolt.
ÉPREUVE SUPPI ÉMENTAIRE SUR LE GREC.
Ar-ec gron'le distinction.
1 Dewnlf, Maurice, de Poperinghe,
Arc: distinction.
2 Godineau, Emile, de Wiers.
D'une mmii re saiisfiiisante.
3 Deploige, Simon, de Tongres.
4 Cabaret, Philippe, de Oand.
Ire ÉPREUVE DE DOCTEUR EN PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Ai-ec distinction.
1 Couwenbergh, Adrien, de Hoeven (Pays-Bas).
2 De Ci'aene, Georges, de Courtrai.
D'une manière satisfaisante.
3 Biwer. Jean-Pierre, de Remich.
4 Piette, Léopold. de Denée.
2«' ÉPREUVE DE DOCTEUR EN PHILOSOPHIE ET LETTRES.
Avec la plus grande distinction.
1 De Craene, Georges, de Courtrai.
Avec distinction.
2 Couwenbergh, Adrien, de Hoeven.
D'ntiç manière satisfaisante.
'.i Stadnicki. comte Ladislas, de Lublin (Pologne).
4 Biwer, Jean-Pierre, de Rernicli.
( 335 )
FACULTÉ DES SCIENCES.
Ire ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE CANDIDAT EN SCIENCES-
NATURELLES.
Arec la plus grande distinction.
1 Henry, Paul, de Louvain.
2 Radermecker, Walthère, de Bilstain.
Avec (Irlande distinction.
3 Van Weddingen, Arthur, de Louvain.
4 Dhaenens, Achille, de Syngem.
5 Venycken, Henri, de Brasschaet.
6 Tahon, Gaston, de Regnauwez.
7 Sobry, Jules, de Sweveghem.
8 Demarbaix, Henri, d'Ej'nthout.
Arec distinction.
9 Gompagnion, Joseph, de Roubaix.
10 Dai'denne, Joseph, de St-Remy-lez-Chimay.
11 Siderius. Eugène, de Heure.
12 Appelmans, Jean, de Schepdael.
13 Iserbyt. Alphonse, de Bossuyt.
14 Berteaux. Louis, de Thuin.
15 Peeters, Auguste, de Malines.
16 Becker, Florent, de La Miueiie.
17 Sironval, Alfred, de Hervé.
18 Meeus, Jean-Baptiste, d'OostinalIe.
19 Dandoy, Joseph, de Mettecoven.
20 Van Nieuwenhuj^zon. Germain, de Malines.
21 Peeters, Josse, de Bouwel.
22 Lenfant. Léopold, de Gembloux.
23 Devos, Pierre- Antoine. d'Elst.
24 Slootmans, Henri, de Duflfel.
D'une manière satisfaisante.
25 Vos, Joseph, de Hauwaert.
26 Romedenne, Ferdinand, de Florefle.
27 Quintens, Hector, de La Bouvei'ie.
28 Demeyer, Charles, de Bourg-Léopold.
( 336 )
29 De Deken, Jean, d'Anvers.
30 Peel, Urbain, de Rousbrugghe.
31 Keutgen, Guillaume, de Baelen-sur-Vesdre.
32 Buuron, Martin, de Steenbergen (Pays-Bas;.
33 Jadoul, Hubert, de Fresin.
ai Vanden Bergen, Edouard, de Molenbeek.
35 Daems, Julien, de Bruxelles.
36 Belloy, Léon, d'Anvers.
37 Timmermans, Benoit, de Gammerages.
38 Valider Haegen, Auguste, de Xinove.
39 Schautteet, Henri, de Knessela«re.
40 Smets, Joseph, de Brée.
41 Van Neste, Alphonse, de Lys-lez-Lannoy.
42 Sirjacobs, Joseph, d'Enghien.
43 Hanssen, Emile, d'Aubel.
44 Delaet, Jean-Baptiste, de Heyndonck.
45 Gauthier, Georges, de Lille.
46 De Moor, Joseph, d'Oombergen.
47 Eischen, Jean, de Schandel (Lux.).
48 Bastin, Aimé, de Jumet.
49 Dogniaux, Louis, de Roux.
50 Demey, Gérard, d'Auderghem.
51 Vander Smissen, François, de Kerckxken.
52 Godard, Joseph, de Chatelet.
53 Vander Hasselt, Théophile, de Lennick-St-Martin.
54 Dumont, Victor, de Dour.
55 Lavaerts, Joseph, d' Aerschot.
56 Van Gool, Henri, d'Anvers.
57 De Sénepart, Jean, de ChapeUe-à-Oie.
58 Smeers, Nicolas, d'Esemael.
59 Legrand, Henri, de Paliseul.
60 Mahieu, Ernest, de Comines,
61 Finet, Louis, de Boussu.
62 Gregorius. Edouard, d'Altert.
63 Pemiinckx, Arthur, de Tirlemoiit.
64 Carpréaux, Louis, de Kain.
65 François, Louis, de Montreuil-au-Bois.
( 337 )
'•66 Dony, Félix, de Quartes.
67 De Jonghe, Jules, de Roulers.
68 De Raj'iuaeker, Bernard, de Louvain.
69 Veys, Emile, de Rouli-rs.
70 Bérard, Ernest, de St-Josse-ten-Noode.
71 Peeters, Jacques, de Neeroeteren.
72 Deinat, Emile, de Florennes.
73 Daubechies, Gaston, d'Ormeignies.
74 Delrue, Désiré, de Nechin.
75 Corbiau. Louis, de Bouillon.
76 Parmontier, Louis, de Furnaux.
77 Van Elst. Julien, de Rethy.
78 Vanden Berghe. Médard, de Zuyenkerke.
79 Do Smedt, Florent, de Sterrebeek.
80 Neeffs, Prosper, de ^Lilines.
81 Fossé, Arthur, de Wannebecq.
82 Van Bever, Victor, de Sterrebeek.
83 Delecourt, René, d"Acoz.
84 Devroye, Gustave, de Villers-la-Ville.
8.3 Mnntignies, Romain, de Callenelle.
86 Piret, Paul, de Gony-lez-Piéton.
87 ISIertens, René, de Wilmaersdonck.
88 Derveau, Pierre, de Dour.
89 Rombauts, Jean, d'Itegem.
90 Tliiebaut, Octave, de Jurbise.
91 Rilioux, Zéiihyrin, de Rosée.
92 Ilavet, Jule.-^, de Tournai.
93 Launois, Edouard. d'Anlier.
94 Staflfe, Emile, de Maredret.
93 Lemaire. Charles, d\Ans.
96 Minnc, Jules, de Genappe.
97 Dcleval, Julien, d'Aubel.
98 Lambotte, Henri, de Jehay-Bodegnée.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE C.\NDIDA.T EN SCIENCES
NATURELLES.
Avec la plus yrayide distinction.
1 Louveaux, Léon, de iMalines.
( 338 )
Avec grande distinct iim.
2 Bastin, Albert, d'Aulnois.
3 De Bruyn. Dominique, de Berchem (Anvers).
4 Henry, Paul, de Louvain.
Avec distinction.
5 Godts, Léon, de Louvain.
6 Cailliau, Henri, de Leffinghe.
7 Van Haeren, Oscar, de Haine-St-Paul.
8 Ide, Manille, de Wervicq.
9 Van Emelen, Franz, de Louvain.
10 Devoldre, Alphonse, de Gulleghem.
11 Schelfhaut, François, de Liedekerke.
12 Gourtoj', Jules, de Branchon.
13 Brahy, Joseph, de Hervé.
14 Erens, Alphonse, de Fauquemont.
15 De Haene, Alphonse, de Haringhe.
16 Lebrun, Xavier, de Villers-la-Tour.
17 Robyns, Albert, de Gelinden.
18 Bertrand, Joseph, de Chandeneux.
19 François, Gaston, de St-Ghislain.
20 Buuron, Martin, de Steenbergen (Pays-Bas).
21 Robert, Léon, de Marbais.
22 Delviesmaison, Victor, de Flobecq.
23 Simonard, Léopold, de Quiévrain.
D'une manière satisfaisante.
24 Dhaenens, Jules, de Gruyshautem.
25 De Poorter. Henri. d'Emelghem.
26 Paul, Tibère, de Warcoing.
27 Bouzin, Cézar, de Béclers.
28 Gits, Jules, d'Iseghem.
29 GaiUy, Albert, de Nivelles.
30 Vermeire, Jean, de WellciMiraedt.
31 Reynders, Joseph, de St-Trond.
32 Van Clooster, Henri, de Lichtervelde.
33 Van Wynendaele, Cyrille, do Deftinghe.
34 Polfvliet Charles, de Schaerbeek.
( 339 )
35 Stroobants, Léon, de Huldenberg.
36 Loos, Emile, d'Esschen.
37 Goffart, Désiré, de Thisnes.
38 Huybreghs, Henri, de Tiirnhout.
39 VareudoQck, Alphonse, de Kieldrecht.
40 Genot, Nicolas, de Fise-le-Marsal.
41 Lamal, Albert, de Meerbeek.
42 Schepens, Philippe, de Bulscamp.
43 Yanden Abeele, François, de Bruges.
44 Vandeweghe. Camille, de Ruddervoorde.
45 Ost, Emile, de St-Pierre-CapeUe.
46 Meessen, AVilhem, d'Ehrenfeld.
47 Van Damme, René, de Roulers.
48 Petit, Maurice, de Bruxelles.
49 Ectors, Gustave, de Herck-la-Ville.
50 Savoir, Léon, de Merchtem.
51 D'Hoogh, Louis, de Rymenam.
52 Goossens, Louis, de Campenhout.
53 de Posch, Georges, de Gand.
54 De Coster, Armand, de Duysbourg.
55 De Dycker, Pierre, de Tamise.
56 Maes, Edouard, de Malines.
57 Morelle, Aimé, de Gosselies.
58 Mahieu, Pierre, de Glercken.
59 Van den Bruel, Charles, de Huldenberg.
60 Van Rossum, Pierre, de Rhode-St-Genèse.
61 De Dobbeleer, Ferdinand, de Rhode-St-Genèse.
62 Delahaye, Aloïs, de Lierre.
63 Thibaut, Jules, de Merbes-le-Ghateau.
64 Michaux, Léopold, de Perwez.
65 Genot, Eugène, d'Odeur.
66 Guelton, François, de Taintegnies.
67 Bouton, Eugène, de Chapelle-à-Wattines.
68 Jeanson, Louis, de ViUers-deux-Egiises.
69 Van Ncste, René, de St-André (Bruges).
70 Crois, Albert, de Bruxelles.
71 De Deken, Jean, d'Anvers.
( 340 )
72 Dutilleux, Ernest, d'Ohey.
73 Vandermensbrugghe, Franz, de Gand.
74 Reynaert, Alphonse, de Lichtervelde.
75 Peel, Urbain, de Rousbrugghe.
76 Jadoul, Hubert, de Frésin.
77 Quintens, Hector, de La Bouverie.
78 Nelo, Jean, de Merxplas.
79 Kockerols, Charles, d'Anvers.
80 Depoorter, Victor, de Caster.
81 Dardenne, Joseph, de St-Remy-lez-Ghimay.
82 Coenen, Emile, de Tirlemont.
83 Van Gool, Henri, d'Anvers.
84 Verbeke, Charles, de St-Gilles.
85 Keutgen, Guillaume, de Baelen-sur-Vesdre.
86 Belloy, Léon, d'Anvers.
87 Eischen, Jean, de Schandel (Gr.-Duché de Lux.).
88 Muys, Léon, de Lokeren.
89 De Meyer, Arthur, de Hamme.
90 Boodts, Emile, de Rupelmonde.
EXAMEN DE CANDIDAT EN PHARMACIE.
Avec grande distinction.
1 Depagne, Vulmaire, de Montigny-le-Tilleul.
2 Coffé, Jean-Baptiste, de Maurage.
3 Dclor, Charles, de Douvrain.
4 Henin, Oscar, de Bonsen.
Avec distinction.
5 Vander Auwermeulen, Louis, de Koningsboykt.
6 Ferin, Isidore, do Biuche.
7 Boonen, Frédéric, de Louvain.
8 Paquot, Alexis, de Micheroux.
9 Mathy, Charles, de Louvain.
10 De Maeyer, Aimé, de Beveren.
11 Van Berendonck, Hubert, de Borgerhout.
D'une manière satisfaisante.
12 Pierard, Camille, de Westmalle.
13 Carpentero, Augustin, d'Anvers.
( 341 )
14 Aertssens, Lambert, d'Eeckeren.
15 Higuet, Eugène, de Houtain-rEvêque.
16 Dell'osse, Lucien, d'Opprebais.
17 Hannecart, Emile, de Bray.
18 Vaude Velde, Arthur, de Kersbeek-Miscoui.
19 Vincart, Firrnin, de Saintes.
20 Charon, Franz, de Sautour,
21 Van Aut'nboer, Joseph, de Montaigu.
22 Spriraont, Prosper, de Wamont.
23 De Mey, Arthur, de Wodecq.
24 Van Hoof, Charles, de Heyst-op-den-Berg.
25 Corapeeren, Constant, de Lierre.
26 Van Omme^ilaghe, Prosper, de Wygmael.
27 Van Langendonck, Henri, de Linden.
28 Rigaux, Adelin, de Gerpinnes.
29 Notte, Arthur, de Wavre.
.30 Luj-paert, Pierre, de \'ilvorde.
^1 Piret, Victor, de Tournai.
32 Lecaille, Joseph, de Couvin.
33 Borlée, Auguste, de Court-St-Etienne.
34 Messinne, Barthélemi, de Jemappes.
3ô Delcuve, Gustave, de Mons.
36 Socquet, Raymond, de Jodoigne.
37 Bois d'Enghien, Clément, de Marcq.
38 Bonnet, Jules, de Montigny-le-Tilleul.
39 Lonneville, François, de Ste-Groix.
40 Lescreniei", Nicolas, d'Othée.
Ire ÉPREUVE DE CANDIDAT EN SCIENCES PHYSIQUES
ET MATHÉM.4.TIQUES.
Avec la plus (/rande distinction.
1 de la Vallée Poussin, Charles, de Louvain.
2 Sibenaler, Nicolas, de Remich (G.-D. de Lux.).
3 Lucas, Désiré, de Mons.
Avec grande distinction.
4 Absolonne, Auguste, de Givet.
5 Degroot, Louis-Théodore, d'Amsterdam.
( 342 )
D'une 'manière satisfaisante.
6 Thieffry, Octave, de Toui'nai.
7 Detiège, Victor, de Neerhejlissem.
2e ÉPREUVE DE CANDIDAT EN SCIENCES PHYSIQUES
ET MATHÉMATIQUES.
Avec gra.ncie distinction.
1 Demanet, Stanislas, de Fénal.
2 Grisar, Armand, d'Anvers.
Ire ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE DOCTEUR EN SCIENCES
NATURELLES.
Avec grande distinction.
1 Van Gehuchten, Arthur, d'Anvers.
D'une tnanière satisfaisante.
2 Van Biervliet, Jules, de Bruges.
2e ÉPREUVE DE L'EXAMEN DE DOCTEUR EN SCIENCES
NATURELLES.
Avec gratide distinction.
1 Mathieu, Antoine, de Huppaye.
2 Fourez, Joseph, de Wasmuel.
( 343 )
STATISTIQUE ORS VOMISSIONS EN THÉOLOGIE
ET i;n droit canon.
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215
( 344 )
SOITE DE LA STATISTIQUE DES ADMISSIONS EN TUÉOLOGI»!
ET EN DROIT CAXON.
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1880
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15
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( 345 )
SDITE DE L\ STATISTIQUE DES VOMISSIONS EN THÉOLOGIE
ET EN DROIT CANON.
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16
1896
6
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1
2
3
"
12
Totaux
311
81
110
38
26
12
578
( 346 )
STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES JURYS
D'EXAMEN (J).
Pbilos. 1
ANNÉE
Droit
Médecine
et
Lettres !
Sciences
TOTAL
1836
15
6
38
12
71
1837
11
33
39
13
96
1838
28
58
78
8
172
1839
31
24
59
19
133
1840
42
46
63
24
175
1841
24
41
59
19
143
1842
24
60
74
22
180
1843
32
50
84
22
188
1844
48
75
80
23
226
1845
61
52
66
25
204
1846
41
72
77
20
210
1847
54
36
76
37
2;î3
1848
50
53
84
14
201
1849
26
61
81
18
186
1850
54
38
99
25
216
1851
81
61
68
54
264
1852
88
75
58
39
260
1853
96
70
67
28
261
1854
92
62
62
29
245
1855
78
70
67
28
243
1856
93
103
108
36
340
Totaux
1069
1176
1487
515
4247
(t) Dans cette statistique et dans celle qui suit ne sont pas com-
prises les promotions aux grades scientifiques qui ont été faites a
l'Université. Vo;ez les liites nominatives insérées dans les /énuuatre».
( 347 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES
JURYS D'EXAMEN.
1
Philos.
ANNÉE 1
1
Droit
Médecine i
et
Lettres
Sciences
TOTAL.
1069
1176
1487
515
4247
1857
104
85
58(<)
54
301
1858
129
93
52
89
363
1859
120
110
36
59
325
1860
104
88
47
58
297
1861
136
93
48
79
356
1862
114
119
38
47
318
1863
135
139
30
45
349
1864
117
125
42
41
325
1865
122
143
44
56
365
1866
97
114
41
64
316
1867
114
100
44
56
314
1868
122
106
38
49
315
1869
124
107
42
71
344
1870
135
118
32
43
328
1871
144
145
56
79
424
1872
148
129
40
65
382
1873
157
162
61
97
477
1874
173
147
46
71
437
1875
187
163
59
80
489
1876
178
193
37
76
484C-Î
Totaux
3729
3655
2378
1794 ,
11556
(1) Il est à remarquer que l'épreuve préparatoire à la candidature
en scieuci's , qui avait pour objet des matières philosophiques, a été
«upprimi'e par la loi du i" mai 1R57.
(2) l):i:is ces chiffres sont compris les résultats de la session extra-
ordinaire de décembre 1876, la première qui se soit l'alto d'après la
loi du 20 mai 1876. 20
( 34S )
SUITE DE I.A STATISTIQUE DES ADMISSIONS PAR LES
JURYS D'EXAMEN.
Pliilos.
ANNÉIi:
Droit
Médecine
et
! ^Ilres
Soienr<>s
TOTAL
3729
3655
2378
1794
11556
1877
207
267
64
104
642!»
1878
197
292
123
163
775
1879
189
284
138
186
7V)7
1880
201
335
146
214
896
1881
247
335
m
210
050
1882
270
291
168
208
937
1883
252
378
177
2:-!3
1040
1884
2n
367
165
207
VSl
1885
266
323
161
207
957
1886
280
391
185
241
1007
Totaux
6081
G918
3863
3767
20629
(t) Il est à remarquer que le nombre des épreuves dans les diffé-
rentes Facultés a été considérâbleraeul aogmeoté à la suite de la loi
eu 80 mai 1876.
( 349 )
STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT LES JURYS
D'EXAMEN (1).
ANNÉE
Manière
satis-
Distinc-
Grande
(lislinc-
La pLgr.
distinc-
TOTAL
faisante
tion
tiou (t)
tion
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10
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17
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112
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1839
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12
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1840
108
35
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10
175
1841
92
27
18
6
143
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114
30
30
6
180
1843
121
38
23
6
188
1844
129
58
26
13
226
1845
120
31
32
21
204
1846
116
37
47
10
210
1847
151
55
20
7
233
1848
129
46
16
10
201
1849
135
27
19
5
186
1850
141
48
20
7
216
1851
162
62
34
6
264
1852
156
66
33
5
260
1853
157
63
33
8
261
1854
154
62
21
8
245
1855
145
57
28
13
243
Totaux
2451
822 i
474
160
3907
(1} V. la note, p. 546.
(2i 11 est à remarquer que le grade de la grande distinction b ete
lUpprimc par la loi du i" mai 1857. Il n'a donc plus été coeiere
■ près la V session de 1857.
( 350 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES GRADES OBTENUS DEVANT
LES JURYS D'EXAMEN.
Manière
Grande
La p). gr.
ANNÉE.
salis-
Distinc-
dislinc-
dlstinc-
TOTAL
faisante
tlOQ
tiou
tiOD
2451
822
474
160
3907
1856
227
73
29
11
340
1857
187
89
7
18
301
1858
253
94
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363
1859
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92
17
325
1860
218
66
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297
1861
247
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19
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1863
234
93
„
22
349
1864
213
95
„
17
325
1865
232
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n
31
305
1866
208
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18
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1867
198
93
n
23
314
1868
208
83
„
24
315
1869
216
97
f,
31
344
1870
205
88
„
35
328
1871
260
125
„
39
424
1872
2:35
118
„
29
382
1873
283
146
„
48
477
187i
278
117
„
42
437
1875
297
141
»
51
489
1876
319
126
39
484
Totaux
7396
2931
510
719
11556
(1) Voyez note 2, p.
{ 351 )
SUITE DE LA STATISTIQUE DES GBADES OBTENUS DEVANT
LES JURYS D'EX. AMEN.
1
Jlanière
Distiue-
Grande
La pi. gr.
ANNÉE
s;itis-
dii-tiuc-
distinc-
TOT-.L
fai santé
tioii
tion
7396
2931
510
719
11556
1877
389
179
(1)28
46
(2) 642
1878
472
180
70
53
775
1879
492
180
67
58
797 !
1880
531
210
81
81
906
1881
582
221
82
65
950
1882
596
208
89
44
937
1883
666
226
/o
73
1040
1881
633
225
81
43
982
1885
644
192
81
40
957
1886
753
214
89
41
1097
Totaux
13157
4966
1253
1 1263
1
20529
(1) Le grade de la grande distinction a été rétabli à la suite del»
loi du ÏO mai 1876.
(i) Voyez noie p. 346.
20.
( 332 )
TABLEAU GIÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES PENDANT
LES ANNÉES 183*— 55 à 188S— 86.
ANNÉE
à
V
a ^
B ''
■es
ô
o
TOr*L
ACàSÉMIQCE
^tÀ
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1834-351
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65
„
„
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21
86
1835-36
»
97
26
28
46
37
27
261
1836-37
„
95
36
42
70
79
40
362
1837-38
„
101
60
m
78
89
52
443
18:38-392
125
105
82
62
64
102
50
SIK)
18:39-40
154
136
89
59
62
100
44
644
1840-41
163
129
95
84
79
101
40
691
1841-42
165
155
92
88
84
111
50
745
1842-43
170
153
81
84
7:^
VSi
4d
744
1843-44
161
136
85
99
77
ir)3
55
776
1844-45
154
137
89
94
81
170
52
777
1845-46
159
133
94
97
as
17(5
62
809
1846-47
161
121
101
89
92
168
60
792
1847-48
160
111
83
80
99
150
54
7:37
1848-49
159
130
75
66
75
i:39
61
705
1849-50
162
128
90
74
95
161
64
774
Totaux
1893
1932
1178
llOgj lies] 1883
778
9936
(I) Pendant la prenaicre année académique 1834-S5 on s'est home
dans l'enspignement , aux cours de premii-re année de Pliilosophie el
des Sciences el à ceux de la faculté de Théologie. Les cours de pre-
mière année de Médecine et de Droit ont été ouverts l'année suivante
(t) Le collège des Humanités, ouvert au mois d'octobre 18S8, a été
aupprimé le 6 septembre <8S0 (voyez VÀnnuairt de 1851, p. W).
Les 1895 inscriptions prises pour les Humanités pendant ces doute
années ne sont plus coa>prises dans la suite du Tableau général de«
inscriptions p. Soi
( 353 )
SUITE DU TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PRISES
PENDAiST LES ANNÉES 4834— 3S à i88S-8fi.
ANNÉE
a
ï."
S
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1851-52
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106
110 142
231
58
' 647
1852-53
n
n
91
127 134
222
' 55
629
1853-54
»
n
65i 1431 126
214
54
■ 602
1854-55
»
n
49
1441 150
204
. 53
1 600
1 855-56
„
y,
67
194
144
169
! 571 63111
185f5-57
n
n
96
186
145
2001 66
693
1857-58
n
n
167
105
155
220
75
722
1858t59
n
„
161
92
192
227
82
754
ia59-60
n
»
158
107
205
239
84
793
1800-61
„
»
179
113
215
257
79
843
1861-62
n
»
lœ
119
245
245
98
i 813
1862-63
n
n
91
128 246
218
1 ïll
1 794
18(>3-64
„
n
111
102 230
204
! 121
! 768
1864-65
n
n
133
100 213
206
112
1 764
1805-662
"
„
126
86 199
197
1 118
, 768
1
Totaux
1893
1932
3016 3078 4016
5338
2057
21372
(1) A (laler de l'aBnée <850-SI , par suite des moilifications appor-
■t.np> p;u la loi iln 15 juillel 1819 à la rtpartitiou <les matières d'en-
inen, les iasiriptions pour les Sciences et pour la PUilosopliie odI ité
nrniilèlenient séparées les uoes des antres.
(S) Eu organisant les Écoles spéciales des arts et nianuractures, dn
f •^nie civil et des mines, on s'est borné, pendant l'année académique
i)«':5-66, aux cours de la 1" et de la i* auuée d'études. Les c«urs des
( 354 )
SUITE DU TABLEAU GÉNÉRAL DES INSCRIPTIONS PR1SF8
PENDANT LES ANNÉES 183*-35 à 4885-86.
; 7-—
— '. '1
ANNÉE
0
_o
y
•1
TOTAL.
ACADÉMIQ.
.?;
^
<m^
X
■a|. f .5?
■r
a.
■^
H
42' 1932
3016
3078
4016
5338
•2057
21372
1866-67
71i »
125
91
195
194
108
784
1867-68
9o: »
133
81
210
199
125
838
1868-69
92 »
133
77
211
213
123
849
1869-70
125
»
131
92
227
208
124
907
1870-71
139
105
106
227
207
142
986
1871-72
144
„
182
107
245
251
116
1045
1872-73
140
r>
187
103
255
245
125
1055
1873-74
160
„
178
113
277
247
125
1100
1874-75
187
„
179
112
282
258
142
1160
1875-76
225
»
183
92
290
275
135
1200
1876 77
217
»
200
110
304
341
139
1311
1877-78
214
»
263
157
271
286
70
1261
1878-79
225
n
297
193
275
286
64
1340
1879 80
204
„
351
209
307
320
60
1451
1880-81
194
„
331
212
340
377
58
1512
1881-82
206
„
343
205
380
401
57
1592
1882-83
193
„
325
202
402
374
62
1558
1883 84
184
„
342
206
414
3--.0
59 1555
1884-85
218
„
342
216
435
376
51 1638
1885-86
232
"
360
216
450
384
58 1 1700
Tôt.
3502J1932|7766
5978
10013
11130
4000J46214
iBDécs subséquentes n'ont été orgaaisés que successivement. En
1867-68, l'enseignement des Écoles spéciales comprenait les quatr»
années d'études.
( 355 )
statistique des élèves inscrits pendant
l'année académique 1885-1886 et répartis
d'après leur PAYS D'ORIGINE.
Des 1700 élèves inscrits pendant l'année 1885-86
1613 sont Belges; 87, étrangers.
Les étudiants belges se répartissent entre nos
provinces de la manière suivante :
Province d'Anvers 243
— de Brabant 359
— de Flandre occidentale. ... 182
— de Flandre orientale .... 148
— de Hainaut 331
— de Liège 101
— de Limbourg 74
— de Luxembourg 32
— de Namur . 143
Total 1613
Les étudiants étrangers se classent comme
suit d'après leurs nationalités respectives :
Afrique méridionale 1
Allemagne 3
Angleterre 2
Autriche 4
Canada 2
Costarica 2
Chili 2
( 356 )
Espagne 6
États-Unis 1
France 12
Irlande 2
Italie 1
Luxembourg (grand-duché) 19
Mexique 3
Pays-Bas 15
Pologne 4
République Argentine 4
Suisse 4
Total 87
( 357 )
TABLEAU DBS INSCRIPTIONS DES DEUX PREMIERS
MOIS COMPARÉES AVEC LE TOTAL DB CHAQUE
ANNÉE ACADÉMIQUE (l).
Année*. D*ux premitrt moit.
Total de l'anm't
1834—33 . .
. . 86 . .
. . 86
1835-36 . .
. . 261 . .
. . 261
1836—37 . .
. . 350 . .
. . 362
1837—38 . .
. . 416 . .
. . 443
1838—39 . .
. 451 . .
. 465
1839-40 . .
. 468 . .
. 490
1840—41 . .
. 503 . .
. 528
1841-42 . .
. 550 . .
. 580
1842—43 . .
. 555 . .
. 574
1843—44 . .
. 602 . .
. 615
1844—45 . .
. 613 . .
. 623
1845—46 . .
. 617 . .
. 650
1846-47 . . .
. 605 . .
. 631
1847—48 . .
. 562 . . .
. 577
(1) Daos les chiffres de ce tablciu comparatif ne se trouve pas
compris celui des étudiants de l'aucSen collège des Humanités , de
4858 à I8S0, meotienné dans la première colonne du tableau oi-
<)rssus [>. 353 ZbZ.
( 358 )
Années .
1848—49
1849—50
1850—51
1851—52
1852-53
1853—54
1854—55
1855—56
1856—57
1857—58
1858—59
1859-60
1860—61
1861—62
1862—63
1863—64
1864—65
1865—66
1866—67
1867—68
1868—69
1859-70
1870—71
1871—72
1872-73
1873-74
1874-75
1875-76
1876-77
Deux premiers moii.
538 .
552 .
556 .
574 .
576 .
562 .
541 .
584 .
648 .
694 .
717 .
750 .
803 .
776 .
. 760 .
. 751 .
. 744 .
. 746 .
. 750 .
. 785 .
. 816 .
. 882 .
. 935 .
. 1005 .
. 1024 .
. 1064 .
. nu .
.1147 .
. 1257 .
( 359 )
Ànnéet.
ne
uœ
premier» moit.
Total de l'année.
1877—78 .... 1201(1) .
. . 1261
1878-79 .
1267 . .
. . 1340
1879—80 .
1375 . .
. . 1451
1880—81 .
1408 . .
. . 1512
1881—82 .
1451 . .
. . 1592
1882—83 .
1427 . .
. . 1558
1883—84 .
1438 . .
. • 1555
1884-85 .
loQl . .
. . 1638
1885-86 .
1550 . .
. . 1700
1886-87 .
1568
' (1) Celle diminiilion lu cliifîre proviont de la suppression des
cours élémentaires dans li Faculté de Thëolojçie, suppression qui a
eu pour effet de réduire de moitié le nombre des étudiants de cetlA
faculté.
21.
( 360 )
INSCRIPTIONS PAR FACULTÉS PRISES PENDANT LES
DEUX PREMIERS MOIS DE LA NOUVELLE ANNÉE
ACADÉMIQUE 188Ô-87 (l).
Théologie 64
Droit 331
Médecine .402
Philosopliie et Lettres 208
Sciences 343
Écoles spéciales 1*27
Agronomie 93
Total 1568
(1) L'Annnaire devant être mis sous presse an cominencemenl de
l'innée académique, oa doit se borner adonner les inicriptions
prises pendant les deiii premiers mois J octobre et novembre) de
cette année. Les tableaux pp. 357, 358 et 339 donnent le chiffr»
total de chaque année.
NECROLOGE.
Sancta et saluhris est cogitatio pro defunctis
exorare ut a peccatis soîvantur.
II Machab. XII, 15.
5 janvier 1886. Bournonvillb , Victor-Joseph,
étudiant à l'école des mines,
né à Spy le H février 1866, y
décédé.
12 janvier. Liesens, Alphonse, étudiant en
sciences, né à Tongres le 17 fé-
vrier 1867, y décédé.
16 février. Trussart, Louis-Marie-Joseph,
étudiant en médecine, né aux
Tombes le 26 juillet 1862, y
décédé.
28 février. Charlier, Jean- Baptiste, étu-
diant en médecine, né à Mon-
tigny le 23 janvier 1866, décédé
à Charleroi.
12 mars. Leroy, Auguste, étudiant en
droit, né à Wasmes le 5 mai
1863, décédé à Tournai.
8 mai. Stasse, Georges- N.-J. -Marie,
étudiant en agronomie, né à
Liège le 7 juillet 1866, décédé
à Louvain.
15 novembre. Sonnet, Ocfave, étudiant en
médecine, né à Leugnies le
16 mars 1863, y décédé.
R.
I.
P.
DEUXIÈME PARTIE.
Règlement général de l'Université.
Titre V.
De V Inscription et du Recensement.
ARTICLE l'.
Pour être porté au rôle des étudiants, on doit
se présenter devant la commission d'inscription
présidée par le Recteur, produire un ceniflcat
de bonne conduite et justifler qu'on a réguliére-
mezit terminé les études préliminaires.
Les étudiants de la Faculté de Théologie pro-
iluisent un oertilicat de leur Ordinaire.
ART. 2.
L'inscription doit être renouvelée tous les ans.
Il sera versé dans la caisse de l'Université
10 francs pour la première inscription, et la
même somme pour le recensement ou renouvel-
lement de rin>'cription (i). Il sera payé en outre
aux appariteurs 5 francs par Inscription et par
recensement.
(1) Cet article a été modifié au conimeucemcnt de Tau uéc 1872-1873.
L'cludiaat pave, de plus, une cotisaliou de ciuq tranos pour l'usage
4e la Bibliothèque.
( 366 )
ART. 3.
Pour être admis au recensement, l'étudiant
doit présenter son acte d'inscription. Eq outre
il doit être favorablement mentionné dans les
rapports annuels du Vice-Recteur et des Facultés.
ART. 4.
Les étudiants inscrits ou recensés le sont pour
les cours ordinaires d'une faculté ou d'une année
d'études, comme ces cours sont déterminés par
les art. 33, 35, 37 et 39. Ceux qui ne se proposent
pas de prendre des grades ni de faire un cours
complet d'études et qui en font la déclaration,
peuvent seuls être inscrits pour des cours
spéciaux.
ART. 5.
Les étudiants qui se proposent de prendre les
grades académiques ne peuvent être inscrits en
Sciences, en Médecine ou en Droit qu'après avoir
subi les examens prépaiatoires, prescrits par la
loi ou par les règlements universitaires.
ART. 6.
Les inscriptions et les recensements se font
annuellement depuis le lundi qui précède le jour
de l'ouverture des cours jusqu'au deuxième sa-
medi suivant.
Après l'expiration de ce terme, on ne peut être
inscrit ou recensé que pour des motifs légitimes.
( 367 )
ART. 7.
Lors de l'inscription et du recensement les
étudiants promettent d'observer le règlement et
confirment cette promesse par leur signature
sur le registre des inscriptions.
Titre IL
Des Autorités académiques.
ART. 8.
Les autorités académiques sont : le Recteur
magnifique, le Vice- Recteur, le Secrétaire, les
Doyens des Facultés, les Présidents des collèges
universitaires, le Conseil rectoral et le Sénat
académique.
ART. 9.
Le Vice-Recteur, le Secrétaire, les Professeur»
de l'Université et les Présidents des collèges
universitaires, convoqués par le Recteur et as-
semblés sous sa présidence, constituent le Sénat
académique.
ART. 10,
Les Doyens des Facultés, conjointement avec
le Vice-Recteur et le Secrétaire, forment le Con-
seil rectoral.
La réunion ordinaire du Conseil a lieu le
deuxième lundi de chaque mois. Lorsque le lundi
est un jour de fête, la réunion est remise au
lendemain. 2L
368 )
ART. 11.
Les réunions ordinaires des Facultés ont lieu,
au commencement de chaque mois, dans l'ordre
suivant :
Le premier lundi. Faculté des Sciences ;
Le tnardi. Faculté de Philosophie et Lettres ;
Le mercredi. Faculté de Médecine ;
Le jeudi, Facultcî de Droit ;
Le vendredi. Faculté de Théologie.
Lorsque l'un ou l'autre de ces jours coïncide
a,yec une fête, la réunion est remise au samedi
suivant.
Titre III.
De la Discipline académique en général.
ART. 12.
Le maintien de la discipline est spécialement
confié au Vice-Recteur, qui pourra être aidé d'un
ou de plusieurs Assesseurs désignés à cet effet
ART. 13.
Tous les étudiants doivent professer la religion
-catholique et en remplir les devoirs.
ART. 14.
Les dimanches et les jours de fête, les étudiants
externes assisteront, autant que possible, aux
( 369 )
offices de leur église paroissiale. On leur recom-
mande instamment le fréquent usage des sacre-
ments.
Des conférences religieuses, obligatoires pour
tous les étudiants, auront lieu à différentes
époques de l'année.
L'explication approfondie des vérités fonda-
mentales de la religion fait partie des cours obli-
gatoires de la première année de Philosophie (i).
ART. 15.
Les étudiants externes doivent, dans les trois
jours de la prise de leur domicile, remettre au
Vice Recteur leur adresse portant le nom de la
rue, le numéro de la maison, le nom et la pro-
fession des personnes chez lesquelles ils se sont
logés.
Les mêmes instructions devront être données
â chaque changement de domicile.
ART. 16.
Ils doivent rentrer chez eux à dix heures du
soir.
Les habitants de la ville qui louent des appar-
tements à des étudiants sont engagés à prêter
leur concours au maintien de cette disposition.
(4) Ce cours est également obligatoire pour les élèves de la pre-
aiière année des Sciences, des Écoles spéciales et du Notariat.
( 370 )
ART. 17.
Les étudiants internes observeront les règle-
ments particuliers de leur collège.
ART. 18.
Les étudiants ne peuvent former des associa-
tions ni donner des fôies ni faire des démonstra-
tions collectives sans une autorisation préalable.
ART. 19.
La fréquentation du théâtre est interdite.
ART. 20.
L'entrée de toute maison dont la réputation ne
serait pas reconnue irréprochable est rigoureu-
sement défendue.
Titre IV.
Des Peines académiques.
ART. 21.
Les peines académiques sont :
1. Les admonitions;
2. La suspensi./a du droit de fréquenter le»
cours ou l'un d'eux.
3. La suspension du droit de fréquenter les
cours, avec renvoi temporaire.
4. Le consilium abeundi, ou renvoi simple»
mais illimité ;
{ 371 )
5. L'exclusion de l'Université, ou renvoi défl-
nitif et irrévocable.
Ces peines sont appliquées conformément aux
dispositions des articles suivants.
ART. 22.
Les admonitions, parles autorités académiques
ou par le professeur;
La suspension du droit de fréquenter un cours,
par le professeur de concert avec la Faculté;
La suspension du droit de fréqueriter tous les
cours ou quelques-uns d'entre eux, par le Rec-
teur, le Vice-Recteur ou les Présidents des col-
lèges et par la Faculté;
Le renvoi temporaire, par le Recteur, le Vice-
Recteur ou les Présidents des collèges.
ART. 23.
La suspension du droit de fréquenter les cours
emporte pour l'étudiant la défense de sortir de
son domicile, si ce n'est pour des causes à déter-
miner par le Vice Recteur.
ART. 24.
Le renvoi temporaire emporte pour l'étudiani
l'obligation de rentrer dans sa famille.
Le consilium abeundi est prononcé par le
Conseil rectoral.
( 372 )
ART. 26.
L'exclusion de l'Université est prononcée par
le Sénat académique.
ART. 27.
Lorsqu'une faute paraîtra de nature à provo-
quer soit le consilium abeundi, soit l'exclusion
de l'Université, le Recteur en informe l'étudiant
et lui accorde un délai moral pour présenter, s'il
le juge nécessaire, un mémoire justificatif. Ce
mémoire est transmis au corps saisi du jugement.
L'étudiant inculpé pourra être entendu lorsque
le Conseil rectoral ou le Sénat académique le
trouvera convenable.
ART. 28.
La remise proportionnelle des rétributions
payées pour la fréquentation des cours est faite
à l'étudiant soumis au consilium abeundi eu à
l'exclusion.
Titre V.
Des Moyens d'encouragement.
ART. 29.
Les faveurs qui sont à la disposition de l'Uni-
versité ne sont accordées qu'aux étudiants qui
se distinguent par la régularité de leur conduite,
par leur application et par le succès qu'ils ob-
tiennent dans leurs études.
( 373 )
ART. 30.
L'exemption des rétributions des cours fixées
par les art. 34, 36 et 38 est accordée annuellement
à cinq étudiants de chaque Faculté. Ceux qui
croiront avoir des titres à celte laveur adres-
seront leur demande au Recteur, qui accorde
l'exemption après avoir pris l'avis des Facultés.
L'exeajpiion pourra être retirée à l'étudiant
qui ne continuerait pas à se distinguer par la
régularité de sa conduite et par son application.
ART. 31.
Les certificats de bonne conduite, de fréquen-
tation des cours et de succès dans les études
sont délivrés par le Recteur.
La demande de ces certificats doit être appuyée
sur une déclaration du Vice-Recteur et du Doyen
de la Faculté, constatant que rien ne s'oppose à
ce qu'ils soient accordés.
En ce qui concerne les étudiants internes, la
déclaration est donnée par le Président de leur
collège et par le Doyen de la Faculté.
Titre VI.
De la Distribution et des Rétributions des cours
ART. 32.
Un programme annonce l'ordre et la distribu-
tion des cours de chaque semestre.
( 374 )
ART. 33 (1).
Les cours de la Faculté de Philosophie et
Lettres et ceux de la Faculté des Sciences com-
prennent deux années et sont réglés de la ma-
nière suivante :
Première année. — Cours ordinaires ou obli-
gatoires pour ceux qui se préparent à l'étude
du Droit ou de la Médecine : l'introduction à la
Philosophie et la Logique, l'Anthropologie phi-
losophique, la Philosophie morale, l'histoire de
la Philosophie ancienne, les Langues grecque et
latine, l'Algèbre, la Géométrie et la Trigonomé-
trie rectiligne.
Seconde année. — Cours obligatoires pour
ceux qui se préparent à Vétude du Droit : l'in-
troduction à l'Histoire universelle et l'Histoire
ancienne, les Antiquités romaines, l'Histoire du
moyen âge, l'Histoire politique moderne, l'His-
toire nationale, la Littérature française et l'His-
toire des Littératures modernes, l'Économie
politique et la Statistique, la Physique élémen-
taire.
Seconde année. — Cours obligatoires pour
ceux qui se préparent à l'étude de la Médecine :
exercices d'Algèbre et de Géométrie, la Physique
;4) Pliisienrs dispositions de cet article et des articles suWantsoni
dû ètr<' modifiées potiv être mises en rapport avec nos lois siiccos
sives sur l'enseignement supérieur, et en dernier lieu avec la U>-
du 30 mai 1876. Voir le programme annuel des cours.
( 375 )
expérimentale, la Cliimie générale, organique
et inorganique, et ses applications aux arts et à
la médecine, la Zoologie, l'Anatomie comparée,
la Minéralogie, la Botanique, la Physiologie des
plantes, la Géographie physique et ethnogra-
phique.
Cours extraordinaires ou facultatifs de la
Faculté de Philosophie et Lettres : la Métaphy-
sique générale et spéciale, l'Archéologie, la Lit-
térature et les Langues orientales, les Littéra-
tures grecque et latine, la Littérature flamande.
Cours facultatifs de la Faculté des Sciences :
l'introduction aux Mathématiques supérieures,
la Géométrie analytique, le Calcul différentiel et
le Calcul intégral, la Théorie analytique des
Probabilités, la Mécanique analytique, la Méca-
nique céleste, la Physique mathématique, l'As-
tronomie physique et la Géologie.
Les étudiants qui se proposent de suivre un
ou plusieurs cours facultatifs doivent se faire
inscrire chez les professeurs respectifs, immé-
diatement après la publication du programme.
ART. 34 (1).
Les rétributions pour les cours ordinaires et
extraordinaires de chacune des deux années
(1) Cet article et les suivants ont dû être niodilics ;rupiùs les
exigences de la loi du 20 mai I87C.
( 376 )
dans les Facultés de Philosophie et Lettres ei
des Sciences s'élèvent à 220 francs.
La rétribution particulière d'un cours annuel
est de 60 francs, celle d'un cours semestriel de
30 francs.
ART. 35.
Les cours de la Faculté de Médecine com-
prennent trois années et sont réglés de la ma-
nière suivante :
Première année : l'Anatomie (générale, des-
criptive, pathologique (i) embryologie), la Phy-
siologie, l'Hygiène, la Pathologie et la Théra-
peutique générale.
Deuxième année : la Pathologie et la Thé-
rapeutique spéciale des maladies internes, la
Pathologie externe, la Pharmacologie et la Ma-
tière médicale, la Clinique interne et la Clinique
externe, le cours théorique et pratique des Ac-
couchements.
rroiszémeann^e.-lacontinuation des Cliniques
interne et externe, des cours de Pathologie et de
Thérapeutique spéciale des maladies internes,
de Pathologie externe et du cours théorique et
pratique des Accouchements, la Médecine opé
ratoire, la Médecine légale et la Police médicale,
l'Encyclopédie et l'Histoire de la Médecine.
(1) V. le règlement pour l'ampliithcAtre d'analomie et les salles dn
'dissection, du 15 janvier 1856.
( 377 )
ART. 36 (1).
Tous les cours de la Faculté de Médecine,
mentionnés à l'article précédent, sont obliga-
toires. Il 651 payé 30 francs par cours semestriel
et 60 francs par cours annuel. Les rétributions
des cours de la pr'emière année s'élèvent à
180 francs, (le la deuxième à 210 francs, de la
troisième à 240 francs.
Les éiudiauts en Médecine, qui n'ont pas suivi
les cours de la deuxième année des Sciences et
qui désireraient fréquenter les cours d'Anatomie
comparée, paieront la rétribution semestrielle
de 30 francs.
ART. 37.
Les cours de la Faculté de Droit comprennent
trois années et sont réglés de la manière suivante :
Première année : l'Encyclopédie du Droit et
l'Histoire du Droit ronain, les institutcs du Droit
romain, le Droit naturel ou la Phiiosoiihie du
Droit et les éléments du Droit civil moderne.
Deuxième année : les Pandectes, le Droit civil
mo'lerne approfondi, le Droit public et le Droit
administratif, le Droit commercial.
Troisième année : la continuation des Pan-
dectes et du Droit civil moderne approfondi, le
Droit criminel y compris le Droit militaire, l'His-
(IJ Voir la aute à l'art. S4.
( 378 )
toire du Droit coutumierde Belgique et les ques-
tions transitoires, la procédure civile y compris
l'organisation et les attributions judiciaires, et
la Médecine légale.
Notariat : le Droit naturel, les éléments du
Droit civil moderne et le Droit notarial.
ART. 38 (i).
Tous les cours de la Faculté de Droit, men-
tionnés à l'article précédent, sont obligatoires.
Il est payé 40 francs par cours semestriel et
80 francs par cours annuel. Les rétributions des
cours de la première année s'élèvent ainsi à
200 francs, de la deuxième à 280 francs, de la
troisième à 190 francs, du Notariat à 160 francs.
Les étudiants en Droit qui n'ont pas suivi les
cours de la deuxième année de Philosophie et
qui désireraient fréquenter les cours d'Économie
politique et de Staiisiique, et le cours d'Histoire
politique moderne paieront la rétribution semes-
trielle de 30 francs pour chacun de ces deux cours.
ART. 39.
La distribution des cours de la Faculté de
Théologie est déterminée par un règlement par-
ticulier.
(1) Voir la note à l'art. 3*.
( 379 )
ART. 40.
Les rétributions fixées par les art. 34, 36 et 38,
sont payées intégralement entre les mains du
receveur des Facultés, au moment de l'inscrip-
tion ou du recensement.
Le receveur remet aux étudiants avec la quit-
tance une carte d'entrée, portant un numéro
d'ordre qui indique la place à occuper par eux
dans les auditoires.
ART. 41.
Les Facultés peuvent accorder, à la demande
expresse des parents, un délai pour le paiement
des rétributions. Les étudiants qui auront obtenu
un délai se présenteront avec la déclaration de
la Faculté chez le receveur, qui leur remettra la
carte d'entrée.
ART. 42.
L'étu>liant qui a payé la rétribution pour un
cours ou pour les cours d'une année peut être
autorisé par la Faculté à fréquenter de nouveau
les mômes cours, sans être tenu à une nouvelle
rétribution.
Titre VIL
De la Fréquentation des cours.
ART. 43.
La durée de chaque leçon est d'une heure au
moins et d'une heure et demie au plus ; personne
( 380 )
ne peut sortir de l'auditoire avant que la leçon
soit terminée.
Les professeurs peuvent s'assurer des progrès
des étudiants en leur adressant des questions
sur les matières de l'enseignement.
ART. 44.
Les étudiants sont tenus de fréquenter avec
exactitude tous les cours pour lesquels ils sont
inscrits et qui sont mentionnés dans le pro-
gramme. La même obligation existe pour ceux
qui se fout inscrir^e pour des cours extraordi-
naires ou facultatifs.
ART. 45.
Les étudiants qui désirent être dispensés de la
fréquentation d'un ou de plusieurs cours doivent
adresser une demande motivée à leur Faculté.
ART. 46.
Les étudiants qui désirent fréquenter un cours
appartenant à une année ou à une Faculté autre
que celle dans laquelle ils sont inscrits, doivent
en demander par écrit l'autorisation à )a Faculté
compétente.
ART. 47.
Les étudiants ne peuvent s'absenter des leçons
ni sortir de la ville pour un ou plusieurs jours,
sans l'autorisation du Vice- Recteur ou du Prési-
dent de leur collège.
( 381 )
ART. 48.
Les étudiants externes qui, pour cause de
maladie sont empêchés d'assister aux leçons»
doivent en informer le Vice-Recteur.
ART. 49.
Avant l'entrée du Professeur dans l'auditoire
chacun aura soin de s'y ti'ouver à la place qui
lui est assignée. Pendant les leçons le silence et
le bon ordre doivent être rigoureusement obser-
vés. Si quelqu'un se peiinettait de les troubler,
le professeur peullui enjoindre de sortir de l'au-
ditoire et provoquer selon l'exigence du cas,
l'application des peines académiques.
Le silence et le bon ordre doivent être égale-
ment observés pendant la durée des leçons, dans
les locaux où elles se donnent.
ART. 50.
Ne sont admis à fréquenter les cours que ceux
qui ont été portés au rôle des étudiants, confor-
mément aux prescriptions du Titre i'", et qui
sont munis de leur carte d'entrée.
ART. 51.
Ceux qui, sans avoir été inscrits, veulent sui-
vre un cours, doivent s'adresser par écrit au
professeur qui transmet leur demande au Rec-
teur. Le professeur leur communique ce qui a
été arrêté.
( 382 )
Ceux qui désirent assister à une leçon doivent
en faire la demande au professeur soit directe-
ment, soit par l'entremise de l'appariteur.
ART. 52.
Il y a annuellement deux vacances, l'une du
mardi qui précède la fête de Pâques jusqu'au
troisième mardi qui la suit, l'autre du premier
vendredi d'août jusqu'au premier mardi d'oc-
tobre.
Fait et revisé à Louvain, le 19 novembre 1835
et le 3 août 1848.
LE RECTEUR DE l'UNIVERSITÉ,
P. F. X. DE RAM.
L. t S. Le Secrétaire^ Baguet.
Vu et approuvé dans la réunion annuelle de
l'Épiscopat, à Malines, le 4 août 1848.
ENGELBERT, Card. Arch. de Malines.
Liste des Règlements
publiés dans les Annuaires.
1. Documents relatifs à V érection de V Uni-
versité catholique. — V. l'Annuaire de 1869,
pp. 405 s.
2. Règlement concernant les pensions des
professeurs, des veuves ou des enfants de
professeurs de V Université catholique de Lou-
vain; 25 octobre 1866. — V. l'Annuaire de 1869.
3. Ordinatio pro disputationibus sabbatinis
S. Facultatis Theologicœ; 6 juin 1835. — V. les
Annuaires de 1837 à 1840.
4. Prœscripta ad obtinendum gradum Bac-
calaurei in S. Theologia et Jure Canonico ;
15 mars 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840,
de 1858 et de 1870.
5. Prœscripta ad obtinendum gradum Licen-
tiati in S. Theologia et Jure Canonico; 4 mai
1837. — V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 1858
et de 1870.
6. Prœscripta ad obtinendam Lauream doc-
toralem in S. Theologia vel Jure Canonico ;
19 juin 1841. — V. les Annuaires de 1842, de 1858
et de 1870.
22
( 384 )
7. Cérémonial de la promotioyi au doctorat
en théologie et en droit canon. — V. les Annuai-
res do 1842, de 1858 et de 1870.
8 Jnramentumprœstandum ah lis qui gradu
academico in S. FacuUate Theologica insi-
gniunfur. — Y. les Annuaires de 1840, de 1858 ei
de 1870.
9. Juramentum prœstandum ab iis qui Lau-
rea doctorali in S. Theologia vel Jure Cano-
nico insigniuntur. - V. les Annuaires de 1842.
de 1858 ei de 1870.
10. Formula proniotionis ad Laiiream docto-
ralêm in S. Theologia vel Jure Canonico. -
V. les Annuaires de 1842, de 1858 et de 1870.
11. Regulœ Collegii Theologorum; 30 juille»
1836. — V. les Annuaires de 1837 et de 1857.
12. Règlement pour Vohtention des grades
dans la Faculté de droit; 8 février 1858. —V. les
Annuaires de 1859, de 1864 et de 1871.
13. Règlement pour l'admission aux examens
diplomatiques; 17 octobre 1862. — V. les Annuai-
res de 1863, de 1864 et de 1871.
14. Règlement pour Vohtention des grades
dans la Faculté de médecine; 13 février 1837. -
V. les Annuaires de 1838 à 1840, de 1859, de 1864
et de 1871.
( 385 )
lo.Juramentiitnprœstanduw.àbiisquigradu
Doctoris in Facultute tnedica insigniuntur. —
V. les Annuaires de 1840, de 1859, de 1864 et de
1871.
16. Règlement potir V amphithéâtre d'anato-
mie et les salles de dissection; 15 janvier 1836.
— V. les Annuaires de 1837 à 1S40.
17. Règlement pour les étudiants en méde-
cine admis au cours de clinique interne et
externe à Vhôpital civil; 7 novembre 1836. —
V. les Annuaires de 1837 à 1840.
18. Règlement pour les étudiants en méde-
cine admis à l'hospice de la maternité ; 7 no-
vembre 1836. — V. les Annuaires de 1837 à 1840.
19. Règlement pour les élèves internes de l'hô-
pital civil; 7 novembre 1836. — V. les Annuaires
de 1837 à 1840.
20. Règlement pour l'élève interne de l'hos-
pice de la maternité ; 7 novembre 1836. — V. les
Annuaires de 1837 à 1840.
21. Règlement pour l'obtention des grades
dans la Faculté de philosophie et lettres; 8 mars
1858. — V. les Annuaires de 1859, de 1864 et de
1871.
22. Idem,, dans la Faculté des sciences ; 8 mars
1858. — V. les Annuaires de 1859, de 1864, de
1873 et de 1879.
( 386 )
23. Règlement pour le service de la biblio-
thèque ; 18 avril 1836. — V. les Annuaires de
1837 à 1861, de 1865, de 1870, de 1873 et de 1884.
24. Règlemerd organique pour V Institut phi-
lologique, fait le 15 octobre 1844, revisé le 30 oc-
tobre 1849. — V. les Annuaires de 1845, de 1847 et
de 1849 à 1855.
25. Statuts de la Société littéraire; 8 décem-
bre 1839. — V. les Annuaires de 1841 et de 1875.
26. Statuts de la Basoche, société des étu-
diants en droit; 14 mars 1860. — V. les Annuai-
res de 1861 et de 1862.
27. Statuts de la Société médicale de V Uni-
versité; 1863. — V. l'Annuaire de 1864.
28. Règlement des Écoles spéciales des arts
et manufactures, du génie civil, et des mines.
—V. les Annuaires de 1872, 1873, 1874, 1879 et de
1880.
29. Statuts du Cercle industriel des Écoles
spéciales de l'Université catholique. — V. l'An-
nuaire de 1875.
30. Écoles spéciales des arts et manufac-
tures, du génie civil et des mines. — Attribu-
tions de la commission executive, et Règlement
d'ordre intérieur; 19 novembre 1873. —V. l'An-
nuaire de 1875.
( 3S7 )
31. Loi sur la collation des grades acadé-
miques et le programme des examens univer-
sitaires.—V. l'Annuaire de 1877.
32. Règlement organique pour la collation
des grades académiques, adopté principale-
ment en exécution de la loi du 20 mai 1876. —
V. les Annuaires de 1878 et de 1881.
33. Concours de V enseignement supérieur
orgayiisé en vertu de V article 44 de la loi du
20 mai 1876. (Arrêté royal du 11 octobre 1877.)—
V. l'Annuaire de 1878.
34. Programme de V École supérieure d'agri-
culture. — V. les Annuaires de 1879 et de 1880-
35. Instructions ministérielles concernant
les bourses de voyage. — V. rAnnuaire de 1881.
36. Statuts de la Société juridique. — V. l'An-
nuaire de 1881.
37. Bourses de voyage. — Règlement. —
Modifications. (Arrêté royal du 25 juillet 1882. >
— V. l'Annuaire de 1883.
•22.
Le Séminaire américain de Louvain.
En 1857, plusieurs évêques d'Amérique, mus
par la considération des avanlapes que présente
Louvain, y ont établi, avec le consentement et
l'approbation de S. Em. le Cardinal Archevêque
de iMalines, sous le patronage des Évêques de la
Belgique et sous les auspices de personnes cha-
ritables, un Séminaire améiicain. Il a pour objet
de procurer aux jeunes gens de la Belgique et
des pays limitrophes, désireux de se consacrer
à la belle œuvre des missions de l'Amérique du
Nord, un moyen sûr et facile de suivre leur
sainte vocation.
La lettre pastorale des illustres Prélats réunis,
le 28 avril 1861, dans le concile provincial de
Cincinnati contient le passage suivimt par rap-
port à ce séminaire : « C'est aussi avec une joie
" profonde que nous remercions nos vénérables
" Frères, le Cardinal Archevêque et les Évêques
" de la catholique Belgique, pour le zèle si noole
" et si chrétien avec lequel ils ont coopéré à
" l'établissement du Séminaire américain de
" l'Immaculée Conception dans la ville de Lou-
» vain, siège de cette ancienne et célèbre Uni-
" versité catholique, qui a répandu tant de lustre
« sur la sainte Église notre Mère. Ce Séminaire,
( 389 )
» fondé avec le louable concours de quelques
»• Évêques de notre province, a déjà envoyé
r> onze missionnaires pleins de zèle et de pru-
» dente activité. Son existence prospère nous est
n un sûr garant de tout le bien qu'il est appelé
« à rendre à notre sainte Religion; c'est là le
« résultat que nous en attendions. Nous prions
r, les Prélats belges de daigner lui continuer
« leur bienveillant appui. »
Et le second concile de Baltimore, tenu en
1866, où étaient présents trente sept Évêques et
*ept Archevêques, s'exprime en ces termes :
« Nous devons aussi faire mention du collège
" établi pour les missionnaires de ce pays près
» l'Université de Louvain, ce très célèbre siège
»> des lettres et des sciences, par les Évêques de
» Belgique, et dont nous avons déjà recueilli des
» fruits fort nombreux et très salutaires. Car,
-x depuis neuf ans que ce collège est fondé, il
» nous a envoyé plus de cinquante missionnaires
r> pour travailler à la culture de la vigne du
» Seigneur. "
Au Concile actuel de Baltimore assistent deux
archevêques et six évêques sortis du Collège
américain de Louvain.
Les vastes bâtiments de l'ancien collège d'Aine
ou Aulne, fondé en 1629 par Dom Edmond Jou-
vent, abbé d'Aine, près de Thuin en Hainaut,
ont été acquis et appropriés pour le Collège
américain et sont devenus ainsi une nouvelle
pépinière de missionnaires.
( 390 )
Pour les conditions d'admission comme élève,
en doit s'adresser à Mgr J. De Nève, prélat
domestique de Sa Sainteté, vicaire général de
l'évêché de Détroit et président du collège, rue
de Namur, n° 110.
SÉMINAIRE AFRICAIN
POUR LES STATIONS ET LES MISSIONS
DE L'ÉTAT INDÉPEiNDANT DU CONGO
itRIGÉ SOUS Lf VOCABLE DE
SAINT ALBERT DE LOUVAIN
Sa Grandeur Monseigneur l'Archevêque de
Malines, d'accord avec ses vénérés Suffragauts,
Nosseigneurs les Évéqiies de Belgique, vient de
fonder à Louvain un Séminaire pour les besoins
religieux du Congo indépendant.
Cet établissement, béni d'avance par Sa Sain-
teté Léon XIII, esi de.^tiné à former des ouvriers
évangéliques tant pour les stations européennes
que pour les peuplades indigènes de l'Afrique
centrale. On y recevra les jeunes gens et les
prêtres qui voudront se consacrer à ce glorieux
apostolat. Les uns et les autres s'y prépareront
soit à desservir plus tard les aumôneries de
l'État indépendant, soit à travailler à l'œuvre
d'évangélisation dans ces immenses et fertiles
contrées, où trente millions d'âmes attendent,
avec la grâce de la régénération chrétienne, les
bienfaits de la science et de la moralisaiion.
On sait combien d'explorateurs, de savants et
de commerçants de différentes nations visitent
actuellement ces régions lointaines, naguère si
( 392 )
peu connues, ou s'j' établissent, avec la noble
ambition d'y jeter à la fois les bases du progrès
naatériel ei le germe fécond de la civilisation.
Celte entreprise, grande dans son principe
comme dans les résultats qu'on est en droit d'en
espérer, est due suriout à l'initiative magnanime
et à la sollicitude persévérante de notre bien-
aimé Roi Léopold II, Souverain de l'État indé-
pendant du Congo. De nombreus s stations,
dirigées par des Européens, presque tous nos
compatriotes, ont été fondées par l'État indépen-
dant, sur divers points de son vaste territoire.
Des factoreries qui gagnent chaque jour en ini-
poriance sont échelonnées le long des fleuves,
depuis l'Océan atlantique jusqu'au lac Tanga-
nîka; et l'on annonce la création prochaine de
chemins de 1er qui, en facilitant les transports,
donneront un nouvel essor au mouvement de
colonisation.
D'un autre côté, la population noire, très dense,
est plongée dans la barbarie et dans l'iilolàtrie;
les formes les plus dégradantes du fétichisme
sont en honneur parmi les indigènes, et certaines
tribus n'ont pas encore renoncé aux usages
horribles de l'anthropophagie.
La foi entreprenante des temps anciens avait
su créer dans le Loango, le Bas -Congo et l'An-
gola, des chrétientés florissantes, qui allèrent se
consolidant et se multipliant pendant plus de
deux cents ans. Elles ont péri, faute de prêtres.
( 393 )
lors des malheurs et des persécutions qui ont
marqué en Europe !a fin du siècle passé. Aujour-
d'hui, à peine en retrouve t on quelques vestiges
dans des traditions éparses et des pratiques
religieuses dénaturées. L'édifice renversé attend
une main apostolique qui le fasse surgir de ses
ruines.
La moisson s'annonce donc très abondante,
et le père de famille convie des hommes de
bonne volonté aux joies laborieuses de la ré-
colte. Puisse son appel être entendu! Non, il ne
sera point dit que l'Évangile de Notre-Seigneur
Jésus Christ, seul fondement solide d'une véri-
table civilisation, rencontrera moins de soldats
et d'apôires dévoués, qu'il suscitera, dans notre
pays, moins d'élans généreux que la louable
ardeur des expéditions scientifiques ou que le
juste désir de développer le commerce et l'in-
dustrie!
Voilà pourquoi Nosseigneurs les Èvêques de
Belgique ont jugé qu'il était de notre devoir de
catholiques et de notre honneur de patriotes de
contribuer, par l'érection d'un Séminaire afri-
cain, à l'œuvre civilisatrice qui se poursuit sous
les auspices de notre Roi.
La nouvelle institution aura beaucoup de points
de ressemblance et de contact avec le Séminaire
américoAn, cet autre ornement de notre cité
universitaire, qui a fourni , depuis trente ans,
tant de prêtres zélés et instruits et bon nombre
( 394 )
d'Évêques aux mis,sions et aux diocèses de
l'Amérique septentrionale. On y admettra des
étudiants en philosophie et en théoloi^ie, aussi
bien que les prêtres autorisés par leurs Évêques
à se vouef au service des stations de l'Etat
indépendant.
Outre l'fn.^eignement des différentes branches
de la science sacrée nos futurs missionnaires
recevront dps leçons appropriées à leur desti-
nation et aux besoins du pays qu'ils devront
évangéliser plus tard. L'étude des lan^^ues du
Congo et les notions d'hygiène et de médecine
les plus indispensables sous un climat équatorial
seront l'objet d'une attention tovue spéciale.
Le Séminaire est soumis à la haute juridiction
de S. G. Mon^^eigneur l'Archevêque de MaUnes.
Les missionnaires qui en sortiront re.steronl
prêtres séculiers Dans l'exercice de leur juri-
diction, ils dépendront directement de la S. Con-
grégation de la Propagande. Après les labeurs
de leur ministère, ils trouveront, au séminaire,
une retraite honorable.
Les fondateurs et les protecteurs de la mission
belge du Congo s'efforceront, en tout temps,
d'assurer aux missionnaires, aa point de vue de
l'habitation, de l'alimentation, des moyens de
transport, de la durée du séjour en Afrique, les
facilités et les ménagements que la prudence
chrétienne conseillera et que les circonstances
comporteront.
( 395 )
Pour être admis au Séminaire africain, on
-devra produire l'autorisation de l'Ordinaire,
ainsi que des certificats de bonne conduite et
d'humanités. Ceux qui se présenteront étant
déjà prêtres seront envoyés en Afrique, dès
qu'on les jugera capables de commencer avec
fruit leur ministère apostolique.
Le prix de la pension annuelle est de 500 fr.
Confiants dans la générosité des catholiques
belges, dans l'accueil qu'ils ne peuvent manquer
de faire à une oeuvre entreprise pour la gloire
de Dieu et répondant si parfaitement aux grandes
vues de Sa Sainteté Léon XIII et de Sa Majesté
Léopold II, les supérieurs du Séminaire africain
accorderont des remises aux élèves qui, après
un certain temps de séjour dans l'établissement,
en seront trouvés dignes.
Un prospectus plus détaillé des conditions
d'admission et d'entretien dans le Séminaire
sera publié ultérieurement. En attendant, les
intéressés sont priés de vouloir bien s'adresser
à M. le Président, qui se tient entièrement à
leur disposition.
J. FORGET,
PROFESSEUR A l'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE,
PRÉSIDENT DU SÉMINAIRE AFRICAIN,
(rue de Namur, n° 229).
Louvain, fête de l'Exaltation de la sainte
€roii, 1886.
— 23
APPENDICE.
-A.3>T-A.X.EOTES
POUR SEUVIR
A L'HISTOIRE DE L'UNIVERSITE DE LOUVAIN.
1886-87.
Publications.
Voir le supplément dans le Liber memorialis.
Les suppléments ultérieurs seront donnés dans
Y Annuaire, en tête des analectes.
Nominations et distinctions
scientifiques.
P. WiLLEMS. — Docteur en droit hon. causa
de V Université de Heidelberg , président de
V Académie royale flamande de langue et de
littérature, correspondant de Y Académie royale
des sciences de Turin, prix quinquennal des
sciences historiques.
D. Mercier. — Membre de Y Académie ro-
maine de Saint-Thomas d'Aquin.
E. Reusens. — A obtenu la médaille en ver-
meil (grand module), décernée par la société
française d'archéologie pour services rendus,
par ses publications, aux éludes archéologiques.
M. Michaux.— Membre associé de Y Académie
nationale de Paris.
P. Van Beneden. — Membre de Y Académie de
Boston, de Y Académie de Madrid, de la Société
impériale des sciences naturelles de Moscou et
de la Société philomatique de Paris.
( IV )
C. Blas. — Membre de V Académie royale de
médecine de Belgique.
N. E. Breithof. — Membre correspondant de
VInstitut royal Grand-Ducal de Luxembourg.
L. Henry. — Membre titulaire de V Académie
royale des sciences, des lettres et des arts de
Belgique.
ADRESSE
de l'Université catholique de Louvain
à, M. Chevreul, membre de llnstitut,
professeur au Muséum d'histoire na-
turelle, etc., etc., à l'occasion de son
jubilé de cent ans.
Monsieur et illustre maître.
Au moment où vous accomplissez votre cen-
tième année, l'Université catholique de Louvain
tient à honneur de vous adresser ses félicitations
et ses vœux.
Dans votre longue vie et comme incarnée
dans votre personne, nous voyons se dérouler
tout entière l'histoire de la science qui a fait
l'objet de vos labeurs. Par la date de votre nais-
sance, vous nous ramenez à l'époque mémorable
de Lavoisier et aux origines même de la chimie.
Élève de Vauquelin et disciple non moins illustre
que ce grand maître, vous représentez, dans
fiotre temps, cette école célèbre des chimistes
naturalistes qui fit tant autrefois pour la con-
naissance du règne minéral et du règne orga-
nique. Contemporain de Dalton et de Davy, de
Gay-Lussac et d'Ampère dont vous fûtes l'ami,
de Berzélius , de Liebig et de Dumas pour ne
citer que des anciens, vous nous rappelez tous
les fondateurs de la chimie moderne et avec
vous nous assistons au développement progressif
de cette branche si importante des sciences hu-
maines.
{ VI )
Lorsqu'évoquant dans vos souvenirs tous ces
grands noms du passé, vous contemplez l'i.a-
mense capital de savoir qu'ils nous ont transrais,
vous pouvez vous dire avec le poète : " et quo-
rum pars magna fui. » Car voire nom, Mon-
sieur, appartient aussi à l'histoire.
Observateur sagace et conscienideux, expéri-
mentateur habile, travailleur persévérant, pen-
seur judicieux et profond, naturaliste et philo-
sophe, vous avez porté votre attention et jeté de
la lumière sur les parties les plus diverses au
champ de la science. De vos efforts féconds, sont
sortis des travaux qui, en illustrant votre nom,
ont encore accru la renommée scientifique de
votre patrie et sont devenus une source de
richesses pour l'indu-sirie contera[)oraine.
La liste de vos œuvres est bien longue; pour
en montrer la haute valeur, il suffit d'en citer
une seule, votre immortel « Traité des corps
gras ». Cet important travail , fruit de onze
années de recherches, est classé depuis long-
temps parmi les documents chimiques les plus
marquants que nous a légués la première moitié
de ce siècle; c'est l'irrécusable témoignage des
qualités éminentes du savant qui en tut l'auteur.
L'Université catholique de Louvain, vouée par
vocation et par devoir au culte de la science, ne
pouvait pas rester étrangère à Timposante ma-
nifestation du sentiment public en votre hon-
neur; elle s'y associe avec enthousiasme et
acclame avec transports l'illustre chimiste qui
( VII )
est une des gloires les plus pures de la science
spiritualiste.
Vous aimez, Monsieur, à vous appeler dans un
langage modeste qui donne la plus haute idée de
l'élévation de votre esprit et de la solidité de
votre savoir : le « Doyen des étudiants "; vous
êtes encore le doyen de cette corporation de
savants, célèbre entre toutes qui se nomme
l'Institut de France; vous êtes même le doyen
des savants du monde entier. Il ne manque plus
à votre gloire, dans l'ordre des décannats qu'un
seul titre, celui de doyen des centenaires. Nous
aimons à nous persuader qu'après tant d'autres,
ce suprême et exceptionnel honneur vous est
aussi réservé.
Dieu qui est l'auteur de toute force et de toute
vie, vous a accordé comme première récompense
un siècle d'existence sur cette terre où il vous
présente à tous comme un exemple, un encou-
ragement et une leçon vivante. Puisset-il long-
temps encore vous conserver à notre admiration
et à notre affectueux respect!
C'est le vœu sincère de l'Université catholique
de Louvain : ad multos annos.
Dans ces sentiments, nous vous prions d'agréer.
Monsieur et illustre maître, l'hommage do notre
plus haute considération.
Le Secrétaire, le recteur,
P. WiLLEMS. PIERAERTS.
— 23.
RAPPORT
sur l'année académique 1885-1886^
présenté par Mgr PIERAERTS, rec-
teur magnifique de lUniversité.
Messieurs les Professeurs,
Messieurs les Étudiants,
Le simple compte rendu de l'année académique
écoulée aura l'air d'un plaidoyer en faveur de
notre chère Aima Mater.
Vous en êtes l'heureuse cause, mes dévoués
collègues, par vos travaux et par vos triomphes ;
et vous, jeunesse bien-aimée, par les éclatants
succès dus à vos généreux efforts.
Ou, pour parler plus chrétiennement et avec
plus de vérité, c'est à la divine Providence qu'il
faut faire remonter l'honneur d'une situation
dont le secours d'en haut est le premier et néces-
saire artisan. Tous ensemble donc « rendons
grâces au Seigneur, notre Dieu : cela est digne
et juste. "
Seize cent quatre-vingt-quinze étudiants ont
suivi les cours en 1885-86; et ce chiffre eût été
bien plus élevé, si nous ne tenions rigoureuse-
ment fermé l'accès à la Faculté de philosophie
«t lettres préparatoire au droit, et à la Faculté
des sciences préparatoire à la médecine, à
( IX )
quiconque, sans exception, n'a pas fait un cours
complet d'humanités. L'examen d'entrée, confor-
mément à l'ancienne législation du graduât en
lettres, défectueuse en ce point, n'est toléré que
pour les jeunes gens qui, pour des raisons sé-
rieuses, se présentent après la troisième latine,
en vue de suivre les cours de pharmacie ou de
notariat; et chaque année plusieurs récipien-
daires ont dû être ajournés ou refusés.
Cette règle suivie avec persévérance fait la
force de notre enseignement. Elle a entretenu le
milieu solide où se sont formés les six obstinés
travailleurs qui viennent de voir leurs mémoires
couronnés, et le jeune ecclésiastique déjà irès
méritant qui a éié, le seul de cette année, pro-
clamé, avec 165 points sur 200, lauréat du con-
cours entre tous les docteurs en sciences des
diverses universités.
Sur douze bourses de voyage, sept ont donc
été attribuées à l'Université catholique (V; et
des sept, cinq appartiennent à l'École de biolo-
gie, fondée en 1876, dont nous avons vu avec
bonheur la puissante vitalité s'affirmer par l'ap-
(1) MM. Gedoelst \
E. Gllson } Sciences biologiques propremect dites.
Meunier ^
MM. VaD deo Straelen i Médecine, Sciences physiologiques
Moyart ) et bactériologie.
M . A. Vau Bierviiet. Sciences physiques cl maUiematiques
yi. Dupriez. Droit public.
( X )
parition d'uae Revue scientifique spéciale, au
sujet do laquelle les auteurs ont déjà reçu le»
plus grands éloges de l'étranger (i).
Aux nombreux laboratoires qui, à côté des
laboratoires obligés de chimie, d'histologie nor-
male et d'anatomie pathologique, ont été créés
librement par l'Université depuis la loi de 1876,
revient pour une large part le remarquable élan
scientifique dont nous recueillons les fruits au
sein de la Faculté îles sciences et de la Faculté
de médecine : laboratoire de microscopie et de
biologie cellulaire, laboratoire d'embryologie
humaine et comparée, laboratoire pour les ma-
nipulations physiques, laboratoire d'électricité
appliquée, laboratoire de zoologie, de paléonto-
logie et d'anatomie comparée, laboratoire de
physiologie, laboratoire de bactériologie, salle
de travail pratique pour l'anatomie humaine,
laboratoire de chimie physiologique, laboratoire
annexé au service de la clinique interne.
Do leur côté, les sociétés scientifiques et litté-
raires fondées successivement au sein de l'Uni-
versité, ont également contribué dans une bonne
mesure à la vie intellectuelle qui se manifeste
(i) La Cellule. Recueil de cytologie et d'bistologie géLéralc, pu-
lihé par J.-B. Carnoy, professeur de biologie cellulaire; G. Gilson,
professeur d'embryologie, et J. Denys, professeur d'anatomie patho-
logique, à l'Uiiiversilë catholique <le touvaia, avec la collaborilioa
de leurs élèves et de savants étrangers.
( XI )
chaque jour davantage. Je ne nommerai pas les
nombreuses sociétés déjà anciennes (i) et toujours
florissantes; je me contenterai de citer en pas-
sant quatre sociétés nées d'hier : la Conférence
d'éconoynie sociale où se traitent si utilement
les grands problèmes sociaux de notre temps; la
Société orientale, où, dans des séances régu-
lièrement suivies, se préparent de sérieux spé-
cialistes; la Conférence d'histoire composée de
quelques étudiants d'élite qui fouillent les textes
originaux les plus abstrus du moyen âge pour
s'initier aux sources historiques longtemps
ignorées et méconnues, et enfin, la Société phi-
losophique, qui achève les connaissances ac-
quises par l'assistance au cours et par le travail
personnel, en donnant à l'étudiant, au moyen de
discussions hebdomadaires, cette trempe habi-
tuelle qu'on appelle l'esprit philosophique.
Ces sociétés, de même que les laboratoires, se-
trouvent placées sous la direction de maîtres
savants et dévoués, qui y font école et y forment
(1) Ces sociétés sont :
Met Tijd en mjt ;
La Socitlé Littéraire;
L'ÉcniiUlion ;
La Société Medicile;
La Société Juridique fraoça se et flamaude;
La Societus Philologa :
Le Cercle Industriel ;
Le Cercle Agronomique.
( XII )
des disciples : en sorte que tous les brillants
résultats dont nous nous félicitons, ont été pré-
parés par vous. Messieurs les Professeurs, et la
jeunesse studieuse vous en est reconnaissante
autant que l'Université elle-même.
Vous pouvez être fiers de vos élèves, comme
ils sont fiers de tous leurs maîtres ; et particu-
lièrement en ce moment :
Fiers de vous. Messieurs les professeurs Mi-
chaux et Van Beneden, qui, après les magni-
fiques fêtes de votre vénérable jubilé de cinquante
années d'enseignement, nous apparaissez comme
dans une auréole formée à la fois de respect,
d'admiration et de gratitude;
Fiers de vous, M. le professeur Willems, à
qui le jury a décerné, dans les conditions les
plus honorables, le prix quinquennal des sciences
historiques, la plus haute distinction qui se
puisse accorder, et qui était, cette fois — on le
sait — disputée avec un entrain exceptionnel;
Fiers de vous — et ici j'apostrophe un absent
dont le souvenir reste ineffaçable — cher et
■savant M. PouUet, qui avez vu déposer sur votre
tombe aimée, ainsi qu'une couronne d'immor-
telles, le prix quinquennal d'histoire natio-
nale (1), solennel hommage posthume rendu à
votre prodigieuse érudition et à votre activité.
[1] C'esl la huitième t'oi$, crovons uoiis, qu'iiu prix quinqucun.^l a
été accordé à uii professeur de Louvain.
( XIII )
hélas! trop dévorante. — Que n'a-t il vécu de
plus longs jours, cet excellent Poullet! A lui
aussi, comme à notre Van Beneden, on eût pu
décerner dans d'autres branches un autre prix
Cuvier, récompense suprême, non de quelques
travaux particuliers, mais de toute une existence
consacrée uniquement aux études par de conti-
nuels et éclatants services.
Permettez-moi, MM. Us professeurs, d'ajouter
è. la louange du corps académique, que cinq de
nos collègues, en dehors de MM. Poullet et Wil-
lems, ont mérité, dans les rapports des deux
jurys d'histoire, les éloges les mieux fondés pour
leurs œuvres pendant la dernière période quin-
quennaile : et j'ai, semble-t il, le droit d'en
conclure que L-s études historiques ne sont pré-
sentement nulle part entourées de plus de con-
sidération et cultivées avec plus d'ardeur qu'à
Louvain.
Je n'ai plus maintenant, pour compléter le
compte rendu de l'exercice écoulé, qu'à indiquer
les changements et les nominations qui ont eu
lieu dans notre corps enseignant :
M le professeur Thimus, à qui son âge déjà
avancé et son état de santé commandent le repos,
a été admis à l'éméritat. C'était un professeur
consciencieux et d'un jugement sûr, qui nous a
donn^. pendant une longue et honorable carrière,
l'exemple de tous les devoirs professionnels et
4e toutes les vertus chrétiennes.
( XIV )
Le corps Épiscopal a désigné M. l'abbé Forget,
professeur d'arabe, pour la présidence du Sémi-
naire africain, complément nécessaire de cette
œuvre du Congo, que le Cardinal Lavigene n'a
pas craint d'appeler « en un sens, la plus grande
de ce siècle. » Et Son Éminence ajoutait : « Je ne
vois rien pour moi, dans notre histoire, de plus
élevé que l'initiative et la persévérance vrai-
ment royales qui ont enfin ouvert, de part en
part, entre les deux Océans, le continent afri-
cain. " Puisse donc le Séminaire africain, sous
la présidence de M Forget, vivre, prospérer et
s'étendre près de Y Aima Mater, comme ce glo-
rieux Séminaire américain qui a fourni aux
missions du nouveau monde tant de prêtres et
tanid'évêques aussi distingués parleurs exemples
que par leur science!
M. le professeur Vanden Heuvel a été, sur sa
demande, déchargé du cours de procédure
pénale.
M. Nyssens, nommé professeur ordinaire,
ajoutera le cours de procédure pénale à celui de
droit pénal et se trouvera ainsi chargé de tout
l'enseignement du droit criminel.
Nous ouvrons avec bonheur nos rangs à
quatre nouveaux collègues que Nosseigneurs les
Evoques nous ont adjoints dans leur réunion de
juillet dernier :
MM. Fontaine et A. Van Biervliet, que leur*
fonctions de chargés de cours ont mis à même
( XV )
de justifier pleinement les espérances fondées
sur leurs solides études et sur leurs premiers
travaux, sont attachés en qualité de professeurs
agrégés, le premier à la Faculté de droit, le
second à la Faculté des sciences.
M. l'abbé Colinet, docteur en langues orien-
tales, qui depuis quelque temps suppléait M. le
professeur de Harlez, entre dans la Faculté de
philosophie et lettres avec le titre de professeur
agrégé. Il saura — nous en avons l'assurance —
faire honneur à son savant initiateur et tra-
vailler résolument à ses côtés dans ce vaste
domaine des études orientales dont la critique
moderne prétond faire un champ clos pour com-
baiire la Religion et l'Église.
Depuis longtemps le notariat réclamait, paral-
lèlement à l'enseignement théorique inscrit dans
la loi, un enseignement pratique. Il appartenait
à rUûiver*iié catholique, qui a toujours été la
principale école du notariat belge, d'introduire,
la première, cette innovation dans son pro-
gramme. A. cet effet, il va être ouvert pour les
aspirants au notariat un cours de pratique com-
prenant deu.x années d'études. Les candidats
notaires qui auront subi avec succès un examen
spécial sur la pratique notariale, pourront ob-
tenir le titre de licencié en notariat.
M. Maton, fondateur-directeur de la Revue
pratique du notariat et de l'École de notariat
de Bruxelles, auteur du Dictionnaire de la
( XVI )
pratique notariale, était l'homme le mieux pré-
paré pour commencer à Louvain un enseigne-
ment dans lequel il fait autorité et qui rendra
les plus marquants services au notariat du pays.
Je suis heureux d'annoncer sa nomination de
professeur extraordinaire dans la Faculté de
droit.
Voilà donc encore un cours nouveau dont
l'Université catholique sera dotée, sans aucune
obligation légale !
A partir du second semestre prochain, il sera
-ouvert également, pour les étudiants du doctorat
en médecine, une série de conférences de déon-
tologie médicale ou devoirs professionnels du
médecin; et M. le professeur Colinet inaugurera
librement, dans le courant de l'année acadé-
mique, pour les étudiants déjà au courant des
éléments du sanscrit, un cours de langues tjer-
maniques anciennes traitées au point de vue de
la linguistique indo-européenne, que nous voyons
enseignées aujourd'hui dans tous les grands
centres scientifiques, à Paris, non moins qu'à
Berlin, Leyde et Oxford.
Ceci m'engage à énumérer les auires cours,
jion exigés par la loi, qui ont été organisés à
Louvain, depuis le règne de la liberté de l'ensei-
gnement supérieur, les uns obligatoires, les
autres facultatifs, dans les cinq Facultés, excep-
tion faite des Écoles spéciales et de l'Institut
agricole, et sans parler des cours pratiques
donnés dans les laboratoires.
( XVII )
Je cite donc : la philosophie supérieure selon
saint Thomas, le droit civil ecclésiastique, l'en-
cyclopédie de la philologie, l'histoire coniempo-
raine, le grec moderne, l'archéologie, la paléo-
graphie, la grammaire comparée des langues
latine, grecque et française, les langues ira-
niennes à côté des cours déjà existants u'hébreu,
de syiiaque, de san.-crit et d'arabe, la biologie
cellulaire ou étude comparée de la cellule dans
les deux régnes, l'urologie, la falsiflcation des
denrées alimentaires, la clinique propédeutique,
et le droit social dans ses rapports avec la ques-
tion ouvrière.
De ceci, il ressort que la bienfaisante Loi de
1876 a véritablement donné l'essor aux progrès
spontanés de l'enseignement supérieur par les
Universités eilesmêmes et dans leur propre
sein (11; et ce salutaire mouvement ne fera que
s'accentuer, si les programmes officiels ne su-
bissent pas de surcharges et ne sont plus soumis
(1) Cptte Loi (itablit un minimum. Le» Uuivorsités peuvent aller
au-delà. C'est ce qu'a fait l'Univers té callioliquo, p. ex., en con-
senraiit comme oliligatoire \<: cour^ de grec dans \n Candidature en
pliilosophie et lettres, en imposant l'étude delà pliilosopliic aux
«lèves en pbarniarie et aux c.leveï en uotariat, rt de pins à ces der-
niers l'étude du droit naturel, on exigcaut des éludiautscn sciences
une démonstration microscopique et des man pulalions physiques,
et des futurs médecins, une épreuve pratique de clinique oplithal-
mologiquc, la chimie physiologique, l'embryologie, les éléoni-nts de
bactériologie, la clinique propédeutique, etc.
( XVIII )
à de continuelles modifications, source d'insia-
bilité et de perturbation dans les études.
Au nombre des cours nouveaux, il en est un
sur lequel naturellement doit se porter notre
attention, dans les circonstances critiques que
la Belgique traverse avec toutes les autres na-
tions : j'entends le cours de droit social dans ses
rapports avec la question ouvrière, cours fondé,
il y a un an, accessible à tous, mais plus parti-
culièrement destiné aux étudiants des Écoles
spéciales et de l'Institut agricole.
La question ouvrière est d'un intérêt général;
personne n'échappe à l'obligation de s'en occu-
per; elle porte dans ses flancs l'avenir des
peuples et de la société. Les Universités donc
ont aussi leur rôle à remplir; et certes l'Univer-
sité catholique ne saurait rester en arrière.
Or, un des moyens pour elle de contribuer à.
résoudre le redoutable problème est de former
des ingénieurs instruits et religieux, dont l'in-
fluence se fasse sentir sur les ouvriers et sur
leurs chefs plus immédiats (i).
Les ouvriers se défient presque instinctive-
ment des patrons; les ingénieurs doivent être le
trait d'union de la paix, en s'efforcant de gagner
la confiance des uns et des autres. Leurs paroles
peuvent aplanir bien des difficultés, leurs exem-
ples prévenir bien des excès.
(l) GoQtremaiire, porions, etc.
( XIX )
C'est pour cela qu'un cours spécial a été insti-
tué, où les futurs ingénieurs soient éclairés sur
la question ouvrière, sur les causes du mal et
les remèdes à y apporter. Et au courant de ces
leçons, on leur dit comment l'ingénieur doit
apprendre à connaître ses ouvriers, les traiter
avec respect, les aimer ; on leur fait voir la
grave responsabilité qu'encourent ceux qui
parlent aux ouvriers avec injure, hauteur, me-
nace, et le blasphème à la bouche, ou qui, en les
obligeant au travail dominical, les poussent au
mépris de toute autorité humaine, conséquence
inévitable du mépris de Dieu.
J'ai dit et je le répète : l'ingénieur a le devoir
d'aimer les ouvriers; il faut, dès l'Université,
l'élever dans ce respect affectueux. Générale-
ment nos ouvriers belges sont bons, laborieux,
honnêtes, patients. Les mauvaises excitations,
la propagande impie; peut-être, en certains cas,
les injustes traitements, et sans aucun doute la
faim et la misère en ont tristement égaré un
grand nombre et les égarent encore. Mais les
ouvriers sont- ils les seuls coupables? N'avons-
nous pas tous quelque chose à nous reprocher ?
Qui est-ce qui retranche une bonne fois de son
luxe? Et malgré tous les sinistres avertissements.
le luxe ne continue t-ii pas à aller toujours crois-
sant, perpétuelle tentation pour ceux qui n'ont
rien et qui souffrent?
Une voix auguste nous a avertis tous , au
( XX )
début de ce mémorable Congrès social de Liège,
qui a été un événement et un bienfait.
Et voici que d'un autre camp une voix ayant
aussi autorité s'est élevée pour proclamer la
même vérité pratique :
« Quoi tle plus choquant — dit M. De Laveleye
— que ce contraste entre ceux qui gaspillent en
quelques heures la subsistance de cent familles
et le dénùment de celles-ci dans leurs tristes
demeurei<? Tout homme qui réfléchit, sera cer-
tainement froissé à la vue de tant de luxe à côté
de tant de misère. Mais quels sentiments de
colère, de révolte, et aujourd'hui hélas ! de haine,
ce spectacle ne doit-il pas provoquer dans l'âme
de ceux à qui un travail incessant n'apporte pas
toujours de quoi vivre! »
C'est en vain que les économistes, dans la
mesure de leur noble tâche, s'efforceront de
détourner l'ouvrier des dépenses inutiles ou
excessives, pour stimuler en lui l'esprit de par-
cimonie, en vue de l'épargne et des institutions
de patronage; c'est en vain même que l'État,
remplissant son rôle social et après s'être enquis
de tous les griefs et de tous les besoins, cher-
chera à opposer une digue au fléau de l'alcoo-
lisme, favorisera les caisses d'épargne ou de
prévoyance, facilitera par des mesures prudentes
la création de banques de crédit populaire et de
sociétés coopératives, réglera avec la puissance
dont lui seul dispose le travail des femmes et
( XXI )
des enfants, et, jusqu'à un certain point le tra-
vail même des ouvriers, en surveillant, par
exemple, sa sécurité : tout cela n'apportera paa
l'apaisement nécessaire et durable, tant que le
luxe effréné s'obstinera à étaler ses scandales
provocateurs.
L'on s'impose d'autres sacrifices méritoires, je
le veux bien; ce qu'il importe aujourd'hui de
sacrifier tout d'abord et avant tout, c'est le luxe
tel qu'il règne.
Ce sacrifice, nous saurons le faire, non sous
l'empire de la terreur que l'avenir doit inspirer,
mais au nom de Celui qui se nomme dans la
sainte Écriture « le père des pauvres » et pour
être agréables à Jésus-Christ qui a été appelé
«le fils de l'ouvrier. »
Jésus Christ! Puisset-il reprendre sans délai
son action sociale! 11 est le vrai pacificateur
entre le riche et le pauvre, il est le " roi de la
paix. » La douleur déifiée par Lui se transforme
en objet de respect et d'amour pour celui qui
possède, en même temps qu'elle devient sup-
portable à celui qui souffre.
M. Thiers l'a dit éloquemment :
« Cette puissante religion qu'on appelle le
christianisme, exerce sur le monde une domi-
nation continue; et elle le doit, entre autres
motifs, à un avantage que seule elle a possédé
entre les religions. Cet avantage, savez-vous
quel il est? C'est d'avoir seule donné un sens à
( ' XXII )
la douleur. La religion qui vint et qui dit : « Il
n'y a qu'un Dieu, il a souffert lui-même, souffert
pour nous ", celle qui le montra sur une croix,
subjugua les hommes, en répondant à leur
raison par l'idée de l'unité de Dieu, en touchant
leur cœur par la déification de la douleur. "
Donnons du pain à l'ouvrier ; prenons en main
ia défense et le soin de ses intérêts matériels;
allons au plus pressé , car la souffrance est
réelle et grande. Mais conjointement avec les
intérêts matériels, nous devons aussi et surtout
nous occuper des intérêts moraux de nos frères
souffrants. Il y a un lien si intime entre ces
deux classes d'intérêts. « Les deux besoins essen-
tiels de l'homme et les conditions de la paix
sociale — ainsi s'exprime M. Le Play — sont
l'observation de la loi morale et la sécurité du
pain quotidien. »
Nous nous efforcerons donc de procurer et
d'assurer à l'ouvrier son pain quotidien et nous
lui parlerons de Jésus-Christ et de la morale
évangélique.
Quand Jésus-Christ aura repris son empire
sur les âmes, quand il aura divinement rap-
proché les cœurs, alors ce qu'il nomme sa paix
descendra d'en haut; alors les conseils de con-
ciliation et d'arbitrage fonctionneront avec
facilité et efficacement ; alors sera renouée d'une
manière stable la chaîne qui relie l'ouvrier au
maître; alors il y aura partout de vrais patrons.
( xxm )
c'est à-dire, dans le sens chrétien du mot, des
pères qui veillent sur leurs ouvriers, comme les
pères selon la chair veillent sur leurs enfants;
alors, sous une forme nouvelle adaptée aux
besoins nouveaux, pourront se refaire ces an-
ciennes corporations, au but économique et
moral, qui, avec quelques inévitables abus, ont
su réaliser de si importants services.
Malgré cela — poignant mystère des souf-
frances humaines — « il y aura toujours des
pauvres parmi nous. " Celui qui a prononcé
cette parole, avait l'intuition des hiérarchies
sociales dans l'humanité déchue et des compen-
sations célestes. Ce n'est pas une malédiction
qu'il a laissé tomber de ses lèvres, c'est un pro-
phétique avertissement.
Il y aura toujours des pauvres parmi nous;
mais « bienheureux les pauvres! " Le Christ n'a
pas dit : « bienheureuse la pauvreté ", comme si
celle-ci constituait une félicité sociale, un état
enviable d'où il ne faudrait pas chercher à
s'élever vers un état meilleur; il a dit : « bien-
heureux les pauvres! "
Il y aura toujours des pauvres parmi nous;
mais grâce à eux, nous pourrons exercer la
compassion, faire l'aumône, racheter nos fautes,
atteindre la perfection chrétienne : car «• si vous
voulez être parfaits, allez, vendez tout et donnez
aux pauvres. »»
Il y aura toujours des pauvres parmi nous;
24
( XXVI )
dire les dépenses exagérées, les plaisirs exces-
sifs et les prodigalités du luxe.
Vous le ferez, car je vous connais; et en le
faisant, vous attirerez la bénédiction de Dieu
sur vous, sur vos familles, sur l'Université, et
sur cette nouvelle année académique que, sui-
vant une vénérable et salutaire tradition, je mets
sous la protection immédiate de Marie, notre
Patronne et notre Mère.
NOTICE
sur l'Institut électrotechnique.
L'électricité industrielle, dont l'enseignement
est venu se joindre depuis cinq années à celui
des autres sciences appliquées qui composent le
programme des Écoles spéciales de Louvain, est
installée depuis un an dans un bâtiment spécial
qui répond aux exigences de la nouvelle arrivée.
Le moteur et les dynamos, remisés provisoire-
ment dans une salle trop exiguë, ont été trans-
portés dans le nouveau local, en même temps
que des instruments de mesure et des modèles
d'appareils venaient s'ajouter à ce premier ap-
point. Le chef de l'Université, par la création de
nouveaux cours et d'une véritable pléiade de
laboratoires, a révélé sa sollicitude éclairée pour
les sciences et la façon élevée dont il comprend
l'enseignement scientifique. Aussi peut on lenir
comme certain que le laboratoire d'électricité,
par l'acquisition des instruments et appareils
nouveaux, sera tenu au courant des progrès
que l'on verra se réaliser dans le domaine de la
science électrique.
Actuellement VInstitut électrotechnique est
installé dans un bâtiment de vingt trois mètres
de longueur sur huit mètres de largeur, dont
le rez de chaussée est divisé en cinq salles et un
vestibule
Dans la salle n° \ sont établis un moteur à gaz
24.
( XXVIII )
de huit chevaux de force et une pompe rotative
qui permet d'envoyer, dans un réservoir établi
à l'étage, l'eau d'une vaste citerne remplie par
les eaux pluviales. De ce réservoir, l'eau est
admise pendant la marche dans l'enveloppe du
cylindre, puis retourne à la citerne, où elle se
refroidit pour pouvoir servir de nouveau à ra-
fraîchir la chambre d'explosion du moteur. Une
courroie communique le mouvement à une pou-
lie calée sur un arbre de transmission, lequel
passe par une ouverture ménagée dans le mur
pour aller commander les dynamos placées dans
la salle voisine.
La salle du moteur contient en outre une
grande hotte vitrée munie de cheminées d'aspi-
ration pour le dégagement des vapeurs, et dans
laquelle sont disposées les piles et une batterie
d'accumulateurs maintenue en charge. La sole
des cages, qui est construite en taques de fonte,
est portée sur des piliers en maçonnerie reliés
par de petites voussettes et entre lesquels sont
ménagées des armoires qui servent à remiser
les outils du machiniste et les matières néces-
saires à l'entretien des machines. La salle est
ainsi maintenuedans unétat de parfaite propreté.
La salle n° 2 ou des dynamos contient un ma-
nège placé sur l'arbre qui reçoit le mouvement
du moteur et dont il a été question plus haut.
Ce manège peut transmettre par courroie le
mouvement à l'une quelconque des dynamos.
Celles-ci, surélevées à. cinquante centimètres
( XXIX )
au-dessus du pavement, sont fixées sur une taque
d'assise en bois boulonnée sur un socle en ma-
çonnerie , par l'intermédiaire de semelles en
fonie à glissière qui permettent, par la manœuvre
de deux vis, d'obvier à l'allongement des cour-
roies pendant la marche.
La dynamo A est une machine Gramme à cou-
rants alternatifs, à deux circuits, capable d'ali-
menter deux lampes soleil de 25 millimètres. La
dynamo B est une machine Gramme à courant
continu, type d'atelier; elle peut exciter la pré-
cédente ou marcher pour son propre compte en
alimentant des lampes à arc ou à incandescence.
La dynamo C est une machine Siemens, à forte
intensité et faible potentiel; elle sert pour les
opérations électrochimiqnes. La dynamo D, qui
est une machine Siemens de mêmes constantes
que la dynamo B, peut être placée sur le socle
quand on en a enlevé l'une des trois précédentes
et, à volonté, remplacer la dynamo B, ou s'y
ajouter pour les mêmes usages, ou servir avec
elle à des expériences sur le transport de la force.
La dynamo A peut aussi servir à envoyer des
courants alternatifs à distance dans un généra-
teur secondaire. On peut donc réaliser tous les
modes connus pour le transport de l'énergie
électrique.
Un commentateur suisse, relié aux généra-
teurs de toute sorte, piles ou dynamos aux accu-
mulateurs, à deux tableaux de résistance gra-
duées, aux lignes de l'Institut électrotechnique.
NOTICE
sur le cours de propédeutique.
L'exploration précise du malade est un art qui
ne peut s'apprendre, comme tous les autres du
reste, que par la pratique. Sa connaissance néces ■
site de plus une longue habitude. Quant à son
importance, elle est de tout premier ordre, puis-
qu'une investigation bien conduite peut seule
conduire à un bon diagnostic et par conséquent
à un traitement convenable.
Tous ces motifs appelaient la création d'une
clinique propédeutique, c'est-à-dire d'une cli-
nique dans laquelle les étudiants sont initiés
avec ordre et méthode à tous les procédés que
nous possédons pour découvrir la nature et le
siège des maladies.
Cette lacune a été comblée en 1884. Le cours
de propédeutique comprend trois cours d'une
heure et demie par semaine et dure toute l'année.
Il est suivi par les étudiants du premier doctorat.
Les leçons sont de deux ordres, les unes sont
générales, les autres s'adressent seulement à un
petit nombre d'étudiants.
Dans les premières, les étudiants sont initiés
aux diverses méthodes dont ils font ensuite eux-
mêmes l'application dans les secondes.
De nos jours, ces méthodes sont devenues ex-
( XXXIII )
cessivement nombreuses et variées. Elles com-
prennent l'inspection , la palpation, la percussion,
l'auscultation, l'examen microscopique, la re-
cherche de certaines bactéries, les réactions
chimiques, l'exploration par l'électricité, par les
dégagements de gaz, etc.
Leur enseignement est constamment accom-
pagné de démonstrations, et il met à profit
toutes les connaissances acquises antérieure-
ment, telles que la physique, la chimie, l'ana-
tomie macroscopique et microscopique, la phy-
siologie, etc.
De plus les lésions constatées sont toujours
interprétées au point de vue de la pathologie
générale et de l'anatomie pathologique.
Les cours destinés à un petit nombre d'étu-
diants, prennent plus spécialement le nom
d'exercices pratiques. Ils sont intercalés dans
les cours généraux, tantôt ils sont plus espacés,
tantôt plus serrés, suivant les besoins du moment.
Les étudiants y travaillent deux à deux, sur
un sujet indiqué, tel que la délimitation des
poumons, la recherche du bacille de la tubercu-
lose, etc.
Grâce à la libéralité de Mgr le Recteur, nous
avons pu trouver facilement pour l'exploration
eorporelle un nombre de sujets en rapport avec
les exigences de l'enseignement à Louvain.
Ces exercices se font sous la surveillance con-
stante du professeur. Au début les sujets sont
( XXXIV )
autant que possible des hommes normaux. Pour
tenir en évtil l'attention de l'étudiant, nous avons
néanmoins soin de mêler aux sujets quelques
individus porteurs de lésions. Ce n'est qu'après
avoir pris connaissance de l'état normal, que
l'élève est appelé à se familiariser avec l'état
pathologique.
Tous les exercices pratiques, de quelque na-
ture qu'ils soient, sont basés sur ce principe.
J. Dents, prof.
NOTICE
sur le laboratoire de bactériologie.
Le laboratoiFe de bactériologie a été installé
dans les locaux servant à l'anatoniie patholo-
gique.
Son outillage est dès à présent assez complet.
Il comprend, outre les instruments d'optique
usuels, un appareil de stérilisation à la vapeur
d'eau, les appareils nécessaires à la stérilisation
du sérum, une grande couveuse mesurant à
l'intérieur plus d'un mètre cube de capacité, et
une couveuse d'Arsonval, spécialement destinée
aux cultures qui demandent une température
absolument constante, et que notre collègue
M. A. Van Biervliet a moditiée très heureuse-
ment, de façon à en faire le type des couveuses
à température invariable.
Le cours de bactériologie comprend toutes les
démonstrations nécessaires pour donner à l'étu-
diant une idée complète de cette science.
Celui-ci y apprend à connaître les différentes
méthodes de stérilisation et de désinfection, les
procédés pour arriver à des cultures pures, etc.
Des ensemencements faits au moyen de l'eau
potable et de l'air ambiant, lui font apprécier
l'ubiquité des organismes inférieurs. Leur mor-
phologie et leur physiologie générale sont
traitées avec les développements voulus.
25
( XXXVI )
Les microbes pathogènes occupent dans le
cours une place spéciale, en rapport avec leur
importance, et des inoculations à l'aide de cul-
tures pures, faites en présence des étudiants,
achèvent la démonstration de leur valeur patho-
génique.
J. Denys, prof.
NOTICE
sur les manipulations de physique.
L'an dernier, à cette page de l'annuaire, nous
rendions compte de l'organisation matérielle de
l'institut de physique pratique et nous promet-
tions pour le numéro suivant un rapport sur le
fonctionnement du cours et sur le matériel confié
aux élèves. Cette réserve nous était imposée
par le caractère éminemment nouveau de cet
enseignement. Aujourd'hui l'expérience s'est
prononcée; cent cinquante élèves ont fréquenté
notre laboratoire pendant l'année académique
qui vient de tinir et ont montré par leurs exa-
mens pratiques les fruits que cet enseignement
peut produire.
Nous sommes heureux de pouvoir constater
que l'initiative hardie de VAlma Afa^ern'a pas
été perdue pour l'enseignement national; dans
le cours de l'année écoulée une autre université
belge justement estimée pour son amour des
innovations heureuses, a inscrit les exercices
pratiques de physique à son programme; tout
récemment enfin, le conseil de perfectionnement
de l'enseignement supérieur, chargé d'élaborer
l'avantprojet de révision de la loi de 1876, a
résolu de compléter l'examen théorique sur la
physique par une épreuve pratique.
( XXXVIII )
Quel est le rôle des exercices pratiques dans
l'enseignement de la physique? Telle est là ques-
tion préalable qui se pose tout naturellement.
Ce qui donne à la physique une place à part
dans le cadre des sciences naturelles, c'est
qu'elle est arrivée à un haut degré de perfection.
Des phénomènes en apparence d'ordre tout dif-
férent ont pu être ramenés à des causes uniques
et bien des chapitres de l'antique science des
quatre éléments pourraient se déduire d'un petit
nombre de principes fondamentaux. Toutefois
cette méthode de déduction ne con\ient pas à
l'enseignement. Comme le dit on termes éner-
giques un des plus éminents physiciens de notre
temps dans l'introduciion de son cours de l'école
polytechnique : « poser à priori des résultats
" généraux auxquels les physiciens ne sont
» arrivés qu'après une étude longue et difficile,
•' c'est presque de la mauvaise foi, c'est vouloir
» cacher le chemin qui conduit du tait au prin-
" cipe, c'est dans tous les cas priver l'auditeur
» des moyens de résoudre les mêmes difficultés
» dans des cas analogues. »
La méthode la plus naturelle et aussi la plus
efficace, la seule efficace est celle qui s'inspire
de l'histoire de la physique. Il faut en quelque
sorte faire naître la science devant l'élève en lui
présentant la succession des faits dont l'obser-
vation a formé peu à peu la doctrine scientifique.
Parmi ces faits, qui généralisés constituent les
( XXXIX )
lois physiques, il en est d'une importance capi-
tale, véritables pierres angulaires de l'édifice.
On pourrait demander aux exercices pratiques
de graver profondément dans la mémoire ces
faits primordiaux ; mais il nous semble que d'une
manière générale c'est plutôt là le but auquel
doit tendre un cours de physique expérimentale
sainement entendu.
Le but propre des exercices pratiques est d'en-
seigner l'art de l'expérimentation; l'élève doit
apprendre au laboratoire à choisir ses instru-
ments d'après les travaux à faire, il doit s'habi-
tuer à discerner le degré de précision qui con-
vient à telle ou telle mesure eu particulier, il
doit apprendre surtout à discuter les résultats
obtenus; nos sens sont imparfaits, nos instru-
ments ne réalisent jamais rigoureusement l'idée
qui a présidé à leur conception; s'il est facile de
comprendre que des résultats obtenus dans ces
conditions sont approximatifs, il est parfois
moins aisé d'évaluer le quantum de cette approxi-
mation. Cette évaluation est pourtant indis-
pensable si l'on veut obtenir des résultats qui
demeurent et dignes de prendre place parmi les
données de la science.
Les élèves qui suivent notre cours de manipu-
lations se destinent pour la plupart à la carrière
médicale; les applications qu'ils auront à faire
de la physique sont de deux sortes : il leur
iaudra d'abord déterminer des propriétés phy-
( XL )
siques caractéristiques de l'état normal ou pa-
thologique, il leur faudra ensuite en thérapeu-
tique faire agir certains agents physiques avec
une intensité susceptible d'être graduée et me-
surée. Ces considérations nous ont engagé à ne
faire entrer dans le cadre de nos manipulations
que des vérifications de lois et des mesures
d'unités et de constantes physiques. D'ailleurs
ce choix particulier de travaux nous parait bien
approprié à la disposition d'esprit des commen-
çants. Sans doute le savant de profession peut
fixer son attention sur des détails en apparence
minimes; mais l'étudiant en sciences naturelles
qui a sondé du regard le volumineux programme
offert à son activité, se contente trop souvent
d'apporter au laboratoire un esprit purement
réceptif et il lui faut pour le stimuler au travail
un but nettement défini.
La détermination de la densité des solides et
des liquides méritait par sa simplicité relative
d'ouvrir la série des travaux pratiques. Il n'est
pas d'exercice plus propre à enseigner la préci-
sion et surtout à faire comprendre la nécessité
d'une précision que nous appellerons homogène,
signifiant par là que les résultats partiels qui
concourent à un résultat général ne doivent
introduire dans celui-ci que des erreurs indivi-
duellement du même ordre de grandeur. L'ap-
plication du principe d'Archimôde à l'aréométrie
nous a fourni le sujet d'un second exercice. La
( XLI )
construction et la graduation du thermomètre
ne pouvaient être omises; la vériflcation des
points fixes, l'étude du calibrage sont autant
d'opérations aussi nécessaires que souvent né-
gligées. L'importance des densités de vapeur
dans la théorie chimique moderne nous a décidé
à initier les élèves aux méthodes d'Hofmann et
de Dumas. Citons encore la calorimétrie rare-
ment saisie par la moyenne des élèves dans un
cours théorique, et qui devient au contraire
d'une irrésistible simplicité sur la table du labo-
ratoire.
L'importance de l'électricité dans la thérapeu-
tique moderne nous faisait un devoir de déve-
lopper largement cette partie de noire cours
pratique. C'est ici surtout que l'étude méthodique
et sagace des instruments et des méthodes donne
des résultats d'une portée remarquable. On se
plait trop souvent à dire que la nature a con-
centré tous ses caprices sur cette branche de la
physique et qu'elle se plaît à nous mystifier par
de continuelles surprises. Les immortels travaux
d'Ohm ont montré depuis longtemps qu'en élec-
tricité comme ailleurs, la nature n'a pas de
secrets pour ceux qui vivent dans son intimité.
Que l'on se rende bien compte des trois notions
fondamentales d'intensité do résistance et de
force électro-motrice, que l'on saisisse nettement
la relation qui unit ces trois quantités dans la
loi d'Ohm et l'on sera bien près de se sentir
( XLII )
maître d'une science aussi simple que féconde
en applications. La préparation des couples voi-
taïques et l'application de la règle d'Ampère sur
le sens du courant, la mesure et la comparaison
des résistances, la mesure des résistances inté-
rieures des éléments et des batteries, la compa-
raison des forces électro motrices, la vérilîca-
lion des lois de l'électrolyse, l'étude qualitative
et quantitative des courants induits, la mesure
des températures au moyen des couples thermo-
électriques, telle est la part de l'électricité dans
nos manipulations. La troisième section du cours
est consacrée à l'optique; parmi les exercices
qu'elle comprend citons : la mesure des indices
de réfraction, la détermination des foyers et du
grossissement des lentilles et des miroirs sphé-
riques, la mesure des grossissements du micros-
cope, l'analyse spectrale, enfin l'étude de la pola-
risation reciiligne et rotatoire avec application
de cette dernière au titrage des liqueurs sucrées.
Il nous reste à dire un mot des in.^trumeuts
mis entre les mains des élèves. Les instruments
que l'on rencontre dans la plupart des collec-
tions n'ont pas été créés en vue du laboratoire
d'enseignement. Ce qui caractérise leur construc-
tion c'est le souci de la précision et de la sensi-
bilité. On ne peut atteindre ce résultat sans
augmenter le prix de revient ni sans amener
souvent une complication notable dans Tagence-
ment des diverses parties. C'est là un double
( XLIII )
défaut au point de vue spécial où nous nous
plaçons, car d'une part il sera toujours difficile
de multiplier le nombre des types d'un instru-
ment coûteux et d'autre part l'idée qui a présidé
à la conception d'un instrument ne transparaît
pas assez clairement à travers une réalisation
trop lînie et trop savante. D'ailleurs la supério-
rité des instruments à grande sensibilité dispa-
rait au laboratoire d'enseignement; il n'est pas
besoin d'une expérience bien longue pour savoir
que le talent de l'expérimentateur doit être pro-
portionné au degré de perfection des appareils,
et l'on comprend sans peine que des observa-
teurs novices introduiront dans leurs opérations
des erreurs personnelles bien supérieures aux
erreurs instrumentales. En résumé, du moment
qu'il ne s'agit que d'enseigner des méthodes et
d'apprendre l'art de réaliser une conception
théorique, la précision et la sensibilité sont des
qualités secondaires; il faut avant tout des in-
struments simples et portant autant que possible
tous leurs organes à la surface.
Les considérations qui précèdent nous ont
amené à créer pour le service de nos manipula-
tions un matériel spécial. Ce matériel nous
l'avons réalisé dans notre atelier au moyen d'un
outillage relativement simple et en nous aidant
des ressources de l'industrie locale. Il serait long
et fastidieux de décrire ici des instruments dont
le mérite ne s'apprécie d'ailleurs que par l'usage,
( XLIV )
il nous suffira de dire que les différents groupes
d'élèves travaillant isolément arrivent toujours
à des résultats très sensiblement concordants.
Nous ne saurions terminer cette notice sans
adresser nos remerciements à Mgr le Recieur,
dont l'appui bienveillant nous a permis de mener
à bonne lin une entreprise qui n'était pas
exempte de difficultés; si, comme nous nous
plaisons à l'espérer, nous avons pu faire une
oeuvre utile à la jeunesse universitaire, nous en
sommes redevables à celui qui s'est toujours
montré le ferme soutien de l'enseignement pra-
tique à l'Université.
A. Van Biervlieï.
TABLE DES MATIÈRES.
PRELIMINAIRES.
Correspondance des ères anciennes, etc. v
Calendrier xi
Planètes principales xxxvii
PREMIÈRE PARTIE.
Prière à la très sainte Mère de Dieu, pa-
tronne de V Université 3
Corps épiscopal de Belgique 5
Personnel de V Université 7
Collèges et établissements académiques . 29
Programme des cours de Vannée acadé-
mique 1886-1887 40
Cercle industriel des Écoles spéciales de
ï Université catholique 86
Rapport sur les travaux du Cercle in-
dustriel pendant Vannée académique
18851886, /aiY au nom du comité direc-
teur, par M. G. De Ridder, vice-prési-
dent 87
Conférence d'Économie sociale .... 96
Rapport sur les travaux de la conférence
d'Économie sociale, pendant Vannée
acadéynique 1885-1886, par M. Joseph
de Haene, secrétaire .' 97
( XLVI )
Société médicale de V Université catho-
lique de Louvain 107
Rapport sur les travaux de la Société
médicale, pendant Vannée 1885-1886,
fait au nom de la commission direc-
trice, par M. J.Briisselmans, secrétaire
sortant 108
Société orientale des étudiants de VUni-
ver site de Louvain 127
Rapport sur les travaux de Vannée aca-
démique 1885-1886, présenté au nom
de la commission directrice dans la
séance du 15 novembre 1886, par M. E.
Godineau, secrétaire 128
Société littéraire de l'Université catho-
lique de Louvain 136
Rapport sur les travaux de la Société
littéraire de V Université catholique
pendant Vannée académique 1885-1886
fait au nom de la coynmission direc
trice, par Vabbé G. Yan den Gheyn
secrétaire 137
Societas philologa Lovaniensis .... 159
Rapport sur les travaux de la Societas
PHILOLOGA de V Université catholique
pendant Vannée académique 1885-1886
par M. Eug. Herhecq, docteur en philo
Sophie et lettres, secrétaire sortant. . 163
Rechtsgenootschap der katholiehe IIoo
geschool van Leuven 177
( XLVII )
Verslag over de toerkzaamheden van
het Rechtsgenootschap, gedurende het
afgeloopenschooljaar 1885- 1886, gedaan
door Ed. Janssens, advokaat, oud-
schrijver des Genootschaps 179
Société juridique de l'Université catho-
lique de Louvain 199
Rapport sur les travaux de la Société
juridique de V Université catholique de
Louvain, pendant Cannée académique
1885- 1886, fait au nom de la commission
directrice, par M. Albert Van de Put,
secrétaire 202
Société de Saint- Vincent de Paul . . . 224
Rapport présenté, au nom du Conseil, sur
les travaux des Conférences pendant
Vannée académique 1885-1886 .... 230
Taal- en letterlievend studentengenoot-
schap Met Tijd en Vlijt 218
Verslag over de loerhzaamheden van het
taal en letterlievend studentengenoot-
schap Met Tijd en Ylijt, gedurende
het verloopen schooljaar 1885-1886, door
Hektor Lebon, schrijver des Genoot-
schaps 252
Conférence d'histoire 276
Rapport sur les travaux de la Confé-
rence pendant Vannée académique
1885-1886, par M. Alfred De Groote,
candidat en droit, secrétaire .... 278
( XLVIII )
Cercle agronomique de V Université ca-
tholique de Louvain 2
Rapport sur les travaux du Cercle agro-
nomique, pendant Vannée académique
1885 1886, fait au nom de la commis-
sion, par M. Albert Stroobants , se-
crétaire 28Ç
Docteur ad honores 294
Liste des étudiants admis aux grades
académiques par V Université pendant
Tannée 1885-1886 294
École normale pourles ecclésiastiques qui
se préparent à renseignement moyen. 297
Institut agronomique 298
Écoles spéciales des arts et manufactu-
res, du génie civil et des mines ... 301
Liste des étudiants admis aux grades aca-
démiques par les commissions d'exa-
men de V Université pendant Vannée
1885-1886 307
Statistique des admissions en théologie
et en droit canon 343
Statistique des admissions par les jurys
d'examen 346
Statistique des grades obtenus devant les
jurys d'examen 349
Tableau général des inscriptions prises
pendant les années 1834-1835 à 1885-1886 352
Statistique des élèves inscrits pendant
Vannée académique 1885-1886 et répar-
tis d'après leur pays d'origine . . . • 355
( XLIX )
Tableau des inscriptions des deux pre-
miers mois comparées avec le total de
chaque année académique 357
Inscriptions par Facultés, prises pendant
les deux premiers mois de la nouvelle
année académ,ique 188Q-1881 .... 360
Nécrologe 361
DEUXIÈME PARTIE.
Règlement général de V Université . . . 365
Liste des règlements publiés dans les An-
nuaires 383
Le Séminaire américain de Louvain . . 388
Sém,inaire africain pour les stations et
les unissions de l'État indépendant du
Congo érigé sous le vocable de saint
Albert de Louvain 391
APPENDICE.
Publications m
Nominations et distinctions scientifiques m
Adresse de V Université catholique de
Louvain à M. Chevreul, membre de
V Institut, professeur au Muséuin d'his-
toire naturelle, etc., etc., à l'occasion *
de son jubilé de cent ans v
Rapport sur l'année académique 1885-86,
présenté par Mgr Pieraerts, recteur
magnifique de V Université vni
Notice sur l'Institut électrotechnique. . xxvii
( L )
Notice sur le cours de propédeutique. . xxxir
Notice sur le laboratoire de bactério-
logie XXXV
Notice sur les manipulations de phy-
sique XXXVII
O
HiiMniï^u DEPT. juNings
LF Louvain. Université ca-
A-031 tholique
C5A5 Annuaire. Jaarboek
t. 50-51
PLEASE DO NOT REMOVE
CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET